bonjour à tous,
Il y a des réactions que je ne comprends pas, surtout qu'à l'évidence, certains ont forcément lu "le drame du fort de Vaux". Cela prouve bien que la mémoire est selective et qu'elle ne garde ce que l'on veut faire ressortir un jour. J'aimerai quand même rappeler que dans son livre, Raynal n'a de cesse d'honnorer ses hommes:
- " J'ai auprès de moi mon brave Alirol."
- " C'est pour vous camarades, que j'écris ces deux mots, c'est sur vos têtes que je dépose cette couronne de lauriers: Gloria Victoribus! Nul comme moi ne sait ce que fut votre effort, ce que vous avez dépensez là d'héroïsme et subi de tortures: En attendant, je proclame à la face du monde que le vainqueur à Vaux, ce ne fut ni l'allemand, qui ne put vous battre, ni même la faim et la soif que vous avez stoïquement supportées. Le vainqueur, c'est vous!"
- " J'envoie un dernier message au commandement pour lui dire notre situation désespérée, et aussi, au bout de ma tâche, je lui signale les héros de la défense, tous mes hommes, tous! Et à leur tête, les lieutenants de Roquette et Girard du 53 ème, Albagnac, du 142 ème, le lieutenant Alirol, mon bras droit, le valereux commandant de la compagnie de garnison; Fargues, Cuas, aspirant Salva, adjudant Brun, du 142 ème, lieutenants Denisets et Rabatel, artilleurs, lieutenants Roy et aspirant Bérard, du 2ème Génie, caporal Bonnin, du 142ème.
En fait, son livre regorge d'hommage à ses hommes.
En ce qui concerne l'honneur des soldats allemands rendu aux défenseurs du fort, Raynal dit que si les allemands mettent la défense du fort par les soldats français sur un pied d'estal, c'est pour se mettre encore plus haut. C'est son avis, peut-être est-ce vrai au même titre que certains d'entre vous le pensent. Mais ne pensez vous pas que, dans les rangs de ces soldats allemands rendant honneur à nos poilus, il y en avait qui étaient sincères? Car au delà de la cruauté de cette guerre, des coups bas et tant d'autres choses, ces hommes ont aussi souffert et voir nos soldats dans un tel état leur ont forcément inspiré le respect.
N'oublions pas qu'entre le commandement à l'arrière et tous ces hommes se mettant sur la tronche, il y a un monde qui ne peut se rejoindre.
C'est vrai l'allemand a été féroce, les camps en allemagne inhumain, l'allemand est arroguant...
Sur la sixième photo de ce lien, l'allemand arroguant et féroce aurait aussi put le laisser crever. Qui l'obligeait à le secourir?
http://1ere-guerremondiale.xooit.com/t8 ... aumont.htm
Sylvain Eugène Raynal
Re: Sylvain Eugène Raynal
Toi qui est de Dijon, si tu reviens de la guerre, dis à ma femme de quelle façon je suis mort.
Re: Sylvain Eugène Raynal
Bonjour à tous,
Belle photo, Yamadori : au passage, remarquons l'extraordinaire (et volontaire ?) neutralité de la légende de cette carte postale, qui fait totalement l'impasse sur ce geste magnifique de solidarité entre ennemis pour ne s'attarder que sur le sort du soldat français.
Tout d'abord, je tiens à dire que tout ce que j'écris l'est en toute sympathie et en toute simplicité, et que je respecte tous les points de vue exprimés plus haut.
A lire tout ce qui précède, j'ai l'impression qu'il y a bel et bien deux histoires qui s'entremêlent :
- celle de la défense du fort de Vaux du 2 au 7 juin 1916, où il me semble que les hommes ne se préoccupaient de rien d'autre que de leur devoir, qu'ils ont fait chacun selon son rang.
- celle des protagonistes de cette défense après la guerre. La vie reprend son cours, les chemins divergent, chacun allant le sien. Des tensions éclatent, car ce qui faisait l'unité de ces hommes au moment de la guerre, la patrie en danger, a disparu, rendant chacun à sa dimension personnelle. Il est frappant en effet de constater que les témoignages cités par M. Auriol sont tous très nettement postérieurs à la guerre, certains datant même des années 50. On ne peut pas faire l'impasse sur le temps qui s'est écoulé depuis Verdun, et sur le fait que ces hommes ont "vécu" après la guerre. On n'a pas forcément à 60 ans le même regard sur les mêmes choses qu'à 20 ans (encore que je sois personnellement très mal placé pour en juger
). Comme cela a été souligné par certains d'entre vous, l'hypothèse de tensions nées des engagements politiques de l'entre deux guerres me paraît en effet très intéressante, et sans doute à creuser.
Bref, un exemple parmi bien d'autres de conflit entre mémoire et histoire, me semble-t-il. Rien que de très humain, ne croyez-vous pas ?
En toute modestie, de la part d'un bleuet (mais qui a fait un peu d'histoire quand même !)
Très cordialement,
Jean-Baptiste.
Belle photo, Yamadori : au passage, remarquons l'extraordinaire (et volontaire ?) neutralité de la légende de cette carte postale, qui fait totalement l'impasse sur ce geste magnifique de solidarité entre ennemis pour ne s'attarder que sur le sort du soldat français.
Tout d'abord, je tiens à dire que tout ce que j'écris l'est en toute sympathie et en toute simplicité, et que je respecte tous les points de vue exprimés plus haut.
A lire tout ce qui précède, j'ai l'impression qu'il y a bel et bien deux histoires qui s'entremêlent :
- celle de la défense du fort de Vaux du 2 au 7 juin 1916, où il me semble que les hommes ne se préoccupaient de rien d'autre que de leur devoir, qu'ils ont fait chacun selon son rang.
- celle des protagonistes de cette défense après la guerre. La vie reprend son cours, les chemins divergent, chacun allant le sien. Des tensions éclatent, car ce qui faisait l'unité de ces hommes au moment de la guerre, la patrie en danger, a disparu, rendant chacun à sa dimension personnelle. Il est frappant en effet de constater que les témoignages cités par M. Auriol sont tous très nettement postérieurs à la guerre, certains datant même des années 50. On ne peut pas faire l'impasse sur le temps qui s'est écoulé depuis Verdun, et sur le fait que ces hommes ont "vécu" après la guerre. On n'a pas forcément à 60 ans le même regard sur les mêmes choses qu'à 20 ans (encore que je sois personnellement très mal placé pour en juger

Bref, un exemple parmi bien d'autres de conflit entre mémoire et histoire, me semble-t-il. Rien que de très humain, ne croyez-vous pas ?
En toute modestie, de la part d'un bleuet (mais qui a fait un peu d'histoire quand même !)
Très cordialement,
Jean-Baptiste.

"D'autres heures naîtront, plus belles et meilleures / La victoire luira sur le dernier combat / Seigneur, faites que ceux qui connaîtront ces heures / Se souviennent de ceux qui ne reviendront pas"
Sylvain Royé, disparu à Douaumont le 24 mai 1916
Sylvain Royé, disparu à Douaumont le 24 mai 1916
Re: Sylvain Eugène Raynal
J'oubliais,
Quant à cette histoire du bidon d'eau... SVP, soyons sérieux! 100 L d'eau pour les pigeons... Je suis tenté de rire. A moins d'avoir un problème psycho tel Hitler, staline, pinochet ou le président nord coréen par exemple, qui peut garder 100 L d'eau pour ses pigeons alors que des hommes crèvent de soif? Surtout qu'un pigeon n'a besoin que de quelques centilitres par jour... Je ne doute pas qu'une personne est put l'affirmer et raconter ce fait mais franchement, on est dans le délire! Y en a aussi qui ont vu de leurs yeux des allemands coupés les mains des enfants... Je pense plutôt que c'est une histoire pour discréditer un peu plus un homme.
Je suis convaincue que si on avait dit à Raynal que la france gagnerait la guerre le lendemain si ce dernier se coupait une jambe, il aurait crié: "Qu'on m'apporte une scie!"
Quant à cette histoire du bidon d'eau... SVP, soyons sérieux! 100 L d'eau pour les pigeons... Je suis tenté de rire. A moins d'avoir un problème psycho tel Hitler, staline, pinochet ou le président nord coréen par exemple, qui peut garder 100 L d'eau pour ses pigeons alors que des hommes crèvent de soif? Surtout qu'un pigeon n'a besoin que de quelques centilitres par jour... Je ne doute pas qu'une personne est put l'affirmer et raconter ce fait mais franchement, on est dans le délire! Y en a aussi qui ont vu de leurs yeux des allemands coupés les mains des enfants... Je pense plutôt que c'est une histoire pour discréditer un peu plus un homme.
Je suis convaincue que si on avait dit à Raynal que la france gagnerait la guerre le lendemain si ce dernier se coupait une jambe, il aurait crié: "Qu'on m'apporte une scie!"
Toi qui est de Dijon, si tu reviens de la guerre, dis à ma femme de quelle façon je suis mort.
Re: Sylvain Eugène Raynal
Bonjour à toutes et à tous.

Pour ce qui est de cette carte-photo ou la solidarité et l'humanisme peuvent encore se trouver dans "la folie meurtrière" des hommes dans le secteur de Verdun en 1916 dont nous parle Yamadori, il y a de fortes probabilités qu'elle n'est jamais été prise pendant le conflit. Il semblerait plutôt qu'elle soit extraite d'un des deux films de Léon Poirier. Peut-être dans la version muette "Verdun visions d'histoire" de 1927-28 ou la version parlante de 1931 le "Verdun souvenirs d'histoire". En tout cas ce cliché ressemble fort a une scène du film.Hypothèse qui reste a confirmer par un spécialiste du cinéma.
Bien cordialement.
Denis

Pour ce qui est de cette carte-photo ou la solidarité et l'humanisme peuvent encore se trouver dans "la folie meurtrière" des hommes dans le secteur de Verdun en 1916 dont nous parle Yamadori, il y a de fortes probabilités qu'elle n'est jamais été prise pendant le conflit. Il semblerait plutôt qu'elle soit extraite d'un des deux films de Léon Poirier. Peut-être dans la version muette "Verdun visions d'histoire" de 1927-28 ou la version parlante de 1931 le "Verdun souvenirs d'histoire". En tout cas ce cliché ressemble fort a une scène du film.Hypothèse qui reste a confirmer par un spécialiste du cinéma.
Bien cordialement.
Denis
- Stephan @gosto
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Re: Sylvain Eugène Raynal
Bonjour,
Oui, cette photo est bien extraite du film de Poirier ; elle figure notamment dans le livret publié lors de la sortie du film.
Pour une vision - bien réelle cette fois-ci - d'un de ces brefs instants au cours desquels les hommes oubliaient l'uniforme qu'ils portaient, voir la photo que j'ai postée sur mon blog à l'occasion de la Nouvelle Année : ici
Amicalement,
Stéphan
Oui, cette photo est bien extraite du film de Poirier ; elle figure notamment dans le livret publié lors de la sortie du film.
Pour une vision - bien réelle cette fois-ci - d'un de ces brefs instants au cours desquels les hommes oubliaient l'uniforme qu'ils portaient, voir la photo que j'ai postée sur mon blog à l'occasion de la Nouvelle Année : ici
Amicalement,
Stéphan
- Alain Dubois-Choulik
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Re: Sylvain Eugène Raynal
Bonjourle site indiqué par alian dubois
MaC tu vas te faire tirer les oreilles !!!


Cordialement
Alain
Les civils en zone occupée
Ma famille dans la grande guerre
Les Canadiens à Valenciennes
"Si on vous demande pourquoi nous sommes morts, répondez : parce que nos pères ont menti." R. Kipling
Ma famille dans la grande guerre
Les Canadiens à Valenciennes
"Si on vous demande pourquoi nous sommes morts, répondez : parce que nos pères ont menti." R. Kipling
Re: Sylvain Eugène Raynal
Bonjour à toutes et à tous
Il y a toute une série de cartes postales sur Verdun qui ressemble étrangement à des scènes des films de Léon Poirier.
Mais c'est vrai, cela ne concerne plus tout à fait le sujet de ce fil, sauf peut-être qu'il me rappelle qu'il faut que je dois toujours très prudent dans l'interprétation des faits historiques, des images d'Epinal ou encore dans les attitudes des différents protagonistes qui ont laissé une trace écrite du conflit.
Et surtout de faire un peu confiance en ceux qui ont un savoir bien supérieur au mien sur le sujet. Pour ce qui est des légendes (Elles sont souvent tenaces celles là). Il suffit de relire le passage du livre de Norton Cru sur son analyse concernant la "tranchée des baïonnettes". Pour ce qui conserne le commandant Raynal, je n'ai pas d'opinion sur le sujet ,mais j'aime bien ce que nous dit Jean Claude
Bref, en espérant ne froisser personne, je retourne travailler dans les livres...
Bien cordialement.
Denis
Il y a toute une série de cartes postales sur Verdun qui ressemble étrangement à des scènes des films de Léon Poirier.
Mais c'est vrai, cela ne concerne plus tout à fait le sujet de ce fil, sauf peut-être qu'il me rappelle qu'il faut que je dois toujours très prudent dans l'interprétation des faits historiques, des images d'Epinal ou encore dans les attitudes des différents protagonistes qui ont laissé une trace écrite du conflit.
Et surtout de faire un peu confiance en ceux qui ont un savoir bien supérieur au mien sur le sujet. Pour ce qui est des légendes (Elles sont souvent tenaces celles là). Il suffit de relire le passage du livre de Norton Cru sur son analyse concernant la "tranchée des baïonnettes". Pour ce qui conserne le commandant Raynal, je n'ai pas d'opinion sur le sujet ,mais j'aime bien ce que nous dit Jean Claude

Bref, en espérant ne froisser personne, je retourne travailler dans les livres...
Bien cordialement.
Denis
Re: Sylvain Eugène Raynal
Bonjour
J'ai contacté des amis allemands et hollandais spécialisés 14/18 du secteur de Verdun. Aucun n'a jamais entendu de cette histoire de bidon d'eau caché dans le bureau de Raynal. Selon eux s'il avait existé, la troupe du fort l'aurait vu et d'autre part la propagande allemande aurait utilisé cela où lieu de laisser la place à la rumeur que les occupants du fort ont été vaincus par la soif et non par la puissance militaire allemande. L'occasion aurait été trop belle pour dénigrer le commandement français à travers un de ses officiers....qui laisse ses hommes mourir de soif alors que lui garde de l'eau pour des pigeons qui ne sont plus dans le fort depuis quelques jours.
En outre les soldats allemands se seraient certainement servis de cette eau après les combats et il n'y a aucun allusion dans les récits de ceux qui ont pris le fort.
A supposer que ce bidon ait existé dans le bureau de Raynal et que du coté français on ait caché cette affaire pourquoi les Allemands l'auraient-ils fait ?
D'autre part ni le fils de Raynal ni son petit-fils n'ont jamais entendu parler de cette affaire.
Je pense que Dieudonné aurait certainement invité Monsieur Meuth à un de ses spectacles.
Salutations
Rslc
J'ai contacté des amis allemands et hollandais spécialisés 14/18 du secteur de Verdun. Aucun n'a jamais entendu de cette histoire de bidon d'eau caché dans le bureau de Raynal. Selon eux s'il avait existé, la troupe du fort l'aurait vu et d'autre part la propagande allemande aurait utilisé cela où lieu de laisser la place à la rumeur que les occupants du fort ont été vaincus par la soif et non par la puissance militaire allemande. L'occasion aurait été trop belle pour dénigrer le commandement français à travers un de ses officiers....qui laisse ses hommes mourir de soif alors que lui garde de l'eau pour des pigeons qui ne sont plus dans le fort depuis quelques jours.
En outre les soldats allemands se seraient certainement servis de cette eau après les combats et il n'y a aucun allusion dans les récits de ceux qui ont pris le fort.
A supposer que ce bidon ait existé dans le bureau de Raynal et que du coté français on ait caché cette affaire pourquoi les Allemands l'auraient-ils fait ?
D'autre part ni le fils de Raynal ni son petit-fils n'ont jamais entendu parler de cette affaire.
Je pense que Dieudonné aurait certainement invité Monsieur Meuth à un de ses spectacles.
Salutations
Rslc
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- Inscription : lun. août 08, 2005 2:00 am
Re: Sylvain Eugène Raynal
Bonsoir
L'histoire du bidon de 100 litres est un monumental gag.
Comment un blessé, se déplaçant avec une canne, aurait pu mettre, et encore plus cacher, un bidon de 100litres d'eau, pesant au moins 120 kilos dans un fort surpeuplé? Et cette eau aurait été trouvé où? Dans un endroit que les soldats de la garnison ne connaissaient pas? Ils devaient connaitre le fort bien mieux que Raynal. A moins qu'il est eu un robinet (et une tireuse à bière) dans sa chambre...
Soyons sérieux Jean Claude.
Cordialement
Cyril
L'histoire du bidon de 100 litres est un monumental gag.
Comment un blessé, se déplaçant avec une canne, aurait pu mettre, et encore plus cacher, un bidon de 100litres d'eau, pesant au moins 120 kilos dans un fort surpeuplé? Et cette eau aurait été trouvé où? Dans un endroit que les soldats de la garnison ne connaissaient pas? Ils devaient connaitre le fort bien mieux que Raynal. A moins qu'il est eu un robinet (et une tireuse à bière) dans sa chambre...
Soyons sérieux Jean Claude.
Cordialement
Cyril
- LABARBE Bernard
- Messages : 3838
- Inscription : mar. juil. 12, 2005 2:00 am
- Localisation : Aix-en-Provence
Re: Sylvain Eugène Raynal
Bonsoir à tous,
Guy (ALVF) Le Commandant Raynal "bien que non blessé à ma connaissance" aurait donc eu un "traitement de faveur" d'après ce que je lis plus haut! Je citais de mémoire et donc retire cette phrase, j'avais oublié la captivité à la forteresse de Mayence, dont acte
La restitution de l'épée, en fait Raynal n'en avait pas au Fort de Vaux, le Kromprinz lui a remis un sabre de sapeur, puis finalement une épée d'officier trouvée quelque part. J'ai parcouru "en travers" le livre de Raynal lu il y a longtemps d'où ces quelques précisions.
Quant au bidon de 100 litres pour donner à boire aux pigeons c'est vraiment je pense le mot qu'il fallait, bidon.
On a oublié le chien Quiqui qui, une fois sorti du fort après la reddition boit dans un trou d'eau "et il boit il boit il boit !". Alors de l'eau pour les pigeons et pas pour Quiqui ?
Passons.
Reste cette pétition de 1936. C'est fou cette histoire. Peut-être une jalousie, un sentiment d'être oubliés alors que tous les honneurs allaient à Raynal ? Alors à lui la gloire et à moi rien ? Il y a certainement de cela dans cette révolte de la part de ceux qui n'ont pas eu leur photo dans les journaux, qui n'ont pas été reçus par le Kromprinz, et etc, et tatati et tatata. On peut voir ça comme ça.
On a pas fini...
Cordialement,
Bernard
Guy (ALVF) Le Commandant Raynal "bien que non blessé à ma connaissance" aurait donc eu un "traitement de faveur" d'après ce que je lis plus haut! Je citais de mémoire et donc retire cette phrase, j'avais oublié la captivité à la forteresse de Mayence, dont acte

La restitution de l'épée, en fait Raynal n'en avait pas au Fort de Vaux, le Kromprinz lui a remis un sabre de sapeur, puis finalement une épée d'officier trouvée quelque part. J'ai parcouru "en travers" le livre de Raynal lu il y a longtemps d'où ces quelques précisions.
Quant au bidon de 100 litres pour donner à boire aux pigeons c'est vraiment je pense le mot qu'il fallait, bidon.
On a oublié le chien Quiqui qui, une fois sorti du fort après la reddition boit dans un trou d'eau "et il boit il boit il boit !". Alors de l'eau pour les pigeons et pas pour Quiqui ?

Reste cette pétition de 1936. C'est fou cette histoire. Peut-être une jalousie, un sentiment d'être oubliés alors que tous les honneurs allaient à Raynal ? Alors à lui la gloire et à moi rien ? Il y a certainement de cela dans cette révolte de la part de ceux qui n'ont pas eu leur photo dans les journaux, qui n'ont pas été reçus par le Kromprinz, et etc, et tatati et tatata. On peut voir ça comme ça.
On a pas fini...
Cordialement,
Bernard