415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918

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ae80
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Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918

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Je dois les renseignements ci-dessous à un membre historique, et non moins éminent et désintéressé, de ce forum. Qu'il en soit ici chaleureusement remercié. Il se reconnaîtra.


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Dans l'ouvrage, "La Poursuite victorieuse", de l'aumônier Georges Guitton *, en septembre et octobre 1918, on trouve ces noms d'officiers :
11e compagnie : lieutenant DURIAU

2e bataillon : capitaine JOURDAN

1re compagnie : aspirant FINIELS Jules

5e compagnie : lieutenant RAMBOZ

6e compagnie : lieutenant CANAL

9e compagnie : Sous-lieutenant LECOMTE


Titre : Avec un régiment de l'armée Gouraud le 415e d'infanterie - La poursuite victorieuse (26 septembre - 11 novembre 1918) .
Auteur: Guitton Georges



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Encadrement du 415e RI sur la toute fin de guerre.


1er bataillon
Capitaine BASTIDE Maurice Jules Edmond
1re compagnie
Lieutenant DUFOUR Marius Eugène
2e compagnie
Capitaine HUGUET Henri Victor
3e compagnie
Lieutenant POULIQUEN Francisque

2e bataillon
Capitaine DELALANDE René Marie François *
5e compagnie
Sous-lieutenant VIEILLE Henri Léon
6e compagnie
Lieutenant COUPEAU Georges Michel Marie Félix
7e compagnie
Capitaine SEVENIER Léon Pierre

3e bataillon
Capitaine LEBRETON Marcel Jean Henri
9e compagnie
Lieutenant BERNARD Alphonse Ernest Clémentin
10e compagnie
Lieutenant MEYNIER Joseph Rémy Gabriel
11e compagnie
Lieutenant BOYER Antonin

CM1
?
CM2
Sous-lieutenant GAVARD Henri François

CM3
Sous-lieutenant BONNEVAL André Pierre Léopold

Santé
Médecin-major de 1re classe FAUGERON Louis Marie Gabriel


Capitaine-major
? MARIAUX



* DELALANDE
Par décision ministérielle en date du 15 septembre 1918, la mutation ci-après est prononcée ou ratifiée :
M. DELALANDE, capitaine au 156e régiment d'infanterie, passe au 415e régiment d'infanterie
1918/09/22 (A50,N258).Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
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ae80
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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


COMPAGNIES DE MITRAILLEUSES

1ère compagnie de mitrailleuses (C.M.1) rattaché au 1er bataillon (12 mitrailleuses)
HUART (Léon), lieutenant à la 1ère compagnie de mitrailleuses du 415e R.I. (voir citation J.O. du 2 juillet 1918 page 5740)
STARITA (Dominique-François-Ferdinand), adjudant de réserve à la 1ère compagnie de mitrailleuses du 415e régiment d'infanterie


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Léon Alcide Clément HUART
Mort pour la France le 31 mars 1918 à Moreuil (Somme)
Né en 1881 à Tracy-le-Mont (Aisne)
37 ans
lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Compiègne (Oise) - Matricule au recrutement : 608
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 1er arrondissement, le 29 octobre 1918


J.O. du 8 février 1918 page 1420
Armée territoriale
Par décret du Président de la République en date du 5 février 1918, rendu sur la proposition du président du conseil, ministre de la guerre est promu, à titre définitif, au grade de lieutenant pour prendre rang à la date indiquée ci-après, le sous-lieutenant d'infanterie territoriale dont le nom suit :

M. HUART (L.), 415e régiment d'infanterie (6 septembre 1917)


Journal officiel du 9 juin 1921 page 2493
Le ministre de la guerre :
Vu le décret du 1er octobre 1918, modifié par ceux des 4 décembre 1918 et 30 tout 1919 ; Vu la loi du 15 juin 1920,
Arrête: - Article unique. - Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d honneur, à titre Posthume, les militaires dont les noms suivent :
415e régiment d'infanterie

HUART (Léon), matricule Rt 608, lieutenant : le 30 mars 1918, à Ailly-sur-Noye, au cours d'une violente attaque ennemie, a servi lui-mêma au moment le plus critique une pièce dont tous les servants avaient été mis hors da combat. Blessé mortellement, le 31 mars 1918, à son poste de combat. A été cité.


=====+++++=====+++++=====+++++


J.O. du 22 juin 1918 page 5366


CHADOURNE (Jean), matricule 29, caporal (réserve) à la 1ère compagnie de mitrailleuses du 415e régiment d'infanterie : gradé très courageux. Son chef de section ayant été grièvement blessé, a pris spontanément le commandement, a ensuite rallié les éléments d'une autre section privée de chef et a conduit brillamment ce détachement au combat. A infligé de lourdes pertes à l'ennemi et assuré la sécurité du bataillon pendant un mouvement délicat de ropli et l'installation sur une nouvelle ligne. Une blessure.

Extrait 7058 D, du Général commandant en chef
... (citation ci-dessus)

415e RI CHADOURNE.jpg
415e RI CHADOURNE.jpg (84.22 Kio) Consulté 1356 fois

CHADOURNE (Jean), matricule 29 au recrutement,
né le 10 juillet 1891 à Saint-Junien (Haute-Vienne)
Sergent depuis 1913, il passe au 415e régiment d'infanterie (10e Cie) le 7 septembre 1916. Passé à la C.M. 2 le 27 octobre 1916. Remis 2e classe le 27 mars 1917, et affecté à la C.M. 1. Nommé caporal le 21 décembre 1917 sergent le 20 avril 1918 puis adjudant le 6 août 1918. Fait prisonnier le 29 septembre 1918 au Mont Sans Nom. Rapatrié le 3 décembre 1918.
Démobilisé le 22 août 1919.

Citations :
1) voir ci dessus
2) à l'ordre de la division n° 261 le 30 juillet 1918
3) à l'ordre de la division n° 287 du 22 octobre 1918
Décorations :
Croix de guerre 2 étoiles de bronze et palme
Médaille militaire

Sources : archives départementales de la Haute-Vienne
1 R 731, Magnac-Laval, 1911, 1-500


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Journal officiel du 2 juillet 1918 page 5740
Citations à l'ordre de l'Armée

FRANCESCHI (Jules-Pierre), lieutenant au 415e régiment d'infanterie : commandant une section de mitrailleuses, a, le..., défendu vaillamment une position violemment atlaquée et fortement battue par l'artillerie. Atteint par un éclat d'obus, a refusé de se laisser évacuer.

HUART (Léon), lieutenant à la 1ère compagnie de mitrailleuses du 415e régiment d'infanterie : le ..., au cours d'une violente attaque ennemie, a servi lui-même au moment le plus critique une pièce dont tous les servants avaient été mis hors de combat. Bllessé mortellement le..., à son poste de combat.

415e RI FRANCESCHI & HUART.jpg
415e RI FRANCESCHI & HUART.jpg (90.01 Kio) Consulté 1448 fois

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2e compagnie de mitrailleuses (C.M.2) rattaché au 2e bataillon (12 mitrailleuses)
FRANCESCHI (Jules-Pierre), lieutenant à la C.M. 2, commandant une section de mitrailleuses (voir citation J.O. du 2 juillet 1918 page 5740)


Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11061
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
(pour prendre rang du 17 juillet 1918)

FRANCESCHI (Jules), lieutenant (territorial) au 415e régiment d'infanterie : officier d'une bravoure exceptionnelle. Le 15 juillet, sous un bombardement ennemi des plus violents, a résisté avec sa section dans des circonstances particulièrement difficiles. A fait personnellement le coup de feu et a lutté à la grenade, contribuant à protéger le repli des unités voisines. Deux blessures. Trois citations.


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J.O. du 29 novembre 1918 page 10310

(Pour prendre rang du 17 août 1918.)
LANDAULT (Lucien-Camille), matricule 1395, soldat (réserve) au 415e régiment d'infanterie, 2e compagnie de mitrailleuses : mitrailleur d'élite. S'est fait remarquer par son courage et son sangfroid pendant les durs combats des 15 et 16 jnillet 1918 au cours desquels il a, par son tir précis, contribué à enrayer l'avance de l'ennemi. A été gravement intoxiqué le 15 août 1918. Une citation.

Lucien Camille LANDAULT
Mort pour la France le 23 août 1915 (Veuve (La) - ambulance 13/20, (Marne)
Né le 22 avril 1896 à Mazangé (Loir-et-Cher)
19 ans, 4 mois et 1 jours
soldat de 1ère classe au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Blois (Loir-et-Cher) - Matricule au Rt : 1395
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Mazangé (Loir-et-Cher)


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Nota Bene :
On trouvera dans un message ci-dessous des mentions de citations de soldats mitrailleurs sans que l'on puisse les rattacher précisément à la C.M. 1, la C.M. 2 ou la C.M. 3 :
NOVIS (Auguste), sergent chef de section C.M. au 415e régiment d'infanterie ;
BOUCHER (Gilbert), soldat mitrailleur au 415e régiment d'infanterie ;
VANEECLOO (André-Aimé), soldat mitrailleur d'élite au 415e régiment d'infanterie.



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Henri Jean DARMAU
Sergent mitrailleur à la C.M. 2 du 415e Régiment d’infanterie
Cité à l’Ordre de l’Armée
Décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre
"Mort pour la France"

Voir le sujet qui lui est consacré à la page 5


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3e compagnie de mitrailleuses (C.M.3) rattaché au 3e bataillon (12 mitrailleuses)


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voir plus bas l'étude sur le Sous-lieutenant BONNEVAL commandant la C.M. 3 dans les derniers mois de la Grande Guerre.


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HOUSSIN (Auguste) passé au 415e régiment d'infanterie le 17 avril 1918. Blessé par éclat d'obus le 15 juillet 1918 "Aux Marquises". Evacué sur l'intérieur.

J.O. du 10 juillet 1920 page 9726

HOUSSIN (Auguste), matricule 13399, soldat (active) à la 3e compagnie de mitrailleuses du 415e régiment d'infanterie : bon soldat. Blessé très grièvement, le 15 juillet 1918 au cours d'un combat aux Marquises. Amputé de la cuisse gauche.

Sources : archives de la Loire-Atlantique
HOUSSIN Auguste Joseph Marie classe 1918 lieu de naissance Saint-Nicolas-de-Redon n° matr. au Rt 1988


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VOIR aussi le mitrailleur Eugène CROCY mort des suites de ses blessures (page 6 de ce sujet)
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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


LAUGÉNIE Marcel, sous-lieutenant au 415e R.I., blessé le 3 avril 1918 à Moreuil

J.O. du 25 novembre 1917 page 9489
INFANTERIE PROMOTIONS ET MUTATIONS (Armée active).
Par décision ministérielle en date du 19 novembre 1917, et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire ci-après sont ratiliées :
Au grade de sous-lieutenant et maintenus à leur corps.

[...]
M. LAUGÉNIE, aspirant au 415e régiment d'infanterie.

J.O. du 17 février 1921 page 2056
M. LAUGÉNIE (M.E.L.), sous-lieutenant de réserve au 45e R.I. passe au 131e R.I.

Il demeure à Paris dans le 17e arrondissement, rue Cernuschi au moment de son passage devant le conseil de révision.
Signalement : Cheveux noirs, yeux gris vert, front découvert, nez hauteur cassé, visage ovale. Il mesure 1 mètre 66 et possède un degré d'instruction de niveau 4
Détaché à l'Ecole de Joinville le 10 avril 1915, admis élève aspirant (circulaire ministérielle 1589 C1 du 29 mars 1915). Nommé aspirant le 1er septembre 1915
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 10 février 1917 - N° matricule au corps : 18005
Nommé sous-lieutenant (active) à titre temporaire le 6 novembre 1917 (décision ministérielle du 13 novembre 1917)
Citations :
cité à l'ordre de la division n° 138 du 7 novembre 1917 : "Chef de section d'un moral très élevé et très énergique, a montré en toutes circonstances le plus beau sang-froid et le plus grand courage. A maintenu sa section en bon ordre, dans une position violemment bombardée, a donné un brillant exemple de fermeté en organisant de façon remarquable un secteur très difficile."
cité à l'ordre de la division n° 213 du 26 avril 1919 : "Officier plein d'entrain et d'allant. Le 3 août 1918 a résisté vaillamment à la tête de sa section à un puissant assaut. A été blessé."
Décorations :
Croix de guerre avec étoile d'argent
Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 25 décembre 1929 (J.O. du 28 décembre 1929)
Blessure : 3 ou 4 avril 1918 selon les sources
Blessé à Moreuil le 4 avril 1918 seton avant-bras gauche par balle.
LAUGÉNIE Marcel, sous-lieutenant au 415e R.I., blessé le 3 avril 1918 à Moreuil

En congé illimité de démobilisation le 25 septembre 1919

Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine D4R1 1947
LAUGÉNIE Marcel Emile Léon, Matricule au recrutement 1711, classe 1914
recrutement de la Seine (6e Bureau)
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Eric ABADIE
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415e régiment d'infanterie à Moreuil


J.O. du 2 juillet 1918 page 5741
Citations à l'ordre de l'Armée


CITATIONS LIÉES AU DÉBUT AVRIL 1918 À MOREUIL
Citations à l'ordre de la 1ère Armée N° 37 du 31 mai 1918


415e RI MAGENS & NOVIS.jpg
415e RI MAGENS & NOVIS.jpg (103.31 Kio) Consulté 1306 fois


J.O. du 2 juillet 1918 page 5741
Citation à l'ordre de l'Armée

MAGENS (Nicolas), matricule 552, sergent au 415e régiment d'infanterie : le ..., l'ennemi ayant réussi à pénétrer dans un élément de 1ère ligne, l'a contre-attaqué avec succès. Le..., a, sous un violent barrage de mitrailleuses, oc-' cupé et gardé une position importante pour l'ennemi. Grièvement blessé.

MAGENS (Nicolas) n° matricule au recrutement : 618 - classe 1906
né le 16 juin 1886 à Anglet (Basses-Pyrénées
Il demeure et exerce la profession de maçon - contremaître à Anglet, lors de son passage devant le conseil de révision de Bayonne à l'âge de 20 ans.
Signalement : cheveux et sourcils blonds, yeux châtains, nez petit, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. Il mesure 1 mètre 62 et son degré d'instruction générale est évalué au niveau 2.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 26 octobre 1917 (n° matricule au corps : 8049), venant du 57e régiment d'infanterie de Libourne, où il a obtenu ses galons de sergent le 5 décembre 1916.
Cité à % de l'armée % du dépôt n° 1930 du J.O. du 2 juillet 1918 (voir ci-dessus)
Croix de guerre avec palme

Blessé le 4 avril 1918, à Moreuil, par balle, région cervicale droite adénite
cf : L'adénopathie cervicale est le gonflement de ganglions du cou. Causée par une maladie infectieuse, cancéreuse ou auto immune.

Démobilisé le 24 mars 1919, il décèdera quelques années plus tard, à Anglet, le 9 octobre 1927.

Sources : archives départementales des Pyrénées-Atlantiques


J.O. du 2 juillet 1918 page 5741
Citation à l'ordre de l'Armée

NOVIS (Auguste), sergent au 415e régiment d'infanterie : le ..., séparé de sa compagnie de mitrailleuses, est venu se mettre à la disposition d'une compagnie voisine, y a pris le commandement d'une demi-section, qu'il a entraînée par son courage et son autorité, au cours d'une progression difficile à travers bois.

NOVIS, Auguste, Marius, Fortuné - N° matricule au recrutement :763 bis
né le 8 août 1883 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
Profession : commis de douane
Ajourné en 1904 et 1905 - service auxiliaire en 1906
Campagne contre l'Allemagne du 11 novembre 1914 au 3 mars 1919 aux armées
Il semble avoir commencé la Grande Guerre au 141e d'infanterie ou au 341e R.I. sans que l'on sache à cette date se place son passage au 415e régiment d'infanterie (absence de données sur sa fiche matricule aux A.D. des Bouches-du-Rhône)
Nommé caporal le 5 mai 1915 % du lieutenant-Colonel le 341e régiment d'infanterie. Nommé sergent le 21 janvier 1916 par % du Rgt n° 134. Nommé adjudant le 5 juin 1918.
Médaille militaire par décret du 16 juin 1920
Rien n'indique son passage au
cité à % du Rgt n° 312 le 6 septembre 1916 "Chef de section mitrailleurs plein de sang-froid et de courage a réussi à porter de l'avant son unité sous un bombardement des plus violents et malgré de fortes pertes, le 18 août 1916."
Cité à l'ordre de la 1ère Armée le N° 37 du 31 mai 1918 : "Le 4 avril 1918, séparé de sa compagnie de mitrailleuses est venu se mettre à la disposition d'une compagnie voisine, y a pris le commandement d'une demi-section qu'il a entraîné par son courage et son autorité au cours d'une progression difficile à travers bois."
Cité à l'ordre de la 163e D.I. N° 297 : "Chef de section de mitrailleuses. S'est distingué dans toutes les affaires auxquelles a pris part le régiment et particulièrement le 10 novembre 1918 par le feu de ses pièces a brisé les contre-attaques furieuses de l'ennemi."

Sources : archives départementales des Bouches-du-Rhône

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J.O. du 2 juillet 1918 page 5741
Citation à l'ordre de l'Armée

BOUCHER (Gilbert), soldat au 415e régiment d'infanterie : mitrailleur d'élite. Le ..., le tireur de sa pièce venant d'être tué, l'a remplacé en pleine attaque. A servi la pièce pendant toute l'action, contribuant à arrêter par son feu plusieurs vagues d'assaut. Deux blessures antérieures.


J.O. du 2 juillet 1918 page 5741
Citation à l'ordre de l'Armée

FOUQUE (Edouard-Gaston), soldat au 415e régiment d'infanterie : agent de liaison. Au cours de l'attaque du ..., trouvant un groupe sans chef, en a pris le commandement et l'a mené à la contre-attaque sous un violent feu de mousqueterie.

FOUQUE (Edouard-Gaston), matricule : 1007, classe 1909, subdivision de Marseille
Bien il n'y ait aucune allusion de son passage au 415e R.I. sur sa fiche matricule, figure cependant la citation ci-dessus

415e RI FOUQUE citation.jpg
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Sources : archives départementales des Bouches-du-Rhône


J.O. du 2 juillet 1918 page 5741
Citation à l'ordre de l'Armée

PILORGET (Joseph-Raoul), soldat au 415e régiment d'infanterie : le ..., faisant partie d'un petit poste avancé et cerné par l'ennemi, a combattu par le feu jusqu'à complet épuisement de ses munitions ; s'est ensuite frayé un passage dans trois vagues ennemies, a rejoint sa section où il a repris sa place de combattant.

PILORGET (Joseph-Baptiste-Raoul)
né le 21 juin 1896 à Chézelles (Indre)
Il exerce la profession de valet de chambre au moment de son passage devant le conseil de révision de Buzançais.
Passé au 415e régiment d'infanterie (n° matricule au corps : 24.937), le 3 janvier 1918, venant du 95e d'infanterie.
Mis en congé illimité de démobilisation le 23 septembre 1919, il se retire à Buzançais.

Sources archives départementales de l'Indre
Châteauroux : cote R 2501 - classe 1916 - Registre matricule n°s 1501-1961


J.O. du 2 juillet 1918 page 5741
Citation à l'ordre de l'Armée

TROUDET (Joseph-Marie), soldat au 415e régiment d'infanterie : le ..., faisant partie d'un petit poste avancé et cerné par l'ennemi, a combattu par le feu, jusqu'à épuisement complet de ses munitions ; s'est ensuite frayé un passage dans trois vagues ennemies, a rejoint sa section où il a repris sa place de combattant.

TROUDET (Joseph-Marie) né le 24 août 1894 à Quistinic (Morbihan)
exerçant la profession de cultivateur dans son village natal. Il mesure 1 mètre 61, a les cheveux châtains, les yeux roux clair, un visage ovale. Son degré d'instruction est évalué au niveau 3.
Appelé en septembre 1914 au 118e d'infanterie puis successivement aux 151e R.I. et 97e R.I.
Venu du 97e régiment d'infanterie, il passe au 415e d'infanterie, le 10 octobre 1915. Là il reçoit le n° matricule au corps : 1528.
Nommé soldat de 1ère classe le 13 avril 1916.
Evacué blessé le 3 avril 1918, il rejoint le C.I.D. le 14 mai 1918. Il est gazé le 13 août 1918.
Il est mis en congé illimité de mémobilisation le 1er septembre 1919. Il se retire alors dans son village.
Il souffrira par la suite de son intoxication au gaz avec des difficultés respiratoires permanentes. Pension temporaire pour séquelle d'intoxication par gaz.

Sources : archives départementales du Morbihan - Cote du registre : r_2300
N° de matricule au recrutement : 1009 - Classe 1914
TROUDET (Joseph Marie)



J.O. du 2 juillet 1918 page 5741
Citation à l'ordre de l'Armée

VANEECLOO (André-Aimé), matricule 2472, soldat au 415e régiment d'infanterie : mitrailleur d'élite. Le ..., a contribué par son tir à empêcher la progression de l'ennemi. A été blessé grièvement deux fois à son poste de combat le 4 avril.

né le 9 juin 1896 à Flêtre (Nord), canton de Bailleul
Classe 1916 - N° matricule au recrutement : 2472
Unités 165 RI, 46 RI, puis passae au 415e régiment d'infanterie le 1er octobre 1916
Evacué blessé le 5 avril 1918.
Blessé le 5 avril 1918 à Moreuil (Somme) par éclats d'obus (E.O.) cuisses droite et gauche, avant-bras gauche et main droite

Citation à l'ordre de la 1ère Armée N° 37 du 31 mai 1918
"Mitrailleur d'élite, le 2 avril 1918 a contribué par son tir a empêché la progression de l'ennemi. A été blessé grièvement deux fois à son poste de combat le 5 avril."
Croix de guerre avec palme.

Sources : archives départementales du Nord
volume 10 - 1R 3307 - pages 452 et 453 sur 510

415e RI VANEECLOO.jpg
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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918

Joseph Félicien MONGE
Mort pour la France le 4 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 18 décembre 1886 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
31 ans, 3 mois et 17 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône)
Matricule au Rt : 3780
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Istres (Bouches-du-Rhône)


Journal officiel du 10 mai 1922 page 1834
1922/05/10-1922/05/31.


MONGE (Joseph), matricule 3780, sergent : brave sous-officier, qui a donné, en maintes circonstances, des preuves de son courage et de son sang-froid. Est tombé mortellement frappé, le 8 avril 1918 (sic), au combat de Moreuil, dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.

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415e RI MONGE.jpg (48.54 Kio) Consulté 1206 fois

MONGE (Joseph-Félicien)
né le 18 décembre 1886 à Marseille
Il exerce la profession de maçon au moment de son passage devant le conseil de révision à l'âge de 20 ans. Ses parents demeurent alors "aux Caillols" à Marseille.
Sa fiche le décrit comme un jeune homme mesurant 1 mètre 63, ayant les cheveux, les sourcils et les yeux noirs, un front découvert, un nez épaté, une petite bouche, un menton rond et un visage ovale. Il présente de plus des taches de rousseur.
Il effectue son service au 111e régiment d'infanterie d'octobre 1908 à septembre 1910. Il obtient son grade de caporal le 15 mai 1912 et effectue la même année une période d'exercices dans son régiment.
Rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale par décret présidentiel du 1er août 1914,
Blessé le 17 septembre 1914 à la forêt de Hesse : "fracture bras droit par balle" Hôpital auxiliaire 107 La Crèche - 25 septembre 1914.
Il passe au 415e rgiment d'infanterie le 9 mars 1915 suivant décision ministérielle 2291 1/11 du 17 février 1915. Il reçoit alors un n° matricule au corps (7805 ou 7809). Il est nommé sergent le 22 avril 1916 par ordre du régiment N° 193.
Tué à l'ennemi le 4 avril 1918 à Moreuil - avis du ministre de la guerre n° E.P. 11563A du 17 mai 1918.


Sources : archives départementales des Bouches-du-Rhône - subdivision de Marseille
MONGE, Joseph, Félicien : Etat signalétique et militaire.
Présentation du contenu : Registre matricule
Classe 1907 - N° matricule au recrutement : 3780
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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918

Le 1er avril 1918 M. Georges CLEMENCEAU rend visite aux généraux sur le front de la Somme. Cette tournée est relatée succinctement avec une mention dans Le J.M.O. du G.B.D. de la 163e D.I.

"Le même jour, visite de M. CLEMENCEAU, Ministre de la Guerre."

Sources : 163e division d'infanterie
Groupe de brancardiers divisionnaire : J.M.O. du 11 novembre 1916 au 24 janvier 1919
26 N 455/9 (page 53/70)


==========================================================


Le Ministère Clemenceau. Journal d'un témoin.... T. I. Novembre 1917-avril 1918 par le Général Mordacq 1930 - Librairie PLON, Paris
Mordacq, Henri (1868-1943). Auteur du texte

extrait page 261 et suivantes :

L’équipée de Rouvrel (1er avril) — De Dury, nous nous rendîmes aux premières lignes et en particulier à Rouvrel où nous trouvâmes le général Boichut, commandant la 163e division.
Ce jour-là, ce ne fut vraiment que par miracle que le Président échappa à la mort. La scène vaut la peine d’être racontée en détail. Ayant appris que, du côté de Rouvrel, nos troupes étaient violemment attaquées par les Allemands et résistaient péniblement à leur pression, il m’avait d’autant plus instamment demandé de l’y conduire, qu’il tenait à voir le général Boichut dont il connaissait la réputation comme entraîneur d’hommes.
Nous nous dirigeâmes donc vers cette localité. Tout le long du chemin, forcément encombré par les évacuations et les ravitaillements, nous demandions où se trouvait le général Boichut et chaque fois, les poilus nous répondaient : « Plus loin, là-bas, où l’on se bat. »
Et nous allions toujours plus loin, malgré les marmites qui tombaient autour de nous, d’abord assez clairsemées, puis de plus en plus rapprochées. Bref, en arrivant près de Rouvrel, nous apprîmes que le général était tout à fait en première ligne avec ses dernières unités qui cédaient sous la pression allemande, mais en défendant le terrain pied à pied. Cette première ligne était d’ailleurs à quelques centaines de mètres de nous. Nous quittâmes aussitôt les voitures, et M. Clemenceau, ravi, se mit en route dans la direction indiquée. Dix minutes après environ, nous trouvions le général Boichut fort étonné de voir le Président au milieu de la tempête.
Le regard qu’il me lança me fit comprendre ce qu’il pensait. Nous étions à ce moment à 250 mètres environ d’une batterie française qui tirait tant qu’elle pouvait pour couvrir le repli des fantassins qui venaient d’arriver dans une coupure située à proximité.
C’étaient les poilus du 142e (colonel Devincey) et de rudes poilus ! Depuis deux jours en ligne, ils étaient aussi calmes qu’à la parade et presque tous semblaient même beaucoup plus intéressés par M. Clemenceau que par les Boches qui les talonnaient. Le colonel Devincey vint à nous et ne put s’empêcher, dès que le Président le félicita, de lui ouvrir tout son cœur : «Ah ! s’écria-t-il, j’aimais certes mes poilus depuis que je me bats au milieu d’eux, mais je ne les ai jamais tant aimés que depuis quelques jours ; jamais ils n’ont été aussi braves, aussi dévoués, aussi calmes ; rien ne peut les démoraliser et votre présence ici, monsieur le Président, va encore les électriser. » Mais, à peine le colonel terminait-il cette phrase, qu’une volée de mitraille s’abattit autour de nous. Le général Boichut voulut alors emmener le Président un peu plus à gauche, là où le marmitage était moins violent, mais ce fut peine perdue. D’ailleurs, je lui fis signe qu’insister serait inutile. Je connaissais mon homme ! On resta donc. Quelques minutes plus tard, le marmitage cessant un peu, M. Clemenceau s’éloigna à une certaine distance. A ce moment, — c’était à croire que les Allemands nous voyaient — un véritable tir d'efficacité vint éclater entre lui et nous et le tir se déplaçait dans sa direction ! Nous n’hésitâmes plus ; nous courûmes à lui et, presque de force, nous le ramenâmes contre un talus qui présentait une certaine protection. Cette fois, il se laissa faire, comprenant qu’il allait se faire tuer et vraiment inutilement.
Avec le général Boichut, nous passâmes là de rudes moments. Personnellement j’étais habitué à cette manière d’agir, mais lui, qui ne connaissait pas le Président sous cet aspect, était consterné.
Comme il me le disait plus tard : « Si jamais il était arrivé malheur ce jour-là à M. Clemenceau, je ne m’en serais jamais consolé. » Ce sont là des états d’âme que j’ai connus — peut-être trop souvent.
Enfin, le tir des batteries allemandes devint moins violent, et même, au bout d’un quart d’heure, cessa presque complètement. M. Clemenceau put alors, à sa grande joie, aller causer avec ses chers poilus. Je n’ai pas besoin de décrire la fête que lui firent artilleurs et fantassins.
Nous reprîmes le chemin du retour. Quant à nos voitures, les chauffeurs, avec beaucoup de sang-froid, dès les premiers projectiles, étaient remontés sur leur siège et à toute vitesse avaient gagné le large. Ils avaient pu ainsi se mettre à l’abri derrière une crête. Les vitres, bien entendu, étaient complètement brisées et la carrosserie sérieusement endommagée par des éclats de marmites. Heureusement, parmi le personnel, il n’y avait aucun blessé et, dans les voitures, aucun organe essentiel n’était brisé.
Telle fut l’équipée de M. Clemenceau à Rouvrel. J’ai tenu à la narrer en détail car elle montre bien quel était, en pareil cas, son état d’âme et, de plus, l’idée bien arrêtée chez lui, dès qu’il était en présence des poilus, de braver le danger. D’autres le critiqueront ; quant à moi, j’en ai souffert à certains points de vue, mais, au fond, je dois l’avouer maintenant, j’admirais fort cette attitude.


Ouvrage consultable sur le site gallica de la BNF
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... clemenceau

Clemenceau 2.jpg
Clemenceau 2.jpg (22.48 Kio) Consulté 661 fois
Georges CLEMENCEAU, ministre de la Guerre en visite au 34e C.A. à Monchy-Humières le 6 mai 1918 (détail)
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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


BONNEVAL André Pierre Léopold
Date de naissance : 17 mai 1896
Lieu de naissance : Sancerre, (Cher)
Profession : Etudiant
Il demeure à Bourges au moment de son passage devant le conseil de révision.
N° matricule au recrutement : 1666 - Classe 1916
Signalement : cheveux châtains, yeux marrons, front vertical, nez rectiligne long, visage ovale - renseignements physionomiques complémentaires : teint brun, bouche petite, menton fuyant.
Il mesure 1 mètre 73. Son degré d'instruction est évalué au niveau 5.
Mis en route le 12 avril 1915, il arrive le même jour au corps (85e d'infanterie). Il passe au 95e R.I. le 1er juillet 1915 et devient aspirant le 1er janvier 1916. Affecté ensuite au 142e R.I. le 20 juin 1916.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 10 février 1917. N° matricule au corps : 17839
Nommé sous-lieutenant à titre temporaire le 2 juillet 1917 (décision ministérielle du 13 juillet 1917). (voir J.O. du 20 juillet 1917 page 5621)
J.O. du 17 février 1918 page 1656
Décret en date du 13 février 1918 est nommé au grade de sous-lieutenant à titre définitif :
(pour prendre rang au 1er février 1918)
M. BONNEVAL (A.-P.-L.), sous-lieutenant à titre temporaire, au 415e régiment d'infanterie

J.O. du 19 mars 1918 page 2492
APPLICATION DE LA LOI DU 10 AOUT 1917 Armée active.
Le rang d'ancienneté des officiers dont les noms suivent est fixé aux dates ci-après :
Dans le grade de sous-lieutenant
(2 juillet 1917.) M. BONNEVAL (A.-P.-L.), sous-lieutenant an 415e régiment d'infanterie.

Officiers du 415e régiment d'infanterie
Etat numérique des pertes subies pendant la période du 29 mars au 7 avril 1918 inclus parmi les officiers du 415e régiment d'infanterie :
Blessés :
.../
BONNEVAL André, sous-lieutenant au 415e R.I., le 30 mars 1918

Dans l'encadrement du 415e RI sur la toute fin de guerre on le trouve à la Compagnie de Mitrailleuses 3 rattachée au 3e bataillon
Sous-lieutenant BONNEVAL André Pierre Léopold

Promu lieutenant à titre définitif le 2 juillet 1919.
INFANTERIE
NOMINATIONS ET MUTATIONS
Armée active.
Par décret en date du 19 juillet 1919, sont nommés au grade de lieutenant à titre définitif, pour prendre rang aux dates indiquées ci-après :

(2 juillet 1919.)
M. BONNEVAL (A.-P.-L.), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.


========================================================


Blessé le 31 mars 1918 à Moreuil par balle de revolver à la cuisse droite.

Cité à l'ordre du régiment (415e R.I.) : "Jeune et brillant officier, a pris le commandement d'une compagnie de mitrailleuses dans des conditions difficiles, a su en faire par ses connaissances techniques et à une bonne humeur constante une unité de première ordre capable de fournir les plus rudes efforts et qui s'est distingué sous son commandement pendant la longue période du 28 septembre au 11 novembre 1918."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 30 décembre 1931 (J.O. du 1er janvier 1932 page 34).


Sources : archives départementales du Cher
[2R 739] - Bourges (Cher) - Registres matricules | 1916 - 1916
Bon pour le service - sursis art. 21 accordé


Il décède le 29 décembre 1979 à Paris, à l'âge de 83 ans.
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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918

LEMARCHAND Raoul Gaston
né le 13 mars 1878 à Lanquetot, canton de Bolbec, département de Seine-Inférieure
ouvrier de fabrique demeurant à Gruchet-le Valasse, même département, à l'âge de 20 ans (conseil de révision)
Service au 36e d'infanterie à Caen entre 1899 et 1902 - caporal clairon.
campagne contre l'Allemagne :
Intérieur du 4 août 1914 au 25 décembre 1915 au 24e régiment territorial d'infanterie.
Passé au 415e régiment d'infanterie le 26 décembre 1915 - n° matricule au corps : 10060
Blessé le 2 avril 1918 à Moreuil (Somme) par éclat d'obus (E.O.) fracture compliquée du tibia.
Blessé, il est évacué vers un Hôpital, il reste hospitalisé du 2 avril au 4 novembre 1918.

Cité à l'ordre du régiment n° 237 du 21 mars 1916, agent de liaison parfait du 13 au 18 mai (sic) : "A assuré son service avec le plus grand courage malgré les plus violents bombardements."

Mis en congé illimité le 14 mai 1919.

Sources : archives départementales de la Seine-Maritime cote 1R3038
Lemarchand Raoul Gaston classe 1898 - bureau de recrutement de Havre (Le)
N° matricule au recrutement : 446
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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


COGNARD Jean
décédé le 15 juillet 1918 à Wez-Prunay (Marne)
né le 24 novembre 1887 à Saint-Just-en-Chevalet (Loire)
profession : meunier au moment de son passage devant le conseil de révision
Signalement :
Cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, menton rond, visage ovale, il mesure 1 mètre 65 et possède un degré d'instruction de niveau 3

Passé au 415e régiment d'infanterie le 12 avril 1915. Lieutenant à titre temporaire le 12 juin 1916 par décision ministérielle du 18 juin 1916 (J.O. du 23 juin 1916). Sous-lieutenant à titre définitif le 1er février 1918 (J.O. du 17 février 1918) et lieutenant à titre définitif le 15 avril 1918. Disparu le 15 juillet 1918 près de Reims. Présumé décédé. Décès fixé à cette date par jugement déclaratif du tribunal de Roanne en date du 25 septembre 1921
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 15 juillet 1918.
Cité à l'ordre du C.A. du 28 juin 1916
Cité à l'ordre de la division du 12 avril 1917
Cité à l'ordre de l'Armée du 28 mars 1918
Croix de guerre avec étoile d'argent, de vermeil et Paime
chevalier de la Légion d'honneur par décret du 7 juillet 1916 (pour prendre rang du 21 juin 1916) alors qu'il est sous-lieutenant à titre temporaire au 415e régiment d'infanterie.

Voir son dossier base Leonore

voir son portrait sur :
https://gw.geneanet.org/michel1602?lang ... type=fiche

Au printemps 1918, Jean COGNARD, lieutenant,
Commandant la 11e Compagnie du 415e régiment d'infanterie


Jean COGNARD
Décédé le 15 juillet 1918 à Wez-Prunay (Marne) - disparu
Né le 24 novembre 1887 à Saint-Just-en-Chevalet (Loire)
lieutenant au 415e régiment d'infanterie n° matr. 7341 au corps
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Roanne (Loire) - Matricule au recrutement : 1485
jugement transcrit à Sain-Haon-le-Châtel le 25 septembre 1921

Jean COGNARD
Mort pour la France le 15 juillet 1918 à Val-de-Vesle - Wez Prunay (devenu val de vesle) (Marne)
lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Roanne (Loire) - Matricule au Rt : 1485
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès
Saint-Haon-le-Châtel (Loire)
Géographie historique : La commune de Val-de-Vesle a été créée en 1965 par la fusion de trois communes jusque-là indépendantes : Courmelois, Thuisy et Wez.


===============================================


sur Wez Prunay et La ferme des Marquises voir :
viewtopic.php?t=10105
&
415 RI 15 juillet 1918
viewtopic.php?t=7924



===============================================


Cité à l'ordre de l'Armée n° 119 du 28 juin 1916
:"Exemple de sang-froid, de calme et de bravoure, a maintenu sa compagnie, dans une situation difficile du 13 au 19 mai, sous un bombardement violent. S'est prodigué dans les tranchées pour maintenir le moral de ses hommes influencés par le bombardement et les pertes subies."
Cité à l'ordre de la division % Général n° 116 du 12 septembre 1917 :"Excellent commandant de compagnie donnant en toutes circonstances les plus beaux exemples du courage et de l'énergie les 25 et 26 juillet 1917. Sous un bombardement intense a résisté avec une ténacité farouche à une très violente attaque allemande réussissant ainsi à limiter les progrès de l'ennemi sur un des points les plus délicats de notre ligne de défense."
Cité à l'ordre de l'Armée du 28 mars 1918 (J.O. du 23 avril 1918)
"Chargé de la préparation d'un coup de main, a accompagné son détachement jusqu'aux premières lignes. le détachement ayant été en grande partie intoxiqué par un obus dans l'abri qu'il occupait, a organisé avec sang-froid l'évacuation des survivants. Est descendu à cinq reprises dans l'abri pour en sortir les hommes bien qu'il ait été lui-même une première fois intoxiqué. A été à son tour sorti par deux de ses soldats alors qu'il avait perdu connaissance dans la descente. A sauvé deux hommes."
Croix de guerre E.B. (étoile de bronze) E.V (étoile de Vermeil) et palme
Chevalier de la Légion d'honneur le 21 juin 1916.

Sources : archives départementales de la Loire
47NUM_1R1564 - Matricules numéros 1001 à 1500 - 1907


J.O. du 23 avril 1918 page 3532
Citation à l'ordre de l'armée


L'épisode se situe le 14 mars 1918, dans l'abri du Téton près de Prosnes, (Marne) où de nombreux militaires du 415e d'infanterie sont intoxiqués par le gaz.

415e RI COGNARD.jpg
415e RI COGNARD.jpg (84.84 Kio) Consulté 915 fois


=================================


autres soldats ayant été victimes de cette intoxication par gaz :


J.O. du 23 avril 1918 page 3532
Citation à l'ordre de l'armée

HAURET (Simon) matricule 1273, aspirant au 415e régiment d'infanterie : au moment d'exécuter un coup de main, un obus étant tombé sur l'abri où il se trouvait avec son détachement et ayant été intoxiqué, n'a pas hésité, malgré ses souffrances à descendre â plusieurs reprises dans l'abri pour retirer des hommes du détachement restés sans connaissance. A donné à tous un bel exemple de courage et d'abnégation.

En 1916, il se trouvait au 57e R.I. où il gagne ses galons de sergent puis d'aspirant (1er mai 1917). Il passe, le 26 octobre 1917, au 415e régiment d'infanterie - n° matricule au corps : 5004.
Promu sous-lieutenant de réserve à titre temporaire par décision ministérielle du 7 mai 1918, à compter du 30 avril 1918.
Disparu le 15 juillet 1918 au cours de l'attaque de Marquises. Rapatrié le 11 janvier 1919.
Citation à l'ordre de la IVe Armée n° 1250 au 30 mars 1918. Croix de guerre

Sources : archives départementales de la Gironde
Cote : 1 R 1476 1273
Nom : Hauret
Prénom : Simon Jean Maurice
Date de naissance : 1892-06-24
lieu de naissance : Le Bouscat (Gironde, France)
bureau de recrutement : Bordeaux


=================================


J.O. du 23 avril 1918 page 3532
Citation à l'ordre de l'armée

RESSICAUD (Constant), matricule 711, caporal au 415e régiment d'infanterie : au moment d'exécuter un coup de main, un obus étant tombé sur l'abri où il se trouvait avec son détachement et ayant été intoxiqué, n'a pas hésité à descendre, malgré ses souffrances, dans l'abri pour retirer des hommes du détachement restés sans connaissance. Est mort au cours du sauvetage.

Constant RESSICAUD
Mort pour la France le 14 mars 1918 à Prosnes - dans l'abri du Téton près de Prosnes, (Marne)
Né le 5 septembre 1894 à Lyon (Rhône)
23 ans, 6 mois et 9 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Privas (Ardèche) - Matricule au recrutement : 711
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Vernoux-en-Vivarais (Ardèche) acte transcrit le 7 septembre 1921.


Ressicaud Constant Matricule n°711 classe 1914
Année de naissance : 1894
Département de naissance : Rhône
Commune de naissance : Lyon
Département de résidence : Ardèche
Bureau de recrutement : Privas
Degré d'instruction : Sait lire et écrire
Profession : Menuisier

Venant du 141e R.I., Constant RESSICAUD passe au 415e régiment d'infanterie à la date du 1er avril 1915. Il est alors soldat à la 12e Cie du 3e bataillon. Nommé soldat de 1ère classe le 15 octobre 1915. Il passe à la 9e Cie le 4 juin 1916. Nommé caporal le 25 juin 1916, il passe à la 10e Cie

Sources : archives départementales de l'Ardèche


=================================


BRANGET Ernest Auguste
né le 1er septembre 1990 à Étouvans (Doubs)
N° matricule au recrutement : 2076
Passé au 415e R.I. aux armées le 18 août 1917. n° matricule au corps : 07305 bis
Evacué pour intoxication le 15 juillet 1918. En convalescence par la suite, il rentre au dépôt le 23 septembre 1918.
Aux armées du 18 août 1917 au 22 septembre 1918
Intérieur du 23 septembre 1918 au 12 août 1919

Sources : numéros 301-21351 R 278 Archives départementales du Territoire de Belfort

J.O. du 23 avril 1918 page 3532
Citation à l'ordre de l'armée

BRANGET (Ernest), matricule 2O76, soldat au 415e régiment d'infanterie : au moment d'exécuter un coup de main, un obus étant tombé sur l'abri où il se trouvait avec son détachement et ayant été intoxiqué, n'a pas hésité, malgré ses souffrances à descendre à plusieurs reprises dans l'abri pour retirer des hommes du détachement restés sans connaissance. A donné à tous un bel exemple de courage et d'abnégation.


Morts pour la France le 14 mars 1918 à Moronvilliers - Combat du Téton, (Marne)

Pierre Henri AUGEYRE
Né le 12 mars 1897 à Saint-Sauves-d'Auvergne (Puy-de-Dôme)
21 ans
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)


Jean Pierre BARNETCHE
Né le 7 juin 1897 à Mendionde (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
20 ans, 9 mois et 7 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)


Clément Victor GOHIER
Né le 27 janvier 1896 à Marigné-Laillé (Sarthe)
22 ans, 1 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)


Philippe Eugène MONGELLAZ
Mort pour la France le 14 mars 1918 au combat du Mont Téton à Prosnes (Marne)
Né le 9 octobre 1889 à Puygros (Savoie)
28 ans, 5 mois et 5 jours
sergent à la 9e Cie du 415e régiment d'infanterie (415e RI)


Charles Victor PAYEN
Né le 25 février 1885 à Valenciennes (Nord)
33 ans
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)


Marcel Raymond PELLEREAU
Mort pour la France le 14 mars 1918 à Prosnes - Combat des Monts (Marne)
Né le 28 juillet 1898 à Rochelle (La) (Charente-Maritime) (ex Charente-Inférieure)
19 ans, 7 mois et 17 jours
soldat à la 9e Cie du 415e régiment d'infanterie (415e RI)


Elie Maurice Albert PRIEUR
Né le 11 janvier 1896 à Saint-Étienne-de-Fursac (Creuse)
22 ans, 2 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)


===========================================================


DES FACULTÉS CATIHOlLIOUES DE LYON N° du 1er janvier 1919 page 7
Bulletin des Facultés catholiques de Lyon 1880-1985

M. l'abbé Jean Sabot, prêtre du diocèse de Lyon, professeur de Philosophie à l'Institution Saint-Joseph, de Roanne, L. L., ancien étudiant de la Faculté des Lettres, soldat au 415e R. L, a été cité à l'ordre du régiment « Excellent soldat, a fait preuve de belles qualités de calme et de sang-froid, le 14 mars 1918, en se dégageant d'un abri dans lequel il avait été enseveli au cours de la préparation d'un coup de main pour lequel il était volontaire. »
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415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918


LE DESTIN TRAGIQUE DES FRERES VALENTINI TOUS DEUX SOLDATS AU 415e R.I.

Ils sont les fils de Pierre VALENTINI, employé des Postes et télégraphes, né à Quercitello (Corse) et de EUSÉBI Anne Joséphine, née à Buenos Aires (Argentine). Ils se sont mariés à Nice le 28 avril 1894, et demeurent en 1914, au 5, rue Assalit, à Nice.
Charles et François VALENTINI, tous deux ayant moins de vingt ans, sont appelés à la fin de l'année 1914 sous les drapeaux, dans le même régiment. Ils vont connaître ensemble deux années de guerre et ses souffrances, avant que la mort ne frappe l'un d'eux. Le second survivra encore deux ans, avant d'être, lui aussi fauché.


Charles VALENTINI
Né le 29 décembre 1895 à Nice (Alpes-Maritimes)
Mort pour la France le 3 avril 1918 à Moreuil (Somme) - Tué à l'ennemi
soldat au 415e régiment d'infanterie venu du 173e R.I.
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Nice - Matricule au recrutement : 2720
Acte transcrit le 7 août 1918 à Nice (Alpes-Maritimes)

VALENTINI (Charles-Antoine-Jacques) se présente comme étant étudiant lors de son passage devant le conseil de révision. Il habite avec son frère chez leurs parents qui demeurent au 5, rue Assalit, à Nice.
N° matricule au recrutement : 2720
Signalement : cheveux châtain foncé, yeux marron, front moyen, nez rectiligne, visage long. Il mesure 1 mètre 56.
Il est incorporé à compter du 17 décembre 1914 et arrive le lendemain au 173e d'infanterie, stationné à Nice à sa création en avril 1913, avant qu'il n'aille tenir garnison en Corse en septembre de la même année. A la fin de son instruction militaire, un peu plus longue que son frère, il passe au 415e régiment d'infanterie, le 30 avril 1915. On peut supposer que sa spécialité de soldat téléphoniste est à l'origine de ce prolongement de son apprentissage.
"Formé au mois de mars 1915 au camp de Carpiagne, près de Marseille, le 415e R. I. est rattaché au XIVe C. A., 27e D. I., 54e Brigade et prend les tranchées pour la première fois, dans la Somme entre Maucourt et Lihons." (Historique régimentaire)
En août 1915, le 415e d'infanterie va occuper une autre partie du front, la Champagne où il livre des combats très durs jusqu'en octobre.
En mars 1916, le régiment est transporté dans le secteur de Verdun. Le 13 mai, il tient les tranchées devant le Fort de Douaumont (La Caillette). Puis il sera en ligne à la Ferme de Thiaumont à la fin du même mois.
Alors que le régiment est mis au repos le 25 juin 1916, il vit un immense chagrin depuis l'annonce de la mort de son frère à l'hôpital, le 9 juin. A-t-il pu aller se recueillir sur sa tombe à Vadelaincourt ?
Entre temps, il a été cité à l'ordre du 3 juin 1916 :
"Téléphoniste a réussi à maintenir les communications pendant 4 jours d'un bombardement intense, volontaire pour les réparations de lignes fréquemment coupées, sur un terrain violemment battu par l'artillerie, les canons de tranchées et les mitrailleuses du 14 au 19 mai 1916."
Après avoir quitté Verdun, le 415e R. I. occupe les secteurs de Luxembourg et Maison-Bleue au N.O. de Reims. Il est alors désigné pour faire partie de la 163e D. I. en formation.
Près de deux ans vont s'écouler au gré des secteurs du front à occuper.
Charles VALENTINI est tué à l'ennemi au combat de Moreuil, le 3 avril 1918, par éclat d'obus.
"Mort pour la France" - avis du ministère de la guerre E.P. n° 11535 du 17 mars 1918 (sic)
Croix de guerre

Sources : archives départementales des Alpes-Maritimes
1 R 640 - Valentini, Charles Antoine Jacques (page 650/910)
&
Journal officiel du 1er septembre 1922 page 4244 (13 novembre 1922) :

VALENTINI (Charles-Antoine-Jacques), matricule 22515, soldat :
"excellent téléphoniste, rempli du plus bel esprit du devoir. A été tué, dans la nuit du 3 au 4 avril 1918, en réparant une ligne téléphonique sous un violent bombardement devant Moreuil". A été cité.

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De nos jours, il repose dans une sépulture de la nécropole nationale de Saint-Acheul à Amiens (Somme).

Charles Antoine VALENTINI
Mort pour la France le 3 avril 1918
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au Rt : 5944
N.B. : ce matricule est un numéro attribué au corps : 173e RI ou 415e R.I.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Amiens
nécropole nationale de "Saint-Acheul"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 2499
Indice de la sépulture : bis

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François Jean Jacques VALENTINI
Né le 30 janvier 1895 à Nice (Alpes-Maritimes)
Mort pour la France, le 9 juin 1916, à l'hôpital temporaire n° 12 de Vadelaincourt (Meuse) des suites de blessures de guerre.
soldat au 415e régiment d'infanterie venu du 173e R.I.
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Nice - Matricule au recrutement 2721 (et non 2720 comme indiqué sur sa fiche
acte transcrit le 27 février 1918 à Nice (Alpes-Maritimes) n° du registre d'état-civil 631/655

Frère ainé du premier, François-Jean-Jacques-Charles VALENTINI, est né la même année, mais au début de celle-ci, le 30 janvier 1895, également à Nice.
Etudiant lui aussi, il se présente, comme son cadet, devant le conseil de révision de Nice ouest - classe 1915. N° matricule au recrutement : 2721
Il est incorporé le même jour que son frère au 173e R.I., soit le 17 décembre 1914, mais les deux jeunes frères âgés de 19 ans, ne rejoidront la caserne que le lendemain 18 décembre 1914.
Signalement : cheveux châtains, yeux bleus, front large, nez rectiligne, visage long, il mesure 1 mètre 62.
Ayant achevé sa formation militaire, François passe au 415e régiment d'infanterie le 1er avril 1915 (dépêche ministérielle n° 4209 1/11 du 21 mars 1915) - n° matricule au corps 1362.
Il décède des suites de blessures de guerre, le 9 juin 1916, à l'hôpital temporaire 12 à Vadelaincourt et est inhumé au cimetière militaire de Vadelaincourt - section F - tombe 2 XXX 1-13
Campagne contre l'Allemagne du 17 décembre 1914 au 9 juin 1916

Sources : archives départementales des Alpes-Maritimes
1 R 640 - Valentini, François Jean Jacques Charles (page 651/910)

De nos jours il occupe toujours une sépulture dans la nécropole nationale de Vadelaincourt.

François Jean Jacques VALENTINI
Mort pour la France le 9 juin 1916 à Vadelaincourt (Meuse)
Né le 30 janvier 1895 à Nice (Alpes-Maritimes)
21 ans, 4 mois et 10 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de Rt de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au Rt : 2720
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Vadelaincourt
nécropole nationale de "Vadelaincourt"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 1261

Vadelaincourt cimetière.jpg
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Les noms des deux frères figurent sur le Monument aux Morts de Nice.
Cordialement
Eric ABADIE
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