Bonsoir Popol
tout simplement merci pour tous ces récits
bien cordialement
christian terrasson
adischats
TINTIGNY 22/08/1914
- terrasson
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Re: TINTIGNY 22/08/1914
soldat forcat a pas jamai portat plan lo sac.Es pas l'ome que gana es lo temps vai i mesme pas paur
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Re: TINTIGNY 22/08/1914
Bonsoir,
merci pour ces récits des combats de Belgique et maintenant nous arrivons aux combats dans les Ardennes, lors de la retarite .
Avec l'aide des amis du Forum, j'ai déjà quelques 2000 noms de tués ou disparus et seulement la moitié de tombes .... soit en nécropoles militaires, soit en carrés militaires ou en tombes individuelles dans les cimetières communaux .
Que de tombes à remettre en état . Le souvenir français fait du bon travail mais il y en a encore beaucoup à faire .... et à faire vite avant l'oubli puis l'abandon ....
Cordialement BB
merci pour ces récits des combats de Belgique et maintenant nous arrivons aux combats dans les Ardennes, lors de la retarite .
Avec l'aide des amis du Forum, j'ai déjà quelques 2000 noms de tués ou disparus et seulement la moitié de tombes .... soit en nécropoles militaires, soit en carrés militaires ou en tombes individuelles dans les cimetières communaux .
Que de tombes à remettre en état . Le souvenir français fait du bon travail mais il y en a encore beaucoup à faire .... et à faire vite avant l'oubli puis l'abandon ....
Cordialement BB
- Août 1914 dans le département des Ardennes : du début août avec l'arrivée et le passage des troupes se concentrant en se dirigeant vers la Belgique, au repli de fin août vers la Marne en résistant sur la Semoy, La Chiers, la Meuse, l'Aisne, la Retourne.
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Re: TINTIGNY 22/08/1914
Bonjour Paul,
encore bravo et merci pour ce travail fastidieux.
Je ne pourrai pas vous éclairer et répondre à vos questions mais voici un peu de documentation concernant le 77 allemand.
Ces pages sont issues de "German artillery 1914-1918" de David Nash publié en 1970 chez Almark publications London.







Voilà un peu de documentation, je ne connais pas la quantité d'obus mais j'ai lu que lors de la bataille du 22/08, autant pour l'armée allemande que pour l'armée française que les pièces d'artillerie sont tombées à court de munition.
Lors de cette bataille décrite par Siegert il y avait aussi des obusiers de 105.
Une bonne soirée de Gaume.
Jean-François
encore bravo et merci pour ce travail fastidieux.
Je ne pourrai pas vous éclairer et répondre à vos questions mais voici un peu de documentation concernant le 77 allemand.
Ces pages sont issues de "German artillery 1914-1918" de David Nash publié en 1970 chez Almark publications London.







Voilà un peu de documentation, je ne connais pas la quantité d'obus mais j'ai lu que lors de la bataille du 22/08, autant pour l'armée allemande que pour l'armée française que les pièces d'artillerie sont tombées à court de munition.
Lors de cette bataille décrite par Siegert il y avait aussi des obusiers de 105.
Une bonne soirée de Gaume.
Jean-François
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Re: TINTIGNY 22/08/1914
Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Paul,
je ne vais toujours pas pouvoir répondre à vos question quant à la vitesse de progression d'un train d'artillerie. Sauf que les chevaux utilisés n'ont pas réellement de bonnes capacités de traction, s'ils sont comparés aux chevaux de trait. D'ailleurs à cet effet l'armée allemande doit toujours 8 chevaux de trait ardennais à mon arrière-arrière grand père.
Le canon 77 pèse 950 kg, c'est 150 kg de moins que le 75 français
Le caisson pèse 1850 kg, c'est aussi +/- 150 kg de moins que le 75.
Le canon est tiré par 6 chevaux.
C'est un poids relativement important quand on pense que ce poids repose sur deux roues d'une dizaine de cm de large. Sur un sol dur, la progression doit être assez "aisée", par contre un sol très boueux, les roues s'enfonce trop facilement et la boue finit par arrêter la progression. Pour le canon, la pression au sol est approximativement de 500 kg/ 10 cm² (en réalité sur cerclage métallique la surface au sol est ramenée à 1 ou 2 cm² par roues) et pour le caisson c'est encore pire car c'est presque le double. Pour les amateurs d'artillerie, à l'époque les roues des canons et des autres véhicules ont été équipés de plaquettes de bois ou de métal qui augmentaient la surface de contact au sol et qui diminuaient la pression. C'est le principe élémentaire d'action et réaction que nous avons tous appris à 13 ans sur les bancs de l'école. La force résistante du sol doit être plus grande ou égale à la force appliquée par la roue.
Cette pression au sol a été fatale au 2eme régiment d'artillerie coloniale qui avait entamé une manoeuvre de demi-tour dans un terrain rendu marécageux par l'orage de la nuit du 21 au 22 aout 1914 à Rossignol, plusieurs pièces ont ainsi été mise hors de combat sans combattre. Mais c'est un autre débat.
Le train d'un canon comptait 138 obus emballés par 4 dans des paniers d'osier.
La cadence de tir est de 15 coups minute, maximum, contre 20 pour le 75.
Les obus pèsent 6,85 kg dont 570 g d'acide picrique pour les obus explosifs ou 300 balles de 10 g + poudre fumigène pour les sharpnelles.
La colonne légère pouvait aussi fournir 120 obus supplémentaires par pièce.
La portée du tir est plus longue que celle du 75. Dans le cadre de la bataille de Tintigny et Rossignol, les artillerie étaient relativement proches et pouvaient se contrebattre, sauf que le terrain ne permettait pas au 75 de canarder les obusiers de 105 alllemands qui étaient à l'abri derrière des butes ou des bois.
L'obusier de 105 pèse avec son avant-train 2000 kg. Il tire des obus de 15,2 kg avec soit 1,5 kg d'explosif, soit 500 balles de 10g en sharpnelle. Son train d'artillerie ne comporte que 86 obus répartis à raison de 54 sharpnelles et 32 explosifs.
Le canon Krupp 77 n'était pas équipé d'un aussi bon "système de recul" et la pièce devait encore bouger fortement ce qui nécessitait de règler le tir à chaque fois.
Je vais me renseigner pour les capacités d'endurance de ces chevaux.
Une bonne soirée de Gaume.
Jean-François
Bonjour Paul,
je ne vais toujours pas pouvoir répondre à vos question quant à la vitesse de progression d'un train d'artillerie. Sauf que les chevaux utilisés n'ont pas réellement de bonnes capacités de traction, s'ils sont comparés aux chevaux de trait. D'ailleurs à cet effet l'armée allemande doit toujours 8 chevaux de trait ardennais à mon arrière-arrière grand père.
Le canon 77 pèse 950 kg, c'est 150 kg de moins que le 75 français
Le caisson pèse 1850 kg, c'est aussi +/- 150 kg de moins que le 75.
Le canon est tiré par 6 chevaux.
C'est un poids relativement important quand on pense que ce poids repose sur deux roues d'une dizaine de cm de large. Sur un sol dur, la progression doit être assez "aisée", par contre un sol très boueux, les roues s'enfonce trop facilement et la boue finit par arrêter la progression. Pour le canon, la pression au sol est approximativement de 500 kg/ 10 cm² (en réalité sur cerclage métallique la surface au sol est ramenée à 1 ou 2 cm² par roues) et pour le caisson c'est encore pire car c'est presque le double. Pour les amateurs d'artillerie, à l'époque les roues des canons et des autres véhicules ont été équipés de plaquettes de bois ou de métal qui augmentaient la surface de contact au sol et qui diminuaient la pression. C'est le principe élémentaire d'action et réaction que nous avons tous appris à 13 ans sur les bancs de l'école. La force résistante du sol doit être plus grande ou égale à la force appliquée par la roue.
Cette pression au sol a été fatale au 2eme régiment d'artillerie coloniale qui avait entamé une manoeuvre de demi-tour dans un terrain rendu marécageux par l'orage de la nuit du 21 au 22 aout 1914 à Rossignol, plusieurs pièces ont ainsi été mise hors de combat sans combattre. Mais c'est un autre débat.
Le train d'un canon comptait 138 obus emballés par 4 dans des paniers d'osier.
La cadence de tir est de 15 coups minute, maximum, contre 20 pour le 75.
Les obus pèsent 6,85 kg dont 570 g d'acide picrique pour les obus explosifs ou 300 balles de 10 g + poudre fumigène pour les sharpnelles.
La colonne légère pouvait aussi fournir 120 obus supplémentaires par pièce.
La portée du tir est plus longue que celle du 75. Dans le cadre de la bataille de Tintigny et Rossignol, les artillerie étaient relativement proches et pouvaient se contrebattre, sauf que le terrain ne permettait pas au 75 de canarder les obusiers de 105 alllemands qui étaient à l'abri derrière des butes ou des bois.
L'obusier de 105 pèse avec son avant-train 2000 kg. Il tire des obus de 15,2 kg avec soit 1,5 kg d'explosif, soit 500 balles de 10g en sharpnelle. Son train d'artillerie ne comporte que 86 obus répartis à raison de 54 sharpnelles et 32 explosifs.
Le canon Krupp 77 n'était pas équipé d'un aussi bon "système de recul" et la pièce devait encore bouger fortement ce qui nécessitait de règler le tir à chaque fois.
Je vais me renseigner pour les capacités d'endurance de ces chevaux.
Une bonne soirée de Gaume.
Jean-François
Re: TINTIGNY 22/08/1914
Bonsoir à Toutes & Tous
Bonsoir Jean-François
- Les nouvelles de ma chère Gaume me font toujours plaisir et ... celles de Tintigny en particulier!
Un grand merci pour votre gentillesse et le partage de vos recherches pour répondre à mes questions. Je vais donc analyser ces informations relatives au canon 77 allemand.
- Pour en savoir plus sur le combat de Rossignol du 22/08/1914, je conseille vivement à nos amis du forum la lecture de l'excellent et incontournable ouvrage de Jean-Claude DELHEZ "Le jour de deuil de l'armée française" (2011) et du chapitre relatif à "Rossignol" (p. 369 et s.): je n'en suis pas encore remis !
- Une soirée (bien tourmentée ...) de Bruxelles !
Bonsoir Jean-François
- Les nouvelles de ma chère Gaume me font toujours plaisir et ... celles de Tintigny en particulier!
Un grand merci pour votre gentillesse et le partage de vos recherches pour répondre à mes questions. Je vais donc analyser ces informations relatives au canon 77 allemand.
- Pour en savoir plus sur le combat de Rossignol du 22/08/1914, je conseille vivement à nos amis du forum la lecture de l'excellent et incontournable ouvrage de Jean-Claude DELHEZ "Le jour de deuil de l'armée française" (2011) et du chapitre relatif à "Rossignol" (p. 369 et s.): je n'en suis pas encore remis !
- Une soirée (bien tourmentée ...) de Bruxelles !
Bien cordialement
Paul Pastiels
Paul Pastiels