415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
24 septembre 1915
Derniers préparatifs - derniere distribution d'effets - de sachet antiasphyxiant - Organisation du fontionnement des futurs postes de secours et du service de santé dans la marche en avant. Le premier poste de secours a été établi préalablement dans la sape V aboutissant au boyau du Merlon. Il se compose de trois salles de dix mètres de long et sera commun avec le 52e d'infanterie. Les salles communiqueront en(tre) elles. La salle médiane servira aux opérations et pansements, la salle 1 et 3, comme salles d'attente, et blessés pansés. Une équipe de G.B.D. (brancardiers divisionnaires) et au nombre de 8 est attaché au poste. Le Médecin-Chef et les trois médecins de bataillon s'installeront dans ce poste de secours au début de la bataille. Les médecins auxiliaires suivront leur bataillon à la sortie des tranchées, accompagnés d'une équipe de 10 brancardiers et d'un infirmier porteur d'un sac d'ambulance et d'un 2e infirmier avec musette de pansements. Pour chaque compagnie il y aura, en outre, quatre brancardiers qui les suivront immédiatement. Le caporal brancardier montera avec le médecin auxiliaire. 2 brancardiers seront affectés au poste de secours ainsi que les quatre caporaux infirmiers et tous les autres infirmiers disponibles (3)
Le matériel se composera de trois paniers de médicaments, d'un lot d'atelles (sic) et de gouttières, d'un sac de paquets de pansements (petits, moyens et grands) et d'appareils Vermorel destinés à la pulvérisation d'hippos... (?), des loupes à acétylène, vivres de réserves et tous les brancards, tonnelets remplis d'eau (le matériel a été transporté à bras par les boyaux de Croix-en-Champagne jusqu'au poste soit 12 kilomètres !)
Après une présentation au drapeau et une allocution émouvante du Colonel, le régiment s'est préparé au départ.
L'heure fixée fut 22 heures. La marche s'effectua normalement dans la nuit. Une halte fut faite à (...?) où les hommes purent s'endormir un instant.
Le Boyau A6 nous permit de gagner les tranchées de 1ère ligne, les différentes sapes par le Merlon. Au lever du jour, nous étions au poste de secours attendant l'heure de l'attaque.
25 septembre 1915
A l'heure indiquée, 9 heures 1/4, la sortie des tranchées s'effectua dans un élan admirable. Les hommes montrèrent un sang-froid et une volonté d'agir et de vaincre au-dessus de tout éloge.
Quelques instants après les blessés arrivèrent au poste de secours qui ne cessa de fonctionner toute la journée et toute la nuit avec tout le personel prévu. Il n'y eut aucun encombrement et les blessés étaient aussitôt pansés au fur et à mesure de leur arrivée.
Seul le service d'évacuation assuré par les G.B.D. était insuffisant pour permettre l'évacuation immédiate des blessés pansés et pour ne pas entraver le fonctionnement du poste de secours avec longue théorie de blessés pansés attendirent patiemment leur tour dans les boyaux jusqu'à la route de Perthes.
26 septembre 1915
Deuxième jour de la bataille. - Les blessés sont moins nombreux et arrivent en moins grand nombre au poste de la sape V.
Le Médecin-Chef décide d'envoyer un médecin aide-major en reconnaissance sur le terrain conquis en vue d'établir un poste de secours plus près de la ligne de feu.
L'état des opérations fit voir la possibilité de s'installer sur la tranchée allemande du camp Elberfeld *.
Le Médecin-Chef, deux aides-majors et le personnel de 2 bataillons se rendirent aussitôt sur le point indiqué et procédèrent à l'installation d'un nouveau poste dans une cagna allemande. Dans l'après-midi de ce jour, un obus vint frapper ce nouveau poste exposé au feu violent de l'ennemi et le Médecin-Chef, un aide-major furent blessés et un infirmier fut tué net. Dans la soirée, le médecin aide-major LEVESI mourut des suites de ses blessures à l'ambulance.
Jean Joseph LEVESI
Mort pour la France le 26 septembre 1915 à l'Ambulance 5/14, à Somme-Suippes (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 31 janvier 1879 à Nice (Alpes-Maritimes)
Médecin aide-major de 1ère classe au 415e régiment d'infanterie
Acte transcrit le 28 février 1916 à Nice (Alpes-Maritimes)
N° de registre d'état civil 111/288
Le poste fut évacué étant entièrement démoli par l'explosion et l'installation se fit à côté dans une nouvelle cagna libre. Le fonctionnement devint normal et assuré par un médecin aide-major et tout le personnel restant.
27 septembre 1915
Le poste de secours de la sape V devenant de moins en moins fréquenté par les blessés, le service fut confié au Médecin-Chef du 24e Territorial qui occupait les tranchées et le matériel, et les personnels restant avec l'aide-major qui avait assuré jusqu'alors le fonctionnement de ce poste, se portèrent à la tranchée d'Elberfeld sous un feu de barrage violent en renfort de l'aide-major resté seul depuis le moment de l'accident mentionné !
28 septembre 1915
4e journée du combat. - Les blessés sont toujours nombreux. Les évacuations sont plus rapides encore. Une équipe de 20 brancardiers divisionnaires nous a été fournie et le Médecin divisionnaire a pu s'assurer par lui-même du bon fonctionnement de ce service délicat et particulièrement difficile.
De nombreux blessés appartenant aux corps voisins sont pansés par nous, notamment du 52e, 140e, 30e (x) etc. (x) de 14 corps différents
Nos pertes furent élevées - environ la moitié de l'effectif et 28 officiers.
Le Colonel STRUDEL fut tué et son successeur, le Colonel BOURDON (du 52e) fut également blessé mortellement.
29 septembre 1915
A quatre heures du matin, le 11e Colonial vint relever, sous une pluie battante, nos braves soldats du 415e qui se battaient depuis quatre jours et avaient conquis 4 kilomètres 1/2 de front.
Rassemblement à la cote 204.
.../
415e régiment d'infanterie - 26 N 771/1
Service de santé : J.M.O. du 1er avril 1915 au 3 mars 1919
page 10 et suivantes
* Camp d'Elberfeld (nord du Trou Bricot)
VOIR : Tranchée allemande occupée par les français dans le camp d'Elberfeldt. [légende d'origine]
https://imagesdefense.gouv.fr/fr/tranch ... igine.html
415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
Dans la soirée, le médecin aide-major LEVESI mourut des suites de ses blessures à l'ambulance.
Jean Joseph LEVESI
Mort pour la France le 26 septembre 1915 à l'Ambulance 5/14, à Somme-Suippes (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 31 janvier 1879 à Nice (Alpes-Maritimes)
Médecin aide-major de 1ère classe au 415e régiment d'infanterie
Acte transcrit le 28 février 1916 à Nice (Alpes-Maritimes)
N° de registre d'état civil 111/288
Fils d'étrangers - Classe 1899.
Etudiant en médecine, lors de sa présentation devant le conseil de révision de Nice-Ouest.
Jugé "Bon" classe 1899, il est dispensé en vertu 1) de l'article 21 - unique de septuagénaire 2) de l'article 23 - étudiant en médecine
Degré d'instruction 5 - signalement : cheveux et sourcils châtains, yeux gris, front ordinaire, nez ordinaire, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. Taille ???
Nommé médecin aide-major de 2e classe de réserve par décret du 25 mars 1905 et affecté au service de santé du 15e Corps d'Armée. Le 2 août 1914, alors médecin aide-major de 1ère classe, il est affecté à l'hôpital dépôt des convalescents d'Antibes.
Désigné pour le 415e régiment d'infanterie à Carpiagne, le 22 mars 1915. Affecté au 415e régiment d'infanterie de nuvelle formation le 1er avril 1915.
Décédé des suites de blessures de guerre, le 26 septembre 1915 à Somme-Suippe (Marne) "Mort pour la France à l'Ambulance 5/11 - avis du ministère de la guerre N° D.J. 7559 du 17 octobre 1915.
Citation : "...décédé le 26 septembre 1915, blessé mortellement en donnant dans une tranchée conquise les soins les plus dévoués aux blessés de son régiment."
Sources : archives départementales des Alpes-Maritimes - cote 1 R 536
LEVESI, Jean Joseph, matricule 2264 - Classe 1899 - date de naissance 31/01/1879 à Nice
Dans la soirée, le médecin aide-major LEVESI mourut des suites de ses blessures à l'ambulance.
Jean Joseph LEVESI
Mort pour la France le 26 septembre 1915 à l'Ambulance 5/14, à Somme-Suippes (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 31 janvier 1879 à Nice (Alpes-Maritimes)
Médecin aide-major de 1ère classe au 415e régiment d'infanterie
Acte transcrit le 28 février 1916 à Nice (Alpes-Maritimes)
N° de registre d'état civil 111/288
Fils d'étrangers - Classe 1899.
Etudiant en médecine, lors de sa présentation devant le conseil de révision de Nice-Ouest.
Jugé "Bon" classe 1899, il est dispensé en vertu 1) de l'article 21 - unique de septuagénaire 2) de l'article 23 - étudiant en médecine
Degré d'instruction 5 - signalement : cheveux et sourcils châtains, yeux gris, front ordinaire, nez ordinaire, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. Taille ???
Nommé médecin aide-major de 2e classe de réserve par décret du 25 mars 1905 et affecté au service de santé du 15e Corps d'Armée. Le 2 août 1914, alors médecin aide-major de 1ère classe, il est affecté à l'hôpital dépôt des convalescents d'Antibes.
Désigné pour le 415e régiment d'infanterie à Carpiagne, le 22 mars 1915. Affecté au 415e régiment d'infanterie de nuvelle formation le 1er avril 1915.
Décédé des suites de blessures de guerre, le 26 septembre 1915 à Somme-Suippe (Marne) "Mort pour la France à l'Ambulance 5/11 - avis du ministère de la guerre N° D.J. 7559 du 17 octobre 1915.
Citation : "...décédé le 26 septembre 1915, blessé mortellement en donnant dans une tranchée conquise les soins les plus dévoués aux blessés de son régiment."
Sources : archives départementales des Alpes-Maritimes - cote 1 R 536
LEVESI, Jean Joseph, matricule 2264 - Classe 1899 - date de naissance 31/01/1879 à Nice
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
Sources : M. FAIDEAU médecin-major de 2e classe
415e régiment d'infanterie - 26 N 771/1
Service de santé : J.M.O. du 1er avril 1915 au 3 mars 1919
J.O. du 28 février 1915 page 1057
(Pour prendre rang du 22 février 1915.) (Rappel à l'activité.)
M. FAIDEAU (Jean-Adolphe), médecin-major de 2e classe, dans la 15e région, à compter du 30 août 1914 (régularisation), en remplacement de M. Rouch, mis en non-activité.
J.O. du 17 novembre 1915 page 8298
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
(Pour prendre rang du 23 octobre 1915.)
M. FAIDEAU (Jean-Adolphe) médecin-major de 2e classe au 415e régiment d'infanterie : a fait preuve, au cours de la campagne, d'un inlassable dévouement. A été blessé grièvement dans une tranchée en donnant ses soins à des blessés du régiment sous un bombardement d'une extrême violence pendant le combat du 23 septembre 1915. (sic) *
* cette date est erronée. LIRE : 26 septembre 1915.
Sources : M. FAIDEAU médecin-major de 2e classe
415e régiment d'infanterie - 26 N 771/1
Service de santé : J.M.O. du 1er avril 1915 au 3 mars 1919
J.O. du 28 février 1915 page 1057
(Pour prendre rang du 22 février 1915.) (Rappel à l'activité.)
M. FAIDEAU (Jean-Adolphe), médecin-major de 2e classe, dans la 15e région, à compter du 30 août 1914 (régularisation), en remplacement de M. Rouch, mis en non-activité.
J.O. du 17 novembre 1915 page 8298
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
(Pour prendre rang du 23 octobre 1915.)
M. FAIDEAU (Jean-Adolphe) médecin-major de 2e classe au 415e régiment d'infanterie : a fait preuve, au cours de la campagne, d'un inlassable dévouement. A été blessé grièvement dans une tranchée en donnant ses soins à des blessés du régiment sous un bombardement d'une extrême violence pendant le combat du 23 septembre 1915. (sic) *
* cette date est erronée. LIRE : 26 septembre 1915.
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
J.O. du 17 novembre 1915 page 8298
Nomination dans la Légion d'honneur pour les officiers suivants :
(Pour prendre rang du 23 octobre 1915.)
M. RAMPILLON * (Pierre-Charles) capitaine au 415 régiment d'infanterie. A brillamment enlevé sa compagnie à l'assaut des tranchées allemandes. A été grièvement blessé en assurant l'occupation d'un camp allemand.
M. MEY (Gabriel-Paul-Marie), capitaine au 415e régiment d'infanterie : a conduit sa compagnie à l'assaut des tranchées allemandes avec une extrême énergie. Blessé au cours de l'assaut, a refusé de se faire évacuer, a conservé son commandement, puis a pris ensuite le commandement du bataillon qu'il a vigoureusement entraîné à un 2e assaut.
VOIR la citation de cet officier à la page 2 du sujet
Le 415e régiment d'infanterie en 1916 à Verdun
viewtopic.php?p=591144#p591144
M. DEMIANS **(Pierre-Hippolyte), lieutenant au 415e régiment d'infanterie : trois fois blessé, le 20 septembre 1914 et le 6 octobre suivant. Cité à l'ordre du régiment et de l'armée. A reçu sa dernière blessure comme officier porte-drapeau en se portant à l'assaut des tranchées allemandes. Officier calme, énergique.
* J.O. du 1er janvier 1916 page 7 - INFANTERIE MUTATIONS - Armée active.
Par décision ministérielle en date du 20 décembre 1915, les mutations suivantes sont prononcées avec la mutation mention « service » :
M. Rampillon, capitaine au 415e rég. d'infanterie, est nommé chargé du matériel au prytanée militaire et affecté à l'état-major particulier de l'infanterie.
**
J.O. du 29 janvier 1917 page 842
Réserve.
Par décret du Président-de la République en date du 27 janvier 1917. rendu sur la proposition du ministre de la guerre, sont promus » titre définitif dans le cadre des officiers de réserve d'infanterie, aux grades ci-après desigués, les officiers dont les noms suivent :
au grade de capitaine :
le lieutenant de réserve M. DEMIANS **(P.-H.-M.-J.) du 141e d'infanterie
J.O. du 17 novembre 1915 page 8298
Nomination dans la Légion d'honneur pour les officiers suivants :
(Pour prendre rang du 23 octobre 1915.)
M. RAMPILLON * (Pierre-Charles) capitaine au 415 régiment d'infanterie. A brillamment enlevé sa compagnie à l'assaut des tranchées allemandes. A été grièvement blessé en assurant l'occupation d'un camp allemand.
M. MEY (Gabriel-Paul-Marie), capitaine au 415e régiment d'infanterie : a conduit sa compagnie à l'assaut des tranchées allemandes avec une extrême énergie. Blessé au cours de l'assaut, a refusé de se faire évacuer, a conservé son commandement, puis a pris ensuite le commandement du bataillon qu'il a vigoureusement entraîné à un 2e assaut.
VOIR la citation de cet officier à la page 2 du sujet
Le 415e régiment d'infanterie en 1916 à Verdun
viewtopic.php?p=591144#p591144
M. DEMIANS **(Pierre-Hippolyte), lieutenant au 415e régiment d'infanterie : trois fois blessé, le 20 septembre 1914 et le 6 octobre suivant. Cité à l'ordre du régiment et de l'armée. A reçu sa dernière blessure comme officier porte-drapeau en se portant à l'assaut des tranchées allemandes. Officier calme, énergique.
* J.O. du 1er janvier 1916 page 7 - INFANTERIE MUTATIONS - Armée active.
Par décision ministérielle en date du 20 décembre 1915, les mutations suivantes sont prononcées avec la mutation mention « service » :
M. Rampillon, capitaine au 415e rég. d'infanterie, est nommé chargé du matériel au prytanée militaire et affecté à l'état-major particulier de l'infanterie.
**
J.O. du 29 janvier 1917 page 842
Réserve.
Par décret du Président-de la République en date du 27 janvier 1917. rendu sur la proposition du ministre de la guerre, sont promus » titre définitif dans le cadre des officiers de réserve d'infanterie, aux grades ci-après desigués, les officiers dont les noms suivent :
au grade de capitaine :
le lieutenant de réserve M. DEMIANS **(P.-H.-M.-J.) du 141e d'infanterie
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Eric ABADIE
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Re: 415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
François ROUMEGOUS
Mort pour la France le 26 mars 1916 à Versailles - hôpital militaire Dominique Larrey, (Yvelines) (ex Seine-et-Oise) de blessures de guerre.
Né le 15 mars 1895 à Carcassonne (Aude)
21 ans et 11 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Narbonne (Aude) - Matricule au Rt : 689
Lieu de transcription du décès : extrait du registre des décès de l'hôpital transmis à Saint-Couat-d'Aude (Aude).
J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 corrigé) page 4361
ROUMEGOUS François, matricule 8263, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 26 mars 1916, des suites de glorieuses blessures reçues à Perthes-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile de bronze.
François ROUMEGOUS
Mort pour la France le 26 mars 1916 à Versailles - hôpital militaire Dominique Larrey, (Yvelines) (ex Seine-et-Oise) de blessures de guerre.
Né le 15 mars 1895 à Carcassonne (Aude)
21 ans et 11 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Narbonne (Aude) - Matricule au Rt : 689
Lieu de transcription du décès : extrait du registre des décès de l'hôpital transmis à Saint-Couat-d'Aude (Aude).
J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 corrigé) page 4361
ROUMEGOUS François, matricule 8263, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 26 mars 1916, des suites de glorieuses blessures reçues à Perthes-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Eric ABADIE
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Re: 415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
François Claudius CUZIN
Mort pour la France le 25 septembre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne)
Né le 22 septembre 1872 à Saint-Beauzire (Puy-de-Dôme)
43 ans
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1892 - Bureau de recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) - Matricule au Rt : 16222
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 19 février 1918 par le tribunal de Marseille
Date de transcription du décès : 28 mars 1918
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône)
VOIR sa fiche matricule aux archives départementales du Puy-de-Dôme
https://www.archivesdepartementales.puy ... vz=8.11221
Mobilisé le 14 octobre 1914, il passe au 101e régiment territorial d'infanterie le 31 octobre 1914. Il rejoint le 415e régiment d'infanterie le 1er avril 1915 - Matricule au corps : 11121. Tué à Perthes-les-Hurlus le 25 septembre 1915.
CITATIONS
Cité à l'ordre de l'armée N° 70 le 6 novembre 1915.
Cité à l'ordre du régiment N° 69 le 31 oût 1916.
Croix de guerre
Journal officiel du 26 décembre 1915 page 9503
Citation à l'ordre de l'armée
CUZIN (François), soldat au 415e régiment d'infanterie, 7e compagnie : territorial de la classe 1892. Ayant demandé à marcher avec un régiment actif, a donné à tous l'exemple du courage et de l'abnégation lorsque son fils a été tué sous ses yeux le 23 août. A été tué le 25 septembre en se portant à l'assaut des lignes ennemies.
J.O. du 6 décembre 1920 page 19925
CUZIN (François-CIaudius), matricule 11121, soldat : territorial de la classe 1892, ayant demandé à marcher avec un régiment actif. A donné a tous l'exemple du courage et de l'abnégation, lorsque son fils a été tué sous ses yeux, le 23 août. A été tué glorieusement, le 25 septembre 1915, en se portant à l'assaut des lignes ennemies, en Champagne. A été cité.
Frantz Eugène CUZIN
Mort pour la France le 24 août 1915 à Perthes-lès-Hurlus (Marne)
Né en 1895 à Naples (Italie)
soldat à la 7e Cie du 415e régiment d'infanterie
Matricule au corps : 6944
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au recrutement : 655 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes)
VOIR 01R 641 - Table alphabétique des conscrits de la classe 1915 du bureau de Nice (page 15)
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône) le 3 avril 1916
Il a été impossible de retrouver tant sa fiche matricule que la transcription de décès à la date indiquée. Aucune piste dans l'état civil de Marseille.
Livres d'or 14/18 - Marseille, (Bouches-du-Rhône)
Commune : Marseille
Département : Bouches du Rhône
Cote / Source 19860711/69
Nom : CUZIN
Prénoms : Frantz Eugène
Date de naissance : 00/00/1895
Lieu de naissance : Naples
Département de naissance : Italie
Unité : 415è Rég Inf
Grade : Soldat
Date de décès : 24/08/1915
Lieu de décès : Perthes les Hurlus
Département de décès : Marne
Note : Date de naissance incomplète
======================================================
Le Gaulois : littéraire et politique édition du 23 avril 1916
TUES
Le père et le fils tués à l'ennemi Frantz Cuzin, jeune soldat de la classe 15, appelé au 58e de ligne, à Avignon, versé ensuite au 415e de marche, est mort sur le champ de bataille, le 24 août 1915. Une explosion de mine provoquée par nos hommes creusa dans les lignes ennemies un entonnoir que nos troupes occupèrent aussitôt. Frantz Cuzin fut le premier à y pénétrer et l'un des plus vaillants à le défendre. Une balle l'atteignit pendant qu'il était sur le rebord et le tua net. Ce brave s'était présenté comme volontaire pour aller aux Dardanelles. Son destin le conduisit aux tranchées, sur le front français, et c'est à Perthes-les-Hurlus qu'il tomba glorieusement pour son pays. Il a été cité à l'ordre du jour du régiment dans les termes suivants « Excellent soldat, a toujours donné l'exemple du courage et de la discipline. A été tué à son poste, le 24 août 1915. » Frantz Guzin est un ancien élève, et l'un des meilleurs, du lycée de Nice. Il n'avait pas encore 20 ans. Au moment de la déclaration de guerre, il était à Zurich, interprète dans un hôtel. Il se hâta de rentrer en France et se disposa à répondre à l'appel de sa classe.
François Cuzin, père du précédent défunt, a trouvé une mort glorieuse au champ d'honneur un mois après son fils, dans des circonstances admirables d'abnégation et d'héroïsme. Appartenant à la réserve de l'armée territoriale par la classe 1892, il fut versé au 101e territorial, où il resta quelque temps, puis il demanda à être versé dans un régiment de l'armée active et choisit le 415e de marche, où était son fils. Il s'y fit remarquer par sa vaillance et sa bravoure et le père et le fils combatirent plusieurs fois côte à côte. l'un cherchant à protéger l'autre. François Cuzin eut, hélas ! la poignante douleur d'assister à la mort de son héroïque et unique enfant. Un mois après, le 25 septembre 1915, premier jour de notre offensive de Champagne, il allait le rejoindre dans la gloire. Appartenant à une des premières vagues, il s'élançait à l'assaut des tranchées ennemies, quand une balle l'atteignit à la gorge. Il mourut instantanément. Ce glorieux soldat a été l'objet de la citation suivante à l'ordre de l'armée « Territorial de la classe 1892. Ayant demandé à marcher dans un régiment actif, a donné à tous l'exemple du courage et de l'abnégation, lorsque son fils a été tué sous ses yeux le 24 août. A été tué le 25 septembre 1915 en se portant à l'assaut des lignes ennemies. » Au moment de la mobilisation, François Cuzin occupait un emploi au Grand-Hôtel, à Marseille.
François Claudius CUZIN
Mort pour la France le 25 septembre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne)
Né le 22 septembre 1872 à Saint-Beauzire (Puy-de-Dôme)
43 ans
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1892 - Bureau de recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) - Matricule au Rt : 16222
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 19 février 1918 par le tribunal de Marseille
Date de transcription du décès : 28 mars 1918
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône)
VOIR sa fiche matricule aux archives départementales du Puy-de-Dôme
https://www.archivesdepartementales.puy ... vz=8.11221
Mobilisé le 14 octobre 1914, il passe au 101e régiment territorial d'infanterie le 31 octobre 1914. Il rejoint le 415e régiment d'infanterie le 1er avril 1915 - Matricule au corps : 11121. Tué à Perthes-les-Hurlus le 25 septembre 1915.
CITATIONS
Cité à l'ordre de l'armée N° 70 le 6 novembre 1915.
Cité à l'ordre du régiment N° 69 le 31 oût 1916.
Croix de guerre
Journal officiel du 26 décembre 1915 page 9503
Citation à l'ordre de l'armée
CUZIN (François), soldat au 415e régiment d'infanterie, 7e compagnie : territorial de la classe 1892. Ayant demandé à marcher avec un régiment actif, a donné à tous l'exemple du courage et de l'abnégation lorsque son fils a été tué sous ses yeux le 23 août. A été tué le 25 septembre en se portant à l'assaut des lignes ennemies.
J.O. du 6 décembre 1920 page 19925
CUZIN (François-CIaudius), matricule 11121, soldat : territorial de la classe 1892, ayant demandé à marcher avec un régiment actif. A donné a tous l'exemple du courage et de l'abnégation, lorsque son fils a été tué sous ses yeux, le 23 août. A été tué glorieusement, le 25 septembre 1915, en se portant à l'assaut des lignes ennemies, en Champagne. A été cité.
Frantz Eugène CUZIN
Mort pour la France le 24 août 1915 à Perthes-lès-Hurlus (Marne)
Né en 1895 à Naples (Italie)
soldat à la 7e Cie du 415e régiment d'infanterie
Matricule au corps : 6944
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au recrutement : 655 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes)
VOIR 01R 641 - Table alphabétique des conscrits de la classe 1915 du bureau de Nice (page 15)
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône) le 3 avril 1916
Il a été impossible de retrouver tant sa fiche matricule que la transcription de décès à la date indiquée. Aucune piste dans l'état civil de Marseille.
Livres d'or 14/18 - Marseille, (Bouches-du-Rhône)
Commune : Marseille
Département : Bouches du Rhône
Cote / Source 19860711/69
Nom : CUZIN
Prénoms : Frantz Eugène
Date de naissance : 00/00/1895
Lieu de naissance : Naples
Département de naissance : Italie
Unité : 415è Rég Inf
Grade : Soldat
Date de décès : 24/08/1915
Lieu de décès : Perthes les Hurlus
Département de décès : Marne
Note : Date de naissance incomplète
======================================================
Le Gaulois : littéraire et politique édition du 23 avril 1916
TUES
Le père et le fils tués à l'ennemi Frantz Cuzin, jeune soldat de la classe 15, appelé au 58e de ligne, à Avignon, versé ensuite au 415e de marche, est mort sur le champ de bataille, le 24 août 1915. Une explosion de mine provoquée par nos hommes creusa dans les lignes ennemies un entonnoir que nos troupes occupèrent aussitôt. Frantz Cuzin fut le premier à y pénétrer et l'un des plus vaillants à le défendre. Une balle l'atteignit pendant qu'il était sur le rebord et le tua net. Ce brave s'était présenté comme volontaire pour aller aux Dardanelles. Son destin le conduisit aux tranchées, sur le front français, et c'est à Perthes-les-Hurlus qu'il tomba glorieusement pour son pays. Il a été cité à l'ordre du jour du régiment dans les termes suivants « Excellent soldat, a toujours donné l'exemple du courage et de la discipline. A été tué à son poste, le 24 août 1915. » Frantz Guzin est un ancien élève, et l'un des meilleurs, du lycée de Nice. Il n'avait pas encore 20 ans. Au moment de la déclaration de guerre, il était à Zurich, interprète dans un hôtel. Il se hâta de rentrer en France et se disposa à répondre à l'appel de sa classe.
François Cuzin, père du précédent défunt, a trouvé une mort glorieuse au champ d'honneur un mois après son fils, dans des circonstances admirables d'abnégation et d'héroïsme. Appartenant à la réserve de l'armée territoriale par la classe 1892, il fut versé au 101e territorial, où il resta quelque temps, puis il demanda à être versé dans un régiment de l'armée active et choisit le 415e de marche, où était son fils. Il s'y fit remarquer par sa vaillance et sa bravoure et le père et le fils combatirent plusieurs fois côte à côte. l'un cherchant à protéger l'autre. François Cuzin eut, hélas ! la poignante douleur d'assister à la mort de son héroïque et unique enfant. Un mois après, le 25 septembre 1915, premier jour de notre offensive de Champagne, il allait le rejoindre dans la gloire. Appartenant à une des premières vagues, il s'élançait à l'assaut des tranchées ennemies, quand une balle l'atteignit à la gorge. Il mourut instantanément. Ce glorieux soldat a été l'objet de la citation suivante à l'ordre de l'armée « Territorial de la classe 1892. Ayant demandé à marcher dans un régiment actif, a donné à tous l'exemple du courage et de l'abnégation, lorsque son fils a été tué sous ses yeux le 24 août. A été tué le 25 septembre 1915 en se portant à l'assaut des lignes ennemies. » Au moment de la mobilisation, François Cuzin occupait un emploi au Grand-Hôtel, à Marseille.
Dernière modification par ae80 le ven. oct. 18, 2024 8:59 am, modifié 1 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
Bonjour Eric,
Voici déjà le lien vers la fiche au registre matricule du fils :
CUZIN Frantz Eugène Justin, classe 1915, matricule 655 au recrutement de Nice [AD06, 1R636, vue 404] : https://archives06.fr/ark:/79346/4c8bc9 ... 6 0404_img
Cordialement,
loloastre
édité pour ajouter le lien vers l'acte de son décès (état civil régimentaire) : https://www.geneanet.org/registres/view/43605/25?
Au passage, ce registre vous renseignera peut-être d'autres défunts du 415e RI
Voici déjà le lien vers la fiche au registre matricule du fils :
CUZIN Frantz Eugène Justin, classe 1915, matricule 655 au recrutement de Nice [AD06, 1R636, vue 404] : https://archives06.fr/ark:/79346/4c8bc9 ... 6 0404_img
Cordialement,
loloastre
édité pour ajouter le lien vers l'acte de son décès (état civil régimentaire) : https://www.geneanet.org/registres/view/43605/25?
Au passage, ce registre vous renseignera peut-être d'autres défunts du 415e RI
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
Bonjour Loloastre,
Un très grand merci. J'avais pourtant chercher dans les registres matricules des Arch. départ. des Alpes-maritimes mais sans succès.
Les destins du père et de son fils sont singuliers, même si la situation des deux dans le même régiment ne doit pas être unique au cours de la Grande Guerre.
Bonne journée.
Bien cordialement.
Que de sources enrichissantes !
Je retranscris l'acte de décès :
L'an mil neuf cent quinze le vingt-quatre août à cinq heures étant à Perthes-les-Hurlus (Marne) - Acte de décès de Frantz Eugène Justin CUZIN, soldat de 1ère classe au 415e régiment d'infanterie, 7e compagnie, matricule huit mille deux cent vingt et un, domicilié en dernier lieu à Marseille - Villa Le Grand Cèdre, chemin de Mazargues. Décédé à Perthes-les-Hurlus (Marne) le vingt-quatre août à quatre heures, "Mort pour la France" (coup de feu), fils de parents français, domiciliés à Marseille - villa Le Grand Cèdre, chemin de Mazargues (Bouches-du-Rhône) - célibataire.
[AN-19860726-211 Registre 1752 ] - France - Etat civil régimentaire | 1914 - 1918
&
voir aussi sur l'état civil régimentaire du 415e R.I.
[AN-19860726-211 Registre 1753 ] - France - Etat civil régimentaire | 1914 - 1918
https://www.geneanet.org/registres/view/43606/2
Cet acte confirme bien que père et fils appartenaient bien à la même compagnie, la 7e, du 2e bataillon du régiment
Un très grand merci. J'avais pourtant chercher dans les registres matricules des Arch. départ. des Alpes-maritimes mais sans succès.
Les destins du père et de son fils sont singuliers, même si la situation des deux dans le même régiment ne doit pas être unique au cours de la Grande Guerre.
Bonne journée.
Bien cordialement.
Que de sources enrichissantes !
Je retranscris l'acte de décès :
L'an mil neuf cent quinze le vingt-quatre août à cinq heures étant à Perthes-les-Hurlus (Marne) - Acte de décès de Frantz Eugène Justin CUZIN, soldat de 1ère classe au 415e régiment d'infanterie, 7e compagnie, matricule huit mille deux cent vingt et un, domicilié en dernier lieu à Marseille - Villa Le Grand Cèdre, chemin de Mazargues. Décédé à Perthes-les-Hurlus (Marne) le vingt-quatre août à quatre heures, "Mort pour la France" (coup de feu), fils de parents français, domiciliés à Marseille - villa Le Grand Cèdre, chemin de Mazargues (Bouches-du-Rhône) - célibataire.
[AN-19860726-211 Registre 1752 ] - France - Etat civil régimentaire | 1914 - 1918
&
voir aussi sur l'état civil régimentaire du 415e R.I.
[AN-19860726-211 Registre 1753 ] - France - Etat civil régimentaire | 1914 - 1918
https://www.geneanet.org/registres/view/43606/2
Cet acte confirme bien que père et fils appartenaient bien à la même compagnie, la 7e, du 2e bataillon du régiment
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
Antonin Joseph Adolphe GARNIER
Mort pour la France le 26 septembre 1915 à Somme-Suippes (Marne - Tué à l'ennemi
Né le 15 août 1883 à Lyon (1er A.) (Rhône)
capitaine au 415e régiment d'infanterie
Classe 1903 - Bureau de recrutment de Lyon Central (Rhône) - Matricule au recrutement : 404
Acte transcrit le 17 mars 1916 à Lyon (1er A.) département du Rhône.
Le Capitaine GARNIER Antonin Mort pour la France le 26 septembre 1915 à Suippe (Marne) de la 9e Cie du 415e R.I.
=============================================================
L'an mil neuf cent quinze le vingt-six septembre à vingt heures étant à Somme-Suippes (Marne) - Acte de décès de GARNIER Antonin-Joseph-Adolphe, captitaine au 415e régiment d'infanterie, 9e compagnie, né le quinze octobre mil huit cent quatre-vingt-trois à Lyon, 1er arrondissement (Rhône) - "Mort pour la France" - à Somme-Suippes (Marne), le vingt-six septembre à vingt heures par blessures de guerre, fils de Joseph-Marie-Adolphe et de TONDU Antoinette, domiciliés à Lyon, 2, rue Terme, époux de PATUREL Jeanne-Bénédicte, domiciliée à Lyon, 2, rue Terme. Dressé par nous Alexis Marcel VIOLTEAU, officier d'administration, gestionnaire de l'hôpital d'évacuation N° 18, officier de l'état civil, sur la déclaration d'Eugène PLANTIER, sergent, et de Léon MAGNIER, soldat, tous deux à la 18e section d'infirmiers, qui ont signé avec nous après lecture... Transcrit le dix-sept mars mil neuf cent seize six heures du soir par nous adjoint au Maire de Lyon, officier de l'état civil par délégation.
Sources archives de la ville de Lyon
Lyon - 1er arrondissement 1916
Date : 01/01/1916-31/12/1916
Cote 2E2157 - Registre des décès
Acte N° 259 du registre
=============================================================
Journal officiel du 19 juin 1920 page 8706
Par décret du Président de la République en date du 17 avril 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, vu la déclaration du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, portant que les nominations du présent décret sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, ont été nommés au grade de chevalier dans la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :
415e régiment d'infanterie.
GARNIER (Antoine-Joseph-Adolphe), capitaine : a conduit sa compagnie à l'assaut des tranchées allemandes avec une très grande vigueur. A assuré la poursuite sous un feu très violent. A été mortellement blessé en abordant une crête battue par des feux nourris. A été cité.
Antonin Joseph Adolphe GARNIER
Mort pour la France le 26 septembre 1915 à Somme-Suippes (Marne - Tué à l'ennemi
Né le 15 août 1883 à Lyon (1er A.) (Rhône)
capitaine au 415e régiment d'infanterie
Classe 1903 - Bureau de recrutment de Lyon Central (Rhône) - Matricule au recrutement : 404
Acte transcrit le 17 mars 1916 à Lyon (1er A.) département du Rhône.
Le Capitaine GARNIER Antonin Mort pour la France le 26 septembre 1915 à Suippe (Marne) de la 9e Cie du 415e R.I.
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L'an mil neuf cent quinze le vingt-six septembre à vingt heures étant à Somme-Suippes (Marne) - Acte de décès de GARNIER Antonin-Joseph-Adolphe, captitaine au 415e régiment d'infanterie, 9e compagnie, né le quinze octobre mil huit cent quatre-vingt-trois à Lyon, 1er arrondissement (Rhône) - "Mort pour la France" - à Somme-Suippes (Marne), le vingt-six septembre à vingt heures par blessures de guerre, fils de Joseph-Marie-Adolphe et de TONDU Antoinette, domiciliés à Lyon, 2, rue Terme, époux de PATUREL Jeanne-Bénédicte, domiciliée à Lyon, 2, rue Terme. Dressé par nous Alexis Marcel VIOLTEAU, officier d'administration, gestionnaire de l'hôpital d'évacuation N° 18, officier de l'état civil, sur la déclaration d'Eugène PLANTIER, sergent, et de Léon MAGNIER, soldat, tous deux à la 18e section d'infirmiers, qui ont signé avec nous après lecture... Transcrit le dix-sept mars mil neuf cent seize six heures du soir par nous adjoint au Maire de Lyon, officier de l'état civil par délégation.
Sources archives de la ville de Lyon
Lyon - 1er arrondissement 1916
Date : 01/01/1916-31/12/1916
Cote 2E2157 - Registre des décès
Acte N° 259 du registre
=============================================================
Journal officiel du 19 juin 1920 page 8706
Par décret du Président de la République en date du 17 avril 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, vu la déclaration du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, portant que les nominations du présent décret sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, ont été nommés au grade de chevalier dans la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :
415e régiment d'infanterie.
GARNIER (Antoine-Joseph-Adolphe), capitaine : a conduit sa compagnie à l'assaut des tranchées allemandes avec une très grande vigueur. A assuré la poursuite sous un feu très violent. A été mortellement blessé en abordant une crête battue par des feux nourris. A été cité.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
Paris 18 octobre. -
ARMEE ACTIVE
Infanterie
Promotions à titre temporaire
Au grade de lieutenant-colonel, le chef de bataillon BERNARD, du 415e régiment d'infanterie.
La Dépêche - journal quotidien - édition du 19 octobre 1915
======================================================
LEGION D'HONNEUR ET MEDAILLE MILITAIRE
Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
Légion d'honneur pour officier :
BERNARD, chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie
Médaille militaire :
ROUX, soldat au 415e régiment l'infanterie; MARGAILLAN, soldat au 415e rériment d'infanterie; ; DÉSIRON, adjudant au 415e régiment d'infanterie ; MARTY, soldat au 415e régiment d'infanterie ; CULIOLI, sergent au 415e régiment d'infanterie.
La dépêche - journal quotidien - édition du 14 novembre 1915
=======================================================
Journal officiel du 14 novembre 1915 page 8208
Médaille militaire
(pour prendre rang le 9 octobre 1915)
ROUX (Marius-Ignace), soldat au 415e régiment d'infanterie, matricule 2083 : a, dans les derniers combats, rempli son rôle d'agent de liaison avec un entrain et une bravoure admirables, traversant avec calme et courage les zones violemment battues par le feu de l'ennemi. Blessé antérieurement avait refusé de se laisser évacuer.
Journal officiel du 14 novembre 1915 page 8209
Médaille militaire
(pour prendre rang le 10 octobre 1915)
MARGAILLAN (Joseph), soldat au 415e régiment d'infanterie, matricule 9100 : soldat d'une bravoure exceptionnelle. Dans l'attaque d'une tranchée fortement défendue par des feux croisés de mitrailleuses et par un réseau de fils de fer, s'est porté spontanément vers les défenses de l'ouvrage et y est resté deux heures en observation sous un feu très violent. A essayé de rompre le réseau pour ouvrir une brèche et ne pouvant y parvenir est resté sur place en faisant le coup de feu.
Journal officiel du 14 novembre 1915 page 8209
Médaille militaire
(pour prendre rang le 10 octobre 1915)
DÉSIRON (Jean), adjudant-chef au 415e règiment d'infanterie : a entraîné sa section avec la plus grande énergie à l'attaque des tranchées allemandes. A été blessé grièvement en abordant un ouvrage de troisième ligne.
Journal officiel du 14 novembre 1915 page 8213
Médaille militaire
(pour prendre rang le 16 octobre 1915)
MARTY (Lucien), soldat au 415e régiment d'infanterie : soldat d'un courage exceptionnel. A entrainé ses camarades à l'assaut d'une tranchée fortement défendue et a donné pendant toute l'action l'exemple d'une rare bravoure. Blessé le 22 janvier et le 21 août 1915.
CULIOLI (Léon), sergent au 415e régiment d'infanterie : sous-officier d'une rare bravoure ; a conduit sa section à l'assaut des tranchées allemandes avec un entrain exceptionnel. Ayant été blessé, n'a voulu se laisser évacuer que sur un ordre formel. Déjà cité à l'ordre.
ANGELI (Georges), adjudant au 415e régiment d'infanterie : a entrainé sa section à l'assaut des tranchées allemandes avec une grande bravoure. A été blessé pendant le combat.
Les nominations cidessus comportent, en outre l'attribution fr la Croix de guerre avec palme.
Paris le 11 novembre 1915
GALLIENI
==========================================================
LE LIVRE DE LA GLOIRE
Citations à l'ordre de l'Armée
de Félix BREST, sergent au 415e d'infanterie ; Agent de liaison du bataillon, actif et consciencieux. A été tué en première ligne en se déplaçant, sous un feu très violent, pour porter des ordres urgents. A fait preuve des plus belles qualités militaires au cours des trois journées de cumbat.
Hubert de GAUDEMARS, caporal fourrier au 415e d'infanterie : Blessé une première fois, a refusé énergiquement de se laisser évacuer. A continué à combattre. Blessé grièvement une deuxième fois, après avoir donné le plus bel exemple de sang-froid et de courage.
Edmond BABOU, caporal au 415e d'infanterie : S'est porté à la téte de sa compagnie privée momentanément de ses chefs, et s'emparant du fanion de l'unité, a entraîné ses hommes a l'assaut au cri de « En avant ! » A été blessé à ce moment.
Achille COCHET, soldat au 415e d infanterie : Originaire des provinces envahies. Au cours de l'attaque d'une tranchée, est tombé blessé en s'écriant ; « C'est tout de même trop tôt ; j aurais bien voulu les accompagner chez moi. »
Léon BERUTTI, soldat au 415e d'infanterie : Type parfait du soldat intrépide. A pénétré seul dans un abri occupé par l'ennemi, y a fait quatre prisonniers. A été blessé au cours de l'attaque du 26 septembre. Avait déjà été blessé deux fois au cours de la campagne.
François CUZIN, soldat au 415e d'infanterie : Territorial de la classe 1892, ayant demandé à marcher avec un régiment actif, a donné à tous l'exemple du courage et de l'abnégation lorsque son fils a été tué sous ses yeux le 23 août. A été tué le 26 septembre, en se portant à l'assaut des lignes ennemies.
Garlllo PRIVAS, soldat au 415e d'infanterie : Etant en patrouille, a sauté dans un poste d'observation ennemi relié à la tranchée par un boyau. A tué trois Allemands, a reçu trois blessures graves.
Jean BOUVET, soldat au 415e d'infanterie : Très bon soldat. Blessé gravement, n'a pas voulu que ses camarades le pansent, disant qu'il avait le temps et que le plus pressé était de chasser les Allemands de France. A donné ainsi un bel exemple de courage.
CharLes TRUC, soldat an 415e d'Infanterie (soldat mitrailleur) : Blessé au visage et dans le dos, n'a pas voulu, malgré un feu très violent d'artillerie, quitter son poste auprès de sa mitrailleuse. N'a consenti à se faire panser que vingt-quatre heures après.
La dépêche - journal quotidien - édition du 21 janvier 1916
============================================================
LE LIVRE DE LA GLOIRE
Citations à l'Ordre de l'Armée
Marcel-Louis FAURE, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : le 25 septembre 1915, a conduit sa section avec un sang-froid remarquable et une ardeur digne des plus grands éloges ; a fait plusieurs prisonniers et n'a quitté le combat qu'après avoir eu la gorge traversée d'une balle, murmurant avec peine aux soldats qui s'empressaient autour de lui : " En avant quand même, c'est pour la France ! " .
Isaac-Ernest RAMPOZ, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : officier remarquable par son sang-froid et son mépris du danger ; le 23 septembre 1915 a été blessé en entraînant énergiquement ses hommes à l'assaut d'une tranchée ennémie.
La Dépêche - journal quotidien - édition du 18 mars 1916
Paris 18 octobre. -
ARMEE ACTIVE
Infanterie
Promotions à titre temporaire
Au grade de lieutenant-colonel, le chef de bataillon BERNARD, du 415e régiment d'infanterie.
La Dépêche - journal quotidien - édition du 19 octobre 1915
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LEGION D'HONNEUR ET MEDAILLE MILITAIRE
Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
Légion d'honneur pour officier :
BERNARD, chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie
Médaille militaire :
ROUX, soldat au 415e régiment l'infanterie; MARGAILLAN, soldat au 415e rériment d'infanterie; ; DÉSIRON, adjudant au 415e régiment d'infanterie ; MARTY, soldat au 415e régiment d'infanterie ; CULIOLI, sergent au 415e régiment d'infanterie.
La dépêche - journal quotidien - édition du 14 novembre 1915
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Journal officiel du 14 novembre 1915 page 8208
Médaille militaire
(pour prendre rang le 9 octobre 1915)
ROUX (Marius-Ignace), soldat au 415e régiment d'infanterie, matricule 2083 : a, dans les derniers combats, rempli son rôle d'agent de liaison avec un entrain et une bravoure admirables, traversant avec calme et courage les zones violemment battues par le feu de l'ennemi. Blessé antérieurement avait refusé de se laisser évacuer.
Journal officiel du 14 novembre 1915 page 8209
Médaille militaire
(pour prendre rang le 10 octobre 1915)
MARGAILLAN (Joseph), soldat au 415e régiment d'infanterie, matricule 9100 : soldat d'une bravoure exceptionnelle. Dans l'attaque d'une tranchée fortement défendue par des feux croisés de mitrailleuses et par un réseau de fils de fer, s'est porté spontanément vers les défenses de l'ouvrage et y est resté deux heures en observation sous un feu très violent. A essayé de rompre le réseau pour ouvrir une brèche et ne pouvant y parvenir est resté sur place en faisant le coup de feu.
Journal officiel du 14 novembre 1915 page 8209
Médaille militaire
(pour prendre rang le 10 octobre 1915)
DÉSIRON (Jean), adjudant-chef au 415e règiment d'infanterie : a entraîné sa section avec la plus grande énergie à l'attaque des tranchées allemandes. A été blessé grièvement en abordant un ouvrage de troisième ligne.
Journal officiel du 14 novembre 1915 page 8213
Médaille militaire
(pour prendre rang le 16 octobre 1915)
MARTY (Lucien), soldat au 415e régiment d'infanterie : soldat d'un courage exceptionnel. A entrainé ses camarades à l'assaut d'une tranchée fortement défendue et a donné pendant toute l'action l'exemple d'une rare bravoure. Blessé le 22 janvier et le 21 août 1915.
CULIOLI (Léon), sergent au 415e régiment d'infanterie : sous-officier d'une rare bravoure ; a conduit sa section à l'assaut des tranchées allemandes avec un entrain exceptionnel. Ayant été blessé, n'a voulu se laisser évacuer que sur un ordre formel. Déjà cité à l'ordre.
ANGELI (Georges), adjudant au 415e régiment d'infanterie : a entrainé sa section à l'assaut des tranchées allemandes avec une grande bravoure. A été blessé pendant le combat.
Les nominations cidessus comportent, en outre l'attribution fr la Croix de guerre avec palme.
Paris le 11 novembre 1915
GALLIENI
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LE LIVRE DE LA GLOIRE
Citations à l'ordre de l'Armée
de Félix BREST, sergent au 415e d'infanterie ; Agent de liaison du bataillon, actif et consciencieux. A été tué en première ligne en se déplaçant, sous un feu très violent, pour porter des ordres urgents. A fait preuve des plus belles qualités militaires au cours des trois journées de cumbat.
Hubert de GAUDEMARS, caporal fourrier au 415e d'infanterie : Blessé une première fois, a refusé énergiquement de se laisser évacuer. A continué à combattre. Blessé grièvement une deuxième fois, après avoir donné le plus bel exemple de sang-froid et de courage.
Edmond BABOU, caporal au 415e d'infanterie : S'est porté à la téte de sa compagnie privée momentanément de ses chefs, et s'emparant du fanion de l'unité, a entraîné ses hommes a l'assaut au cri de « En avant ! » A été blessé à ce moment.
Achille COCHET, soldat au 415e d infanterie : Originaire des provinces envahies. Au cours de l'attaque d'une tranchée, est tombé blessé en s'écriant ; « C'est tout de même trop tôt ; j aurais bien voulu les accompagner chez moi. »
Léon BERUTTI, soldat au 415e d'infanterie : Type parfait du soldat intrépide. A pénétré seul dans un abri occupé par l'ennemi, y a fait quatre prisonniers. A été blessé au cours de l'attaque du 26 septembre. Avait déjà été blessé deux fois au cours de la campagne.
François CUZIN, soldat au 415e d'infanterie : Territorial de la classe 1892, ayant demandé à marcher avec un régiment actif, a donné à tous l'exemple du courage et de l'abnégation lorsque son fils a été tué sous ses yeux le 23 août. A été tué le 26 septembre, en se portant à l'assaut des lignes ennemies.
Garlllo PRIVAS, soldat au 415e d'infanterie : Etant en patrouille, a sauté dans un poste d'observation ennemi relié à la tranchée par un boyau. A tué trois Allemands, a reçu trois blessures graves.
Jean BOUVET, soldat au 415e d'infanterie : Très bon soldat. Blessé gravement, n'a pas voulu que ses camarades le pansent, disant qu'il avait le temps et que le plus pressé était de chasser les Allemands de France. A donné ainsi un bel exemple de courage.
CharLes TRUC, soldat an 415e d'Infanterie (soldat mitrailleur) : Blessé au visage et dans le dos, n'a pas voulu, malgré un feu très violent d'artillerie, quitter son poste auprès de sa mitrailleuse. N'a consenti à se faire panser que vingt-quatre heures après.
La dépêche - journal quotidien - édition du 21 janvier 1916
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LE LIVRE DE LA GLOIRE
Citations à l'Ordre de l'Armée
Marcel-Louis FAURE, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : le 25 septembre 1915, a conduit sa section avec un sang-froid remarquable et une ardeur digne des plus grands éloges ; a fait plusieurs prisonniers et n'a quitté le combat qu'après avoir eu la gorge traversée d'une balle, murmurant avec peine aux soldats qui s'empressaient autour de lui : " En avant quand même, c'est pour la France ! " .
Isaac-Ernest RAMPOZ, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : officier remarquable par son sang-froid et son mépris du danger ; le 23 septembre 1915 a été blessé en entraînant énergiquement ses hommes à l'assaut d'une tranchée ennémie.
La Dépêche - journal quotidien - édition du 18 mars 1916
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Eric ABADIE
Eric ABADIE