Bonjour,
Et les Anglais ? Les allemands avaient une certaine animosité envers les PG anglais... Les Russes étaient accusés d'avoir apporté dans les camps le typhus...
Quant aux mines les minerais extraits étaient nombreux, comme charbon, divers métaux et les plus terribles le sel de potasse...
Cordialement.
J.Claude
Prisonniers de guerre et camps de prisonniers en Allemagne
Re: Prisonniers de guerre et camps de prisonniers en Allemagne
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: Prisonniers de guerre et camps de prisonniers en Allemagne
Bonjour à tous,
Je ne voulais pas avoir l'air bête, mais j'avais en tête des mines de "sel", c'est pourquoi j'ai dit être sûr que ce n'était pas du charbon. Mais je me disais que du sel en plein milieu des terres, j'avais dû mal comprendre. Je vois que Stcypre parle de mines de "sel" de potasse. A moins qu'il n'existe des mines d'autres types de "sel", c'est donc là que mon grand père a été envoyé, en tant que petit français "récalcitrant".
Quand Chanteloube dit que la Roumanie ne détenait aucun prisonnier allemand, comment cela se fait il ?
Le taux de mortalité très élevé des prisonniers roumains n'est il pas tout simplement la réponse du berger à la bergère ?
Bonne journée à tous,
Je ne voulais pas avoir l'air bête, mais j'avais en tête des mines de "sel", c'est pourquoi j'ai dit être sûr que ce n'était pas du charbon. Mais je me disais que du sel en plein milieu des terres, j'avais dû mal comprendre. Je vois que Stcypre parle de mines de "sel" de potasse. A moins qu'il n'existe des mines d'autres types de "sel", c'est donc là que mon grand père a été envoyé, en tant que petit français "récalcitrant".
Quand Chanteloube dit que la Roumanie ne détenait aucun prisonnier allemand, comment cela se fait il ?
Le taux de mortalité très élevé des prisonniers roumains n'est il pas tout simplement la réponse du berger à la bergère ?
Bonne journée à tous,
- Alain Dubois-Choulik
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Re: Prisonniers de guerre et camps de prisonniers en Allemagne
Bonjour" Donnez un savon à un Britannique , il se lavera; donnez-le à un Russe, il l'échangera contre des pommes de terre ! "
Et ce pour une bonne raison - du moins en matière de PG : les alliés avaient des pommes de terre - et des colis-, les Russes : rien. Les rares témoignages, dont celuide ma GM qui a été mise en joue pour leur apporter un peu de nourriture, montrent des conditions de transport - jusqu'en France occupée, de détention et de travail absolument détestables. Ce n’est pas pour rien que nombre d'entre eux - exclusivement prisonniers- sont dans le cimetière près de chez moi .
A contrario, on pourrait se demander si le fait de ramener un soldat Canadien porté disparu, blessé, interné au camp de Wahn, dans un des hôpitaux "de l'arrière occupé" où il est décédé, n'était pas -en 1916- en prévision d'un échange ou du moins d'un acte de propagande envers les Britanniques et leurs alliés.
Un autre fait à signaler est que la comparaison tient encore à la guerre suivante :il semble que les Français, les Britanniques, dont la .... légende (?) veut qu'ils marchaient parfois au pas plus vite que leurs gardiens, aient fait preuve d'une cohésion -nationale- plus grande .
Cordialement
Alain
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Ma famille dans la grande guerre
Les Canadiens à Valenciennes
"Si on vous demande pourquoi nous sommes morts, répondez : parce que nos pères ont menti." R. Kipling
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Re: Prisonniers de guerre et camps de prisonniers en Allemagne
Re-bonjour à tous,
Effectivement, comme dit Alain,
le 09/05/1917, mon grand père écrit :
"Pouvez mettre ce que vous voulez (un peu plus haut, il précisait que le paquet devait être bien enveloppé et solide) exceptés casuels (qu'est ce donc ?) et allumettes."
Un peu plus bas, il écrivait :
"Si vous mettez du pain dans les colis, faites le griller, c'est beaucoup mieux"
Le 01/08/1917, il écrit :
"Je reçois régulièrement toutes mes cartes et colis, et je pense qu'il en est de même pour vous"
Un peu plus bas, il écrivait :
"Mettez si vous le pouvez le plus de riz possible ainsi que saindoux et sel, le tabac et le cacao me font aussi grand plaisir"
Par contre, comme je l'écrivais un peu plus haut, lorsqu'il était dans un camp de russes, mon arrière grand mère écrit :
Les colis auraient donc plus eu tendance à se "perdre" lorsqu'ils étaient à destination d'un camp russe.
Bonne journée à tous,
Effectivement, comme dit Alain,
les alliés avaient des pommes de terre - et des colis-
le 09/05/1917, mon grand père écrit :
"Pouvez mettre ce que vous voulez (un peu plus haut, il précisait que le paquet devait être bien enveloppé et solide) exceptés casuels (qu'est ce donc ?) et allumettes."
Un peu plus bas, il écrivait :
"Si vous mettez du pain dans les colis, faites le griller, c'est beaucoup mieux"
Le 01/08/1917, il écrit :
"Je reçois régulièrement toutes mes cartes et colis, et je pense qu'il en est de même pour vous"
Un peu plus bas, il écrivait :
"Mettez si vous le pouvez le plus de riz possible ainsi que saindoux et sel, le tabac et le cacao me font aussi grand plaisir"
Par contre, comme je l'écrivais un peu plus haut, lorsqu'il était dans un camp de russes, mon arrière grand mère écrit :
Sous entendu que mon grand père se soit plaint de ne pas recevoir ce qui lui était envoyé.Je ne t'envoie pas de colis car il serait peut être perdu.
Les colis auraient donc plus eu tendance à se "perdre" lorsqu'ils étaient à destination d'un camp russe.
Bonne journée à tous,
Re: Prisonniers de guerre et camps de prisonniers en Allemagne
Bonjour,
Concernant les anglais, prenez tous les témoignages, les livres, partout il est démontré une animosité des allemands envers les anglais...
Au sujet des russes il est mentionné que les PG amenaient avec eux misère (ils ne recevaient pas de colis) et maladies. De plus dans les camps il négociaient leurs pauvres guenilles contre un peu de nourriture...
Voilà.
J.Claude
Concernant les anglais, prenez tous les témoignages, les livres, partout il est démontré une animosité des allemands envers les anglais...
Au sujet des russes il est mentionné que les PG amenaient avec eux misère (ils ne recevaient pas de colis) et maladies. De plus dans les camps il négociaient leurs pauvres guenilles contre un peu de nourriture...
Voilà.
J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
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Re: Prisonniers de guerre et camps de prisonniers en Allemagne
Bonjour à tous
La haine du roumain est a rechercher du coté des austro hongrois et la résistance à l'assimilation de ce peuple , de vieilles rancunes
aller a vue 6 et 7
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... langFR.swf
cordialement
alain
La haine du roumain est a rechercher du coté des austro hongrois et la résistance à l'assimilation de ce peuple , de vieilles rancunes
aller a vue 6 et 7
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... langFR.swf
cordialement
alain
alaindu 512010
- Alain Dubois-Choulik
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Re: Prisonniers de guerre et camps de prisonniers en Allemagne
Bonjourune animosité des allemands envers les anglais...
Oui, je suis d'accord sur ce point, mais il faut bien convenir que c'était aussi l'adversaire suprême qui s'opposerait à toute victoire écrasante de quiconque d'ailleurs. Ils n'étaient certainement pas bien traités, mais leur formation militaire assez ... rigide - le poteau était aussi en vigueur -, les préparait peut-être plus, sinon mieux. Quant aux soldats Russes leurs conditions d'arrivée dans les camps les réduisaient d'avance à être soumis, j'ai toujours pensé que le capital humain était moins considéré (le nombre peut-être).
voir : http://civils19141918.canalblog.com/arc ... 27488.html
Kriss : casuel ne doit pas être pris au sens normal d'accidentel mais au sens de fragile, c'est une forme rencontrée dans le Nord, la Belgique, et ... au Québec, il semble que ce soit un faux-faux ami de cassable....................
Cordialement
Alain
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- IM Louis Jean
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Re: Prisonniers de guerre et camps de prisonniers en Allemagne
Bonjour à toutes et à tous,
Si le témoignage du jeune Congar, qui deviendra cardinal, n'est pas accessible en ligne, celui de Germaine PARUIT, poignant, l'est :
<< Mardi 2 Janvier 1917
Les Allemands et les Roumains de la maison ont fait du bruit la nuit, on les entendait monter et descendre les escaliers de la fabrique. Vers 11 h du matin, tous les Roumains descendent, ils sortent. 3 malades restent près de la grille. Suzanne demande la permission à une sentinelle de leur donner du pain, il veut bien. Nous allons leur porter des biscuits, du ravitaillement et des cigarettes, nous profitons qu’ils ne sont pas surveillés. Ceux de chez MONTAGNAC passent dans la grand-rue. Nous leur donnons du pain, ils se précipitent tous sur nous en rompant les rangs, les Allemands crient, maman a les mains égratignées par tous ceux qui se sont ainsi lancés comme des bêtes qui n’ont pas mangé depuis quelques jours, sur une proie. Ils ont l’air affamé. Peu de temps après, ils reviennent, tous les nôtres et les autres. C’est un désordre épouvantable, ils se précipitent sur ce qu’on leur donne. Des pains entiers, des pommes, du chocolat tombent de tous les étages, et c’est une mélée horrible de Roumains se battant pour une miette de pain. Nous leur donnons tout notre pain qui nous reste, je vais chercher le frais, et nous leur donnons, à plusieurs reprises il entrent à plus de 15 dans le magasin : c’est un spectacle horrible. Les gens qui sortaient de la boulangerie voient leur pain arraché de leurs mains. Je cause dans la rue, ils viennent tous vous tendre la main. On est malades de voir cela, et cela dure longtemps. Les Allemands tapent à coups de crosses et de bâtons sur les pauvres Roumains qui hurlent de douleur. Les soldats qui passent s’en mêlent également. Les officiers prennent ces malheureux au collet, et les envoient rouler à terre en riant d’un air sarcastique. On ne se possède plus, d’indignation d’un pareil traitement. On voit des Roumains roués de coups pour avoir ramassé un bout de pain de la grosseur d’une noix, tombé dans la boue, et l’avoir mangé. C’est la faim dans toute son horreur.
.../...
Mercredi 3 Janvier 1917
Pas dormi de la nuit. Les Roumains ont commencé à faire un bruit épouvantable avant 5 h 00 du matin. Pendant plus d’une heure, on a entendu des commandements, des cris, des hurlements et des coups qui pleuvaient sur les malheureux. Leurs gamelles en émail (petites cuvettes) volaient, on entendait un brouhaha entrecoupé de coups cinglants et de hurlements. Tout cela se passait dans l’obscurité. Probablement qu’on leur donnait à manger. Il paraît qu’ils n’avaient pas mangé depuis 6 jours, d’autres disent depuis 4 jours, ce qu’il y a de certain, c’est qu’ils étaient affamés. Hier, on leur a apporté de la nourriture, on aurait cru des copeaux. On leur a donné une tranche de pain de 1 cm 1/2 d’épaisseur, je les ai vus revenir avec, et de la soupe (eau chaude avec quelques grains d’orge ou de riz probablement). >>
Il ne s'agit que d'extraits, le journal est à lire en entier !
Un grand merci à la famille de Germaine Paruit pour avoir mis en ligne, à la disposition de tous, ce témoignage.
<< Dans un des cahiers Germaine PARUIT a laissé une note, nous léguant ce journal et précisant « ne pas détruire ». Elle avait supprimé vers la fin de sa vie quelques pages sans doute trop personnelles. Avec l’accord de tous ses descendants nous le léguons à notre tour à tous ceux que cette période de l’histoire intéresse, et en particulier aux descendants de Sedanais qui y retrouveront peut-être des parents. >>
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
Si le témoignage du jeune Congar, qui deviendra cardinal, n'est pas accessible en ligne, celui de Germaine PARUIT, poignant, l'est :
<< Mardi 2 Janvier 1917
Les Allemands et les Roumains de la maison ont fait du bruit la nuit, on les entendait monter et descendre les escaliers de la fabrique. Vers 11 h du matin, tous les Roumains descendent, ils sortent. 3 malades restent près de la grille. Suzanne demande la permission à une sentinelle de leur donner du pain, il veut bien. Nous allons leur porter des biscuits, du ravitaillement et des cigarettes, nous profitons qu’ils ne sont pas surveillés. Ceux de chez MONTAGNAC passent dans la grand-rue. Nous leur donnons du pain, ils se précipitent tous sur nous en rompant les rangs, les Allemands crient, maman a les mains égratignées par tous ceux qui se sont ainsi lancés comme des bêtes qui n’ont pas mangé depuis quelques jours, sur une proie. Ils ont l’air affamé. Peu de temps après, ils reviennent, tous les nôtres et les autres. C’est un désordre épouvantable, ils se précipitent sur ce qu’on leur donne. Des pains entiers, des pommes, du chocolat tombent de tous les étages, et c’est une mélée horrible de Roumains se battant pour une miette de pain. Nous leur donnons tout notre pain qui nous reste, je vais chercher le frais, et nous leur donnons, à plusieurs reprises il entrent à plus de 15 dans le magasin : c’est un spectacle horrible. Les gens qui sortaient de la boulangerie voient leur pain arraché de leurs mains. Je cause dans la rue, ils viennent tous vous tendre la main. On est malades de voir cela, et cela dure longtemps. Les Allemands tapent à coups de crosses et de bâtons sur les pauvres Roumains qui hurlent de douleur. Les soldats qui passent s’en mêlent également. Les officiers prennent ces malheureux au collet, et les envoient rouler à terre en riant d’un air sarcastique. On ne se possède plus, d’indignation d’un pareil traitement. On voit des Roumains roués de coups pour avoir ramassé un bout de pain de la grosseur d’une noix, tombé dans la boue, et l’avoir mangé. C’est la faim dans toute son horreur.
.../...
Mercredi 3 Janvier 1917
Pas dormi de la nuit. Les Roumains ont commencé à faire un bruit épouvantable avant 5 h 00 du matin. Pendant plus d’une heure, on a entendu des commandements, des cris, des hurlements et des coups qui pleuvaient sur les malheureux. Leurs gamelles en émail (petites cuvettes) volaient, on entendait un brouhaha entrecoupé de coups cinglants et de hurlements. Tout cela se passait dans l’obscurité. Probablement qu’on leur donnait à manger. Il paraît qu’ils n’avaient pas mangé depuis 6 jours, d’autres disent depuis 4 jours, ce qu’il y a de certain, c’est qu’ils étaient affamés. Hier, on leur a apporté de la nourriture, on aurait cru des copeaux. On leur a donné une tranche de pain de 1 cm 1/2 d’épaisseur, je les ai vus revenir avec, et de la soupe (eau chaude avec quelques grains d’orge ou de riz probablement). >>
Il ne s'agit que d'extraits, le journal est à lire en entier !
Un grand merci à la famille de Germaine Paruit pour avoir mis en ligne, à la disposition de tous, ce témoignage.
<< Dans un des cahiers Germaine PARUIT a laissé une note, nous léguant ce journal et précisant « ne pas détruire ». Elle avait supprimé vers la fin de sa vie quelques pages sans doute trop personnelles. Avec l’accord de tous ses descendants nous le léguons à notre tour à tous ceux que cette période de l’histoire intéresse, et en particulier aux descendants de Sedanais qui y retrouveront peut-être des parents. >>
Cordialement
IM Louis Jean
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<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Re: Prisonniers de guerre et camps de prisonniers en Allemagne
Bonjour Mr mercadal,
Bien sûr que dans les témoignages allemands vous ne trouverez jamais de telles affirmations...
mais sur mes quelques 500 livres consacrés aux déportations et PG dans les camps de 14-18, vous trouverez souvent les affirmations émises plus haut...
Par exemple lors d'un décès d'un PG par suite d'une pour maladie (typhus par exemple qui aurait été amené par les russes) dans un camp il était d'usage de déclarer la mort du PG par la formule "de tentative d'évasion" !!!
Spécialisé entre autre sur les camps de PG en Allemagne (PG militaires, déportés civils) je peux vous fournir d'autres éléments.
Cordialement.
J.Claude
Bien sûr que dans les témoignages allemands vous ne trouverez jamais de telles affirmations...
mais sur mes quelques 500 livres consacrés aux déportations et PG dans les camps de 14-18, vous trouverez souvent les affirmations émises plus haut...
Par exemple lors d'un décès d'un PG par suite d'une pour maladie (typhus par exemple qui aurait été amené par les russes) dans un camp il était d'usage de déclarer la mort du PG par la formule "de tentative d'évasion" !!!
Spécialisé entre autre sur les camps de PG en Allemagne (PG militaires, déportés civils) je peux vous fournir d'autres éléments.
Cordialement.
J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
- Jean RIOTTE
- Messages : 5774
- Inscription : sam. nov. 05, 2005 1:00 am
Re: Prisonniers de guerre et camps de prisonniers en Allemagne
Bonjour à tou(te)s,
A propos des prisonniers Roumains.
Le 31 août 1916, la Roumanie, neutre depuis 1914, se range du côté des Alliés.
Le bilan humain des 4 premiers mois d'opérations est particulièrement lourd: 700000 tués, blessés, capturés. 100000 de ces derniers sont envoyés en Allemagne. Entre 60 et 90% y meurent du fait de mauvais traitements de leurs gardiens.
"... début 1917, les Allemands transfèrent une partie des Roumains en Alsace et en Lorraine au sein de rumanienkommando , les astreignant à des travaux extrêmement durs tandis qu'ils négligent, sinon détournent leur alimentation, leur habillement, les soumettent à des coups et les privent de soins médicaux..... A tel point que 1187 captifs succombent en cinq mois, l'évacuation d'une poignée d'entre eux vers les hôpitaux de la région n'empêchant pas la plupart du temps une issue fatale, du fait de l'état d'épuisement des malades. Au camp de SOULTZMATT, 68% des prisonniers meurent entre février et avril 1917. Au moment de l'Armistice du 11 novembre 1918, le bilan s'est encore alourdi puisque 2344 prisonniers sont décédés. " La méthode de produire de la souffrance a été appliquée régulièrement. Il fallait que cela conduise à une mort lente... Qui peut dire que cela ne signifie pas de l'extermination?" Sans l'aide que de courageux Alsaciens-Lorrains leur apportent au péril de leur vie, l'hécatombe aurait sans doute été plus grande."
Source: Frédéric MEDARD - Les prisonniers en 1914-1918 Acteurs méconnus de la Grande Guerre - Editions SOTECA, 14-18, 2010 -ISBN 978-2-9163-8562-4
Cordialement,
Jean RIOTTE
A propos des prisonniers Roumains.
Le 31 août 1916, la Roumanie, neutre depuis 1914, se range du côté des Alliés.
Le bilan humain des 4 premiers mois d'opérations est particulièrement lourd: 700000 tués, blessés, capturés. 100000 de ces derniers sont envoyés en Allemagne. Entre 60 et 90% y meurent du fait de mauvais traitements de leurs gardiens.
"... début 1917, les Allemands transfèrent une partie des Roumains en Alsace et en Lorraine au sein de rumanienkommando , les astreignant à des travaux extrêmement durs tandis qu'ils négligent, sinon détournent leur alimentation, leur habillement, les soumettent à des coups et les privent de soins médicaux..... A tel point que 1187 captifs succombent en cinq mois, l'évacuation d'une poignée d'entre eux vers les hôpitaux de la région n'empêchant pas la plupart du temps une issue fatale, du fait de l'état d'épuisement des malades. Au camp de SOULTZMATT, 68% des prisonniers meurent entre février et avril 1917. Au moment de l'Armistice du 11 novembre 1918, le bilan s'est encore alourdi puisque 2344 prisonniers sont décédés. " La méthode de produire de la souffrance a été appliquée régulièrement. Il fallait que cela conduise à une mort lente... Qui peut dire que cela ne signifie pas de l'extermination?" Sans l'aide que de courageux Alsaciens-Lorrains leur apportent au péril de leur vie, l'hécatombe aurait sans doute été plus grande."
Source: Frédéric MEDARD - Les prisonniers en 1914-1918 Acteurs méconnus de la Grande Guerre - Editions SOTECA, 14-18, 2010 -ISBN 978-2-9163-8562-4
Cordialement,
Jean RIOTTE