Bonjour à tous,
Dans le JMO du 143e RI se trouve une description de l'emplacement de troupes "1er Bataillon : de la corne N.O. du bois de Bareth jusqu'à la transversale passant entre T et H de Bareth. 2e bataillon : De la transversale à la fontaine de la chèvre" Mais voila on parle d'une ancienne carte où se trouve inscrit le mot Bareth sur le bois representé. Les régiments utilisaient'ils tous les mêmes cartes en 1914? (Ici une carte au 1/80 000e) La carte d'Etat major présente sur géoportail ne peu pas correspondre. Egalement : Région frontière à l'Est de Nancy : Lunéville-Forêt de Parroy-Avricourt / Carte du Service géographique prussien au 100 000 agrandie au 80 000, ne correspond pas. La carte d'etat major Française faite entre 1818 et 1881 (1/80 000e dater de 1835, portion Lunéville) ne correspond pas non plus.
Avez vous une idée?
Cordialement,
Shark
Cartes anciennes
- ununtel501
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Re: Cartes anciennes
Bonjour shark,
Est-ce bien dans la même phase de bataille qu'Adrien Amalric parlait du bois de Paret (ou Pareth) ?
Je vous rappelle ci-dessous ce jour où, pour Adrien Amalric, il en était question. Pour ce qui est entre parenthèse, c'est ce que j'avais précisé mais était-ce juste ?
Merci
Amicalement
Adrien
30 août 1914, dimanche. Franconville.
Lever à quatre heures. Après le café, on quitte le village. Les sacs sont laissés au bivouac. On va porter les vivres à environ trois kilomètres pour le 2e Bataillon qui occupe la lisière d’un bois. Sur le chemin, l’air est empesté par de nombreux cadavres d’Allemands et de chevaux. À notre gauche, une vive fusillade se fait entendre. Nous nous portons en avant du village, dans un chemin encaissé à cinq cents mètres environ, puis on reçoit l’ordre de se porter là où est le 2e Bataillon. Sur le chemin nous trouvons de nombreux blessés qui se replient. Nous passons sur la voie ferrée qui a été sabotée puis, sur un pont de bateaux, nous traversons un ruisseau (la Mortagne) pour entrer dans une grande forêt (le bois de Baret), d’abord de peupliers où elle est marécageuse, puis de sapins où elle est très sombre, et enfin de chênes où nous trouvons le 80e de ligne (80e RI) et quelques morts français, horriblement mutilés. Derrière, notre artillerie fait feu ; elle reçoit également les obus ennemis qui passent au-dessus de nos têtes. Il fait chaud, il n’y a pas d’eau. On creuse des tranchées. À l’entrée de la nuit nous sommes fortement canonnés. L’artillerie ennemie n’est pas loin car on reçoit l’obus sitôt le son du canon. Il n’y a pas de blessés. Durant la nuit quelques fusillades à droite et gauche. Les Alboches prennent position dans un bois situé à trois cents mètres de nous. On les entend parler. À droite on entend le pas de leurs chevaux. (Comme les Germaniques, Adrien Amalric se situe dans le bois de Baret, près de Xermaménil [Meurthe-et-Moselle] un village situé à environ cinq kilomètres au sud de Lunéville).
Est-ce bien dans la même phase de bataille qu'Adrien Amalric parlait du bois de Paret (ou Pareth) ?
Je vous rappelle ci-dessous ce jour où, pour Adrien Amalric, il en était question. Pour ce qui est entre parenthèse, c'est ce que j'avais précisé mais était-ce juste ?
Merci
Amicalement
Adrien
30 août 1914, dimanche. Franconville.
Lever à quatre heures. Après le café, on quitte le village. Les sacs sont laissés au bivouac. On va porter les vivres à environ trois kilomètres pour le 2e Bataillon qui occupe la lisière d’un bois. Sur le chemin, l’air est empesté par de nombreux cadavres d’Allemands et de chevaux. À notre gauche, une vive fusillade se fait entendre. Nous nous portons en avant du village, dans un chemin encaissé à cinq cents mètres environ, puis on reçoit l’ordre de se porter là où est le 2e Bataillon. Sur le chemin nous trouvons de nombreux blessés qui se replient. Nous passons sur la voie ferrée qui a été sabotée puis, sur un pont de bateaux, nous traversons un ruisseau (la Mortagne) pour entrer dans une grande forêt (le bois de Baret), d’abord de peupliers où elle est marécageuse, puis de sapins où elle est très sombre, et enfin de chênes où nous trouvons le 80e de ligne (80e RI) et quelques morts français, horriblement mutilés. Derrière, notre artillerie fait feu ; elle reçoit également les obus ennemis qui passent au-dessus de nos têtes. Il fait chaud, il n’y a pas d’eau. On creuse des tranchées. À l’entrée de la nuit nous sommes fortement canonnés. L’artillerie ennemie n’est pas loin car on reçoit l’obus sitôt le son du canon. Il n’y a pas de blessés. Durant la nuit quelques fusillades à droite et gauche. Les Alboches prennent position dans un bois situé à trois cents mètres de nous. On les entend parler. À droite on entend le pas de leurs chevaux. (Comme les Germaniques, Adrien Amalric se situe dans le bois de Baret, près de Xermaménil [Meurthe-et-Moselle] un village situé à environ cinq kilomètres au sud de Lunéville).
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Re: Cartes anciennes
Bonjour Ununtel501,
Je fais référence à l'annotation du JMO en date du 5 septembre 1914 lorsque le 143e fut repoussé du bois de Bareth. Il fait référence à la position des bataillons en début de matinée par le biais d'une carte au 1/80 000e. Ainsi, oui les informations sont justes. Je cherche à préciser la limite entre les deux bataillons grâce à cette transversale car je ne sais pas si vous aviez entendu la découverte en 2014 de poilus du 143e Ri dans le bois. Ainsi en précisant bien la limite entre les deux bataillons, j'aurais un indice en plus pour supposer que ce sont des soldats du 1er bataillon. Les braves poilus ont été inhumés ce 19 septembre.
C'est probablement la carte d'etat major de 1867 correspondant à celle de 1835 mais revue. Mais je ne l'ai pas trouvé.
Cordialement,
Jonathan
Je fais référence à l'annotation du JMO en date du 5 septembre 1914 lorsque le 143e fut repoussé du bois de Bareth. Il fait référence à la position des bataillons en début de matinée par le biais d'une carte au 1/80 000e. Ainsi, oui les informations sont justes. Je cherche à préciser la limite entre les deux bataillons grâce à cette transversale car je ne sais pas si vous aviez entendu la découverte en 2014 de poilus du 143e Ri dans le bois. Ainsi en précisant bien la limite entre les deux bataillons, j'aurais un indice en plus pour supposer que ce sont des soldats du 1er bataillon. Les braves poilus ont été inhumés ce 19 septembre.
C'est probablement la carte d'etat major de 1867 correspondant à celle de 1835 mais revue. Mais je ne l'ai pas trouvé.
Cordialement,
Jonathan
- ununtel501
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Re: Cartes anciennes
Jonathan,
Merci pour cette information au sujet des soldats du 1er bataillon, et quel "jeu" (tragique) de cache-cache dans ces bois de Bareth, de la Taxonnière, de Broth. Le 5 septembre Adrien Amalric était à Einvaux.
amicalement
Adrien
Merci pour cette information au sujet des soldats du 1er bataillon, et quel "jeu" (tragique) de cache-cache dans ces bois de Bareth, de la Taxonnière, de Broth. Le 5 septembre Adrien Amalric était à Einvaux.
amicalement
Adrien
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Re: Cartes anciennes
Bonjour,
Après correction, les cartes d'Etat Major présentent sur geoportail correspondent aux descriptions données par le JMO.
Adrien Amalric protégeait le drapeaux avant que sa section soit envoyé pour protéger la retraite des soldats présent dans le bois. En effet lorsque Adrien parle du bois de Pareth il fait référence au bois de Bareth.
Cordialement,
Jonathan
Après correction, les cartes d'Etat Major présentent sur geoportail correspondent aux descriptions données par le JMO.
Adrien Amalric protégeait le drapeaux avant que sa section soit envoyé pour protéger la retraite des soldats présent dans le bois. En effet lorsque Adrien parle du bois de Pareth il fait référence au bois de Bareth.
Cordialement,
Jonathan