bonjour, en ce qui concerne le "nettoyeur de tranchée" un article paru dans le n°18 de janvier/février 1991 en parle. Cette arme a été fabriquée par les Ets Caux à Hesdin (62140).Bonjour
Pas grand chose sur le sujet.
Cependant, si comme l'indique Loïc, officiellement, je n'ai jamais vu de textes décrétant la création de groupes dit de "nettoyeurs de tranchée". L'armée dans le cadre de son génie logistique, fit distribuer largement des couteaux de toutes sortes (artisanaux, de bouchers, ...) aux unités.
Une fois, sur un site aux enchères belges, j'ai même vu un diplôme de "nettoyeurs de tranchée" dressé par le chef de corps (RI si mes souvenirs sont bons). Cela laisse bien supposé un reconnaissance de ce type de corps franc.
Le sujet revenant régulièrement, il y a peut être quelque chose en archives mais je ne trouve pas (à moins que ce ne soit dans un ancien boyau fréquemment marmitté).
En équipement, vous pouvez aussi trouver des massues.
http://perso.wanadoo.fr/charraudlepin/1 ... anchee.jpg
Je pense que ces "corps francs" étaient relativement libre au niveau de l'équipement. Ceux-ci étaient souvent des équipements légers, pour faciliter le choc et sa rapidité et ainsi avoir un maximum d'efficacité.
La manoeuvre du Lebel ne devait pas être aisée.
Pour les couteaux, vous avez le traditionnel "clou":
http://perso.wanadoo.fr/charraudlepin/R ... posure.jpg
(Je ne retrouve plus le site d'où provient cette photo)
Pour finir en beauté, voici ce que le chef de corps du 290e RI indiquait concernant les nettoyeurs:
Les Zigouilleurs.
C'est en vue de l'exploration des tranchées allemandes, après l'émission de gaz, que fut créée au régiment l'équipe des «zigouilleurs», de leur nom technique «nettoyeurs de tranchée». La première appellation indique quel devait être leur genre de nettoyage. Pour exécuter leur besogne, on avait doté ces hommes d'une arme comme pouvaient en avoir nos ancêtres de l'âge de fer. Si d'anciens combattants en ont gardé un spécimen, qu'ils le gardent précieusement pour l'édification des générations futures. L'arme comprenait essentiellement une tringle en fer (ou acier) de la grosseur d'un petit doigt. A une de ses extrémités, la tringle était recourbée de façon à former une poignée dans laquelle on pouvait passer la main. A l’autre extrémité, elle était aplatie au marteau et se terminait en pointe de lance. Cette arme pouvait se placer dans une gaine en bois blanc. Ces poignards primitifs disparurent sans qu'on ait su comment et sans demande d'explication de la part du Commandement.
Dans le livre, l'illustration accompagnant le texte est un croquis du clou ci-dessus.
Cordialement
Jérôme
Les nettoyeurs de tranchées ???????
Re: Les nettoyeurs de tranchées ???????
Mico
Re: Les nettoyeurs de tranchées ???????
bonjour, effectivement, le n°18 de "la passion des couteaux" de janvier/février 1991 parle du nettoyeur de tranchée dont je vous envoie une photo; si elle ne passait pas, vous pouvez m'écrire à "[email protected]"
Mico
Re: Les nettoyeurs de tranchées ???????
Bonjour à tous,
Je suis de l'avis de Xavier : la guerre est horrible..., mais le but individuel, en celle-ci, est simple : tuer d'abord afin de ne pas être tué soi-même...et ce but rejoint le but collectif qui est de battre l'ennemi...
Donc, d'accord pour l'instruction nécessaire, même aux nouvelles techniques ( gaz, lance-flammes...) et tactiques ( francs-tireurs,coups de main, reconnaissance, infiltration,...netttoyage de tranchées....).
Mais il est certes vrai que, si les hommes sont entraînés à tout cela, le stress du combat agit différemment sur chacun ( d'où les ratés : double charge, grenade non préparée....) et que chacun, même armé spécifiquement pour une mission, se sent plus "armé et rassuré " s'il emporte avec lui une ( distribuée ou imaginée et usinée par lui ) arme en laquelle il a confiance ( plus utile à son point de vue )selon la mission ou pour tout ( couteau, dague, massue, pelle, carabine, ...). Oui, il y a effectivement le réglement, mais il y a aussi la nécessité de surviivre, d'où....toutes ces armes, même non réglementaires, au combat. Chez nous, nous avons ainsi le choix de l'arme, selon la mission et selon nos " convenances personnelles ".
Nous avons eu des grenades offensives et défensives, dont les effets, portées,...donc les précautions à prendre ( couvert, distance...) étaient différents ; la mission ( infiltration, attaque...) et le combat ( corps à corps, sniper...)déterminent aussi les précautions à prendre ( arme silencieuse, couteau...) et même des...cuirasses furent utilisées pour les guetteurs et sentinelles ( voir musées belges ) des deux camps...
D'autre part, les Browning furent confisqués dès 14, mais il y en avait toujours en circulation et la possibilité de s'en procurer ailleurs qu'en Belgique. Et ces nettoyeurs de tranchées ( à ne pas confondre avec les corps francs ) devaient être soit instruits préalablement ( l'idéal )soit organisés sur place, quand les "officiels " ou les volontaires étaient morts...Nous voulons tous la Paix, mais si l'autre veut la guerre, nous n'avons pas le choix : toutes armes possibles sont bonnes pour nous défendre et sauvegarder les nôtres...et l'autre n'hésitera pas non plus à se doter des meilleures armes possibles et à s'en servir..pour gagner...
Enfin, pour les états d'âme, je pense qu'il ne faut pas être trop manichéen : les seuls à en exprimer sont, naturellement, ceux qui ont survécu...même s'ils ont dû tuer pour le faire...C'est bien de regretter d'avoir tué...c'est humain, mais si on ne l'avait pas fait, soi-même ou les siens ou ceux dont on avait la charge
ou des copains seraient morts...tués par des blessés fanatiques, des faux "non-combattants" , des survivants ennemis, des prisonniers rebellants ...C'est actuellement toujours la même tragique histoire : allez-vous laisser approcher de votre position/hôpital une superbe jeune femme en larmes et son enfant souriant ... brandissant une kalachnikov ou une grenade ( il y a plein d'enfants-soldats et il est vrai que le lancement de la grenade ...ou le déclenchement d'une bombe, peut être facilement enseigné au premier kamikaze volontaire...ou pas...venu ...) ? Il y a certes le "Droit de la Guerre ", mais il y a aussi le Devoir de prendre soin de soi et de ses hommes... Au Rwanda, certains l'ont oublié...Ils ont été décorés et promus, mais leurs hommes y sont restés...hachés en morceaux par des ....machettes ( " non réglementaires " comme ces fléaux, massues, nunchaku...22 longs...etc... ) Y aurait-il eu " riposte disproportionnée " donc non -légitime défense s'ils avaient tiré d'abord avec leurs fusils, sur la foule à l'assaut armée de machettes ? Des tirs de sommation ? Oui, mais ...? Le tout est affaire d'appréciation...par après...
Oui, dans ces sales circonstances qu'est la guerre, il y a bien le règlement, les codes de conduite, le droit de la guerre, le droit humanitaire, les règles d'engagement... et puis il y a les nécessités de la mission, de la survie, les faits et circonstances, le stress eux -mêmes , l'angoisse et la rage du combat...Le tout est de savoir les concilier, avant, par une préparation/instruction/information adéquate..., sur place et , surtout, après....si l'on y a survécu...avec feed-back d'enseignements
( voir conclusions du rapport de la Commission d'Enquête Belge sur la mort de nos Paras au Rwanda )
C'est pourquoi je pense que ce forum ne doit PAS être fermé : tous vos témoignages, récits et interventions sont en effet un débat nécessaire sur les...horreurs de la guerre et ce qui doit rester...humain en elle.
Vous faites parler des survivants, des morts, des tombes, des écoeurés, volontaires, "refusants", victimes et héros des deux camps... En toute amitié, sans passion...c'est rare et merveilleux et déjà contre la guerre...et la déhumanisation qu'elle entraîne.. Nous avons de super médiateurs et le tout permet un échange amical, convivial et sans passion qui peut encore garder le Souvenir, la Mémoire et , surtout, un peu d'humanité ...dans ce passé ( 14-18,...) et ces actualités d'horreur...Encore bravo à ce magnifique Forum ... et merci à tous pour cette bouffée de tendresse dans un monde de brutes....
Cordialement
Je suis de l'avis de Xavier : la guerre est horrible..., mais le but individuel, en celle-ci, est simple : tuer d'abord afin de ne pas être tué soi-même...et ce but rejoint le but collectif qui est de battre l'ennemi...
Donc, d'accord pour l'instruction nécessaire, même aux nouvelles techniques ( gaz, lance-flammes...) et tactiques ( francs-tireurs,coups de main, reconnaissance, infiltration,...netttoyage de tranchées....).
Mais il est certes vrai que, si les hommes sont entraînés à tout cela, le stress du combat agit différemment sur chacun ( d'où les ratés : double charge, grenade non préparée....) et que chacun, même armé spécifiquement pour une mission, se sent plus "armé et rassuré " s'il emporte avec lui une ( distribuée ou imaginée et usinée par lui ) arme en laquelle il a confiance ( plus utile à son point de vue )selon la mission ou pour tout ( couteau, dague, massue, pelle, carabine, ...). Oui, il y a effectivement le réglement, mais il y a aussi la nécessité de surviivre, d'où....toutes ces armes, même non réglementaires, au combat. Chez nous, nous avons ainsi le choix de l'arme, selon la mission et selon nos " convenances personnelles ".
Nous avons eu des grenades offensives et défensives, dont les effets, portées,...donc les précautions à prendre ( couvert, distance...) étaient différents ; la mission ( infiltration, attaque...) et le combat ( corps à corps, sniper...)déterminent aussi les précautions à prendre ( arme silencieuse, couteau...) et même des...cuirasses furent utilisées pour les guetteurs et sentinelles ( voir musées belges ) des deux camps...
D'autre part, les Browning furent confisqués dès 14, mais il y en avait toujours en circulation et la possibilité de s'en procurer ailleurs qu'en Belgique. Et ces nettoyeurs de tranchées ( à ne pas confondre avec les corps francs ) devaient être soit instruits préalablement ( l'idéal )soit organisés sur place, quand les "officiels " ou les volontaires étaient morts...Nous voulons tous la Paix, mais si l'autre veut la guerre, nous n'avons pas le choix : toutes armes possibles sont bonnes pour nous défendre et sauvegarder les nôtres...et l'autre n'hésitera pas non plus à se doter des meilleures armes possibles et à s'en servir..pour gagner...
Enfin, pour les états d'âme, je pense qu'il ne faut pas être trop manichéen : les seuls à en exprimer sont, naturellement, ceux qui ont survécu...même s'ils ont dû tuer pour le faire...C'est bien de regretter d'avoir tué...c'est humain, mais si on ne l'avait pas fait, soi-même ou les siens ou ceux dont on avait la charge
ou des copains seraient morts...tués par des blessés fanatiques, des faux "non-combattants" , des survivants ennemis, des prisonniers rebellants ...C'est actuellement toujours la même tragique histoire : allez-vous laisser approcher de votre position/hôpital une superbe jeune femme en larmes et son enfant souriant ... brandissant une kalachnikov ou une grenade ( il y a plein d'enfants-soldats et il est vrai que le lancement de la grenade ...ou le déclenchement d'une bombe, peut être facilement enseigné au premier kamikaze volontaire...ou pas...venu ...) ? Il y a certes le "Droit de la Guerre ", mais il y a aussi le Devoir de prendre soin de soi et de ses hommes... Au Rwanda, certains l'ont oublié...Ils ont été décorés et promus, mais leurs hommes y sont restés...hachés en morceaux par des ....machettes ( " non réglementaires " comme ces fléaux, massues, nunchaku...22 longs...etc... ) Y aurait-il eu " riposte disproportionnée " donc non -légitime défense s'ils avaient tiré d'abord avec leurs fusils, sur la foule à l'assaut armée de machettes ? Des tirs de sommation ? Oui, mais ...? Le tout est affaire d'appréciation...par après...
Oui, dans ces sales circonstances qu'est la guerre, il y a bien le règlement, les codes de conduite, le droit de la guerre, le droit humanitaire, les règles d'engagement... et puis il y a les nécessités de la mission, de la survie, les faits et circonstances, le stress eux -mêmes , l'angoisse et la rage du combat...Le tout est de savoir les concilier, avant, par une préparation/instruction/information adéquate..., sur place et , surtout, après....si l'on y a survécu...avec feed-back d'enseignements
( voir conclusions du rapport de la Commission d'Enquête Belge sur la mort de nos Paras au Rwanda )
C'est pourquoi je pense que ce forum ne doit PAS être fermé : tous vos témoignages, récits et interventions sont en effet un débat nécessaire sur les...horreurs de la guerre et ce qui doit rester...humain en elle.
Vous faites parler des survivants, des morts, des tombes, des écoeurés, volontaires, "refusants", victimes et héros des deux camps... En toute amitié, sans passion...c'est rare et merveilleux et déjà contre la guerre...et la déhumanisation qu'elle entraîne.. Nous avons de super médiateurs et le tout permet un échange amical, convivial et sans passion qui peut encore garder le Souvenir, la Mémoire et , surtout, un peu d'humanité ...dans ce passé ( 14-18,...) et ces actualités d'horreur...Encore bravo à ce magnifique Forum ... et merci à tous pour cette bouffée de tendresse dans un monde de brutes....
Cordialement
Clansman
- J-L Jalabert
- Messages : 812
- Inscription : lun. oct. 18, 2004 2:00 am
Re: Les nettoyeurs de tranchées ???????
Bonjour à tous,
Décidément, c'est un sujet récurent ! voir les archives du forum...
Voici une représentation de "nettoyeur" selon le musée de l'armée de Bruxelles.
Il porte un plastron pare-baionette comme sur la célèbre photo parue dans "l'Illustration".
A sa main gauche l"'indispensable" couteau de tranchée, à gauche un modèle pas courant de grenade, peut-être percutante (non, ce n'est pas une matraque ferrée !).
Cdlt.
J-Luc

Décidément, c'est un sujet récurent ! voir les archives du forum...
Voici une représentation de "nettoyeur" selon le musée de l'armée de Bruxelles.
Il porte un plastron pare-baionette comme sur la célèbre photo parue dans "l'Illustration".
A sa main gauche l"'indispensable" couteau de tranchée, à gauche un modèle pas courant de grenade, peut-être percutante (non, ce n'est pas une matraque ferrée !).
Cdlt.
J-Luc

Re: Les nettoyeurs de tranchées ???????
Bonjour,Par ailleurs, je crois pouvoir signaler que les soldats, d'un camp comme de l'autre, (sauf probablement les hommes volontaires pour le "nettoyage" de tranchées utilisant certainement plus les grenades que le couteau), évitaient d'avoir sur eux toute arme laissant penser qu'elle était spécialement préparée pour le corps à corps...(les massues que l'on voit dans les mains allemandes dans " les fragments d'Antonin" ou les pelles de tranchée soigneusement affutées). S'ils étaient faits prisonniers, ils échappaient, dans ce cas, difficilemment au coup de fusil ou de pistolet d'un exalté.
Je pense aussi que les grenades étaient plus utilisées que les couteaux. C'est certainement beaucoup moins difficile de lancer une grenade que de tuer, de sang froid et de sa propre main, un être humain. Dans les témoignages que j'ai pu lire, les couteaux sont bien vite abandonnés, les hommes n'aimaient pas trop ces armes de bouchers et ça comprend aisément.
Cordialement.
Cordialement
- J-L Jalabert
- Messages : 812
- Inscription : lun. oct. 18, 2004 2:00 am
Re: Les nettoyeurs de tranchées ???????
Re,
Cdlt.
J-Luc
C'est sûr ! Balancer quelques grenades au fond d'une sape OK, mais y descendre armé d'un couteau, c'est une autre histoireJe pense aussi que les grenades étaient plus utilisées que les couteaux.

Cdlt.
J-Luc
- FX Bernard
- Messages : 475
- Inscription : mar. oct. 19, 2004 2:00 am
Re: Les nettoyeurs de tranchées ???????
Bonsoir
J'aime bien ces sujets qui remontent à la surface du forum après des mois d'oubli... Je confirme que les couteaux étaient finalement bien peu utilisés, tandis que l'utilisation des grenades par des équipes spécialisées pour nettoyer les tranchées lors d'offensives était détaillée par des instructions précises dès 1917.
Pour rebondir sur le sujet, à moi de poser une question : les masses d'armes/massues/casse-tête ont été utilisées par les troupes britanniques (en premier, semble-t-il), puis par les troupes allemandes et autrichiennes. De mémoire, il ne me semble pas que les troupes françaises les aient utilisées. Je me trompe ?
Cordialement
f-xavier
J'aime bien ces sujets qui remontent à la surface du forum après des mois d'oubli... Je confirme que les couteaux étaient finalement bien peu utilisés, tandis que l'utilisation des grenades par des équipes spécialisées pour nettoyer les tranchées lors d'offensives était détaillée par des instructions précises dès 1917.
Pour rebondir sur le sujet, à moi de poser une question : les masses d'armes/massues/casse-tête ont été utilisées par les troupes britanniques (en premier, semble-t-il), puis par les troupes allemandes et autrichiennes. De mémoire, il ne me semble pas que les troupes françaises les aient utilisées. Je me trompe ?
Cordialement
f-xavier
Mon blog photographique:
www.ww1photographs.wordpress.com
Le site sur les troupes françaises en Italie :
www.anciensditalie.net
www.ww1photographs.wordpress.com
Le site sur les troupes françaises en Italie :
www.anciensditalie.net
- J-L Jalabert
- Messages : 812
- Inscription : lun. oct. 18, 2004 2:00 am
Re: Les nettoyeurs de tranchées ???????
Re,
J'ai remarqué cela aussi. Dans nos musées, pas de battes de base-ball herissées de pointes, ni casse-têtes d'un autre age, exposés parmi les armes françaises.
Aurions nous voulu cacher des pratiques peu glorieuses, réservées uniquement aux seuls "barbares" de l'époque ?
CDLT
J-Luc
J'ai remarqué cela aussi. Dans nos musées, pas de battes de base-ball herissées de pointes, ni casse-têtes d'un autre age, exposés parmi les armes françaises.
Aurions nous voulu cacher des pratiques peu glorieuses, réservées uniquement aux seuls "barbares" de l'époque ?
CDLT
J-Luc
-
- Messages : 286
- Inscription : sam. oct. 01, 2005 2:00 am
Re: Les nettoyeurs de tranchées ???????
Bonsoir.
Un extrait de lettre adressé à sa famille, avant l'attaque du 25 septembre 1915 sur Tahure, par un sergent du 118 RI.
" Un travail cruel me revient, je suis chargé pendant le premier quart d'heure, avec mes gars de nettoyer les premières lignes; c'est à dire de supprimer tout ce qui pourrait rester vivant pouvant nuire à nos soldats, de tirer sur eux, dans leur dos, pendant qu'ils avanceront.
Je trouve ce travail un peu répugnant; mais il faut le faire puisqu'il m'est demandé. Tuer à coups de fusil, à coups de canon, à coups de couteaux, c'est toujours faire la guerre, et la guerre c'est tuer."
Publier en breton dans la revue Feiz ha Breiz en 1920.
Ce sergent était séminariste en août 1914 et se préparait à devenir prêtre. Il fut tué le 25 septembre 1915 à la tête de sa section.
Cordialement.
Yves.
Un extrait de lettre adressé à sa famille, avant l'attaque du 25 septembre 1915 sur Tahure, par un sergent du 118 RI.
" Un travail cruel me revient, je suis chargé pendant le premier quart d'heure, avec mes gars de nettoyer les premières lignes; c'est à dire de supprimer tout ce qui pourrait rester vivant pouvant nuire à nos soldats, de tirer sur eux, dans leur dos, pendant qu'ils avanceront.
Je trouve ce travail un peu répugnant; mais il faut le faire puisqu'il m'est demandé. Tuer à coups de fusil, à coups de canon, à coups de couteaux, c'est toujours faire la guerre, et la guerre c'est tuer."
Publier en breton dans la revue Feiz ha Breiz en 1920.
Ce sergent était séminariste en août 1914 et se préparait à devenir prêtre. Il fut tué le 25 septembre 1915 à la tête de sa section.
Cordialement.
Yves.
- J-L Jalabert
- Messages : 812
- Inscription : lun. oct. 18, 2004 2:00 am
Re: Les nettoyeurs de tranchées ???????
Re,
Je viens juste de lire le message posté précédemment par un "profil supprimé" :
Cordialement,
J-Luc
Je viens juste de lire le message posté précédemment par un "profil supprimé" :
Justement, parmi les quelques "souvenirs" ramenés par mon G-P , Poilu de 1915 à 1919, figurait un pistolet automatique Browning (pour les amateurs le modèle 1900, cal 7,65 fabriqué par la manufacture belge F.N.)il n'y aurait donc eu aucune imposssibilite à voir en France en 14/18 des armes appelées Browning.
Cordialement,
J-Luc