Renseignements pris auprès des anciens de Frontenay-sur-Dive, j'ai tout faux sur Lucien Depoys. Il s'est bien marié, a eu un garçon et une fille qui venaient souvent en vacances chez leur père que j'ai connu alors étant veuf.
D'ailleurs, sa fiche matricule note la présence d'un enfant dès octobre 1923. Je vais partir à la recherche de ses descendants, car même Lucien Depoys a pris sa retraite à Frontenay, il ne s'y est pas fait enterrer, rejoignant probablement le lieu d'inhumation de son épouse. Affaire à suivre donc......
Frontenay sur Dive 14-18
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Bonjour Régis,
il n'y a pas de transcription de mariage sur l'acte de naissance de Lucien Despoys ? Courage pour vos recherche
Cordialement
Frédéric
il n'y a pas de transcription de mariage sur l'acte de naissance de Lucien Despoys ? Courage pour vos recherche
Cordialement
Frédéric
Modérateur technique
Les cadres 5e BILA années 1914 à 1918
1er R.A.L
rédacteur d'articles sur Généawiki sur la Grande Guerre
Les cadres 5e BILA années 1914 à 1918
1er R.A.L
rédacteur d'articles sur Généawiki sur la Grande Guerre
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Les doubles de l'Etat-Civil du greffe du tribunal (ceux mis en ligne par les Archives Départementales de la Vienne) ne sont pas toujours annotés en marge de la naissance.
L'original en mairie de Frontenay est nettement plus complet et j'y ai trouvé les renseignements attendus.
Eh bien oui, Lucien Depoys, né à Frontenay en 1896, convole en justes noces le 08 octobre 1921 à Saint Jean de Sauves (86) avec Octavie Palluau domiciliée dans ce même bourg.
Son épouse meurt le 05 novembre 1962 à Saint Jean de Sauves et lui meurt à Poitiers (86) le 24 février 1977. Il est probablement inhumé à Saint Jean de Sauves comme son épouse. à vérifier donc.
Je n'ai pas encore trouvé les descendants de Lucien Depoys, mais je pense être sur la bonne voie. A suivre.....
L'original en mairie de Frontenay est nettement plus complet et j'y ai trouvé les renseignements attendus.
Eh bien oui, Lucien Depoys, né à Frontenay en 1896, convole en justes noces le 08 octobre 1921 à Saint Jean de Sauves (86) avec Octavie Palluau domiciliée dans ce même bourg.
Son épouse meurt le 05 novembre 1962 à Saint Jean de Sauves et lui meurt à Poitiers (86) le 24 février 1977. Il est probablement inhumé à Saint Jean de Sauves comme son épouse. à vérifier donc.
Je n'ai pas encore trouvé les descendants de Lucien Depoys, mais je pense être sur la bonne voie. A suivre.....
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 17 décembre 1915……
Ce 17 décembre 1915, c'est le 500ème jour de guerre !
Le journal local « le Journal de la Vienne » rappelle le status quo en Artois, Aisne et Somme. Il rapporte les dernières nouvelles de Salonique et du front d'Orient. La routine en quelque sorte, tout semble dit en quelques mots, même si la situation sur le terrain est très dure avec le mauvais temps et … les bombardements ennemis.
Il précise que la Banque de France ne manque pas d'argent pour financer la guerre jusqu'à la victoire finale et que Galliéni doit mettre un terme au scandale des marchés militaires.
Pendant que les braves soldats se battent dans la boue et le froid, d'autres en profitent avec des complices pour se remplir les poches, soit en faisant gonfler les prix, soit avec du matériel de mauvaise qualité. Même si apparemment ceux-ci ne sont pas nombreux, ça fait désordre en cette période.
Mais le plus important, c'est l'annonce d'une attaque d'envergure des Allemands pouvant infliger une défaite capable de mettre fin à la guerre rapidement. L'article y voit de la propagande ennemie, mais tout le monde s'accorde pour rester sur ses gardes …..et prendre au sérieux cette éventualité.
Ne serait-ce pas Verdun qui se prépare ..........?
Ce 17 décembre 1915, c'est le 500ème jour de guerre !
Le journal local « le Journal de la Vienne » rappelle le status quo en Artois, Aisne et Somme. Il rapporte les dernières nouvelles de Salonique et du front d'Orient. La routine en quelque sorte, tout semble dit en quelques mots, même si la situation sur le terrain est très dure avec le mauvais temps et … les bombardements ennemis.
Il précise que la Banque de France ne manque pas d'argent pour financer la guerre jusqu'à la victoire finale et que Galliéni doit mettre un terme au scandale des marchés militaires.
Pendant que les braves soldats se battent dans la boue et le froid, d'autres en profitent avec des complices pour se remplir les poches, soit en faisant gonfler les prix, soit avec du matériel de mauvaise qualité. Même si apparemment ceux-ci ne sont pas nombreux, ça fait désordre en cette période.
Mais le plus important, c'est l'annonce d'une attaque d'envergure des Allemands pouvant infliger une défaite capable de mettre fin à la guerre rapidement. L'article y voit de la propagande ennemie, mais tout le monde s'accorde pour rester sur ses gardes …..et prendre au sérieux cette éventualité.
Ne serait-ce pas Verdun qui se prépare ..........?
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 18 décembre 1915……
Victor Ingremault, né à St Germain de Longue Chaume (79) en 1870 et habitant déjà Frontenay en 1894, de surcroît conseiller municipal de la commune, est mobilisé au 69ème RIT de Châtellerault depuis avril 1915. Rappelons qu'il fait son service militaire au 114ème RI de Parthenay à partir de 1891 et qu'il se marie à une date qui m'est inconnue avec Julienne Corval née à Frontenay en 1873. Ils n'ont apparemment pas de descendance et habitent au fond de la cour de la maison Biguet, près de l'ancienne boulangerie.
Ce 18 décembre 1915, Victor Ingremault est réformé n° 2 par la commission du Blanc (36) et de ce fait sera démobilisé dès le lendemain 19 décembre 1915.
Victor Ingremault est atteint de la maladie de Pott, c'est-à-dire d'une spondylodiscite tuberculeuse qui atteint, dans son cas, la charnière lombo-sacrée.
Définition spondylodiscite: « infection d'un disque intervertébral et des corps vertébraux adjacents. Il s'agit d'une urgence médicale qui nécessite une prise en charge rapide et une antibiothérapie longue, jusqu'à 3 ou 4 mois d'immobilisation ».
Ironie de l'Histoire : un membre de ma famille en est décédé il y a 2 mois après un traitement de 12 semaines et 2 ans de galère....
Autant dire que la vie de Victor Ingremault ne tient qu'à un fil, compte-tenu des circonstances et des moyens de l'époque. En effet, il décède 2 mois plus tard, le 22 février 1916 à Frontenay-sur-Dive.
Son épouse Julienne Corval, quant à elle, décède à Frontenay en 1948.
Victor Ingremault, né à St Germain de Longue Chaume (79) en 1870 et habitant déjà Frontenay en 1894, de surcroît conseiller municipal de la commune, est mobilisé au 69ème RIT de Châtellerault depuis avril 1915. Rappelons qu'il fait son service militaire au 114ème RI de Parthenay à partir de 1891 et qu'il se marie à une date qui m'est inconnue avec Julienne Corval née à Frontenay en 1873. Ils n'ont apparemment pas de descendance et habitent au fond de la cour de la maison Biguet, près de l'ancienne boulangerie.
Ce 18 décembre 1915, Victor Ingremault est réformé n° 2 par la commission du Blanc (36) et de ce fait sera démobilisé dès le lendemain 19 décembre 1915.
Victor Ingremault est atteint de la maladie de Pott, c'est-à-dire d'une spondylodiscite tuberculeuse qui atteint, dans son cas, la charnière lombo-sacrée.
Définition spondylodiscite: « infection d'un disque intervertébral et des corps vertébraux adjacents. Il s'agit d'une urgence médicale qui nécessite une prise en charge rapide et une antibiothérapie longue, jusqu'à 3 ou 4 mois d'immobilisation ».
Ironie de l'Histoire : un membre de ma famille en est décédé il y a 2 mois après un traitement de 12 semaines et 2 ans de galère....
Autant dire que la vie de Victor Ingremault ne tient qu'à un fil, compte-tenu des circonstances et des moyens de l'époque. En effet, il décède 2 mois plus tard, le 22 février 1916 à Frontenay-sur-Dive.
Son épouse Julienne Corval, quant à elle, décède à Frontenay en 1948.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 24 décembre 1915……
Ce 24 décembre 1915, le 32ème RI de Châtellerault de Léonel Tiffeneau, habitant Frontenay en 1914, est en cantonnement de repos pour 4 jours à Lisbourg dans le Pas-de-Calais, entre Arras et Boulogne-sur-Mer. Il pourra passer Noël au sec et à l'abri des bombardements.
Ce même jour, le 232ème RI de Hubert Dhérisson et de Hubert Marsault, nés à Frontenay, est en poste près de Nomény (54), Nomény qui vient d'être sérieusement bombardée 4 jours plus tôt. Pas de victimes, mais des dégâts matériels importants. La crue de la Seille presque ininterrompue depuis début décembre 1915 bloque quasiment les belligérants.
Ce même jour encore, le 6ème escadron du 25è Régiment de Dragons de Joseph Depoys, mon grand-père, occupe les positions près de Chenicourt (54), Chenicourt qui a reçu 15 obus allemands le 20 décembre précédent sans faire de victimes toutefois dans ce groupe, mais probablement dans d'autres unités.
Et dire que l'année passée, à la même date, son régiment était en position dans le même secteur. Un an passé au bord de la Moselle ou de la Seille à rester sur place et attendre les obus ennemis ou participer à une attaque qui finalement débouche sur un statu quo.
À lire les différents JMO, le front ne bouge pas beaucoup, la guerre s'est bien enlisée.
Les belligérants veulent débloquer la situation : les Français préfèrent une guerre de mouvement, les Allemands veulent affaiblir l'Armée Française au point de la contraindre à l'arrêt des hostilités.
C'est dans ce contexte que les Allemands préparent la bataille de Verdun. Les Français décideront de ne pas les laisser passer....
Ce 24 décembre 1915, le 32ème RI de Châtellerault de Léonel Tiffeneau, habitant Frontenay en 1914, est en cantonnement de repos pour 4 jours à Lisbourg dans le Pas-de-Calais, entre Arras et Boulogne-sur-Mer. Il pourra passer Noël au sec et à l'abri des bombardements.
Ce même jour, le 232ème RI de Hubert Dhérisson et de Hubert Marsault, nés à Frontenay, est en poste près de Nomény (54), Nomény qui vient d'être sérieusement bombardée 4 jours plus tôt. Pas de victimes, mais des dégâts matériels importants. La crue de la Seille presque ininterrompue depuis début décembre 1915 bloque quasiment les belligérants.
Ce même jour encore, le 6ème escadron du 25è Régiment de Dragons de Joseph Depoys, mon grand-père, occupe les positions près de Chenicourt (54), Chenicourt qui a reçu 15 obus allemands le 20 décembre précédent sans faire de victimes toutefois dans ce groupe, mais probablement dans d'autres unités.
Et dire que l'année passée, à la même date, son régiment était en position dans le même secteur. Un an passé au bord de la Moselle ou de la Seille à rester sur place et attendre les obus ennemis ou participer à une attaque qui finalement débouche sur un statu quo.
À lire les différents JMO, le front ne bouge pas beaucoup, la guerre s'est bien enlisée.
Les belligérants veulent débloquer la situation : les Français préfèrent une guerre de mouvement, les Allemands veulent affaiblir l'Armée Française au point de la contraindre à l'arrêt des hostilités.
C'est dans ce contexte que les Allemands préparent la bataille de Verdun. Les Français décideront de ne pas les laisser passer....
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 26 décembre 1915……
Le 26 décembre 1914 ou 1915,
Joseph Depoys, mon grand-père, écrit à sa promise :
« Chère Marie,
je me fais un réel plaisir de t'envoyer cette carte pour
te faire mes plus grands souhaits de bonne année.
Nous avons donc fait hier le repas de Noël. Nous avons
été bien soignés, on ne se croyait plus à la guerre.
Nous avons été vaccinés le 23 courant ce qui nous
indisposait pendant 2 jours mais je ne m'en fais plus.
Je n'ai rien de particulier à t'apprendre encore une
fois. Je te souhaite une bonne et heureuse année et
surtout, ne t'ennuie pas trop.
Celui qui songe toujours à toi.
Bons baisers, le 26 xbre ».
Depoys Joseph
L'année n'est pas précisée sur la carte, mais il ne peut s'agir que de 1914 ou 1915, avec une préférence pour 1914.
Comme on le constate, on fait le maximum pour satisfaire les soldats en ce jour de Noël.
Si la carte date de décembre 1914, ça se comprend car les premiers mois de la guerre ont été particulièrement sanglants.
Si la carte date de 1915, ça se comprend encore mieux, car les combats s'éternisent et que personne ne connaît la date de fin de cette maudite guerre.
On l'a vu il y a 2 jours pour décembre 1915 : le froid, les inondations, l'enlisement dans les tranchées calment les ardeurs des combattants. Cette période de Noël semble être un répit pour les soldats des 2 parties.
Mais, si, le lendemain de Noël 1914, le JMO du régiment ne signale rien de particulier à Nomény (54), ce n'est pas la même chose à Noël 1915.
En effet, ce 26 décembre 1915, le JMO du 5ème bataillon du 25ème Régiment de Dragons de Joseph Depoys signale l'explosion de 55 obus ennemis sur Chenicourt (54), sans faire de victimes. La trêve de Noël aura été de courte durée.......
Pendant ce temps, selon le JMO du 232ème RI de Hubert Dhérisson et de Hubert Marsault, la crue de la Seille augmente à Nomény (54) …..
Le 26 décembre 1914 ou 1915,
Joseph Depoys, mon grand-père, écrit à sa promise :
« Chère Marie,
je me fais un réel plaisir de t'envoyer cette carte pour
te faire mes plus grands souhaits de bonne année.
Nous avons donc fait hier le repas de Noël. Nous avons
été bien soignés, on ne se croyait plus à la guerre.
Nous avons été vaccinés le 23 courant ce qui nous
indisposait pendant 2 jours mais je ne m'en fais plus.
Je n'ai rien de particulier à t'apprendre encore une
fois. Je te souhaite une bonne et heureuse année et
surtout, ne t'ennuie pas trop.
Celui qui songe toujours à toi.
Bons baisers, le 26 xbre ».
Depoys Joseph
L'année n'est pas précisée sur la carte, mais il ne peut s'agir que de 1914 ou 1915, avec une préférence pour 1914.
Comme on le constate, on fait le maximum pour satisfaire les soldats en ce jour de Noël.
Si la carte date de décembre 1914, ça se comprend car les premiers mois de la guerre ont été particulièrement sanglants.
Si la carte date de 1915, ça se comprend encore mieux, car les combats s'éternisent et que personne ne connaît la date de fin de cette maudite guerre.
On l'a vu il y a 2 jours pour décembre 1915 : le froid, les inondations, l'enlisement dans les tranchées calment les ardeurs des combattants. Cette période de Noël semble être un répit pour les soldats des 2 parties.
Mais, si, le lendemain de Noël 1914, le JMO du régiment ne signale rien de particulier à Nomény (54), ce n'est pas la même chose à Noël 1915.
En effet, ce 26 décembre 1915, le JMO du 5ème bataillon du 25ème Régiment de Dragons de Joseph Depoys signale l'explosion de 55 obus ennemis sur Chenicourt (54), sans faire de victimes. La trêve de Noël aura été de courte durée.......
Pendant ce temps, selon le JMO du 232ème RI de Hubert Dhérisson et de Hubert Marsault, la crue de la Seille augmente à Nomény (54) …..
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 05 janvier 1916…….....
Ce 05 janvier 1916, Samuel Thiolllet, né en 1884 à Frontenay-sur-Dive et aîné des 5 enfants de la famille, change de régiment. Du 4ème régiment d'artillerie à pied (4ème RAP), il passe au 103ème régiment d'artillerie lourde (103ème RAL).
Sa fiche matricule ne donne pas d'autre précisions.
Le JMO du 4ème RAP n'existe pas. D'ailleurs, Wikipédia mentionne que ce régiment n'existe pas en 1914 !
le JMO du 103ème RAL existe, mais, sans précisions de la compagnie de Samuel Thiollet, impossible de connaître son parcours. Toutefois, l'ensemble de ce régiment semble être dans la Somme en ce 05 janvier 1916, près de Chuignes et Chuignolles. On retrouve une partie de ce régiment le 29 février 1916 à …..Verdun, où elle est envoyée en renfort 2 jours plus tôt.
Je vais m'en tenir à la définition trouvée sur Wikipédia pour une compagnie d'artillerie à pied et une compagnie d'artillerie lourde:
- la première a un effectif de 120 hommes (4 officiers, 10 sous-officiers et 106 hommes de troupe) et n'a aucun cheval. La compagnie à pied met en œuvre 6 canons et 2 obusiers.
- la seconde est équipée de canons, mortiers et obusiers dont le diamètre est supérieur à 100 mm environ.
Voilà donc le changement radical que va connaître Samuel Thiollet.
La petite-fille de Samuel Thiollet retape actuellement la maison familiale, demeure appelée « Château de l'Epinay » à Frontenay. Je vais essayer de la rencontrer prochainement pour savoir si elle a plus d'informations sur son grand-père durant cette période.
Ce 05 janvier 1916, Samuel Thiolllet, né en 1884 à Frontenay-sur-Dive et aîné des 5 enfants de la famille, change de régiment. Du 4ème régiment d'artillerie à pied (4ème RAP), il passe au 103ème régiment d'artillerie lourde (103ème RAL).
Sa fiche matricule ne donne pas d'autre précisions.
Le JMO du 4ème RAP n'existe pas. D'ailleurs, Wikipédia mentionne que ce régiment n'existe pas en 1914 !
le JMO du 103ème RAL existe, mais, sans précisions de la compagnie de Samuel Thiollet, impossible de connaître son parcours. Toutefois, l'ensemble de ce régiment semble être dans la Somme en ce 05 janvier 1916, près de Chuignes et Chuignolles. On retrouve une partie de ce régiment le 29 février 1916 à …..Verdun, où elle est envoyée en renfort 2 jours plus tôt.
Je vais m'en tenir à la définition trouvée sur Wikipédia pour une compagnie d'artillerie à pied et une compagnie d'artillerie lourde:
- la première a un effectif de 120 hommes (4 officiers, 10 sous-officiers et 106 hommes de troupe) et n'a aucun cheval. La compagnie à pied met en œuvre 6 canons et 2 obusiers.
- la seconde est équipée de canons, mortiers et obusiers dont le diamètre est supérieur à 100 mm environ.
Voilà donc le changement radical que va connaître Samuel Thiollet.
La petite-fille de Samuel Thiollet retape actuellement la maison familiale, demeure appelée « Château de l'Epinay » à Frontenay. Je vais essayer de la rencontrer prochainement pour savoir si elle a plus d'informations sur son grand-père durant cette période.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 09 janvier 1916…….....
Ce 09 janvier 1916, suite la décision n°18872 du 31 décembre 1915 de Monsieur le Général commandant en chef, le groupe A du 25ème Régiment de Dragons (EM, 5 et 6ème escadrons) affecté à la 59ème Division, est dissous. Les officiers et les cavaliers dont Joseph Depoys, mon grand-père, sont versés dans l'Infanterie ou l'Artillerie. C'est ainsi que se termine le JMO de ce groupe, de la main-même du lieutenant-colonel Fournier commandant le groupe A.
La guerre s'est enlisée un peu partout sur le front, les cavaliers sont souvent envoyés en tranchée, la hiérarchie militaire estime donc nécessaire de redéployer ses troupes et d'alléger la présence des cavaliers.
Non seulement Joseph Depoys, ordonnance de l'Officier du peloton, va connaître des jours beaucoup plus durs.....en se retrouvant dans l'Infanterie, mais encore il va quitter les Dragons sur un évènement qui le marquera dans sa chair toute sa vie.
En effet, après avoir consulté le SAMHA de Limoges (Service des Archives Médicales Hospitalières des Armées), on apprend que, durant ce mois de janvier 1916, à Autreville (54), Joseph Depoys chute de cheval. Genou et coude gauches sont traumatisés. Les blessures ne semblent pas trop importantes au premier abord, mais se révèleront catastrophiques avec le temps, d'autant plus qu'elles seront aggravées en service commandé. Et c'est ainsi que Joseph Depoys va intégrer le 146ème RI fin janvier 1916 pour être envoyé du côté de ….VERDUN......
Ce 09 janvier 1916, suite la décision n°18872 du 31 décembre 1915 de Monsieur le Général commandant en chef, le groupe A du 25ème Régiment de Dragons (EM, 5 et 6ème escadrons) affecté à la 59ème Division, est dissous. Les officiers et les cavaliers dont Joseph Depoys, mon grand-père, sont versés dans l'Infanterie ou l'Artillerie. C'est ainsi que se termine le JMO de ce groupe, de la main-même du lieutenant-colonel Fournier commandant le groupe A.
La guerre s'est enlisée un peu partout sur le front, les cavaliers sont souvent envoyés en tranchée, la hiérarchie militaire estime donc nécessaire de redéployer ses troupes et d'alléger la présence des cavaliers.
Non seulement Joseph Depoys, ordonnance de l'Officier du peloton, va connaître des jours beaucoup plus durs.....en se retrouvant dans l'Infanterie, mais encore il va quitter les Dragons sur un évènement qui le marquera dans sa chair toute sa vie.
En effet, après avoir consulté le SAMHA de Limoges (Service des Archives Médicales Hospitalières des Armées), on apprend que, durant ce mois de janvier 1916, à Autreville (54), Joseph Depoys chute de cheval. Genou et coude gauches sont traumatisés. Les blessures ne semblent pas trop importantes au premier abord, mais se révèleront catastrophiques avec le temps, d'autant plus qu'elles seront aggravées en service commandé. Et c'est ainsi que Joseph Depoys va intégrer le 146ème RI fin janvier 1916 pour être envoyé du côté de ….VERDUN......
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Ce même 09 janvier 1916, Raphaël Depoys, fils d'Isidore et de Mélina Garnier, né à Frontenay le 22 décembre 1897, est incorporé au 95 ème RI de Bourges. Il partira en zone des Armées en octobre 1916.
Rappelons ici que son père Isidore est mobilisé depuis le 18 mars 1915 et son frère Abel depuis le 18 décembre 1914.
Raphaël Depoys, cousin éloigné de Joseph Depoys, est déclaré cultivateur en 1916 et laisse à la maison sa mère et son plus jeune frère, Edgard, né en 1901 à Frontenay-sur-Dive.
Cette famille va connaître de grands malheurs en 1918…....
Rappelons ici que son père Isidore est mobilisé depuis le 18 mars 1915 et son frère Abel depuis le 18 décembre 1914.
Raphaël Depoys, cousin éloigné de Joseph Depoys, est déclaré cultivateur en 1916 et laisse à la maison sa mère et son plus jeune frère, Edgard, né en 1901 à Frontenay-sur-Dive.
Cette famille va connaître de grands malheurs en 1918…....