415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
Journal officiel du 14 juillet 1915 page 4775
Nomination dans la légion d'honneur pour chevalier
M. COTTIN (Michel), capitaine au 415e régiment d'infanterie : blessé le 30 décembre 1914. Cité à l'ordre de l'armée. Officier de très grande valeur, à qui on peut demander beaucoup. (Croix de guerre.)
Journal officiel du 5 décembre 1915 page 8843
Citation à l'ordre de l'armée :
415e régiment d'infanterie
COTTIN (Michel-Léon), capitaine mitrailleur au 415e régiment d'infanterie : a fait preuve d'un entrain remarquable en se portant résolument à l'assaut avec ses mitrailleuses en même temps que la première vague. Grâce à une riposte énergique de ses nièces et malgré de lourdes pertes, a chassé d'une position solide un élément ennemi qui prenait nos lignes d'enfilade.
415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
1915 - Arrivée du 415e de Marche dans la Somme
Le régiment de nouvelle formation, quitte le camp de Carpiagne le 31 mars et arrive à Métimieux (Ain), le 1er avril (camp de La Valbonne). Il y reste cantonné du 1er au 15 avril. C'est une période de préparation, pendant laquelle, le régiment complète son matériel et son personnel. On commence à refaire les vaccinations antityphoïdiques qui étaient restées incomplètes, mais, en raison d'un départ précipité on la laisse inachevée.
...
14 et 15 avril
Transport du régiment par chemin de fer jusqu'à la gare de Villers-Bretonneux (Somme).
16 avril
Cantonnement (du 415e) :
Etat-Major et 3e bataillon à Domart-sur-la-Luce ;
1er bataillon à Cachy ;
2e bataillon à Gentelles.
17 avril
Le régiment s'installe à l'arrière du secteur qui lui est affecté. Etat-Major et 1er bataillon à Harbonnières ; 2e bataillon à Guillaucourt ; 3e bataillon à Caix.
18 avril
A partir du 18 avril, chaque bataillon va prendre contact, durant quatre jours de suite, dans les tranchées en première ligne, en se mêlant au 52e d'infanterie
Les différents bataillons prendront ainsi connaissance de leurs secteurs respectifs : Lihons - La Plaine - Maucourt.
Pendant qu'un bataillon occupe les tranchées, les deux autres alternent au travail de constructions de tranchées nouvelles. Les postes de secours se confondent avec ceux du 52e d'infanterie et le service médical y est assuré par l'aide-major du bataillon et le médecin auxiliaire.
Pendant cette période, le régiment a eu quelques blessés, la plupart peu gravement atteints. Cependant, l'un d'eux a été grièvement touché (plaie pénétrante abdomino-thoracique avec blessure du rein, du foie et du poumon) et meurt rapidement à l'ambulance *.
...
30 avril
Les bataillons se succèdent aux tranchées dans l'ordre suivant :
3e bataillon du 18 au 22 :
1er bataillon du 22 au 26 ;
2e bataillon du 26 au 30.
A signaler un accident (manipulation d'un fusil chargé) cause la mort d'un homme.
1er mai
Le régiment fournit, à partir de cette date, cinq (5) compagnies aux tranchées, pendant que 7 restent cantonnées (Harbonnières et Caix).
2 mai
Un accident (manipulation d'un pétard de mélinite) cause la mort d'un homme (à Méharicourt) et fait blesser (sic) 5 autres peu grièvement.
5 mai
Tout le régiment (moins 4 Cies) s'installe dans les tranchées (les quatre autres compagnies cantonnent à Rosières).
Le médecin chef s'installe au poste de commandement du colonel - La Plaine (près de la voie ferrée)
...
13 mai
Pendant toute la période qui s'étend du 5 au 12 inclus, le régiment est resté tout entier (les quatre compagnies de Rosières ayant relevé 4 Cies du 52e d'infanterie aux tranchées dans la nuit du 8 au 9) dans le secteur. Pendant cette période il n'y a eu que des affaires de détails, déterminant toutefois un certain nombre de blessures, dont quelques-unes mortelles. Il y eut au total 28 blessés, dont 6 tués sur le coup où décédés à l'ambulance à leur arrivée. On note principalement des blessures du crâne et des membres supérieures.
Sources : M. FAIDEAU médecin-major de 2e classe
415e régiment d'infanterie - 26 N 771/1
Service de santé : J.M.O. du 1er avril 1915 au 3 mars 1919
(page 3 et 4)
* S'agit-il de l'ambulance 3/14 qui fonctionne à Harbonnières au mois d'avril 1915 ?
1915 - Arrivée du 415e de Marche dans la Somme
Le régiment de nouvelle formation, quitte le camp de Carpiagne le 31 mars et arrive à Métimieux (Ain), le 1er avril (camp de La Valbonne). Il y reste cantonné du 1er au 15 avril. C'est une période de préparation, pendant laquelle, le régiment complète son matériel et son personnel. On commence à refaire les vaccinations antityphoïdiques qui étaient restées incomplètes, mais, en raison d'un départ précipité on la laisse inachevée.
...
14 et 15 avril
Transport du régiment par chemin de fer jusqu'à la gare de Villers-Bretonneux (Somme).
16 avril
Cantonnement (du 415e) :
Etat-Major et 3e bataillon à Domart-sur-la-Luce ;
1er bataillon à Cachy ;
2e bataillon à Gentelles.
17 avril
Le régiment s'installe à l'arrière du secteur qui lui est affecté. Etat-Major et 1er bataillon à Harbonnières ; 2e bataillon à Guillaucourt ; 3e bataillon à Caix.
18 avril
A partir du 18 avril, chaque bataillon va prendre contact, durant quatre jours de suite, dans les tranchées en première ligne, en se mêlant au 52e d'infanterie
Les différents bataillons prendront ainsi connaissance de leurs secteurs respectifs : Lihons - La Plaine - Maucourt.
Pendant qu'un bataillon occupe les tranchées, les deux autres alternent au travail de constructions de tranchées nouvelles. Les postes de secours se confondent avec ceux du 52e d'infanterie et le service médical y est assuré par l'aide-major du bataillon et le médecin auxiliaire.
Pendant cette période, le régiment a eu quelques blessés, la plupart peu gravement atteints. Cependant, l'un d'eux a été grièvement touché (plaie pénétrante abdomino-thoracique avec blessure du rein, du foie et du poumon) et meurt rapidement à l'ambulance *.
...
30 avril
Les bataillons se succèdent aux tranchées dans l'ordre suivant :
3e bataillon du 18 au 22 :
1er bataillon du 22 au 26 ;
2e bataillon du 26 au 30.
A signaler un accident (manipulation d'un fusil chargé) cause la mort d'un homme.
1er mai
Le régiment fournit, à partir de cette date, cinq (5) compagnies aux tranchées, pendant que 7 restent cantonnées (Harbonnières et Caix).
2 mai
Un accident (manipulation d'un pétard de mélinite) cause la mort d'un homme (à Méharicourt) et fait blesser (sic) 5 autres peu grièvement.
5 mai
Tout le régiment (moins 4 Cies) s'installe dans les tranchées (les quatre autres compagnies cantonnent à Rosières).
Le médecin chef s'installe au poste de commandement du colonel - La Plaine (près de la voie ferrée)
...
13 mai
Pendant toute la période qui s'étend du 5 au 12 inclus, le régiment est resté tout entier (les quatre compagnies de Rosières ayant relevé 4 Cies du 52e d'infanterie aux tranchées dans la nuit du 8 au 9) dans le secteur. Pendant cette période il n'y a eu que des affaires de détails, déterminant toutefois un certain nombre de blessures, dont quelques-unes mortelles. Il y eut au total 28 blessés, dont 6 tués sur le coup où décédés à l'ambulance à leur arrivée. On note principalement des blessures du crâne et des membres supérieures.
Sources : M. FAIDEAU médecin-major de 2e classe
415e régiment d'infanterie - 26 N 771/1
Service de santé : J.M.O. du 1er avril 1915 au 3 mars 1919
(page 3 et 4)
* S'agit-il de l'ambulance 3/14 qui fonctionne à Harbonnières au mois d'avril 1915 ?
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
Journal officiel du 20 février 1917 page 1395
VIVEREUX (Marcel), matricule 9970, soldat (active) à la 9e compagnie du 415e régiment d'infanterie : très bon soldat, donnant en toutes circonstances l'exemple du dévouement. A été très grièvement blessé, le 2 août 1915, en travaillant, sur un point de la première ligne violemment battu par les mitrailleures ennemies. Impotence fonctionnelle du bras droit.
VIVEREUX (Marcel-Joseph)
né le 26 octobre 1895 - Amplepuis (Rhône)
Ebéniste de profession, le jeune homme est incorporé à compter du 16 décembre 1914 au 159e régiment d'infanterie. Il mesure 1 mètre 66, a un degré d'instruction de niveau 3. Son signalement précise qu'il a les cheveux bruns, les yeux marron, le front ordinaire, le nez moyen et un visage ovale.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 9 mars 1915. Décision ministérielle 4209 1/11 du 21 mars 1915. En fait, le régiment étant en constitution, il n'est incorporé comme soldat de 2e classe, véritablement au 415e d'infanterie que le 1er avril 1915. N° matricule au corps : 1144.
Blessé le 3 août 1915 à Lihons-Maucourt par coup de feu à la main droite et au coude droit - cité à % du régiment N° 404 du 3 janvier 1917
"très bon soldat, donnant en toutes circonstances l'exemple du dévouement. A été très grièvement blessé, le 2 août 1915, en travaillant, sur un point de la première ligne violemment battu par les mitrailleures ennemies. Impotence fonctionnelle du bras droit."
Suite à sa blessure il passe au 141e régiment d'infanterie le 30 septembre 1915. Dans les faits, il est probable qu'il ait rejoint le dépôt du régiment à Mardeille en attendant sa réforme. Il est réformé temporairement "pour séton région du coude droit, paralysie complète du médian, paralysie radiale, par la commission de réforme du Rhône sud du 19 - 10 1916.
Il part en congé à Amplepuis le 22 octobre 1916.
Sources - archives départementales du Rhône
[1 RP 1233] - Lyon (Rhône, France) - Registres matricules | 1915 - 1915
Journal officiel du 20 février 1917 page 1395
VIVEREUX (Marcel), matricule 9970, soldat (active) à la 9e compagnie du 415e régiment d'infanterie : très bon soldat, donnant en toutes circonstances l'exemple du dévouement. A été très grièvement blessé, le 2 août 1915, en travaillant, sur un point de la première ligne violemment battu par les mitrailleures ennemies. Impotence fonctionnelle du bras droit.
VIVEREUX (Marcel-Joseph)
né le 26 octobre 1895 - Amplepuis (Rhône)
Ebéniste de profession, le jeune homme est incorporé à compter du 16 décembre 1914 au 159e régiment d'infanterie. Il mesure 1 mètre 66, a un degré d'instruction de niveau 3. Son signalement précise qu'il a les cheveux bruns, les yeux marron, le front ordinaire, le nez moyen et un visage ovale.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 9 mars 1915. Décision ministérielle 4209 1/11 du 21 mars 1915. En fait, le régiment étant en constitution, il n'est incorporé comme soldat de 2e classe, véritablement au 415e d'infanterie que le 1er avril 1915. N° matricule au corps : 1144.
Blessé le 3 août 1915 à Lihons-Maucourt par coup de feu à la main droite et au coude droit - cité à % du régiment N° 404 du 3 janvier 1917
"très bon soldat, donnant en toutes circonstances l'exemple du dévouement. A été très grièvement blessé, le 2 août 1915, en travaillant, sur un point de la première ligne violemment battu par les mitrailleures ennemies. Impotence fonctionnelle du bras droit."
Suite à sa blessure il passe au 141e régiment d'infanterie le 30 septembre 1915. Dans les faits, il est probable qu'il ait rejoint le dépôt du régiment à Mardeille en attendant sa réforme. Il est réformé temporairement "pour séton région du coude droit, paralysie complète du médian, paralysie radiale, par la commission de réforme du Rhône sud du 19 - 10 1916.
Il part en congé à Amplepuis le 22 octobre 1916.
Sources - archives départementales du Rhône
[1 RP 1233] - Lyon (Rhône, France) - Registres matricules | 1915 - 1915
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
NOS COMPATRIOTES ET LA GUERRE
M. Albert ALLIER, sergent-major au 40e d'infanterie, passe avec son grade au 415e ; lors de sa formation à Carpiano a suivi son régiment sur le front.
"Sa belle conduite et ses vigoureuses aptitudes, l'ont fait nommer sous-lieutenant, à la date du 15 mai 1915.
Nos bien sincères félicitations.
Le Journal du Midi - édition du 7 juin 1915
AIGUES-MORTES - Mariage
Nous enregistrons avec plaisir le mariage de notre compatriote, M. Albert ALLIER, sous-lieutenant au 415e de ligne, avec Mlle Elise VIALA, de Nîmes.
La bénédiction nuptiale leur a été donnée le 30 octobre dernier dans la chapelle de l'institut catholique de Toulouse.
Nous adressons aux heureux époux nos cordiales félicitations.
Le Journal du Midi - édition du 4 novembre 1915
Albert Pierre ALLIER
Né le 8 avril 1891 à Aigues-Mortes (Gard)
Décédé le 13 mai 1958 à Nîmes (Gard), à l'âge de 67 ans.
Classe 1911 Matricule 131 Aptitude militaire le 16/07/1913 40e régiment d'infanterie
grade le plus élevé Commandant (armée de terre)
Marié le 30 octobre 1915, Toulouse (Haute Garonne), région Midi-Pyrénées, avec Elise Antoinette Valentine VIALA
née le 15 mars 1887 à Nîmes
Décédée le 23 mars 1953 à Nîmes
Il semble embrasser une vocation écclésistique alors qu'il reçoit sa convocation pour se présenter devant le conseil de révision. Classé dans la 5e partie de la liste 1912 pour faiblesse, l'année suivante, en 1913, il est classé dans la 1ère partie.
Le 16 juillet 1913, il obtient le brevet d'aptitude militaire. La même année, il est incorporé au 40e régiment f'infanterie comme engagé volontaire pour trois ans, le 3 août 1913, à la mairie de Nîmes (Gard). Il arrive au corps et soldat de 2e classe, le lendemain 4 août n° matricule au corps : 4304. Il y est nommé caporal le 21 septembre 1914 et caporal fourrier le 26 septembre suivant. Il est blessé le 14 novembre 1914 à Chanemasse par balle au bras droit. Dès le 15 novembre 1914, il gagne ses galons de sergent-major. Il est à nouveau blessé le 22 décembre 1914 par balle.
Il passe au 415e régiment de marche dès le 8 mars 1915, alors que le régiment est en cours de formation - N° matricule au corps : 6218. Il est promu sous-lieutenant de l'active à titre temporaire par décision ministérielle du 3 juin 1915, à compter du 25 mai 1915.
Il est blessé au combat de Perthes-les-Hurlus, le 25 septembre 1915 - plaie main gauche.
Citation à l'ordre du C.A. % général n° 91 du 22 octobre 1915 :
"A attaqué vaillamment en tête de ses hommes des tranchées allemandes fortement défendues." Croix de guerre étoile de vermeil.
Il passe au 40e régiment d'infanterie (régiment auquel il appartenait au début de la guerre), le 20 septembre 1917. Promu lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 13 octobre 1917 - ordre du dépôt 180 (J.O. du 18 octobre 1917) pour rendre rang à compter du 11 - 8 - 17.
Sources : archives départementales du Gard - cote 1 R 997
ALLIER Albert Pierre
Matricule 131 - Classe 1911 - Lieu d'enregistrement Aigues-Mortes (Gard)
NOS COMPATRIOTES ET LA GUERRE
M. Albert ALLIER, sergent-major au 40e d'infanterie, passe avec son grade au 415e ; lors de sa formation à Carpiano a suivi son régiment sur le front.
"Sa belle conduite et ses vigoureuses aptitudes, l'ont fait nommer sous-lieutenant, à la date du 15 mai 1915.
Nos bien sincères félicitations.
Le Journal du Midi - édition du 7 juin 1915
AIGUES-MORTES - Mariage
Nous enregistrons avec plaisir le mariage de notre compatriote, M. Albert ALLIER, sous-lieutenant au 415e de ligne, avec Mlle Elise VIALA, de Nîmes.
La bénédiction nuptiale leur a été donnée le 30 octobre dernier dans la chapelle de l'institut catholique de Toulouse.
Nous adressons aux heureux époux nos cordiales félicitations.
Le Journal du Midi - édition du 4 novembre 1915
Albert Pierre ALLIER
Né le 8 avril 1891 à Aigues-Mortes (Gard)
Décédé le 13 mai 1958 à Nîmes (Gard), à l'âge de 67 ans.
Classe 1911 Matricule 131 Aptitude militaire le 16/07/1913 40e régiment d'infanterie
grade le plus élevé Commandant (armée de terre)
Marié le 30 octobre 1915, Toulouse (Haute Garonne), région Midi-Pyrénées, avec Elise Antoinette Valentine VIALA
née le 15 mars 1887 à Nîmes
Décédée le 23 mars 1953 à Nîmes
Il semble embrasser une vocation écclésistique alors qu'il reçoit sa convocation pour se présenter devant le conseil de révision. Classé dans la 5e partie de la liste 1912 pour faiblesse, l'année suivante, en 1913, il est classé dans la 1ère partie.
Le 16 juillet 1913, il obtient le brevet d'aptitude militaire. La même année, il est incorporé au 40e régiment f'infanterie comme engagé volontaire pour trois ans, le 3 août 1913, à la mairie de Nîmes (Gard). Il arrive au corps et soldat de 2e classe, le lendemain 4 août n° matricule au corps : 4304. Il y est nommé caporal le 21 septembre 1914 et caporal fourrier le 26 septembre suivant. Il est blessé le 14 novembre 1914 à Chanemasse par balle au bras droit. Dès le 15 novembre 1914, il gagne ses galons de sergent-major. Il est à nouveau blessé le 22 décembre 1914 par balle.
Il passe au 415e régiment de marche dès le 8 mars 1915, alors que le régiment est en cours de formation - N° matricule au corps : 6218. Il est promu sous-lieutenant de l'active à titre temporaire par décision ministérielle du 3 juin 1915, à compter du 25 mai 1915.
Il est blessé au combat de Perthes-les-Hurlus, le 25 septembre 1915 - plaie main gauche.
Citation à l'ordre du C.A. % général n° 91 du 22 octobre 1915 :
"A attaqué vaillamment en tête de ses hommes des tranchées allemandes fortement défendues." Croix de guerre étoile de vermeil.
Il passe au 40e régiment d'infanterie (régiment auquel il appartenait au début de la guerre), le 20 septembre 1917. Promu lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 13 octobre 1917 - ordre du dépôt 180 (J.O. du 18 octobre 1917) pour rendre rang à compter du 11 - 8 - 17.
Sources : archives départementales du Gard - cote 1 R 997
ALLIER Albert Pierre
Matricule 131 - Classe 1911 - Lieu d'enregistrement Aigues-Mortes (Gard)
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
ARMEE ACTIVE
Infanterie
sont promus au grade de lieutenant :
Les sous-lieutenants DAROLES (sic), ISTRIA, BARNAUD, LABOUT et CARBONNEAU, du 415e régiments d'infanterie
La dépêche - journal quotidien - édition du 2 août 1915
Infanterie
sont promus au grade de lieutenant :
Les sous-lieutenants DAROLES (sic), ISTRIA, BARNAUD, LABOUT et CARBONNEAU, du 415e régiments d'infanterie
La dépêche - journal quotidien - édition du 2 août 1915
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
NARRAN André, blessé le 30 mai 1915 à Harbonnières (Somme)
Légion d'honneur et Médaille militaire
Paris, 3 avril. — Sent inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire :
MEDAILLE MILITAIRE
NARRAN et DURAND, soldats au 415e d'infanterie
La Dépêche - journal quotidien - édition du 4 avril 1916
Journal officiel du 4 avril 1916 page 2768
1916/04/04 (A48,N94).Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
MEDAILLE MILITAIRE
NARRAN (André), matricule 6879, soldat à la 7e compagnie du 415e régiment d'infanterie : jeune engagé volontaire plein de courage et d'entrain. Toujours prêt pour des missions périlleuses, donnant à tous l'exemple du dévouement et du sang-froid. A été blessé très grièvement par un éclat d'obus le 30 mai 1915. Perte de l'œil gauche, plaies multiples.
Légion d'honneur et Médaille militaire
Paris, 3 avril. — Sent inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire :
MEDAILLE MILITAIRE
NARRAN et DURAND, soldats au 415e d'infanterie
La Dépêche - journal quotidien - édition du 4 avril 1916
======================================================
NARRAN André
Né le 17 octobre 1897 à Paris, 18e arrondissement (Seine)
Profession : commis principal (dépôts) (Caisse des dépôts et consignations)
Son père Joseph NARRAN est noté disparu lors du passage d'André N. devant le conseil de révision. Le jeune vit chez sa mère, FÉRET Émilie au 20, rue de La Goutte-d'Or, dans le 18e arrondissement de Paris.
Engagé volontaire pour la durée de la guerre, le 9 décembre 1914, à Paris (18e) pour le 58e d'infanterie où il arrive deux jours plus tard le 11 décembre 1914. Il passe au 415e régiment de Marche, le 1er avril 1915 et y est incorporé le même jour.
Blessures par éclats d'obus : Blessé à l'œil gauche ayant occasionné la perte de cet œil, blessé à la poitrine et au bras gauche, le 30 mai 1915, à Harbonnières (Somme).
Parti en congé le 4 septembre 1915 à Paris en attendant la notification de la décision ministérielle à intervenir sur une proposition pour une pension de retraite faite en sa faveur par la commission spéciale de réforme de Pau dans sa séance du 2 septembre 1915 pour la perte del'œil gauche. Admis à la pension de retraite par décision ministérielle n° 01867 du 13 février 1916 ; a déclarer vouloir en jouir à Paris, rue de la Goutte d'Or n° 20.
Décorations :
Légion d'honneur par décret du 31 août 1960 (J.O. du 4/9/1960 page 8161) pour prendre rang du 14 octobre 1959.
Médaille militaire - Croix de guerre avec palme
Ordre N° 2533 D - Extrait du 10 mars 1916 : "Jeune engagé volontaire, plein de courage et d'entrain. Toujours prêt pour les missions périlleuses, donnant à tous l'exemple du dévouement et du sang-froid. A été blessé très grièvement, le 30 mai 1915. Perte de l'œil gauche, plaies multiples.
Combattant volontaire - paragraphe 1 loi du 6 avril 1930
"Engagés volontaires postérieurement au 2 août 1914 à condition qu'ils aient contractés trois mois au moins avant l'appel des hommes de leur classe un engagement pour servir aux armées dans une formation combattante."
Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine D4R1 2016
NARRAN André - classe 1917 - 6e Bureau du recrutement de la Seine - Matricule au recrutement 3478
NARRAN André, blessé le 30 mai 1915 à Harbonnières (Somme)
Légion d'honneur et Médaille militaire
Paris, 3 avril. — Sent inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire :
MEDAILLE MILITAIRE
NARRAN et DURAND, soldats au 415e d'infanterie
La Dépêche - journal quotidien - édition du 4 avril 1916
Journal officiel du 4 avril 1916 page 2768
1916/04/04 (A48,N94).Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
MEDAILLE MILITAIRE
NARRAN (André), matricule 6879, soldat à la 7e compagnie du 415e régiment d'infanterie : jeune engagé volontaire plein de courage et d'entrain. Toujours prêt pour des missions périlleuses, donnant à tous l'exemple du dévouement et du sang-froid. A été blessé très grièvement par un éclat d'obus le 30 mai 1915. Perte de l'œil gauche, plaies multiples.
Légion d'honneur et Médaille militaire
Paris, 3 avril. — Sent inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire :
MEDAILLE MILITAIRE
NARRAN et DURAND, soldats au 415e d'infanterie
La Dépêche - journal quotidien - édition du 4 avril 1916
======================================================
NARRAN André
Né le 17 octobre 1897 à Paris, 18e arrondissement (Seine)
Profession : commis principal (dépôts) (Caisse des dépôts et consignations)
Son père Joseph NARRAN est noté disparu lors du passage d'André N. devant le conseil de révision. Le jeune vit chez sa mère, FÉRET Émilie au 20, rue de La Goutte-d'Or, dans le 18e arrondissement de Paris.
Engagé volontaire pour la durée de la guerre, le 9 décembre 1914, à Paris (18e) pour le 58e d'infanterie où il arrive deux jours plus tard le 11 décembre 1914. Il passe au 415e régiment de Marche, le 1er avril 1915 et y est incorporé le même jour.
Blessures par éclats d'obus : Blessé à l'œil gauche ayant occasionné la perte de cet œil, blessé à la poitrine et au bras gauche, le 30 mai 1915, à Harbonnières (Somme).
Parti en congé le 4 septembre 1915 à Paris en attendant la notification de la décision ministérielle à intervenir sur une proposition pour une pension de retraite faite en sa faveur par la commission spéciale de réforme de Pau dans sa séance du 2 septembre 1915 pour la perte del'œil gauche. Admis à la pension de retraite par décision ministérielle n° 01867 du 13 février 1916 ; a déclarer vouloir en jouir à Paris, rue de la Goutte d'Or n° 20.
Décorations :
Légion d'honneur par décret du 31 août 1960 (J.O. du 4/9/1960 page 8161) pour prendre rang du 14 octobre 1959.
Médaille militaire - Croix de guerre avec palme
Ordre N° 2533 D - Extrait du 10 mars 1916 : "Jeune engagé volontaire, plein de courage et d'entrain. Toujours prêt pour les missions périlleuses, donnant à tous l'exemple du dévouement et du sang-froid. A été blessé très grièvement, le 30 mai 1915. Perte de l'œil gauche, plaies multiples.
Combattant volontaire - paragraphe 1 loi du 6 avril 1930
"Engagés volontaires postérieurement au 2 août 1914 à condition qu'ils aient contractés trois mois au moins avant l'appel des hommes de leur classe un engagement pour servir aux armées dans une formation combattante."
Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine D4R1 2016
NARRAN André - classe 1917 - 6e Bureau du recrutement de la Seine - Matricule au recrutement 3478
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
Erratum au J.O. du 4 septembre 1915 page 6223 3e colonne, au lieu de M. DARELLES, sergent-major au 415e régiment d'infanterie LIRE : " M. DAROLLES, sergent-major au 415e régiment d'infanterie".
in J.O. du 13 septembre 1915 page 6521
J.O. du 2 aout 1915 page 5311
PROMOTIONS :
Au grade de lieutenants et maintenus à leur corps
(à dater du 24 juillet 1915
M. BAROLLES sous-lieutenant au 145e régiment d'infanterie
M. ISTRIA, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.
M. LABOUT, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.
M. CARBONNEAU, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.
ARMEE ACTIVE
Infanterie
est promu au grade de lieutenant :
Le sous-lieutenant ISTRIA du 415e régiments d'infanterie
La dépêche - journal quotidien - édition du 2 août 1915
Journal officiel du 4 mai 1916 page 3833
Le ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête :
Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur, à compter du 3 mai 1916, les militaires dont les noms suivent :
...
ISTRIA (Antoine-Marc), lieutenant à titre temporaire au 415e régiment d'infanterie : officier très brave et excellent conducteur d'hommes. Brillante conduite au cours de la campagne. (A déjà reçu la Croix de guerre.)
J.O. du 25 janvier 1917 page 737
Par décision ministérielle en date du 20 janer 1917, les promotions suivantes sont prononcées avec la mention « service ».
...
M. ISTRIA, lieutenant au 415e régiment d'infanterie, passe au 311e régiment d'infanterie.
Erratum au J.O. du 4 septembre 1915 page 6223 3e colonne, au lieu de M. DARELLES, sergent-major au 415e régiment d'infanterie LIRE : " M. DAROLLES, sergent-major au 415e régiment d'infanterie".
in J.O. du 13 septembre 1915 page 6521
J.O. du 2 aout 1915 page 5311
PROMOTIONS :
Au grade de lieutenants et maintenus à leur corps
(à dater du 24 juillet 1915
M. BAROLLES sous-lieutenant au 145e régiment d'infanterie
M. ISTRIA, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.
M. LABOUT, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.
M. CARBONNEAU, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.
ARMEE ACTIVE
Infanterie
est promu au grade de lieutenant :
Le sous-lieutenant ISTRIA du 415e régiments d'infanterie
La dépêche - journal quotidien - édition du 2 août 1915
Journal officiel du 4 mai 1916 page 3833
Le ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête :
Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur, à compter du 3 mai 1916, les militaires dont les noms suivent :
...
ISTRIA (Antoine-Marc), lieutenant à titre temporaire au 415e régiment d'infanterie : officier très brave et excellent conducteur d'hommes. Brillante conduite au cours de la campagne. (A déjà reçu la Croix de guerre.)
J.O. du 25 janvier 1917 page 737
Par décision ministérielle en date du 20 janer 1917, les promotions suivantes sont prononcées avec la mention « service ».
...
M. ISTRIA, lieutenant au 415e régiment d'infanterie, passe au 311e régiment d'infanterie.
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
INFANTERIE
Promotion au grade de sous-lieutenant
Erratum au J.O. du 4 septembre 1915 page 6223 3e colonne, au lieu de M. DARELLES, sergent-major au 415e régiment d'infanterie LIRE : " M. DAROLLES, sergent-major au 415e régiment d'infanterie".
in J.O. du 13 septembre 1915 page 6521
J.O. du 2 aout 1915 page 5311
PROMOTIONS :
Au grade de lieutenants et maintenus à leur corps
(à dater du 24 juillet 1915
M. DAROLLES sous-lieutenant au 145e régiment d'infanterie
M. ISTRIA, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.
M. LABOUT, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.
M. CARBONNEAU, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.
ARMEE ACTIVE
Infanterie
est promu au grade de lieutenant :
Le sous-lieutenant DAROLLES du 415e régiments d'infanterie
La dépêche - journal quotidien - édition du 2 août 1915
Journal officiel du 26 décembre 1915 page 9500
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE
DAROLLES (Robert) lieutenant au 415e régiment d'infanterie : a fait preuve d'énergie et de bravoure en conduisant sa section, puis sa compagnie à l'assaut des tranchées. A été blessé grièvement. A pris au cours de l'attaque 6 canons ennemis avec sa section.
DAROLLES Robert Joseph
Né le 8 avril 1886 à Lombez (Gers)
Clerc de notaire dans son village natal au moment de son passage devant le conseil de révision. Il mesure 1 mètre 64 - degré d'instruction niveau 3 (sic) - celui-ci ne saitil que lire écrire et compter (?). Cheveux, sourcils et yeux châtains, front haut, nez moyen, bouche moyenne, menton rond et visage ovale.
N° matricule au recrutement 51 - Classe 1904
Engagé volontaire pour trois ans le 15 février 1905 à la mairie de Montauban. Il arrive au corps le même jour (20e d'infanterie).
Nommé adjudant le septembre 1914. Promu sous-lieutenant à titre temporaire et pour la durée de la guerre par décision ministérielle du 17 mars 1915 - affecté au 58e d'infanterie.
Il rejoint le 415e régiment d'infanterie le 12 avril 1915. Lieutenant à titre temporaire - décret du 3 septembre 1915 (J.O. du 4 - 9 - 1915) sous lieutenant à titre définitif (12 avril 1915) rang modifié (J.O. du 20 - 4 - 1915)
141e R.I. le 15 novembre 1916 - Lieutenant à titre définitif par décret du 4 avril 1917 (J.O. du 4 - 11 - 1917)...
Sources : archives départementales du Gers
INFANTERIE
Promotion au grade de sous-lieutenant
Erratum au J.O. du 4 septembre 1915 page 6223 3e colonne, au lieu de M. DARELLES, sergent-major au 415e régiment d'infanterie LIRE : " M. DAROLLES, sergent-major au 415e régiment d'infanterie".
in J.O. du 13 septembre 1915 page 6521
J.O. du 2 aout 1915 page 5311
PROMOTIONS :
Au grade de lieutenants et maintenus à leur corps
(à dater du 24 juillet 1915
M. DAROLLES sous-lieutenant au 145e régiment d'infanterie
M. ISTRIA, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.
M. LABOUT, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.
M. CARBONNEAU, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie.
ARMEE ACTIVE
Infanterie
est promu au grade de lieutenant :
Le sous-lieutenant DAROLLES du 415e régiments d'infanterie
La dépêche - journal quotidien - édition du 2 août 1915
Journal officiel du 26 décembre 1915 page 9500
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE
DAROLLES (Robert) lieutenant au 415e régiment d'infanterie : a fait preuve d'énergie et de bravoure en conduisant sa section, puis sa compagnie à l'assaut des tranchées. A été blessé grièvement. A pris au cours de l'attaque 6 canons ennemis avec sa section.
DAROLLES Robert Joseph
Né le 8 avril 1886 à Lombez (Gers)
Clerc de notaire dans son village natal au moment de son passage devant le conseil de révision. Il mesure 1 mètre 64 - degré d'instruction niveau 3 (sic) - celui-ci ne saitil que lire écrire et compter (?). Cheveux, sourcils et yeux châtains, front haut, nez moyen, bouche moyenne, menton rond et visage ovale.
N° matricule au recrutement 51 - Classe 1904
Engagé volontaire pour trois ans le 15 février 1905 à la mairie de Montauban. Il arrive au corps le même jour (20e d'infanterie).
Nommé adjudant le septembre 1914. Promu sous-lieutenant à titre temporaire et pour la durée de la guerre par décision ministérielle du 17 mars 1915 - affecté au 58e d'infanterie.
Il rejoint le 415e régiment d'infanterie le 12 avril 1915. Lieutenant à titre temporaire - décret du 3 septembre 1915 (J.O. du 4 - 9 - 1915) sous lieutenant à titre définitif (12 avril 1915) rang modifié (J.O. du 20 - 4 - 1915)
141e R.I. le 15 novembre 1916 - Lieutenant à titre définitif par décret du 4 avril 1917 (J.O. du 4 - 11 - 1917)...
Sources : archives départementales du Gers
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
Journal officiel du 24 juillet 1915 page 5090
Le ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la légion d'honneur et de la médaille militaire, les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour officier.
(Pour prendre rang du 28 juin 1915.)
M. LIBERSAC (P.-M.}, capitaine au 415e régiment d'infanteie : blessé grièvement aux tranchées le I8 juin au moment où il observait le tir de l'artillerie française sur les tranchées ennemies. A montré des qualités de calme et d'énergie en présence de ses hommes, refusant d'être emporté au poste de secours. A été amputé du bras gauche.
LIBERSAC Paul Maurice
Né le 21 septembre 1871 à Port-Sainte-Foy *, canton de Vélines (Dordogne)
* actuel Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt
Instituteur, il se marie à Dlle DESCHAMPS Jeanne Francine, domiciliée à Bergerac le 20 février 1902. Devenu veuf le 7 mars 1911, il se remarie le 7 février 1913.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 1er avril 1915 lors de la constitution du régiment.
Il passe comme capitaine trésorier au 70e ou 76e d'infanterie, le 20 mars 1916.
J.O. du 26 mars 1916 page 2393
M. Libersac, capitaine au 415e régiment d'infanterie, passe au 76e rég. d'infanterie (trésorier).
Blessures : Blessé le 18 juin 1915 aux tranchées du secteur de la Plaine (Somme) au moment où il observait le tir de l'artillerie française sur les tranchées ennemies par des éclats d'obus ayant occasionné une plaie non pénétrante région temporale droite, des plaies multiples du bras et de la région deltoïdienne droite, l'éclatement au 1/3 inférieur de l'humérus et du coude gauche ayant nécessité l'amputation du bras gauche du 1/3 moyen.
Sources :
Bergerac (Dordogne, France), 1891, LIBERSAC, Paul Maurice, 02R0753
https://archives.dordogne.fr/a/15/regis ... age/255990
Journal officiel du 24 juillet 1915 page 5090
Le ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la légion d'honneur et de la médaille militaire, les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour officier.
(Pour prendre rang du 28 juin 1915.)
M. LIBERSAC (P.-M.}, capitaine au 415e régiment d'infanteie : blessé grièvement aux tranchées le I8 juin au moment où il observait le tir de l'artillerie française sur les tranchées ennemies. A montré des qualités de calme et d'énergie en présence de ses hommes, refusant d'être emporté au poste de secours. A été amputé du bras gauche.
LIBERSAC Paul Maurice
Né le 21 septembre 1871 à Port-Sainte-Foy *, canton de Vélines (Dordogne)
* actuel Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt
Instituteur, il se marie à Dlle DESCHAMPS Jeanne Francine, domiciliée à Bergerac le 20 février 1902. Devenu veuf le 7 mars 1911, il se remarie le 7 février 1913.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 1er avril 1915 lors de la constitution du régiment.
Il passe comme capitaine trésorier au 70e ou 76e d'infanterie, le 20 mars 1916.
J.O. du 26 mars 1916 page 2393
M. Libersac, capitaine au 415e régiment d'infanterie, passe au 76e rég. d'infanterie (trésorier).
Blessures : Blessé le 18 juin 1915 aux tranchées du secteur de la Plaine (Somme) au moment où il observait le tir de l'artillerie française sur les tranchées ennemies par des éclats d'obus ayant occasionné une plaie non pénétrante région temporale droite, des plaies multiples du bras et de la région deltoïdienne droite, l'éclatement au 1/3 inférieur de l'humérus et du coude gauche ayant nécessité l'amputation du bras gauche du 1/3 moyen.
Sources :
Bergerac (Dordogne, France), 1891, LIBERSAC, Paul Maurice, 02R0753
https://archives.dordogne.fr/a/15/regis ... age/255990
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
Carte postale de Maucourt assez courante et bien connue
Les blessés du 415e régiment de marche ont-ils transité par ce poste de secours installé dans une ferme de Maucourt - à 200 m. des lignes allemandes (selon le commentaire de la carte) - au cours des mois de mai, juin et juillet 1915, avant d'être évacués à l'arrière des lignes, vers une ambulance d'Harbonnières ou un H.O.E. ?
Carte postale de l'Hospice d'Harbonnières qui servit très tôt d'ambulance et d'hôpital à l'arrière du front.
Carte postale de Maucourt assez courante et bien connue
Les blessés du 415e régiment de marche ont-ils transité par ce poste de secours installé dans une ferme de Maucourt - à 200 m. des lignes allemandes (selon le commentaire de la carte) - au cours des mois de mai, juin et juillet 1915, avant d'être évacués à l'arrière des lignes, vers une ambulance d'Harbonnières ou un H.O.E. ?
Carte postale de l'Hospice d'Harbonnières qui servit très tôt d'ambulance et d'hôpital à l'arrière du front.
Dernière modification par ae80 le jeu. déc. 26, 2024 1:50 pm, modifié 1 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE