Il y a cent ans, jour pour jour, le 15 mai 1915……
Des nouvelles du front au 15 mai 1915 :
Le 135è RI d'Ernest Etienne Delavault, que nous avions quitté le 22 janvier 1915, dans les environs d'Ypres, se retrouve ce 15 mai 1915 à Mont St-Eloi (Pas-de-Calais), non loin du 32ème RI.
Il a pour cela migré progressivement à travers le Nord et le Pas-de-Calais depuis mars 1915, non sans difficultés, retournant sur la région d'Ypres du 26 avril au 4 mai pour y mener bataille, y perdre plus de 200 tués ou disparus et près de 600 blessés, avant de revenir dans le Pas-de-Calais.
Ce 15 mai 1915, après un peu d'accalmie depuis quelques jours, le régiment occupe les tranchées de Mont St-Eloi et ne subit plus les tirs d'artillerie ennemie.
400 hommes arrivent en renfort. Ce n'est pas de trop, car demain, il faudra remplacer le 32ème RI de Léonel Tiffeneau en première ligne !
Le 146ème RI de Narcisse Drouet, que nous avions quitté lui aussi du côté d'Ypres le 22 janvier dernier, reçoit le 12 avril la visite du Président de la République à Bambecque (Nord) avant de se diriger 2 jours plus tard vers le Pas-de-Calais. Il participe à l'attaque générale du secteur de Maroeuil et Neuville-St-Vaast du 9 au 12 mai 1915. Les pertes sont peu mentionnées et très peu précises au regard des autres JMO.
Ce 15 mai 1915, la mission du 146ème est de tenir ses positions et de redresser sa ligne, l'ennemi ayant reçu des renforts en fantassins et surtout en artillerie....
4 petits gars de Frontenay participent donc à la Course à la Mer et à la première bataille d'Ypres fin 1914, puis à la seconde bataille d'Ypres (avril-mai 1915), enfin à l'offensive d'Artois qui va se poursuivre jusqu'en juin 1915. Rien que pour cette dernière, pour 5 semaines, les pertes sont éloquentes : plus de 100 000 soldats hors de combat dont plus de 16 500 tués et environ 20 000 disparus.
Je n'ose pas imaginer le calvaire quotidien et l'angoisse permanente de ces braves soldats....
Et c'est loin d'être fini, en ce 15 mai 1915….
Frontenay sur Dive 14-18
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 16 mai 1915……
Ce 16 mai 1915, c'est l'anniversaire de Maurice Achard, né à Frontenay en 1896 et mobilisé depuis le 10 avril précédent au 6ème Régiment du Génie d'Angers, où, apparemment, il va faire ses classes avant d'aller au front. Je l'avais justement déjà évoqué dès ce jour-là.
Fils de Fridolin Achard et de Philomène Marie, Maurice Achard est le 6ème d'une famille de 8 enfants : Claudine, Marie, Valentine, Roger, Germaine, Maurice, Ambroise et Irène. Il se marie le 08 juillet 1922 à Frontenay avec Yvonne Raby et aura 2 enfants : Ambroise, futur maire de Frontenay et Pierre, futur maire de Pouant (86)
Maurice Achard connaîtra des combats très durs et violents tout début novembre 1918, juste avant l'Armistice, dans l'Aisne. Nous y reviendrons.
Ce 16 mai 1915, c'est l'anniversaire de Maurice Achard, né à Frontenay en 1896 et mobilisé depuis le 10 avril précédent au 6ème Régiment du Génie d'Angers, où, apparemment, il va faire ses classes avant d'aller au front. Je l'avais justement déjà évoqué dès ce jour-là.
Fils de Fridolin Achard et de Philomène Marie, Maurice Achard est le 6ème d'une famille de 8 enfants : Claudine, Marie, Valentine, Roger, Germaine, Maurice, Ambroise et Irène. Il se marie le 08 juillet 1922 à Frontenay avec Yvonne Raby et aura 2 enfants : Ambroise, futur maire de Frontenay et Pierre, futur maire de Pouant (86)
Maurice Achard connaîtra des combats très durs et violents tout début novembre 1918, juste avant l'Armistice, dans l'Aisne. Nous y reviendrons.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 18 mai 1915……
Des nouvelles du front au 18 mai 1915:
Le 232ème RI de Fernand Auriau, Georges Depoys, Hubert Dhérisson, Hubert Marsault, Samuel Savattier, Eugène Terriot, Daniel Valançon que nous avions quitté le 26 avril dernier à la mort de Victor Duplessis est toujours à Port sur Seille, Nomény et leurs environs (M & Moselle). Comme chaque nuit, les patrouilles observent les déplacements de l'ennemi, quand ce n'est pas elles qui sont surveillées. Parfois quelques coups de feu de part et d'autre claquent dans l'obscurité, sans conséquence depuis la mort de Victor Duplessis.
Mais, selon le JMO, le fait à retenir en ce 18 mai 1815, c'est l'exploit de la patrouille qui, en plein jour, est allé couper les fils de fer dans le réseau ennemi pendant 25 minutes et qui rentre sans pertes.
Le 69 ème RIT d’Auguste Aubert, Delphin Baudet, Constant Corval, Eugène Auguste Couillebault, Ernest Couillebault, Gabriel Deboeuf, Clovis Deméocq, Clodomir Goubault, Isidore Moyse, Gustave Penot, Victor Léopold Prinet, Joseph Ernest Ridouard, Ernest Thomas, Alfred Thomas, Théodore Ravion que nous avions quitté le 22 janvier dernier dans l'Oise à Laigneville et qui remontait progressivement sur la Somme est finalement toujours dans l'Oise, à Canny sur Matz, au-dessus de Compiègne à occuper des positions dans les tranchées. Le secteur est plutôt calme, même si, il y a quelques jours, une canonnade ennemie a fait 2 tués et 3 blessés....
Des nouvelles du front au 18 mai 1915:
Le 232ème RI de Fernand Auriau, Georges Depoys, Hubert Dhérisson, Hubert Marsault, Samuel Savattier, Eugène Terriot, Daniel Valançon que nous avions quitté le 26 avril dernier à la mort de Victor Duplessis est toujours à Port sur Seille, Nomény et leurs environs (M & Moselle). Comme chaque nuit, les patrouilles observent les déplacements de l'ennemi, quand ce n'est pas elles qui sont surveillées. Parfois quelques coups de feu de part et d'autre claquent dans l'obscurité, sans conséquence depuis la mort de Victor Duplessis.
Mais, selon le JMO, le fait à retenir en ce 18 mai 1815, c'est l'exploit de la patrouille qui, en plein jour, est allé couper les fils de fer dans le réseau ennemi pendant 25 minutes et qui rentre sans pertes.
Le 69 ème RIT d’Auguste Aubert, Delphin Baudet, Constant Corval, Eugène Auguste Couillebault, Ernest Couillebault, Gabriel Deboeuf, Clovis Deméocq, Clodomir Goubault, Isidore Moyse, Gustave Penot, Victor Léopold Prinet, Joseph Ernest Ridouard, Ernest Thomas, Alfred Thomas, Théodore Ravion que nous avions quitté le 22 janvier dernier dans l'Oise à Laigneville et qui remontait progressivement sur la Somme est finalement toujours dans l'Oise, à Canny sur Matz, au-dessus de Compiègne à occuper des positions dans les tranchées. Le secteur est plutôt calme, même si, il y a quelques jours, une canonnade ennemie a fait 2 tués et 3 blessés....
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 20 mai 1915……
Ce 20 mai 1915, Georges Depoys, né en 1883 à Frontenay, est mobilisé au 69ème RIT de Châtellerault, au service des GVC. Déclaré cultivateur en 1903, laitier en 1911, entrepreneur de battages en 1917, il fait son service miltaire à compter d'octobre 1905 au 32ème RI de Châtellerault.
Georges Depoys fait partie de cette grande famille Depoys originaire de Frontenay où il se marie le 14 avril 1924 avec Cécile Juteau qui lui donnera 2 enfants : Esther et Marcel.
Georges Depoys est aussi le frère de Marthe, l'épouse de Lucien Courlivant, l'épicier et traiteur du village pour lequel il est serveur plus qu'occasionnel aux banquets organisés par son beau-frère.
Pour tout soldat mobilisé au service des GVC, il est impossible de suivre la trace. C'est aussi le cas de Georges Depoys, du moins jusqu'en 1916, date à laquelle il sera appelé au 66ème régiment d'infanterie.....
Ce 20 mai 1915, Gustave Penot, né en 1875 à Frontenay, renvoyé dans ses foyers depuis le 12 septembre 1914 pour « palpitations cardiaques », est de nouveau appelé au 69ème RIT, au service des GVC, comme Georges Depoys. Ça va durer jusqu'en juillet 1915.
Gustave Penot fait son service militaire au 4ème RI d'Auxerre (Yonne) à partir de novembre 1896 et se marie avec Marie Eugénie Manteau le 26 décembre 1899 à Frontenay. Ils auront 2 enfants, Marcel et André, qui, tous les deux, seront militaires de carrière.
Gustave Penot ne passera pas la fin de l'année 1915 sans intégrer lui aussi le 66ème RI et là, ce sera une autre histoire. Pour un cardiaque en puissance, il y restera presque 2 ans...!
Ce 20 mai 1915, Georges Depoys, né en 1883 à Frontenay, est mobilisé au 69ème RIT de Châtellerault, au service des GVC. Déclaré cultivateur en 1903, laitier en 1911, entrepreneur de battages en 1917, il fait son service miltaire à compter d'octobre 1905 au 32ème RI de Châtellerault.
Georges Depoys fait partie de cette grande famille Depoys originaire de Frontenay où il se marie le 14 avril 1924 avec Cécile Juteau qui lui donnera 2 enfants : Esther et Marcel.
Georges Depoys est aussi le frère de Marthe, l'épouse de Lucien Courlivant, l'épicier et traiteur du village pour lequel il est serveur plus qu'occasionnel aux banquets organisés par son beau-frère.
Pour tout soldat mobilisé au service des GVC, il est impossible de suivre la trace. C'est aussi le cas de Georges Depoys, du moins jusqu'en 1916, date à laquelle il sera appelé au 66ème régiment d'infanterie.....
Ce 20 mai 1915, Gustave Penot, né en 1875 à Frontenay, renvoyé dans ses foyers depuis le 12 septembre 1914 pour « palpitations cardiaques », est de nouveau appelé au 69ème RIT, au service des GVC, comme Georges Depoys. Ça va durer jusqu'en juillet 1915.
Gustave Penot fait son service militaire au 4ème RI d'Auxerre (Yonne) à partir de novembre 1896 et se marie avec Marie Eugénie Manteau le 26 décembre 1899 à Frontenay. Ils auront 2 enfants, Marcel et André, qui, tous les deux, seront militaires de carrière.
Gustave Penot ne passera pas la fin de l'année 1915 sans intégrer lui aussi le 66ème RI et là, ce sera une autre histoire. Pour un cardiaque en puissance, il y restera presque 2 ans...!
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 21 mai 1915……
Ce 21 mai 1915, Eugène Couillebault, né en 1875 à Frontenay, mais n'y habitant plus depuis 1895, affecté au 69ème RIT en août 1914, est en opération avec son régiment dans l'Oise, comme nous l'avons vu le 18 mai dernier.
Pour une raison inconnue, car le JMO n'est pas bavard sur les combats et sur les pertes, Eugène Couillebault est blessé au pied droit et a le 2ème orteil sectionné, au Bois des Loges, entre Noyon dans l'Oise et Roye dans la Somme.
De ce fait, il va quitter le front pour être soigné jusqu'en octobre 1915, puis renvoyé dans ses foyers. Mais là aussi, on a encore besoin de bras et l'année 1916 verra son retour dans un régiment territorial. Il retournera même sur le front fin 1916....
Ce 21 mai 1915, Eugène Couillebault, né en 1875 à Frontenay, mais n'y habitant plus depuis 1895, affecté au 69ème RIT en août 1914, est en opération avec son régiment dans l'Oise, comme nous l'avons vu le 18 mai dernier.
Pour une raison inconnue, car le JMO n'est pas bavard sur les combats et sur les pertes, Eugène Couillebault est blessé au pied droit et a le 2ème orteil sectionné, au Bois des Loges, entre Noyon dans l'Oise et Roye dans la Somme.
De ce fait, il va quitter le front pour être soigné jusqu'en octobre 1915, puis renvoyé dans ses foyers. Mais là aussi, on a encore besoin de bras et l'année 1916 verra son retour dans un régiment territorial. Il retournera même sur le front fin 1916....
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terrasson
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Re: Frontenay sur Dive 14-18
Bonsoir RegisIl y a cent ans, jour pour jour, le 21 mai 1915……
Ce 21 mai 1915, Eugène Couillebault, né en 1875 à Frontenay, mais n'y habitant plus depuis 1895, affecté au 69ème RIT en août 1914, est en opération avec son régiment dans l'Oise, comme nous l'avons vu le 18 mai dernier.
Pour une raison inconnue, car le JMO n'est pas bavard sur les combats et sur les pertes, Eugène Couillebault est blessé au pied droit et a le 2ème orteil sectionné, au Bois des Loges, entre Noyon dans l'Oise et Roye dans la Somme.
De ce fait, il va quitter le front pour être soigné jusqu'en octobre 1915, puis renvoyé dans ses foyers. Mais là aussi, on a encore besoin de bras et l'année 1916 verra son retour dans un régiment territorial. Il retournera même sur le front fin 1916....
bonsoir a tous
merci pour cet appel des morts de Frontenay
bien cordialement
adischats
soldat forcat a pas jamai portat plan lo sac.Es pas l'ome que gana es lo temps vai i mesme pas paur
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Bonsoir M Terrasson,
merci pour vos encouragements.
Il n'y a rien de plus naturel chez moi que d'honorer ceux qui en ont "bavé" comme c'est pas possible et qui souvent n'ont rien dit. Ils méritent bien qu'on se souvienne d'eux, surtout que j'en ai connu certains à Frontenay et que j'ai découvert par ces recherches ce qu'ils ont dû supporter.
Encore merci.
merci pour vos encouragements.
Il n'y a rien de plus naturel chez moi que d'honorer ceux qui en ont "bavé" comme c'est pas possible et qui souvent n'ont rien dit. Ils méritent bien qu'on se souvienne d'eux, surtout que j'en ai connu certains à Frontenay et que j'ai découvert par ces recherches ce qu'ils ont dû supporter.
Encore merci.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
il y a cent ans, jour pour jour, le 23 mai 1915......
Ce 23 mai 1915, Pierre Isidore Huctin et Auguste Emmanuel Barry, nés tous les deux en 1870 à Frontenay et mobilisés depuis août 1914, au service des GVC du 69ème RIT, changent de régiment.
Selon le JMO, ils intègrent, à compter de ce jour, le 268ème RIT de Loches qui est en train de se constituer. Celui-ci va rester cantonné dans le Cher jusqu'au 12 août 1915 avant de prendre la direction de la Capitale et d'être affecté à la zone Est du camp retranché de Paris.
Tout le régiment va travailler à l'établissement de tranchées jusqu'au 1er octobre, date à laquelle il gagne le front dans la Meuse ......., près de St Mihiel.
Pierre Isidore Huctin et Auguste Emmanuel Barry ont quitté Frontenay un peu avant la guerre. Je ne leur connais pas de descendance.
Ils méritent tout de même d'être cités parmi les enfants de Frontenay qui ont participé à la défense du pays.
Ce 23 mai 1915, Pierre Isidore Huctin et Auguste Emmanuel Barry, nés tous les deux en 1870 à Frontenay et mobilisés depuis août 1914, au service des GVC du 69ème RIT, changent de régiment.
Selon le JMO, ils intègrent, à compter de ce jour, le 268ème RIT de Loches qui est en train de se constituer. Celui-ci va rester cantonné dans le Cher jusqu'au 12 août 1915 avant de prendre la direction de la Capitale et d'être affecté à la zone Est du camp retranché de Paris.
Tout le régiment va travailler à l'établissement de tranchées jusqu'au 1er octobre, date à laquelle il gagne le front dans la Meuse ......., près de St Mihiel.
Pierre Isidore Huctin et Auguste Emmanuel Barry ont quitté Frontenay un peu avant la guerre. Je ne leur connais pas de descendance.
Ils méritent tout de même d'être cités parmi les enfants de Frontenay qui ont participé à la défense du pays.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 25 mai 1915……
Ce 25 mai 1915, Gustave Guillon, né en 1871 à Frontenay, quitte le groupe territorial du 20ème Régiment d'Artillerie pour intégrer à compter du lendemain la manufacture de St Gobain à Pierre Bénite dans le Rhône.
Officiellement, il n'est plus en campagne contre l'Allemagne. Il y restera pourtant jusqu'en 1917, avec une exploitation agricole à Frontenay à gérer!
Rappelons ici que Gustave Guillon se marie le 20 novembre 1900 à Frontenay avec Maria Harmance Guillon et que leur fille Germaine épousera Abel Mercier le 11 avril 1921, toujours à Frontenay.
Ce 25 mai 1915, Gustave Guillon, né en 1871 à Frontenay, quitte le groupe territorial du 20ème Régiment d'Artillerie pour intégrer à compter du lendemain la manufacture de St Gobain à Pierre Bénite dans le Rhône.
Officiellement, il n'est plus en campagne contre l'Allemagne. Il y restera pourtant jusqu'en 1917, avec une exploitation agricole à Frontenay à gérer!
Rappelons ici que Gustave Guillon se marie le 20 novembre 1900 à Frontenay avec Maria Harmance Guillon et que leur fille Germaine épousera Abel Mercier le 11 avril 1921, toujours à Frontenay.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 26 mai 1915……
Ce 26 mai 2015, c'est la fin de la mobilisation pour Samuel Gornard, né à Frontenay le 15 avril 1884 et résidant depuis 1906 à Paris.
Rappelons qu'il a eu le bras gauche cassé par une balle le 17 octobre 1914 au Bois du Jury à Flirey (54).
Selon sa fiche matricule, la commission de réforme de ce jour le propose pour la …. réforme immédiate, car il a des difficultés à se servir de la main gauche, réforme qui sera confirmée le 30 septembre 1915 pour « blessures imputables au service ».
Ce 26 mai 2015, c'est la fin de la mobilisation pour Samuel Gornard, né à Frontenay le 15 avril 1884 et résidant depuis 1906 à Paris.
Rappelons qu'il a eu le bras gauche cassé par une balle le 17 octobre 1914 au Bois du Jury à Flirey (54).
Selon sa fiche matricule, la commission de réforme de ce jour le propose pour la …. réforme immédiate, car il a des difficultés à se servir de la main gauche, réforme qui sera confirmée le 30 septembre 1915 pour « blessures imputables au service ».