Bonsoir à toutes et tous,
Me voilà, me voilà, avec un peu de retard à l'appel.
Merçi pour l'intérêt porter à ce fil, c'est juste pour eux.
Le Lieutenant Mouilleron.
Si tous les soldats de la brigade Hollender ont fait preuve du même courage, le lieutenant Mouilleron du 24e RI, 10e Cie, mérite cependant de figurer au palmarès des héros des combats d'Anderlues.
Le lieutenant Mouilleron se trouva dans la mêlée brusquement face à face avec un officier allemand du 55e IR, le lieutenant Kônig. En gentilhomme français, il brandit son épée et salue son adversaire, l'allemand de son côté en fait autant, les armes s'entrechoquent, des cris, des grognements s'échappent, le sangt commence à couler de part et d'autre mais le combat entre les deux hommes est loyal.
La passe dura environ dix minutes. Finalement, Mouilleron tranche la gorge de son adversaire, mais les allemands arrivés en grands nombre, se précipitent sur le vaillant lieutenant et le transperce à coups de baïonnettes.
Le lieutenant Kônig, fut transporté dans une maison où la mort fit son oeuvre en peu de temps, quand au lieutenant Mouilleron il fut déposé sur de la paille dans la cour, à côté de blessés et de mourants des deux partis, il mourut en disant son châpelet dans d'atroce souffrance.
Ces deux officiers furent enterrés d'abord en bordure nord du bois de Chévremont, ils furent ensuite transférés dans une fosse commune.
Ce haut fait d'arme a été rapporté par un témoin occulaire, civil caché non loin de là et par le soldat Sahuquet, mort à l'ambulance des suites de ses blessures.
Le sergent Desaint-Léger.
Tandis qu'au cours de cette journée du 22 août, les bataillons de la brigade Hollender qui ont courageusement rempli leur mission cherchent à se dérober à l'ennemi, plusieurs compagnies du 24e RI se trouvent dans une situation difficile. Parmi les gradés qui se dévouent pour sauver les survivants de ces compagnies, citons le sergent Desaint-Léger. Ce sous-officier parvient à grouper quelques hommes qui résistent encore et faisant preuve d'une belle audace et de sangt-froid, il permet à son détachement d'échapper à une destruction certaine.
Hélas, il trouve peu après la mort en couvrant le repli de ses hommes.
Cordialement.
Phil.
Des Héros. Bataille dans l'Entre-Sambre-et-Meuse Belge.
Re: Des Héros. Bataille dans l'Entre-Sambre-et-Meuse Belge.
Bonjour à tous
Bonjour Phil
Un grand merci pour ce fil que suis avec beaucoup d'interet, notamment les extraits sur le 10e CA Breton.
Bonjour Bernard
Concernant le Capitaine Archambeaud, vous trouverez dans cette page http://19emeri.canalblog.com/archives/l ... index.html les quelques lignes que j'ai écrite à son sujet.
Et pour ceux qui s'interesse à la bataille de Maissin seule victoire Française de ce funeste 22 aout 1914, sur le forum, il y a ça pages1418/qui-cherche-quoi/maissin-anlo ... 5623_1.htm et aussi quelques pages sur mon blog http://19emeri.canalblog.com/archives/1 ... index.html
Amicalement
Sophie
Désolée Phil, si je sors un peu du sujet initial "bataille de l'entre Sambre et Meuse Belge".
Bonjour Phil
Un grand merci pour ce fil que suis avec beaucoup d'interet, notamment les extraits sur le 10e CA Breton.
Bonjour Bernard
Merci beaucoup de signaler mon modeste blog, c'est sympa.le 19° RI venait de Brest avec des hommes des départements de Bretagne .
Il débarqua vers le 9 août 1914 à Challerange dans les Ardennes, Sud de Vouziers et monta vers la Belgique où il livra bataille à Maissin .
Un beau site est consacré à ce régiment :
Le 19eme régiment d'infanterie 1914/1918
http://19emeri.canalblog.com/
Concernant le Capitaine Archambeaud, vous trouverez dans cette page http://19emeri.canalblog.com/archives/l ... index.html les quelques lignes que j'ai écrite à son sujet.
Et pour ceux qui s'interesse à la bataille de Maissin seule victoire Française de ce funeste 22 aout 1914, sur le forum, il y a ça pages1418/qui-cherche-quoi/maissin-anlo ... 5623_1.htm et aussi quelques pages sur mon blog http://19emeri.canalblog.com/archives/1 ... index.html
Amicalement
Sophie

Désolée Phil, si je sors un peu du sujet initial "bataille de l'entre Sambre et Meuse Belge".
Recherches sur le 19eme RI, le 219e RI et le 50eme RA.
Mes deux sites: http://19emeri.canalblog.com/ et http://219eri.e-monsite.com/
Mes deux sites: http://19emeri.canalblog.com/ et http://219eri.e-monsite.com/
Re: Des Héros. Bataille dans l'Entre-Sambre-et-Meuse Belge.
Bonsoir à toutes et tous,
Voilà Sophie, clin d'oeil, le 10e C.A et pas de soucis, la bataille de l'Entre-Sambre-et-Meuse Belge est dans la continuité de la bataille dans les Ardennes-Luxembourg.
Le Général Boë.
Chef de la 20e division du 10e C.A, le général Boë se tient sans cesse au premier rang, partageant ainsi les mêmes dangers que ses soldats.
C'est ainsi que le 22 août alors que, près de Belle Motte, il organise lui- même la résistance, il est atteint par une balle qui le blesse grièvement au ventre.
Il s'écroule dans les bras d'un officier qui se trouve à ces côtés et pansé sur place, il est ensuite dirigé sur une ambulance. Mais il ne peut être évacué et dans la soirée, il est fait prisonnier.
Cordialement.
Phil.
Voilà Sophie, clin d'oeil, le 10e C.A et pas de soucis, la bataille de l'Entre-Sambre-et-Meuse Belge est dans la continuité de la bataille dans les Ardennes-Luxembourg.
Le Général Boë.
Chef de la 20e division du 10e C.A, le général Boë se tient sans cesse au premier rang, partageant ainsi les mêmes dangers que ses soldats.
C'est ainsi que le 22 août alors que, près de Belle Motte, il organise lui- même la résistance, il est atteint par une balle qui le blesse grièvement au ventre.
Il s'écroule dans les bras d'un officier qui se trouve à ces côtés et pansé sur place, il est ensuite dirigé sur une ambulance. Mais il ne peut être évacué et dans la soirée, il est fait prisonnier.
Cordialement.
Phil.
Phil.
Re: Des Héros. Bataille dans l'Entre-Sambre-et-Meuse Belge.
Bonsoir à toutes et tous,
Le Sous-Lieutenant Cotelle.
Originaire de Saint-Brieuc où son pére était professeur au lycée, le sous-lieutenant Georges Cotelle a reçu son premier galon à la veille de la guerre et il appartien à la promotion de Saint-Cyriens, dont les membres firent le serment de monter à leur premier assaut en casoar et gants blancs.
Affecté au 25e RI, il commande une des sections du 3e bataillon, qui le 22 août est chargé près de la ferme Belle-Motte de contenir l'ennemi afin de permettre au 10e C.A de se replier et de se reformer.
Ayant déployé ses hommes en tirailleurs, le sous-lieutenant Georges Cotelle dirige le feu de sa section, faisant subir de lourdes pertes aux allemands. Au lieu de se coucher il demeure à genoux afin de mieux suivre les mouvements de l'ennemi.
A deux reprises il est blessé, mais il demeure à son poste. Une troisième balle l'atteint au ventre. Le sergent Gouge qui se trouve à ses côtés veut alors l'évacuer. Cotelle refuse et continue à diriger le tir de ses hommes.
Quand, à bout de forces, il se rend compte qu'il est perdu, il passe le commandement au sergent Gouge et il demande à celui-ci de le laisser mourir.
Tandis que le combat se poursuit, il s'écroule près d'une haie et c'est là que deux jours après, des civils belges découvriront son corps.
Un de ses camarades de combat fit le rapport suivant.
Le 22 août, les allemands débouchèrent vers Belle-Motte, à 15 heures environ. A partir de ce moment je n'ai plus revu le sous-lieutenant Cotelle qui se trouvait à ma gauche avec sa section. Selon les rescapés de sa compagnie, Cotelle a été grièvement blessé et a refusé de se laisser évacuer, continuant à assurer le commandement de sa section. Le combat fut très dur, très violent et dura jusqu'à 16 heures où le bataillon reçut l'ordre de repli.
Les pertes furent très lourdes. On les estimes à près de trois cents morts pour le bataillon, avec autant de blessé.
Le sous-lieutenant Georges Cotelle repose aujourd'hui au cimetière militaire de Belle-Motte à côté d'un grand nombre de ces camarades du 25e RI tombés au cours des combats dit de Charleroi.
Cordialement.
Phil.
Le Sous-Lieutenant Cotelle.
Originaire de Saint-Brieuc où son pére était professeur au lycée, le sous-lieutenant Georges Cotelle a reçu son premier galon à la veille de la guerre et il appartien à la promotion de Saint-Cyriens, dont les membres firent le serment de monter à leur premier assaut en casoar et gants blancs.
Affecté au 25e RI, il commande une des sections du 3e bataillon, qui le 22 août est chargé près de la ferme Belle-Motte de contenir l'ennemi afin de permettre au 10e C.A de se replier et de se reformer.
Ayant déployé ses hommes en tirailleurs, le sous-lieutenant Georges Cotelle dirige le feu de sa section, faisant subir de lourdes pertes aux allemands. Au lieu de se coucher il demeure à genoux afin de mieux suivre les mouvements de l'ennemi.
A deux reprises il est blessé, mais il demeure à son poste. Une troisième balle l'atteint au ventre. Le sergent Gouge qui se trouve à ses côtés veut alors l'évacuer. Cotelle refuse et continue à diriger le tir de ses hommes.
Quand, à bout de forces, il se rend compte qu'il est perdu, il passe le commandement au sergent Gouge et il demande à celui-ci de le laisser mourir.
Tandis que le combat se poursuit, il s'écroule près d'une haie et c'est là que deux jours après, des civils belges découvriront son corps.
Un de ses camarades de combat fit le rapport suivant.
Le 22 août, les allemands débouchèrent vers Belle-Motte, à 15 heures environ. A partir de ce moment je n'ai plus revu le sous-lieutenant Cotelle qui se trouvait à ma gauche avec sa section. Selon les rescapés de sa compagnie, Cotelle a été grièvement blessé et a refusé de se laisser évacuer, continuant à assurer le commandement de sa section. Le combat fut très dur, très violent et dura jusqu'à 16 heures où le bataillon reçut l'ordre de repli.
Les pertes furent très lourdes. On les estimes à près de trois cents morts pour le bataillon, avec autant de blessé.
Le sous-lieutenant Georges Cotelle repose aujourd'hui au cimetière militaire de Belle-Motte à côté d'un grand nombre de ces camarades du 25e RI tombés au cours des combats dit de Charleroi.
Cordialement.
Phil.
Phil.
Re: Des Héros. Bataille dans l'Entre-Sambre-et-Meuse Belge.
bonjour phil
et encore merci pour ces portraits.
cordialement
Corinne
et encore merci pour ces portraits.
cordialement
Corinne
corinne
Re: Des Héros. Bataille dans l'Entre-Sambre-et-Meuse Belge.
Bonjour Bernard,
Bonjour à tous,
Je suis nouveau sur votre forum qui m'a été recommandé par Sophie (los).
Concernant Georges Archambeaud ci-dessous le parcours qui a amené un Réunionnais
chez les Bretons [:los:2]
En fait, après St Cyr promo de Bourbaki, il a été affecté au 155ème RI à Verdun en 1901, puis au 124ème RI à Laval en 1904, puis au 41ème RI à Rennes en 1910 et enfin au 19ème RI le 28/06/1913. La famille est restée depuis en Bretagne mais lui repose à Maissin.
Cordialement,
Matt Archambeaud
PS : la photo est celle qui a servie au journal L'Illustration qui publiait les photos envoyées par ses lecteurs.
Bonjour à tous,
Je suis nouveau sur votre forum qui m'a été recommandé par Sophie (los).
Concernant Georges Archambeaud ci-dessous le parcours qui a amené un Réunionnais

En fait, après St Cyr promo de Bourbaki, il a été affecté au 155ème RI à Verdun en 1901, puis au 124ème RI à Laval en 1904, puis au 41ème RI à Rennes en 1910 et enfin au 19ème RI le 28/06/1913. La famille est restée depuis en Bretagne mais lui repose à Maissin.
Cordialement,
Matt Archambeaud
PS : la photo est celle qui a servie au journal L'Illustration qui publiait les photos envoyées par ses lecteurs.
Bonjour,
continuez Phil, c'est émouvant de vous lire . Merci .
Plus à l'Est, à Maissin aussi en Belgique, un capitaine né dans l'Ile de La Réunion était tué le 22 août à 11000 kms de son Ile natale, perle de l'Océan Indien :
[url]http://images4.hiboox.com/images/3508/2274782528d7fe24f5cebaa6960c0e13.jpg[/url]
[url]http://images4.hiboox.com/images/3508/3197e7dcabb2128e5bbc2412d52c0393.jpg[/url]
Cordialement BB
Re: Des Héros. Bataille dans l'Entre-Sambre-et-Meuse Belge.
Bonsoir à toutes et tous,
Le caporal Audubertaud.
Le 23 août, alors que de violent combats se déroulent près de Lobbes, un caporal du 144e RI donne des preuves de son courage et de son sang-froid.
Voici ce que dit le Lieutenant Laureux du 144e RI.
Au cours de la marche d'approche, le caporal Audubertaud est gravement blessé par un shrapnel à la cuisse.
Il refuse d'être dirigé sur le poste de secours. Il dépose son sac et boitillant, il suit comme il peut. Lorsque la section atteint son objectif, une maison qui surplombe la vallée de la Sambre, Audubertaud me rejoint et me demande alors la faveur, comme prix de tir du régiment, de faire des cartons sur les allemands.
Il se fait hisser à une fenêtre du premier étage, assis sur deux chaises et en dépit des balles qui claquent et des obus qui atteignent le toit de la maison, il fait tranquillement ses cartons comme au champ de tir.
Lors du replis, il avait bien mérité que nous le ramenions sur nos épaules.
Pendant la même opération, un autre soldat du 144e RI, le soldat Jeangrand, demande à aller comme volontaire, couper à l'aide d'une cisaille des barbelés qui barrent la route à sa section. Il accomplit cet exploit malgré un tir très violent de l'ennemi, tandis que ses camarades angoissés s'attendent à chaque instant à le voir s'écrouler.
Un bon W-E à toutes et tous, une bonne nuit étoilée et resté bien sage sur ce beau Forum qui est le nôtre, restez conviviale et zen, ce n'est pas quand j'aurais le dos tourné ce w-e qu'il doit encore avoir des prises de bec, ce n'est pas le but de notre forum. Certains se reconnaitront.
Cordialement.
Phil.
Le caporal Audubertaud.
Le 23 août, alors que de violent combats se déroulent près de Lobbes, un caporal du 144e RI donne des preuves de son courage et de son sang-froid.
Voici ce que dit le Lieutenant Laureux du 144e RI.
Au cours de la marche d'approche, le caporal Audubertaud est gravement blessé par un shrapnel à la cuisse.
Il refuse d'être dirigé sur le poste de secours. Il dépose son sac et boitillant, il suit comme il peut. Lorsque la section atteint son objectif, une maison qui surplombe la vallée de la Sambre, Audubertaud me rejoint et me demande alors la faveur, comme prix de tir du régiment, de faire des cartons sur les allemands.
Il se fait hisser à une fenêtre du premier étage, assis sur deux chaises et en dépit des balles qui claquent et des obus qui atteignent le toit de la maison, il fait tranquillement ses cartons comme au champ de tir.
Lors du replis, il avait bien mérité que nous le ramenions sur nos épaules.
Pendant la même opération, un autre soldat du 144e RI, le soldat Jeangrand, demande à aller comme volontaire, couper à l'aide d'une cisaille des barbelés qui barrent la route à sa section. Il accomplit cet exploit malgré un tir très violent de l'ennemi, tandis que ses camarades angoissés s'attendent à chaque instant à le voir s'écrouler.
Un bon W-E à toutes et tous, une bonne nuit étoilée et resté bien sage sur ce beau Forum qui est le nôtre, restez conviviale et zen, ce n'est pas quand j'aurais le dos tourné ce w-e qu'il doit encore avoir des prises de bec, ce n'est pas le but de notre forum. Certains se reconnaitront.
Cordialement.
Phil.
Phil.
- terrasson
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Re: Des Héros. Bataille dans l'Entre-Sambre-et-Meuse Belge.
bonjour phill bonjour à tous
merci pour ces évocations de combats c est trés beau bon wwek end a vous
cordialement christian terrasson
merci pour ces évocations de combats c est trés beau bon wwek end a vous
cordialement christian terrasson
Re: Des Héros. Bataille dans l'Entre-Sambre-et-Meuse Belge.
Bonoir à toutes et tous,
Les citoyens d'honneur de Gozée.
Gozée...c'est le nom d'une ville belge de la région de Charleroi que les anciens du 49e RI prononcaient avec une grande émotion.
Gozée a vu, en effet, le 23 août, se dérouler de très violent combats et les hommes du 49e RI y ony eu une conduite héroïque mettant, malgré de très lourdes pertes, en échec plusieurs unités allemandes.
Les allemands qui venaient de commettre à Monceau-sur-Sambre de nouvelles atrocités arrivèrent en masse à Gozée, le dimanche 23 août, à 10 heures du matin.
La plupart d'entre eux avaient pris par le chemin de l'abbaye d'Aulne et débouchaient route de Thuin.
A proximité de cet endroit les soldats du 49e RI occupaient la ferme de la Folie qu'ils avaient transformé en fortin.
Les allemands attaquèrent de front, puis tournèrent la position française et il se produisit alors un combat à l'arme blanche particulièrement violent, dans un chemin creux.
Les français chassés du centre de Gozée revinrent en masse et libérèrent le village. Mais ils ne pouvaient résister à la force numérique de l'adversaire qui, le soir, était à nouveau maître de la position.
Depuis pour remercier les soldats du 49e RI de leur courage, les autorités communales de ce village belge leur ont décerné le titre glorieux de citoyens d'hinneur de Gozée.
C'est un titre dont ceux qui l'ont mérité se sont, avec raison, montrés fiers à tel point que certain d'entre eux parvenus au terme de leur existence ont exigé, dans leur dernière volonté, qu'il figure sur leur lettre de faire-part de décès.
Placée sur le monument aux morts de cette localité, une plaque évoque le souvenir des combattants du 49e RI, qui le 23 août 1914 sont héroïquement tombés à cet endroit pour une cause commune.
P.S : Gozée en 1914 était encore un village, depuis la fusion en 1977 porte le titre de ville.
Cordialement.
Phil.
Les citoyens d'honneur de Gozée.
Gozée...c'est le nom d'une ville belge de la région de Charleroi que les anciens du 49e RI prononcaient avec une grande émotion.
Gozée a vu, en effet, le 23 août, se dérouler de très violent combats et les hommes du 49e RI y ony eu une conduite héroïque mettant, malgré de très lourdes pertes, en échec plusieurs unités allemandes.
Les allemands qui venaient de commettre à Monceau-sur-Sambre de nouvelles atrocités arrivèrent en masse à Gozée, le dimanche 23 août, à 10 heures du matin.
La plupart d'entre eux avaient pris par le chemin de l'abbaye d'Aulne et débouchaient route de Thuin.
A proximité de cet endroit les soldats du 49e RI occupaient la ferme de la Folie qu'ils avaient transformé en fortin.
Les allemands attaquèrent de front, puis tournèrent la position française et il se produisit alors un combat à l'arme blanche particulièrement violent, dans un chemin creux.
Les français chassés du centre de Gozée revinrent en masse et libérèrent le village. Mais ils ne pouvaient résister à la force numérique de l'adversaire qui, le soir, était à nouveau maître de la position.
Depuis pour remercier les soldats du 49e RI de leur courage, les autorités communales de ce village belge leur ont décerné le titre glorieux de citoyens d'hinneur de Gozée.
C'est un titre dont ceux qui l'ont mérité se sont, avec raison, montrés fiers à tel point que certain d'entre eux parvenus au terme de leur existence ont exigé, dans leur dernière volonté, qu'il figure sur leur lettre de faire-part de décès.
Placée sur le monument aux morts de cette localité, une plaque évoque le souvenir des combattants du 49e RI, qui le 23 août 1914 sont héroïquement tombés à cet endroit pour une cause commune.
P.S : Gozée en 1914 était encore un village, depuis la fusion en 1977 porte le titre de ville.
Cordialement.
Phil.
Phil.
Re: Des Héros. Bataille dans l'Entre-Sambre-et-Meuse Belge.
Bonsoir à toutes et tous,
Les braves du 57e RI.
Plusieurs combattants du 57e RI se sont distingués pendant la bataille de Charleroi.
Elève au Prytanée militaire de la Flèche, le jeune Bérard, fils du chef de musique du 57e RI, se trouve en permission chez ses parents à Rochefort quand la guerre est déclarée. Trop jeune pour s'engager, le Brution obtient du colonel Dapoigny l'autorisation de suivre le régiment et il est affecté à la 7e compagnie. Au combat de Lobbes, le jeune Bérard participe à l'attaque et se fait remarqué par son courage. Blessé, le visage couvert de sang, il continue à se battre et il faut l'intervention d'un officier pour qu'il accepte d'aller se faire soigner.
Trois autres soldats, Guiraut, Guillot et Léotey voient leur officier, le capitaine Constans, frappé à mort. Pour empêcher l'ennemi de s'emparer de son corps, ils se place près de lui et ils tirent, tuant plusieurs allemands, jusqu'au moment où, à leur tour, ils sont mortellement atteints et s'écroulent sur le cadavre de leur capitaine. Un bas relief posé sur un monument commémoratif évoque leur sacrifice.
Un mitrailleur, le soldat Dupouy, très grièvement blessé, à le courage pendant la nuit qui suit le combat de se traîner et de creuser un trou afin d'enfouir plusieurs caisses de munitions dont les allemands auraient pu s'emparer.
Demeuré étendu sur le terrain et grièvement blessé le caporal Landré se trouve seul après le repli du régiment. Malgré ses souffrances, il parvient à soigner ses plaies à l'aide de son paquet de pansement, pui se dissimulant dans les fourrés, il traverse les avant-postes ennemis, trouve sur son chemin quelques blessés qu'il soigne et réconforte et arrive enfin, au prix d'un grand effort, à rejoindre les français auxquels il donne d'utiles renseignements sur les positions occupées par les allemands.
Un autre soldat blessé, le soldat Labadie, voit les allemands achever plusieurs de ses camarades demeurés comme lui étendus sur le terrain. Il trouve la force de se redresser et à coups de crosse il assomme ces brutes qui s'écroulent sur le sol. Labadie se cache ensuite dans un fourré et il attend la nuit pour regagner les lignes françaises.
Un officier, le lieutenant Delitat, fait pendant l'attaque preuve d'un magnifique courage. Il poursuit l'ennemi pendant deux cents mètres, se heurte à une nouvelle vague et abat trois allemands, dont un officier avant de tomber lui-même frappé à mort.
Cordialement.
Phil.
Les braves du 57e RI.
Plusieurs combattants du 57e RI se sont distingués pendant la bataille de Charleroi.
Elève au Prytanée militaire de la Flèche, le jeune Bérard, fils du chef de musique du 57e RI, se trouve en permission chez ses parents à Rochefort quand la guerre est déclarée. Trop jeune pour s'engager, le Brution obtient du colonel Dapoigny l'autorisation de suivre le régiment et il est affecté à la 7e compagnie. Au combat de Lobbes, le jeune Bérard participe à l'attaque et se fait remarqué par son courage. Blessé, le visage couvert de sang, il continue à se battre et il faut l'intervention d'un officier pour qu'il accepte d'aller se faire soigner.
Trois autres soldats, Guiraut, Guillot et Léotey voient leur officier, le capitaine Constans, frappé à mort. Pour empêcher l'ennemi de s'emparer de son corps, ils se place près de lui et ils tirent, tuant plusieurs allemands, jusqu'au moment où, à leur tour, ils sont mortellement atteints et s'écroulent sur le cadavre de leur capitaine. Un bas relief posé sur un monument commémoratif évoque leur sacrifice.
Un mitrailleur, le soldat Dupouy, très grièvement blessé, à le courage pendant la nuit qui suit le combat de se traîner et de creuser un trou afin d'enfouir plusieurs caisses de munitions dont les allemands auraient pu s'emparer.
Demeuré étendu sur le terrain et grièvement blessé le caporal Landré se trouve seul après le repli du régiment. Malgré ses souffrances, il parvient à soigner ses plaies à l'aide de son paquet de pansement, pui se dissimulant dans les fourrés, il traverse les avant-postes ennemis, trouve sur son chemin quelques blessés qu'il soigne et réconforte et arrive enfin, au prix d'un grand effort, à rejoindre les français auxquels il donne d'utiles renseignements sur les positions occupées par les allemands.
Un autre soldat blessé, le soldat Labadie, voit les allemands achever plusieurs de ses camarades demeurés comme lui étendus sur le terrain. Il trouve la force de se redresser et à coups de crosse il assomme ces brutes qui s'écroulent sur le sol. Labadie se cache ensuite dans un fourré et il attend la nuit pour regagner les lignes françaises.
Un officier, le lieutenant Delitat, fait pendant l'attaque preuve d'un magnifique courage. Il poursuit l'ennemi pendant deux cents mètres, se heurte à une nouvelle vague et abat trois allemands, dont un officier avant de tomber lui-même frappé à mort.
Cordialement.
Phil.
Phil.