Bonjour à tous
Bravo à Geneviève qui à sut fouiller et trouver la biographie de Jouhaux
merci a Sesouvenir pour ce rappel. un peu oublié
Très tôt dès le début de cette guerre ,des gens de tous bords et en commun accord ont sut réagir pour venir en aide aux populations réfugiées,
cordialement
alain
alain
Enigme n° 22 - Résolue par alaindu512010 et Marpie
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Re: Enigme n° 22 - Résolue par alaindu512010 et Marpie
alaindu 512010
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Re: Enigme n° 22 - Résolue par alaindu512010 et Marpie
Re,
Bonjour Alain,
Non non, l'énigme n'est pas résolue encore
Edité pour ajouter que vous étiez sur la voix
Cordialement
IM Louis Jean
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Bonjour Alain,
Non non, l'énigme n'est pas résolue encore

Edité pour ajouter que vous étiez sur la voix

Cordialement
IM Louis Jean
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<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
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Re: Enigme n° 22 - Résolue par alaindu512010 et Marpie
re
J'avais cru !, mais alors c'est pas facile a trouver
cordialement
alain
J'avais cru !, mais alors c'est pas facile a trouver

cordialement
alain
alaindu 512010
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Re: Enigme n° 22 - Résolue par alaindu512010 et Marpie
RE à tous
J'en remets une petite couche , 'Monatte' : pour les embusqués !
dès fois que!
alain
J'en remets une petite couche , 'Monatte' : pour les embusqués !
dès fois que!
alain
alaindu 512010
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Re: Enigme n° 22 - Résolue par alaindu512010 et Marpie
Re,
Alain vous méritez de trouver!
Un autre nom que Monatte, une voix, la conséquence d'un événement tragique, une date peu connue pour l'énigme mais très célèbre pour le personnage (pas Léon Jouhaux) qu'elle concerne ...
Amicalement
sesouvenir
Alain vous méritez de trouver!
Un autre nom que Monatte, une voix, la conséquence d'un événement tragique, une date peu connue pour l'énigme mais très célèbre pour le personnage (pas Léon Jouhaux) qu'elle concerne ...
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<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
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Re: Enigme n° 22 - Résolue par alaindu512010 et Marpie
RE
Serait ce la voix de Pétain ?
Amicalement
alain
Serait ce la voix de Pétain ?
Amicalement
alain
alaindu 512010
- IM Louis Jean
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Re: Enigme n° 22 - Résolue par alaindu512010 et Marpie
Bonsoir à toutes et à tous,
L'énigme est prononcée au tout début de la guerre, et Léon Jouhaux n'était pas seul! Il y avait foule en ce triste jour.
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
L'énigme est prononcée au tout début de la guerre, et Léon Jouhaux n'était pas seul! Il y avait foule en ce triste jour.
Cordialement
IM Louis Jean
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<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Re: Enigme n° 22 - Résolue par alaindu512010 et Marpie
Bonsoir Monsieur Sesouvenir , Bonsoir à tous
Je vais tenter un copier/coller :Le 4 août 1914, trois jours après la mobilisation générale et au lendemain de la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France, les obsèques de Jean Jaurès, assassiné, permettent à la gauche réunie de confirmer son passage dans le camp de la " défense nationale ". Léon Jouhaux, sécrétaire général de la C.G.T., se fait le porte-parole de cette initiative au cours de la cérémonie funéraire, n'omettant pas de faire l'éloge du chef de file des socialistes, mythe vivant de la gauche.
Source: histoiresocialedeslandes.org
Bien amicalement
Marpie
Je vais tenter un copier/coller :Le 4 août 1914, trois jours après la mobilisation générale et au lendemain de la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France, les obsèques de Jean Jaurès, assassiné, permettent à la gauche réunie de confirmer son passage dans le camp de la " défense nationale ". Léon Jouhaux, sécrétaire général de la C.G.T., se fait le porte-parole de cette initiative au cours de la cérémonie funéraire, n'omettant pas de faire l'éloge du chef de file des socialistes, mythe vivant de la gauche.
Source: histoiresocialedeslandes.org
Bien amicalement
Marpie
- IM Louis Jean
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Re: Enigme n° 22 - Résolue par alaindu512010 et Marpie
Bonsoir à toutes et à tous,
Bonsoir Marpie ... et bravo
Votre texte est superbement choisi
<< « A Jean Jaurès »
" Devant ce cercueil, où gît, froid ; insensible désormais, le plus grand des nôtres, nous avons le devoir de dire, de clamer avec force, qu'entre lui et nous, classe ouvrière, il n'y eut jamais de barrière. On a pu croire que nous avions été les adversaires de Jaurès. Ah ! Comme on s'est trompé ! Oui, c'est vrai, entre nous et lui, il y eut quelques divergences de tactique. Mais ces divergences n'étaient, pour ainsi dire, qu'à fleur d'âme. Son action et la nôtre se complétaient. Son action intellectuelle engendrait notre action virile. Elle la traduisait lumineusement dans les grands débats oratoires que soulevaient, dans les pays, les programmes sociaux. C'est avec lui que nous avons toujours communié.
Jaurès était notre pensée, notre doctrine vivante ; c'est dans son image, c'est dans son souvenir que nous puiserons nos forces dans l'avenir.
Passionné pour la lutte qui élève l'humanité et la rend meilleure, il n'a jamais douté. Il a rendu à la classe ouvrière, cet hommage immense, de croire à sa mission rénovatrice. Partisan du travail, il était pour l'activité, estimant que même dans ces outrances l'activité recèle toujours des principes bons.
Penché sur la classe ouvrière, il écoutait monter vers lui ses pulsations, il les analysait, les traduisait intelligiblement pour tous.
Il vivait la lutte de la classe ouvrière, il en partageait ses espoirs. Jamais de mots durs à l'égard des prolétaires. Il enveloppait ses conseils, ses avertissements du meilleur de lui-même.
Sa critique, aux moments de difficile compréhension, à ces moments où l'action déterminée par les nécessités de la vie rompt brusquement avec les traditions morales et où il faut pour saisir avoir vécu ces nécessités, se faisait tendre, s'entourait de toutes les garanties de tact et de sincérité, pour ne pas froisser ceux qu'ils savaient ardemment épris de leur indépendance.
C'était le grand savant humain qui se penchait plus encore anxieux, hésitant à formuler son jugement, ayant peur, par un mot qui choque, d'arrêter ne fût-ce qu'une minute ce gigantesque travail d'enfantement social.
Jaurès a été notre réconfort dans notre action passionnée pour la paix. Ce n'est pas sa faute, ni la nôtre, si la paix n'a pas triomphé. Avant d'aller vers le grand massacre, au nom des travailleurs qui sont partis, au nom de ceux qui vont partir, dont je suis, je crie devant ce cercueil toute notre haine de l'impérialisme et du militarisme sauvage qui déchaînent l'horrible crime.
Cette guerre, nous ne l'avons pas voulue, ceux qui l'ont déchaînée, despotes aux visées sanguinaires, aux rêves d'hégémonie criminelle, devront en payer le châtiment.
Acculés à la lutte, nous nous levons pour repousser l'envahisseur, pour sauvegarder le patrimoine de la civilisation et d'idéologie généreuse que nous a légué l'histoire. Nous ne voulons pas que sombrent les quelques libertés si péniblement arrachées aux forces mauvaises. Notre volonté fut toujours d'agrandir les droits populaires, d'élargir le champ des libertés. C'est en harmonie avec cette volonté que nous répondons " présent " à l'ordre de mobilisation. " >>
Ce texte éclaire une part de l'histoire de France laissée dans l'ombre.
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
Bonsoir Marpie ... et bravo

Votre texte est superbement choisi
<< « A Jean Jaurès »
" Devant ce cercueil, où gît, froid ; insensible désormais, le plus grand des nôtres, nous avons le devoir de dire, de clamer avec force, qu'entre lui et nous, classe ouvrière, il n'y eut jamais de barrière. On a pu croire que nous avions été les adversaires de Jaurès. Ah ! Comme on s'est trompé ! Oui, c'est vrai, entre nous et lui, il y eut quelques divergences de tactique. Mais ces divergences n'étaient, pour ainsi dire, qu'à fleur d'âme. Son action et la nôtre se complétaient. Son action intellectuelle engendrait notre action virile. Elle la traduisait lumineusement dans les grands débats oratoires que soulevaient, dans les pays, les programmes sociaux. C'est avec lui que nous avons toujours communié.
Jaurès était notre pensée, notre doctrine vivante ; c'est dans son image, c'est dans son souvenir que nous puiserons nos forces dans l'avenir.
Passionné pour la lutte qui élève l'humanité et la rend meilleure, il n'a jamais douté. Il a rendu à la classe ouvrière, cet hommage immense, de croire à sa mission rénovatrice. Partisan du travail, il était pour l'activité, estimant que même dans ces outrances l'activité recèle toujours des principes bons.
Penché sur la classe ouvrière, il écoutait monter vers lui ses pulsations, il les analysait, les traduisait intelligiblement pour tous.
Il vivait la lutte de la classe ouvrière, il en partageait ses espoirs. Jamais de mots durs à l'égard des prolétaires. Il enveloppait ses conseils, ses avertissements du meilleur de lui-même.
Sa critique, aux moments de difficile compréhension, à ces moments où l'action déterminée par les nécessités de la vie rompt brusquement avec les traditions morales et où il faut pour saisir avoir vécu ces nécessités, se faisait tendre, s'entourait de toutes les garanties de tact et de sincérité, pour ne pas froisser ceux qu'ils savaient ardemment épris de leur indépendance.
C'était le grand savant humain qui se penchait plus encore anxieux, hésitant à formuler son jugement, ayant peur, par un mot qui choque, d'arrêter ne fût-ce qu'une minute ce gigantesque travail d'enfantement social.
Jaurès a été notre réconfort dans notre action passionnée pour la paix. Ce n'est pas sa faute, ni la nôtre, si la paix n'a pas triomphé. Avant d'aller vers le grand massacre, au nom des travailleurs qui sont partis, au nom de ceux qui vont partir, dont je suis, je crie devant ce cercueil toute notre haine de l'impérialisme et du militarisme sauvage qui déchaînent l'horrible crime.
Cette guerre, nous ne l'avons pas voulue, ceux qui l'ont déchaînée, despotes aux visées sanguinaires, aux rêves d'hégémonie criminelle, devront en payer le châtiment.
Acculés à la lutte, nous nous levons pour repousser l'envahisseur, pour sauvegarder le patrimoine de la civilisation et d'idéologie généreuse que nous a légué l'histoire. Nous ne voulons pas que sombrent les quelques libertés si péniblement arrachées aux forces mauvaises. Notre volonté fut toujours d'agrandir les droits populaires, d'élargir le champ des libertés. C'est en harmonie avec cette volonté que nous répondons " présent " à l'ordre de mobilisation. " >>
Ce texte éclaire une part de l'histoire de France laissée dans l'ombre.
Cordialement
IM Louis Jean
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<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
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- Messages : 3298
- Inscription : dim. janv. 10, 2010 1:00 am
- Localisation : vienne le chateau
Re: Enigme n° 22 - Résolue par alaindu512010 et Marpie
Bonsoir Sesouvenir et à tous
Bravo à Marpie
Jouhaux ne fut pas le seul a faire l'éloge de Jean Jaurès voici quelques images de ses obséques
http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWire ... aur%C3%A8s
amicalement
alain
Bravo à Marpie
Jouhaux ne fut pas le seul a faire l'éloge de Jean Jaurès voici quelques images de ses obséques
http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWire ... aur%C3%A8s
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alain
alaindu 512010