272e régiment d'infanterie
AVIS MORTUAIRE
Les obsèques de M. le chanoine RICHE, curé-doyen de Saint-Jacques (d'Amiens), Médaille militaire, Croix de guerre 14-18, le vendredi 18 déc. (1942), à 10 heures 30, église Saint-Jacques. Réunion, 30, rue Cressent, à 10 heures 15. Ni fleurs, ni couronnes.
L'Union Nationale Combattants (section Amiens) et anciens (du) 272e R.I., invitent camarades à assister aux obsèques de l'abbé Charles RICHE, médaille militaire, Croix de guerre et Croix du combattant, aumônier bénévole au 272e R.I. pendant la guerre 14-18.
Le Progrès de la Somme, numéro 22845, jeudi 17 décembre 1942 259PER303 Archives de la Somme
RICHE Alphonse Charles Marie naquit le 26 avril 1887 à trois heures du soir, à Amiens au domicile de ses parents. Il était fils de Frédéric Désiré RICHE, ajusteur, demeurant au faubourg de Noyon, rue Daire n° 4, âgé de 29 ans, et de Sylvie Emmeline Palmyre Niquet, âgée de vingt huit ans, son épouse.
Déclaration le lendemain 27 avril 1887 en mairie d'Amiens
Acte 723 de l'année 1887 - Amiens : naissances 5MI_D1007 Archives de la Somme
Liste électorale 1914
RICHE Alphonse Charles Marie, étudiant ecclésiastique, , né en 1887, rue Daire n° 48
[3M511] - Amiens (Somme, France) - Listes électorales | 1914 - 1914 (Blamont - 3e section)
Liste électorale 1919
RICHE Alphonse Charles, étudiant ecclésiastique, âgé de 32 ans, né en 1887, rue Daire n° 48
[3M518] - Amiens (Somme, France) - Listes électorales | 1919 - 1919 (3e section)
Liste électorale 1938-1939
RICHE Alphonse Charles Marie, né en 1887, vicaire, rue Flamant * n° 18
Liste électorale : Amiens, 9ème Section (Saint-Roch) 3M534 Archives de la Somme
* Cette rue longe l'église Saint-Jacques d'Amiens dans sa partie septentrionale. Elle fut entièrement détruite lors des bombardements de mai-juin 1940.
272e régiment d'infanterie
Re: 272e régiment d'infanterie
Dernière modification par ae80 le ven. sept. 20, 2024 10:18 am, modifié 2 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 272e régiment d'infanterie
272e régiment d'infanterie
18 janvier 1918
Le grand froid qui sévit est, en général, bien supporté. Les hommes ont reçu tous les vêtements d'hiver nécessaire. Peu de malades. Les tranchées et abris sont en bon état. Le cantonnement de repos à Jubécourt est bon. Le "Foyer du soldat" est un centre de réconfort matériel et moral très apprécié. Le soldat, bon sous une rude écorce, reconnaît et apprécie le dévouement et les attentions qu'ont pour lui les dames anglaises qui dirigent ce foyer.
272e régiment d'infanterie : J.M.O. 26 N 734/8
J.M.O. 19 septembre 1917-6 août 1918
"La Coopé"
Le 272e pourrait, à bon droit, revendiquer l'honneur d'avoir possédé une des premières coopératives régimentaires. Toujours attentif au bien-être de ses hommes, le Colonel Vermot méditait à leur procurer au meilleur prix tout ce qui pouvait intéresser le ravitaillement d'un soldat en campagne sauf l'alcool, bien entendu.
Du même coup, il nous affranchissait de l'odieuse tutelle des mercantis de tout poil, dont chaque cantonnement du front regorgeait.
La coopé fit ses débuts en 1916, à Sourdon...
Extrait de :
Commandant BALLAND-GENSE-LE MERER
1914-1918 UN BEAU REGIMENT PICARD LE 272e R.I. "QUI S'Y FROTTE S'Y BRULE"
1950, Edition Courrier Picard
Format : In-12 (13,5 x 20 cm), broché, 182 pages
18 janvier 1918
Le grand froid qui sévit est, en général, bien supporté. Les hommes ont reçu tous les vêtements d'hiver nécessaire. Peu de malades. Les tranchées et abris sont en bon état. Le cantonnement de repos à Jubécourt est bon. Le "Foyer du soldat" est un centre de réconfort matériel et moral très apprécié. Le soldat, bon sous une rude écorce, reconnaît et apprécie le dévouement et les attentions qu'ont pour lui les dames anglaises qui dirigent ce foyer.
272e régiment d'infanterie : J.M.O. 26 N 734/8
J.M.O. 19 septembre 1917-6 août 1918
"La Coopé"
Le 272e pourrait, à bon droit, revendiquer l'honneur d'avoir possédé une des premières coopératives régimentaires. Toujours attentif au bien-être de ses hommes, le Colonel Vermot méditait à leur procurer au meilleur prix tout ce qui pouvait intéresser le ravitaillement d'un soldat en campagne sauf l'alcool, bien entendu.
Du même coup, il nous affranchissait de l'odieuse tutelle des mercantis de tout poil, dont chaque cantonnement du front regorgeait.
La coopé fit ses débuts en 1916, à Sourdon...
Extrait de :
Commandant BALLAND-GENSE-LE MERER
1914-1918 UN BEAU REGIMENT PICARD LE 272e R.I. "QUI S'Y FROTTE S'Y BRULE"
1950, Edition Courrier Picard
Format : In-12 (13,5 x 20 cm), broché, 182 pages
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 272e régiment d'infanterie
ae80 a écrit : ↑mar. févr. 13, 2024 3:20 pm 272e régiment d'infanterie
18 janvier 1918
Le grand froid qui sévit est, en général, bien supporté. Les hommes ont reçu tous les vêtements d'hiver nécessaire. Peu de malades. Les tranchées et abris sont en bon état. Le cantonnement de repos à Jubécourt est bon. Le "Foyer du soldat" est un centre de réconfort matériel et moral très apprécié. Le soldat, bon sous une rude écorce, reconnaît et apprécie le dévouement et les attentions qu'ont pour lui les dames anglaises qui dirigent ce foyer.
272e régiment d'infanterie : J.M.O. 26 N 734/8
J.M.O. 19 septembre 1917-6 août 1918
"La Coopé"
Le 272e pourrait, à bon droit, revendiquer l'honneur d'avoir possédé une des premières coopératives régimentaires. Toujours attentif au bien-être de ses hommes, le Colonel Vermot méditait à leur procurer au meilleur prix tout ce qui pouvait intéresser le ravitaillement d'un soldat en campagne sauf l'alcool, bien entendu.
Du même coup, il nous affranchissait de l'odieuse tutelle des mercantis de tout poil, dont chaque cantonnement du front regorgeait.
La coopé fit ses débuts en 1916, à Sourdon...
Extrait de :
Commandant BALLAND-GENSE-LE MERER
1914-1918 UN BEAU REGIMENT PICARD LE 272e R.I. "QUI S'Y FROTTE S'Y BRULE"
1950, Edition Courrier Picard
Format : In-12 (13,5 x 20 cm), broché, 182 pages
Bonjour,
Est-ce que le sujet des coopératives régimentaires (et leur organisation) a été développé sur le forum ? (je n'en ai pas trouvé trace pour le moment)
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Re: 272e régiment d'infanterie
272e régiment d'infanterie
Coopérative régimentaire.
La circulaire qui réglemente le fonctionnement des coopératives date du 2 novembre 1916 (circulaire N° 9389/DA.). Celle-ci prescrit qu'à l'avenir toute division soit pourvue d'une coopérative. Ces coopératives sont censées contrecarrer les agissements peu scrupuleux de mercantis installés dans les villages d'arrière-front qui vendent des marchandises aux poilus à des prix parfois prohibitifs. Ces coopératives entendent instaurer des justes prix, permettant aux combattants de se procurer toutes sortes de denrées ou d'objets du quotidien sans exagération.
========================================================
Pourtant cette mesure ne faisait jusqu'alors pas forcément l'unanimité si l'on en juge cette intervention d'un député qui interpelle le ministre de la guerre en février 1916. Le ministre de la guerre juge alors cette proposition gênante et lourde, pouvant à son avis entraver le bon fonctionnement de l'armée.
8700. - M. Pierre Perreau-Pradier, député, demande à M. le ministre de la guerre d'examiner si, pour remédier à la vie chère sur le front, il n'y aurait pas intérêt à rétablir les cantines ou à encourager la création de coopératives. (Question du 29 février 1916.)
2e réponse.
Le rétablissement des cantines et des coopératives présenterait, entre autres inconvénients, celui d'accroître, dans de notables proportions, les impédiments de toute sorte, déjà trop considérables, que possèdent les corps de troupe.
Une coopérative dont on a fait l'expérience dans une armée n'a d'ailleurs pas donné satisfaction.
Les mesures prises pour remédier à la vie chère sur le front ont été exposées dans les réponses aux questions écrites n° 5525 (Journal officiel du 30 novembre 1915, page 8720) et n° 7610 (Journal officiel du 15 février 1916, page 1291).
J.O. du 23 mars 1916 page 2307
========================================================
En 1917, le problème des coopératives militaires reste récurant et prégnant, si l'on en croit cet échange entre un député et le ministre de la guerre.
15965. — M. Defontaine, député, expose à M. le ministre de la guerre que des coopératives divisionnaires doivent fournir aux soldats tout ce qui leur est nécessaire et qu'ils peuvent acheter (tabac, vin, conserves), et lui demande pourquoi on répond qu'il est impossible de se ravitailler pour ces articles, que possèdent en grand nombre les mercantis qui pullulent sur le front et qui les vendent à des prix exorbitants. (Question du 24 juin 1917.)
2e réponse. — Les coopératives militaires de la zone des armées ont toute liberté pour se procurer, sur l'ensemble du territoire, au mieux de leurs intérêts, les marchandises qui leur sont nécessaires. Elles conservent, d'ailleurs, la faculté de faire des commandes aux magasins spéciaux d'approvisionnement en denrées d'ordinaires créés à Paris et à Lyon. D'autre part, des facilités de transport, équivalant à des ordres de priorité, sont accordées aux coopératives pour leurs expéditions comportant le chargement d'un ou plusieurs wagons complets. Toutes facilités ont donc été données aux coopératives pour assurer leur réapprovisionnement dans les meilleures conditions possibles ; si ce réapprovisionnement présente parfois des difficultés, celles-ci ne peuvent résulter que des conditions du marché inhérentes a l'état de guerre (élévation des prix, raréfaction des denrées).
J.O. du 11 juillet 1917 page 5332
Coopérative régimentaire.
La circulaire qui réglemente le fonctionnement des coopératives date du 2 novembre 1916 (circulaire N° 9389/DA.). Celle-ci prescrit qu'à l'avenir toute division soit pourvue d'une coopérative. Ces coopératives sont censées contrecarrer les agissements peu scrupuleux de mercantis installés dans les villages d'arrière-front qui vendent des marchandises aux poilus à des prix parfois prohibitifs. Ces coopératives entendent instaurer des justes prix, permettant aux combattants de se procurer toutes sortes de denrées ou d'objets du quotidien sans exagération.
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Pourtant cette mesure ne faisait jusqu'alors pas forcément l'unanimité si l'on en juge cette intervention d'un député qui interpelle le ministre de la guerre en février 1916. Le ministre de la guerre juge alors cette proposition gênante et lourde, pouvant à son avis entraver le bon fonctionnement de l'armée.
8700. - M. Pierre Perreau-Pradier, député, demande à M. le ministre de la guerre d'examiner si, pour remédier à la vie chère sur le front, il n'y aurait pas intérêt à rétablir les cantines ou à encourager la création de coopératives. (Question du 29 février 1916.)
2e réponse.
Le rétablissement des cantines et des coopératives présenterait, entre autres inconvénients, celui d'accroître, dans de notables proportions, les impédiments de toute sorte, déjà trop considérables, que possèdent les corps de troupe.
Une coopérative dont on a fait l'expérience dans une armée n'a d'ailleurs pas donné satisfaction.
Les mesures prises pour remédier à la vie chère sur le front ont été exposées dans les réponses aux questions écrites n° 5525 (Journal officiel du 30 novembre 1915, page 8720) et n° 7610 (Journal officiel du 15 février 1916, page 1291).
J.O. du 23 mars 1916 page 2307
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En 1917, le problème des coopératives militaires reste récurant et prégnant, si l'on en croit cet échange entre un député et le ministre de la guerre.
15965. — M. Defontaine, député, expose à M. le ministre de la guerre que des coopératives divisionnaires doivent fournir aux soldats tout ce qui leur est nécessaire et qu'ils peuvent acheter (tabac, vin, conserves), et lui demande pourquoi on répond qu'il est impossible de se ravitailler pour ces articles, que possèdent en grand nombre les mercantis qui pullulent sur le front et qui les vendent à des prix exorbitants. (Question du 24 juin 1917.)
2e réponse. — Les coopératives militaires de la zone des armées ont toute liberté pour se procurer, sur l'ensemble du territoire, au mieux de leurs intérêts, les marchandises qui leur sont nécessaires. Elles conservent, d'ailleurs, la faculté de faire des commandes aux magasins spéciaux d'approvisionnement en denrées d'ordinaires créés à Paris et à Lyon. D'autre part, des facilités de transport, équivalant à des ordres de priorité, sont accordées aux coopératives pour leurs expéditions comportant le chargement d'un ou plusieurs wagons complets. Toutes facilités ont donc été données aux coopératives pour assurer leur réapprovisionnement dans les meilleures conditions possibles ; si ce réapprovisionnement présente parfois des difficultés, celles-ci ne peuvent résulter que des conditions du marché inhérentes a l'état de guerre (élévation des prix, raréfaction des denrées).
J.O. du 11 juillet 1917 page 5332
Cordialement
Eric ABADIE
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Re: 272e régiment d'infanterie
Merci !!!
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Re: 272e régiment d'infanterie
272e régiment d'infanterie
J.O. du 18 septembre 1915 page 8229
Attribution de la Médaille militaire
(Pour prendre rang du 16 août 1916.)
POTEAU (Jules-Joseph), matricule 018553, soldat à la 23e compagnie du 272e régiment d'infanterie : très bon soldat, discipliné et dévoué. A été très grièvement blessé, au cours de l'attaque du 10 septembre 1914. Impotence fonctionnelle de la main droite.
La nomination ci-dessus comporte, en outre l'attribution de la Croix de guerre avec palme
Paris, le 16 septembre 1916
POTEAU (Jules-Joseph)
Né le 29 octobre1885 à Arras (Pas-de-Calais)
Jardinier résidant à Marœuil (canton d'Arras-Nord)
Cheveux et sourcils châtain clair, yeux bleu-gris, front découvert, nez gros, bouche grande, menton rond et visage ovale. Marques particulières : strabisme. Il mesure 1 mètre 66.
Degré d'instruction : sait lire et écrire.
Il effectue son service au 161e d'infanterie du 6 octobre 1906 au 25 septembre 1908. Sapeur ouvrier d'art le 12 juillet 1907. N° matricule au recrutement : 406
Il est rappelé à l'activité et arrive, le 4 août 1914, au 72e d'infanterie matricule au corps : 018553. Il passe au 272e d'infanterie à une date inconnue.
Il est blessé en septembre 1914 à Maurupt - plaie par balle à la main droite ayant pénétré au niveau de la tête du 3e métacarpien, fracture du métacarpien du pouce, névrite du radial.
Cité à l'ordre N° 3480 D du G.Q.G. du 16-08-16 (voir ci-dessus)
Proposé pour la réforme n° 1 pour impotence fonctionnelle de l'avant-bras et de la main par la commission de réforme de Nantes du 28 septembre 1915
Sources : archives départementales du Pas-de-Calais
J.O. du 18 septembre 1915 page 8229
Attribution de la Médaille militaire
(Pour prendre rang du 16 août 1916.)
POTEAU (Jules-Joseph), matricule 018553, soldat à la 23e compagnie du 272e régiment d'infanterie : très bon soldat, discipliné et dévoué. A été très grièvement blessé, au cours de l'attaque du 10 septembre 1914. Impotence fonctionnelle de la main droite.
La nomination ci-dessus comporte, en outre l'attribution de la Croix de guerre avec palme
Paris, le 16 septembre 1916
POTEAU (Jules-Joseph)
Né le 29 octobre1885 à Arras (Pas-de-Calais)
Jardinier résidant à Marœuil (canton d'Arras-Nord)
Cheveux et sourcils châtain clair, yeux bleu-gris, front découvert, nez gros, bouche grande, menton rond et visage ovale. Marques particulières : strabisme. Il mesure 1 mètre 66.
Degré d'instruction : sait lire et écrire.
Il effectue son service au 161e d'infanterie du 6 octobre 1906 au 25 septembre 1908. Sapeur ouvrier d'art le 12 juillet 1907. N° matricule au recrutement : 406
Il est rappelé à l'activité et arrive, le 4 août 1914, au 72e d'infanterie matricule au corps : 018553. Il passe au 272e d'infanterie à une date inconnue.
Il est blessé en septembre 1914 à Maurupt - plaie par balle à la main droite ayant pénétré au niveau de la tête du 3e métacarpien, fracture du métacarpien du pouce, névrite du radial.
Cité à l'ordre N° 3480 D du G.Q.G. du 16-08-16 (voir ci-dessus)
Proposé pour la réforme n° 1 pour impotence fonctionnelle de l'avant-bras et de la main par la commission de réforme de Nantes du 28 septembre 1915
Sources : archives départementales du Pas-de-Calais
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 272e régiment d'infanterie
Bonjour, en ce qui concerne ce soldat, il est bien noté dans les effectifs du 72e Ri en août 1914 (rare pour un soldat de la classe 1905). Il n'a jamais été incorporé au 272e RI (il passe dans la réserve uniquement)ae80 a écrit : ↑ven. sept. 20, 2024 10:17 am 272e régiment d'infanterie
J.O. du 18 septembre 1915 page 8229
Attribution de la Médaille militaire
(Pour prendre rang du 16 août 1916.)
POTEAU (Jules-Joseph), matricule 018553, soldat à la 23e compagnie du 272e régiment d'infanterie : très bon soldat, discipliné et dévoué. A été très grièvement blessé, au cours de l'attaque du 10 septembre 1914. Impotence fonctionnelle de la main droite.
La nomination ci-dessus comporte, en outre l'attribution de la Croix de guerre avec palme
Paris, le 16 septembre 1916
POTEAU (Jules-Joseph)
Né le 29 octobre1885 à Arras (Pas-de-Calais)
Jardinier résidant à Marœuil (canton d'Arras-Nord)
Cheveux et sourcils châtain clair, yeux bleu-gris, front découvert, nez gros, bouche grande, menton rond et visage ovale. Marques particulières : strabisme. Il mesure 1 mètre 66.
Degré d'instruction : sait lire et écrire.
Il effectue son service au 161e d'infanterie du 6 octobre 1906 au 25 septembre 1908. Sapeur ouvrier d'art le 12 juillet 1907. N° matricule au recrutement : 406
Il est rappelé à l'activité et arrive, le 4 août 1914, au 72e d'infanterie matricule au corps : 018553. Il passe au 272e d'infanterie à une date inconnue.
Il est blessé en septembre 1914 à Maurupt - plaie par balle à la main droite ayant pénétré au niveau de la tête du 3e métacarpien, fracture du métacarpien du pouce, névrite du radial.
Cité à l'ordre N° 3480 D du G.Q.G. du 16-08-16 (voir ci-dessus)
Proposé pour la réforme n° 1 pour impotence fonctionnelle de l'avant-bras et de la main par la commission de réforme de Nantes du 28 septembre 1915
Sources : archives départementales du Pas-de-Calais
cdlt Laurent
Histoire du soldat François Louchart 72ème RI .
Pages du 72e et 272e RI [https://www.facebook.com/laurentsoyer59[/url].
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Pages du 72e et 272e RI [https://www.facebook.com/laurentsoyer59[/url].
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Re: 272e régiment d'infanterie
Bonjour, concernant ce soldat en août 1914, il est incorporé dans la 17e compagnie du 5e bataillon au 272e RI. ildefonse Humez n'est pas dans les effectifs du service santé du 72e RI mais bien du 272e RIae80 a écrit : ↑sam. sept. 23, 2023 11:23 am 272e régiment d'infanterie
HUMEZ (Ildefonte-Louis), (matricule 81323) brancardier au 272e régiment d'infanterie
Bonjour Alain, vous avez parfaitement raison.
On peut trouver le feuillet matricule de HUMEZ (Ildefonse-Louis) aux archives départementales du Pas-de-Calais
Ce soldat du 272e d'infanterie est né le 20 juin 1887 à Corbehem, canton de Vitry, dans le Pas-de-Calais.
Mouleur en fer de profession dans son village natal au moment de son passage devant le conseil de révision, en 1907. C'est un grand gaillard pour l'époque puisqu'il mesure 1 mètre 79.
Il est rappelé à l'activité au quatrième jour de la mobilisation générale au 72e régiment d'infanterie et arrive au corps le 6 août 1914 n° matricule au corps 02423. Il part aux armées trois jours plus tard, le 9 août. Il passe au 272e d'infanterie à une date inconnue peut-être dès août 14.
Il est évacué blessé le 3 octobre 1915 alors qu'il se trouve au Trou Bricot - plaie avant-bras gauche par éclat d'obus. Il rentre au dépôt le 15 novembre suivant avant de partir en renfort (encore au 272e R.I. ?), une semaine plus tard, le 23 novembre 1915. Il rentre au dépôt le 12 février 1916. Le lendemain il est détaché au titre de la société des forges et aciéries de la Marine et d'Homécourt à Saint-Chamond (Loire), le 13 février 1916.
.../
https://archivesenligne.pasdecalais.fr/ ... te=1r_7148
cdlt laurent
Histoire du soldat François Louchart 72ème RI .
Pages du 72e et 272e RI [https://www.facebook.com/laurentsoyer59[/url].
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Pages du 72e et 272e RI [https://www.facebook.com/laurentsoyer59[/url].
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Re: 272e régiment d'infanterie
272e régiment d'infanterie
J.O. du 28 septembre 1916 page 8554
MEDAILLE MILITAIRE
pour prendre rang du 12 août 1916
ROGER (Gustave-Henri), matricule 4984, soldat au 272e régiment d'infanterie : très bon soldat qui a toujours servi à l'entière satisfaction de ses chefs. A été blessé très grièvement, le 12 août 1916, en travaillant à l'organisation d'une tranchée de soutien. Amputé d'une jambe.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribiton de la Croix de militaire avec palme.
ROGER (Gustave-Henri)
Né le 11 décembre 1878 à Ablaincourt, canton de Chaulnes, (Somme)
manouvrier charretier dans son village natal ; fils de Charles ROGER et de Louise BASSET, domiciliés également à Ablaincourt.
En 1881, (recensement de la pop. d'Ablaincourt), la famille vit dans une maison sise rue de Bovent à A.. Charles ROGER, manouvrier, et de Louise BASSET, journalière, ont quatre enfants : Eugène, 12 ans, Emile, 11 ans, Arthur, 6 ans, et Henri, 3 ans. En 1884, une fille viendra compléter la famille, Henriette,(recensement de la pop. d'Ablaincourt de 1906). La Famille ROGER vit alors rue de la Place à A.
De la classe 1898, il est déclaré bon pour le service mais dispensé (art. 21) frère au service par le conseil de révision de Chaulnes. Matricule au recrutement 860.
Signalement : cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, front ordinaire, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. Il mesure 1 mètre 57. Son degré d'instruction est évalué au niveau 2.
Incorporé au 120e régiment d'infanterie à compter du 14 novembre 1899. Il arrive au corps le même jour et reçoit le n° matricule au corps : 1285 et soldat de 2e classe. Envoyé dans la disponibilité le 22 septembre 1900. Certificat de bonne conduite accordé.
Il est rappelé à l'activité par décret du 1er août 1914 portant ordre de mobilisation générale. Il arrive à Péronne le 4 août suivant et rejoint les rangs du 16e régiment territorial d'infanterie où il est enregistré sous le matricule au corps : 4984. Présent aux armées le 5 octobre 1914.
Après les combats dans le Pas-de-Calais : Hannescamps, ce seront ceux de Belgique : Lombaertzyde et Nieuport, et l'Yser (hiver 1914-1915). Puis la Fosse-Calonne (Pas-de-Calais) au cours de l'année 1915.
VOIR le sujet sur le 16e R.I.T.
viewtopic.php?t=14994&start=20
Il passe au 272e régiment d'infanterie le 8 mai 1916 en exécution note 143 M du Général Cdt la XIe région du 3 mai 1916. N° matricule au corps : 4449. Evacué blessé le 12 août 1916.
CITATION :
cité à l'ordre n°3586 D du G.Q.G. du 9 septembre 1916 :
"Très bon soldat qui a toujours servi à l'entière satisfaction de ses chefs. A été blessé très grièvement le 12 août 1916 en travaillant à l'organisation d'une tranchée de soutien. Amputé d'une jambe."
% 352 du 272e d'infanterie
Décorations : Médaille militaire - Croix de guerre
Blessure - Blessé le 12 août 1916 au combat de Belloy-en-Santerre - amputation cuisse gauche.
Proposé pour une pension de retraite, il est admis à une pension de750 francs par décret en date du 19 février 1918 avec jouissance du 24 février 1918.
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 24 février 1918:
Intérieur du 4 août au 5 octobre 1914
Aux armées du 5 octobre 1914 au 12 août 1916
Intérieur c. double du 12 août 1916 au 11 août 1917
Intérieur simple du 11 août 1917 au 23 février 1918.
En 1920, il réside avec ses frères à Harbonnières (liste des électeurs évacués 3M531 Archives de la Somme)
Roger, Gustave Henri, né le 11 décembre 1878 à Ablaincourt-Pressoir (Somme), classe 1898, matricule n° 860, Bureau de recrutement de Péronne 1R911 Archives de la Somme
J.O. du 28 septembre 1916 page 8554
MEDAILLE MILITAIRE
pour prendre rang du 12 août 1916
ROGER (Gustave-Henri), matricule 4984, soldat au 272e régiment d'infanterie : très bon soldat qui a toujours servi à l'entière satisfaction de ses chefs. A été blessé très grièvement, le 12 août 1916, en travaillant à l'organisation d'une tranchée de soutien. Amputé d'une jambe.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribiton de la Croix de militaire avec palme.
ROGER (Gustave-Henri)
Né le 11 décembre 1878 à Ablaincourt, canton de Chaulnes, (Somme)
manouvrier charretier dans son village natal ; fils de Charles ROGER et de Louise BASSET, domiciliés également à Ablaincourt.
En 1881, (recensement de la pop. d'Ablaincourt), la famille vit dans une maison sise rue de Bovent à A.. Charles ROGER, manouvrier, et de Louise BASSET, journalière, ont quatre enfants : Eugène, 12 ans, Emile, 11 ans, Arthur, 6 ans, et Henri, 3 ans. En 1884, une fille viendra compléter la famille, Henriette,(recensement de la pop. d'Ablaincourt de 1906). La Famille ROGER vit alors rue de la Place à A.
De la classe 1898, il est déclaré bon pour le service mais dispensé (art. 21) frère au service par le conseil de révision de Chaulnes. Matricule au recrutement 860.
Signalement : cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, front ordinaire, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. Il mesure 1 mètre 57. Son degré d'instruction est évalué au niveau 2.
Incorporé au 120e régiment d'infanterie à compter du 14 novembre 1899. Il arrive au corps le même jour et reçoit le n° matricule au corps : 1285 et soldat de 2e classe. Envoyé dans la disponibilité le 22 septembre 1900. Certificat de bonne conduite accordé.
Il est rappelé à l'activité par décret du 1er août 1914 portant ordre de mobilisation générale. Il arrive à Péronne le 4 août suivant et rejoint les rangs du 16e régiment territorial d'infanterie où il est enregistré sous le matricule au corps : 4984. Présent aux armées le 5 octobre 1914.
Après les combats dans le Pas-de-Calais : Hannescamps, ce seront ceux de Belgique : Lombaertzyde et Nieuport, et l'Yser (hiver 1914-1915). Puis la Fosse-Calonne (Pas-de-Calais) au cours de l'année 1915.
VOIR le sujet sur le 16e R.I.T.
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Il passe au 272e régiment d'infanterie le 8 mai 1916 en exécution note 143 M du Général Cdt la XIe région du 3 mai 1916. N° matricule au corps : 4449. Evacué blessé le 12 août 1916.
CITATION :
cité à l'ordre n°3586 D du G.Q.G. du 9 septembre 1916 :
"Très bon soldat qui a toujours servi à l'entière satisfaction de ses chefs. A été blessé très grièvement le 12 août 1916 en travaillant à l'organisation d'une tranchée de soutien. Amputé d'une jambe."
% 352 du 272e d'infanterie
Décorations : Médaille militaire - Croix de guerre
Blessure - Blessé le 12 août 1916 au combat de Belloy-en-Santerre - amputation cuisse gauche.
Proposé pour une pension de retraite, il est admis à une pension de750 francs par décret en date du 19 février 1918 avec jouissance du 24 février 1918.
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 24 février 1918:
Intérieur du 4 août au 5 octobre 1914
Aux armées du 5 octobre 1914 au 12 août 1916
Intérieur c. double du 12 août 1916 au 11 août 1917
Intérieur simple du 11 août 1917 au 23 février 1918.
En 1920, il réside avec ses frères à Harbonnières (liste des électeurs évacués 3M531 Archives de la Somme)
Roger, Gustave Henri, né le 11 décembre 1878 à Ablaincourt-Pressoir (Somme), classe 1898, matricule n° 860, Bureau de recrutement de Péronne 1R911 Archives de la Somme
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 272e régiment d'infanterie
272e régiment d'infanterie
Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11065
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
(Pour prendre rang du 26 juillet 1918.)
OMESSA (Jean-Paul), matricule 14432, sous-lieutenant (active) au 272e régiment d'infanterie : officier d'une bravoure remarquable. Chargé d'organiser une position conquise, s'est porté avec vigueur à l'attaque d'un groupe de combat allemand ; a réussi malgré une défense acharnée à s'emparer des lignes ennemies, prenant 30 prisonniers et 2 mitrailleuses. Au cours de la nuit suivante, ayant conduit avec décision et énergie une patrouille offensive, a obtenu des renseignements précis malgré un feu intense de l'artillerie et des mitrailleuses. Une blessure. Deux citations.
RAJON (Adrien-Antoine), capitaine (territorial) au 272e régiment d'infanterie : le 23 juillet 1918, s'est élanpé à la tête de sa compagnie à l'assaut d'une position importante fortement tenue. A donné à tous au cours de cette attaque, un bel exemple de courage et de sang-froid qui a grandement contribué au succès de l'opération. Blessé au cours de l'action, a tenu à conserver son commandement. Deux citations.
Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11067
Attribution de la Médaille militaire au militaire suivant :
PRAT (Thomas-Joseph), matricule 2584, sergent (réserve) à la 21e compagnie du 272e régiment d'infanterie : sous-officier d'un dévouement absolu, brave parmi les braves. Le 23 juillet 1918, devant la ferme Adelpare *, après avoir brillamment enlevé sa demi-section à l'assaut des positions ennemies et atteint l'objectif, est parti en reconnaissance en avant du nouveau front et a réussi à capturer 31 prisonniers dont plusieurs gradés. Deux citations.
* la ferme Adelpare - SAUVILLERS MONGIVAL (SOMME)
Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11065
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
(Pour prendre rang du 26 juillet 1918.)
OMESSA (Jean-Paul), matricule 14432, sous-lieutenant (active) au 272e régiment d'infanterie : officier d'une bravoure remarquable. Chargé d'organiser une position conquise, s'est porté avec vigueur à l'attaque d'un groupe de combat allemand ; a réussi malgré une défense acharnée à s'emparer des lignes ennemies, prenant 30 prisonniers et 2 mitrailleuses. Au cours de la nuit suivante, ayant conduit avec décision et énergie une patrouille offensive, a obtenu des renseignements précis malgré un feu intense de l'artillerie et des mitrailleuses. Une blessure. Deux citations.
RAJON (Adrien-Antoine), capitaine (territorial) au 272e régiment d'infanterie : le 23 juillet 1918, s'est élanpé à la tête de sa compagnie à l'assaut d'une position importante fortement tenue. A donné à tous au cours de cette attaque, un bel exemple de courage et de sang-froid qui a grandement contribué au succès de l'opération. Blessé au cours de l'action, a tenu à conserver son commandement. Deux citations.
Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11067
Attribution de la Médaille militaire au militaire suivant :
PRAT (Thomas-Joseph), matricule 2584, sergent (réserve) à la 21e compagnie du 272e régiment d'infanterie : sous-officier d'un dévouement absolu, brave parmi les braves. Le 23 juillet 1918, devant la ferme Adelpare *, après avoir brillamment enlevé sa demi-section à l'assaut des positions ennemies et atteint l'objectif, est parti en reconnaissance en avant du nouveau front et a réussi à capturer 31 prisonniers dont plusieurs gradés. Deux citations.
* la ferme Adelpare - SAUVILLERS MONGIVAL (SOMME)
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE