Bonjour,
Cas classique, identique à celui de Klèber GUILLEMOT ci-dessus :
La date indiquée sur la plaque, le 3 janvier 1915 est -probablement- la date de la blessure mortelle reçue.
la date officielle de décès est le 5 janvier, 2 jours plus tard à l'ambulance des Islettes. Cette fois le nom est correctement écrit : "Les Islettes", "aux Islettes".
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Déjà relaté ailleurs : Une autre erreur, volontaire, cette fois, sur une pierre tombale :
Alfred COURTOIS n'est pas "mort pour la France" contrairement à ce qui est inscrit sur le monuments aux morts et sur la pierre tombale.
Alfred est mort pendant une permission (déjà, en 1915) d'une fracture du crâne due à une chute de bicyclette. En novembre 1915, quand il est mort, le casque Adrian existait déjà : dommage qu'il ne le portait pas ! Sa ballade à vélo lui a été fatale !
Sans doute que ces parents ont interféré auprès du maire pour que leurs 2 noms soient marqués sur le monument aux Morts.
Quel drame pour cette famille d'avoir perdu 2 de ses fils ! Elle mérite la compassion et le respect des citoyens et des villageois ! Ils sont tous deux morts pour la patrie. Le conseil municipal a ainsi décidé d'inscrire leur 2 noms sur le monument aux Morts.
Un petit arrangement avec la famille pour faire inscrire les 2 noms sur le monument aux morts ?
Personne n'a probablement su les causes réelles de sa mort. On a donc pu relater qu'il était mort à la guerre.
Son frère Emile est par contre lui bien "mort pour la france"
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Bonjour,
Une drôle d'erreur sur cette plaque émaillée qui n'a pas résisté au temps : cet homme serait mort le 29 février 1918.
Sauf que le 29 février 1918 n'existe pas, l'année 1918 n'étant pas une année bissextile.
Pourquoi cette erreur ? Je ne vois qu'une seule explication : Les parents de cet homme aurait voulu que ce jour, le jour de la mort de leur fils, n'existe pas : Le 29 février 1918 n'existe pas.
Il est possible que la famille a fait confectionner cette plaque en demandant d'y inscrire cette date. Peut-être aussi une manière d'attirer l'attention des visiteurs de cimetières et pélerins de 14/18 des anciens temps qui s'interrogeront sur cette erreur de date, sortant ainsi André Legrand de son banal statut de mort pour la France, comme tant d'autres dans les cimetières.
