Le Baron Henri de Rotschild a possédé trois EROS, deux de seconde main et le troisième qu'il a fait construire en 1926.
EROS (III) ex Honor de 1905, qu'il a possédé de 1912 à 1922 et qui a participé à la guerre de 1914-1918. C'est lui, avec un canon à l'extrême avant qui est sur la photo présentée par Marc Terraillon en ouverture du sujet et que l'on retrouve sur celle présentée (avec des réserves) par Ar Brav, où il est de trois quart arrière tribord, perpendiculaire au quai. Cette dernière photo a été publiée par Francis Dousset, Les navires de guerre français, éditions de la Cité, 1975, page 297.
Dans Jacques Vichot, répertoire des navires de guerre français, AAMM, 1967, on trouve :
l'Eros - patrouilleur auxiliaire (Londres 1884-85-1942) 1915 yacht réquisitionné; 1919 rendu à son propriétaire ; 1939 réquisitionné devient P 140 ; 1940 rendu ; 1942 acheté par la Marine devient l'Incomprise.
Dans cette note, il y a trois navires en un : Eros (II), construit en 1884, Eros (III) réquisitionné en 1914-1918, et Eros (V) acheté pendant la seconde guerre mondiale.
EROS (IV) ex Venetia de 1905, est celui de la maquette et de l'échouage dans le Skagerrak en 1922, où on le voit avec un chaland à couple pour recevoir le charbon lors de l'allégement.
EROS (V) de 1926, à propulsion diesels, est le participant à la seconde guerre mondiale qui a coulé dans les conditions décrites dans le sujet ci-dessus. Photo ci-dessous, André Z. Labbarrère, Les grands yachts, Hachette Littérature 1975.
