Les enfants des généraux et amiraux morts pour la France

[Gerard GEHIN]

Bonsoir Jean Yves,

Merci de nous rappeler les circonstances de la mort de Germain FOCH.
Pour illustrer ce texte voici sa photo
Bien cordialement
Gérard

[Gerard GEHIN]

Bonsoir à toutes et à tous,

Fils de l'Amiral DE MAROLLES Louis
Préfet maritime de la 5ème région maritime de Toulon et gouverneur militaire de la place forte de Toulon-Iles d'Hyères du 10.06.1914 au 01.04.1916

DE MAROLLES Claude Adrien Jacques
Engagé volontaire le 20 mars 1915 dans les équipages de la flotte, embarqué au mois de mai sur le croiseur cuirassé Kléber, il prit part à l'expédition des Dardanelles et au combat de Scala Nova. Il demande à passer dans l'infanterie
Incorporé au 6ème régiment d'infanterie le 25 février 1916, il fut mis en subsistance au 139ème territorial le 9 mars, rentra au 6ème RI comme éléve aspirant le 20 avril 1916
Rejoint le front de Verdun
Il fut tué le 02 janvier 1917 à Louvemont et cité à l'ordre de la brigade par le général commandant la 123ème division.

Bien cordialement
Gérard

[RIO Jean-Yves]

Bonsoir à tous
bonsoir Gérard.

Merci pour ce nouveau portrait de Germain, ne connaissant que celui de 1913 de l'excellent site belge des "médecins de la grande guerre".
Peux-tu m'en préciser l'origine ?
Amicalement
Jean-Yves

[Gerard GEHIN]

Bonsoir Jean Yves
Bonsoir à toutes et à tous,

Les portraits passés ci-dessus proviennent du tome 1 et 2 du livre d'Or de la Sabretache.
Je vais essayer d'en dresser une liste exhaustive que je passerai sur le forum.
Peux-tu me dire le rapport entre Germain FOCH et les médecins belges?
Amicalement
Gérard

[Ar Brav]

Son second gendre , le Colonel FOURNIER, quatre fois cité en 14-18 et chevalier de la Légion d'honneur (dont des descendants - les Fournier-Foch - habitent toujours le pays vannetais) devait décéder des suites de blessures de guerre, quelques semaines après le Maréchal.

Cordialement.
Jean-Yves

Bonjour à tous,
Bonjour Jean Yves,

Un petit complément (pour infos, bien qu' hors sujet ) :
En 1945, Henri Fournier-Foch, officier de carrière et petit fils du maréchal Foch, (il est né en 1912) est prisonnier dans un Oflag en Poméranie.(ancien officier de chasseurs, sorti de Saint-Cyr, il a été fait prisonnier en 1940 avec les trois quarts de l’armée française). Il parvient à échapper aux Allemands et à rejoindre les lignes soviétiques. Après maintes péripéties, devenu un héros, il est intégré à l’Armée Rouge sous le nom de Tovaritch Kapitaine Foch. Il connaît alors une série d’aventures plus palpitantes les unes que les autres : il rencontre le maréchal Joukov avec qui il boit du cognac tout en discutant de stratégie, libère un camp de Juives hongroises et retient prisonniers les soldats de la division Charlemagne.
Henri Fournier-Foch terminera la guerre comme lieutenant-colonel (Podpolkovnik), titulaire de plusieurs décorations soviétiques. Il sera le seul militaire français de l’armée de terre à accéder à un grade aussi élevé au sein de l’Armée Rouge.

Amicalement ,
Franck

Sources : Tovaritch Kapitaine Foch, d' Henry Fournier-Foch, 2001

[jacques didier]

Bonjour à toutes et à tous,

Le général de division Georges DANTANT à la tête de la 39e div. (division d'acier), né à Bitche le 25 mars 1856, perd l'un de ses fils Serge, âgé de 21 ans, soldat au 32e R.I. (9e C.A.), tombé à Erbéviller le 25 août 1914. Son corps repose dans la Nécropole Nationale de Champenoux près de Nancy.

Très affecté par la mort de ce fils, il est relevé de son commandement le 18 novembre 1914. Le 15 février 1915, il prend la tête de la 100e division d'infanterie territoriale.

Cordialement.

J.Didier

[Gerard GEHIN]

Bonsoir Jacques
Bonsoir Metz,

Merci pour cette information.
Bien cordialement
Gérard

[Eric Mansuy]

Bonjour à tous,
Vous pouvez ajouter Jean Louis Joseph Eugène Kaufmant (sous-lieutenant, 69e R.I., tombé le 20 août 1914) et Pierre Marie Gaston Gabriel Kaufmant (lieutenant, 69e R.I., tombé le 22 mai 1915), fils du général Kaufmant, commandant la 71e D.I.

Bien cordialement,
Eric Mansuy

[machault]

Bonsoir à tous,

Compte tenu que l’on ne devenait pas général dans la trentaine ou la quarantaine, il était naturel que les officiers généraux aient eu des enfants en âge de combattre (et donc parfois d’être tués) durant la PGM. Aussi, en regard au nombre de généraux en exercice durant le conflit, doit-il en manquer beaucoup à ce petit recensement.
Alors, ajoutons-y quelques braves et saluons la mémoire des fils des généraux de mon grand-père (332°RI).

Deux des quatre fils du général NERAUD (commandant de la 69°DI) :
NERAUD Yves Marie, né le 25 août 1890, sous-lieutenant au 20° BCP, tué à l’ennemi le 19 août 1914 au combat de Schirmeck (Alsace).
NERAUD Jean Marie, né le 28 juillet 1895, caporal au 109° RI (régiment de début de carrière de son père), tué à l’ennemi le 8 mars 1915 à Notre Dame de Lorette (62).

Deux fils du général DITTE (commandant de la 137° brigade) :
DITTE François André, né le 4 janvier 1888, lieutenant au 31° BCP, meurt pour la France le 9 mai 1915 à Notre Dame de Lorette (Pas de Calais), frappé d’une balle en plein cœur.
DITTE Numa Albert, né le 4 avril 1889, adjudant au 19° escadron de Train, meurt pour la France à Dickebusch en Belgique le 25 janvier 1916.

Cordialement.

Jean Luc ARNOULD

Avis de recherche : je suis tombé sur ce fil en recherchant, en vain (l'aurait-on supprimé ???), celui de F Radet sur les hommes tombés tout près de leur domicile ou lieu de naissance.