Bonjour à toutes et à tous.
Quelques temps avant la mobilisation...
Après le 57e R.I., le 10e Hussards.
« Pour ce dernier, c’est chose faite, puisqu’il devra avoir rejoint sa portion centrale du régiment à Tarbes en avril 1914 au plus tard.
Nous croyons savoir en effet, qu’une dépêche ministérielle vient de faire connaître au corps d’armée que le ministre de la guerre avait décidé l’envoi à Tarbes ou ils rejoindront la portion centrale des 2 escadrons du 10e Hussards détachés à Bordeaux. Ces escadrons du 10e Hussards sont remplacés par trois batteries d’artillerie, ce qui portera à 12, le nombre de ces batteries à Bordeaux.
Le 24e R.A.C.de Tarbes sera, nous affirme t’on envoyé à La Rochelle. Le groupe d’artillerie coloniale de La Rochelle est désigné pour aller tenir garnison à Vincennes. »
Le 57e R.I. quitte Bordeaux en octobre 1913 ; Il permute avec le 7e R.I.C.
A Rochefort, le 2e bataillon du 57e R.I. va à la caserne Martrou, qui est occupée également par des marins. Le 3e bataillon à la caserne Tréville qui était occupée par le 7e R.I.C.. Le 1er bataillon reste à Libourne.
« La dépêche » du 15 octobre 1913
L’application de la loi des 3 ans votée en août 1913 par le parlement, a eu pour conséquence d’obliger l’autorité militaire un peu partout a des dépenses de constructions considérables. A Bordeaux, cette situation s’est trouvée compliquée ou aggravée, comme on voudra le prendre du fait des mutations opérées dans la garnison.
Les coloniaux ont pris à la caserne Xaintrailles la place du 144e R.I.
Trois pavillons à Nansouty. Toute une caserne boulevard Antoine Gautier (nouveaux casernements chemin du Tondu).
Bordeaux.
Nouveaux quartiers pour la garnison.
3 pavillons à Nansouty.
Toute une caserne boulevard Antoine Gautier. Où logera le 144e R.I. ? Les coloniaux ont pris à Xaintrailles la place du 144e R.I.. Comme on ne pouvait pas loger sous les ponts les « pantalons rouges » dépossédés, on a dû bâtir pour ces derniers. D’où les nouveaux casernements qui parent par euphémisme le boulevard Antoine Gautier.
On n’a pas dû bâtir qu’au boulevard A Gautier. A Nansouty où logent encore une poignée du 10e Hussards jusqu’au prochain mois d’avril, date à laquelle ces cavaliers devront rejoindre le gros de leur corps à Tarbes. Il a été nécessaire d’édifier trois pavillons pour recevoir le groupe d’artillerie appelé à renforcer le contingent de l’arme déjà détaché à Bordeaux. Ces pavillons sont de type général adopté par l’autorité militaire. Ils ont un étage et ont été prévus pour un logement de 125 soldats. Ils sont en maçonnerie commune et en ciment. Les pavillons comportent un certain confort intérieur, on y remarque, en outre des chambres, lavabos et un réfectoire, une salle de correspondance, une salle de malades à la chambre, sans oublier les divers bureaux. Nous ne parlerons que de mémoire d’une écurie de 72 chevaux ajoutée aux bâtiments de l’ancien séminaire ou loge le 58e R.A.C., avant de revenir au casernement nouveau du boulevard Antoine Gautier. Car il s’agit là d’un casernement complet et muni d’une grande infirmerie encore en chantier. Présentement quatre pavillons de compagnie ont été élevés. Plus tard, l’année prochaine, deux autres y seront annexés. Tous sont destinés au 144e R.I.. Ils sont du type qui vient d’être décrit.

144e R.I. ou 144 jours avant la quille ?
Deux pavillons à Nansouty seront livrés à la fin de la semaine courante, après un chauffage intensif de huit jours au moyen de poches Godin ( ?) dont les locaux ont été munis. Les deux autres ne le seront q’au mois de novembre. C’est en effet à cette date seulement que le 7e R.I.C. aura son effectif complet et que les derniers hommes du 144e R.I. provisoirement restes à Xaintrailles devront céder les lieux aux recrues de la classe 1913 affectées au régiment colonial.
1er novembre 1913
C’est à cette date que le 7e R.I.C. aura son effectif complet et que les derniers hommes de la caserne Xaintrailles devront céder les lieux aux recrues de la classe 13 affecté au régiment colonial.
.....
Bien cordialement.
Denis