Bonsoir,
J'ai moi-même été surpris par la rapidité de la réponse ! Et pourtant, je leur avais fourni comme renseignements, le nom, le prénom, la date et le lieu de naissance, mais sans succès.
En tout cas, merci à tous pour vos réponses et vos explications ! Il ne me sera donc pas possible d'aller plus loin dans cette recherche.
J'ai contacté via un site généalogique une descendante d'Alexander pour savoir si elle avait une photo ou des documents le concernant, mais elle m'a indiqué qu'elle n'avait rien malheureusement.
Cordialement,
Recherches sur un éventuel combattant Polonais de la Grande Guerre
Re: Recherches sur un éventuel combattant Polonais de la Grande Guerre
Kevin63
Président du Comité des Jeunes Engagés pour la Mémoire
Réserviste citoyen auprès de la Délégation Militaire Départementale du Puy-de-Dôme
Porte-drapeau de l'A.C.U.F. 63 et de l'U.F.A.C. 63
Président du Comité des Jeunes Engagés pour la Mémoire
Réserviste citoyen auprès de la Délégation Militaire Départementale du Puy-de-Dôme
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Re: Recherches sur un éventuel combattant Polonais de la Grande Guerre
Bonsoir Joseph, bonsoir à tous
En recherchant des informations sur Alexander Musialski, vous avez soulevé quelques questions intéressantes.
Après 1918, il y eut aussi des cas des Allemands d'origine ou „Allemands de choix” servant dans l'armée polonaise. Je vous donne deux exemples
Paul Krenz né à Bichofswalde/Biskupnica près de Schlochau/Człuchowo en 1896. Fils d'un père allemand et d'une mère polonaise. En 1914, il vécut à Berlin, où il se porta volontaire (Kriegsfreiwillige). Il a probablement fini une école d'observateurs aériens et a combattu en France. En 1918, dans une compagnie de mitrailleuses du I.R. 49. En janvier 1919, le Leutnant Krenz rejoint l'armée de la Grande Pologne et se distingue dans les combats contre les Allemands. À partir de l'été 1919, au sein du 3e Escadrille de Grande Pologne, il combat au front contre les bolcheviks. Abattu février 1920, il s'échappe de la captivité bolchevique en juin 1920 et retourne au front. Il a été decoré de la Croix des Vaillants (Krzyż Walecznych). Après la guerre (1921), il servit dans l'armée de l'air polonaise sous le nom de Paweł Krenc. Il épousa une Polonaise en 1923 et, en 1926 il quitta l'armée polonaise en tant que capitaine observateur. Il vivait à Berlin. En 1934, il rejoint la Luftwaffe, où il était instructeur dans les écoles de pilotage (Große Kampffliegerschule 3). En 1942, il se remaria (sa première femme mourut) – également avec une Polonaise
. En 1945, le Hauptmann Paul Krenz fut capturé par les Anglais et resta en captivité jusqu'en 1948. Il mourut à Pürgen en Bavière en 1955.
Le deuxième soldat qui a eu du mal à choisir sa patrie
- Ludwik Marian Kaźmierczak né à Posen/Poznań en 1896. Il fut capturé par les Français et en France il s'enrôla dans l'armée polonaise du général Haller. Après 1921, il se rend à Berlin et sert dans la police allemande sous le nom de Ludwig Kazmierczak, et à partir de 1930 sous le nom de Ludwig Kasner. Sa petite-fille, Angela Merkel (geboren Kasner), était chancelière de la Bundesrepublik Deutschland.
Bien cordialement
Krzysztof
En recherchant des informations sur Alexander Musialski, vous avez soulevé quelques questions intéressantes.
Bien sûr – après des décennies qui se sont écoulées depuis la destruction de l’État polonais par ses trois voisins, de nombreux Polonais ne croyaient plus à la possibilité de retrouver leur indépendance. Ils étaient fidèles aux pays dans lesquels ils vivaient. Il était dans l’intérêt des Polonais, sujets prussiens, de défendre l’Allemagne contre l’armée russe.kglbayrRIR2 a écrit : ↑jeu. janv. 02, 2025 1:46 pmIl n’est pas vrai que tous les Polonais d’origine ont servi à contrecœur dans l’armée allemande. Dans le même temps, de nombreux Allemands – notamment ici en Saxe, où je vis actuellement – ont toujours sympathisé avec le mouvement de liberté polonais.
La conscience nationale polonaise ne pouvait pas se développer normalement si l’État polonais n’existait pas pendant plus de cent ans. Connaître sa langue maternelle n'est pas tout. Après 1918, de nombreux Polonais et Allemands résidant à la frontière germano-polonaise se demandèrent quel pays choisir. Il y avait là de nombreuses familles mixtes et la population était souvent bilingue. Si le père était allemand et la mère polonaise, ou si le père était polonais et la mère allemande, le choix n’était pas facile ... Il y avait des régions à forte population allemande, notamment grâce aux activités de la Commission prussienne de colonisation (Königlich Preußische Ansiedlungskommission für Westpreußen und Posen), fondée à l'initiative d'Otto von Bismark. Une telle situation s'est produite près de Samter/Szamotuły, d'où étaient originaires Bronisław et Aleksander Musialski.kglbayrRIR2 a écrit : ↑jeu. janv. 02, 2025 1:46 pmContrairement aux termes de l'armistice, l'Allemagne a conservé après 1918 diverses associations de volontaires militaires, par example dans ce qu’on appelle la « Grenzschutz-Ost [Garde-frontière Est] ». Cela comprenait le (volontaire) Grenadier Regiment n° 7 avec 2 bataillons. Ce n'est pas un secret en Pologne non plus qu'il y avait parmi eux des Polonais d'origine.
Après 1918, il y eut aussi des cas des Allemands d'origine ou „Allemands de choix” servant dans l'armée polonaise. Je vous donne deux exemples
Paul Krenz né à Bichofswalde/Biskupnica près de Schlochau/Człuchowo en 1896. Fils d'un père allemand et d'une mère polonaise. En 1914, il vécut à Berlin, où il se porta volontaire (Kriegsfreiwillige). Il a probablement fini une école d'observateurs aériens et a combattu en France. En 1918, dans une compagnie de mitrailleuses du I.R. 49. En janvier 1919, le Leutnant Krenz rejoint l'armée de la Grande Pologne et se distingue dans les combats contre les Allemands. À partir de l'été 1919, au sein du 3e Escadrille de Grande Pologne, il combat au front contre les bolcheviks. Abattu février 1920, il s'échappe de la captivité bolchevique en juin 1920 et retourne au front. Il a été decoré de la Croix des Vaillants (Krzyż Walecznych). Après la guerre (1921), il servit dans l'armée de l'air polonaise sous le nom de Paweł Krenc. Il épousa une Polonaise en 1923 et, en 1926 il quitta l'armée polonaise en tant que capitaine observateur. Il vivait à Berlin. En 1934, il rejoint la Luftwaffe, où il était instructeur dans les écoles de pilotage (Große Kampffliegerschule 3). En 1942, il se remaria (sa première femme mourut) – également avec une Polonaise

Le deuxième soldat qui a eu du mal à choisir sa patrie

Bien cordialement
Krzysztof
site: http://www.1914.pl