Je dois quand même être juste en ce qui concerne le Secrétaire d'état Rio. S'il n'était pas expert en construction navale, il devait quand même l'être en calcul de stabilité car il était capitaine au long cours. Louis Lacroix parle de lui lorsqu'en 1901 il commandait le voilier nantais cap-hornier "Amiral Le Cornulier". Originaire de Carnac, élu député du Morbihan, il devint secrétaire d'état en 1922. Plus tard il fut sénateur.
Il avait déjà eu à traiter, comme rapporteur, l'affaire du naufrage de l'"Afrique" et dans ce cas avait plutôt défendu l'équipage et l'armateur (les Chargeurs Réunis).
Dans toute cette malheureuse affaire des Marie Louise, il était peut-être le seul connaisseur parmi tous les politiques, mais je crois que c'est surtout la raison d'état et l'honneur des arsenaux qui sont entrés en jeu.
BERTHE
- Terraillon Marc
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Re: BERTHE
Bonjour
C'est noté !
A bientot
C'est noté !
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Re: BERTHE
Bjr ts. j'aime bien votre persévérance et votre tenacité, un dossier n'est jamais clos tant qu'il ne se termine pas par une conclusion claire et irrréfutable. Le cas du cargo Berthe en est un exemple typique. Je sens que dans les semaines, je sais que dans les mois à venir vous allez nous faire découvrir de nouveaux détails passionnants, de nouvelles pistes à explorer. Merci de nous faire profiter de votre travail "de bénédictins". Amitiés JPC.
Jean Pierre Clochon
Re: BERTHE
Bonjour à toutes et à tous,
Un autre marin de la BERTHE :
JAMME Léon né le 11/04/1896 à Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales), Matelot de 1ère Classe Electricien T.S.F. - Décédé le 06/03/1916 (19 Ans) - Disparu en mer à bord de la BERTHE
Cordialement
Dominique
Un autre marin de la BERTHE :
JAMME Léon né le 11/04/1896 à Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales), Matelot de 1ère Classe Electricien T.S.F. - Décédé le 06/03/1916 (19 Ans) - Disparu en mer à bord de la BERTHE
Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
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Re: BERTHE
Bonjour à tous,
Voici les documents que l’on trouve aux archives de Vincennes concernant le BERTHE
Mars 1916
Intendance militaire au Président de la Compagnie Auxiliaire de Navigation
« J’ai le regret de vous faire savoir que le vapeur BERTHE, affrété par mon département, parti de Brest le 29 Février pour Philippeville, n’est pas arrivé à destination. Les recherches effectuées pour trouver quelques indications sur ce steamer sont demeurées infructueuses. »
Avril 1916
De l’Etat-Major Général
« La 2e section de l’Etat-Major Général n’a pas reçu de renseignement sur BERTHE, en dehors de celui obtenu de Gibraltar où ce charbonnier est passé le 5 Mars 1916. Ce navire doit être considéré comme perdu corps et biens ».
Fin Avril 1916
2e section à l’Intendance Militaire
« Aux environs de la date à laquelle le vapeur BERTHE a franchi le détroit de Gibraltar, c’est à dire le 5 Mars dernier, aucun fait de torpillage n’a été signalé dans les parages que devait traverser le bâtiment.
Il n’a pas davantage été découvert de mines et aucune perte de bâtiment ne s’y est produite. »
Début 1919
Compagnie Auxiliaire de Navigation aux services des Equipages de la Flotte
« Nous avons l’honneur de vous demander pour le tableau d’Honneur de notre compagnie l’autorisation de relever les témoignages de satisfaction, Croix de Guerre …etc attribués à des navires et équipages de notre compagnie.
Plusieurs citations ne nous ont pas été communiquées et ne sont arrivées à notre connaissance que par l’intermédiaire des bénéficiaires.
Nous nous permettons en outre d’attirer votre bienveillante attention sur l’équipage du vapeur BERTHE. Ce navire affrété par la Marine comme ravitailleur d’escadre depuis Avril 1914, s’est perdu corps et biens, par beau temps, le 6 Mars 1916, sans aucun doute par suite d’un fait de guerre. Il a du reste été porté sur la liste des torpillages ennemis.
Nous n’hésitons pas à venir solliciter pour les familles des disparus un témoignage de votre part qui leur prouvera que la France n’est pas oublieuse de ceux qui faisaient tout leur devoir et sont morts pour elle obscurément et sans gloire. »
2 Juin 1919
Compagnie Auxiliaire de Navigation à Etat-Major Général et au Ministre
« Nous vous remercions des indications que vous nous donnez au sujet des récompenses obtenues au cours de la guerre par les bâtiments de notre flotte et leurs équipages.
Nous vous serions très obligés de vouloir nous dire quelles sont les récompenses attribuées au vapeur BERTHE perdu corps et biens par fait de guerre le 6 Mars 1916. »
Septembre 1919
Compagnie Auxiliaire de Navigation à Etat-Major Général
« Nous prenons note qu’aucune récompense particulière n’a été attribuée aux membres de l’équipage du vapeur BERTHE et que les familles des disparus recevront un diplôme conformément aux dispositions de la circulaire du 17 Octobre 1917. Voici la liste d’équipage du BERTHE avec les adresses des familles ».

Cdlt
Voici les documents que l’on trouve aux archives de Vincennes concernant le BERTHE
Mars 1916
Intendance militaire au Président de la Compagnie Auxiliaire de Navigation
« J’ai le regret de vous faire savoir que le vapeur BERTHE, affrété par mon département, parti de Brest le 29 Février pour Philippeville, n’est pas arrivé à destination. Les recherches effectuées pour trouver quelques indications sur ce steamer sont demeurées infructueuses. »
Avril 1916
De l’Etat-Major Général
« La 2e section de l’Etat-Major Général n’a pas reçu de renseignement sur BERTHE, en dehors de celui obtenu de Gibraltar où ce charbonnier est passé le 5 Mars 1916. Ce navire doit être considéré comme perdu corps et biens ».
Fin Avril 1916
2e section à l’Intendance Militaire
« Aux environs de la date à laquelle le vapeur BERTHE a franchi le détroit de Gibraltar, c’est à dire le 5 Mars dernier, aucun fait de torpillage n’a été signalé dans les parages que devait traverser le bâtiment.
Il n’a pas davantage été découvert de mines et aucune perte de bâtiment ne s’y est produite. »
Début 1919
Compagnie Auxiliaire de Navigation aux services des Equipages de la Flotte
« Nous avons l’honneur de vous demander pour le tableau d’Honneur de notre compagnie l’autorisation de relever les témoignages de satisfaction, Croix de Guerre …etc attribués à des navires et équipages de notre compagnie.
Plusieurs citations ne nous ont pas été communiquées et ne sont arrivées à notre connaissance que par l’intermédiaire des bénéficiaires.
Nous nous permettons en outre d’attirer votre bienveillante attention sur l’équipage du vapeur BERTHE. Ce navire affrété par la Marine comme ravitailleur d’escadre depuis Avril 1914, s’est perdu corps et biens, par beau temps, le 6 Mars 1916, sans aucun doute par suite d’un fait de guerre. Il a du reste été porté sur la liste des torpillages ennemis.
Nous n’hésitons pas à venir solliciter pour les familles des disparus un témoignage de votre part qui leur prouvera que la France n’est pas oublieuse de ceux qui faisaient tout leur devoir et sont morts pour elle obscurément et sans gloire. »
2 Juin 1919
Compagnie Auxiliaire de Navigation à Etat-Major Général et au Ministre
« Nous vous remercions des indications que vous nous donnez au sujet des récompenses obtenues au cours de la guerre par les bâtiments de notre flotte et leurs équipages.
Nous vous serions très obligés de vouloir nous dire quelles sont les récompenses attribuées au vapeur BERTHE perdu corps et biens par fait de guerre le 6 Mars 1916. »
Septembre 1919
Compagnie Auxiliaire de Navigation à Etat-Major Général
« Nous prenons note qu’aucune récompense particulière n’a été attribuée aux membres de l’équipage du vapeur BERTHE et que les familles des disparus recevront un diplôme conformément aux dispositions de la circulaire du 17 Octobre 1917. Voici la liste d’équipage du BERTHE avec les adresses des familles ».

Cdlt
olivier
Re: BERTHE
Un complément sur Alphonse RIO, né à Carnac le 28 août 1873 et décédé le 13 septembre 1949 à Paris. Il était issu d'une famille de marins, son père était CLC. Il a été mousse à 15 ans, puis novice, matelot et enfin officier. Il a été second du capitaine Lemerle dit le merle noir, avec lequel il s'est battu, au premier voyage du Belem en 1896. Il a été capitaine au long cours en 1897 et a eu son premier commandement à 24 ans. Après 10 ans de commandement de grands voiliers, parfois en embarquant sa femme, il devient en 1909 inspecteur de la navigation à Saint-Nazaire. En 1914, il commande le Courageux en Méditerranée, en 1916 il organise le port de Salonique, puis il devient chef du pilotage de Saint-Nazaire. En 1917 il fait partie de la mission Tardieu aux Etats-Unis. Sa carrière politique, après avoir été conseiller municipal puis maire de Quiberon, commence en 1919 comme député jusqu'en 1924 où il devient sénateur jusqu'en 1941. Il est sous-secrétaire d'Etat à la Marine marchande de 1921 à 1924 puis en 1930 et ministre de la Marine marchande en 1939-1940. Lors de l'affaire de la perte du paquebot Afrique, il intervient vigoureusement et précisement en faveur de l'équipage et du constructeur. Le 19 mars 1920, il obtient un vote de 500 voix contre 0. Il sera à l'origine de la mise en oeuvre, en 1923, avec Henri Cangardel de la première organisation de remorqueurs en station d'assistance avec une subvention (faible) de l'Etat : Le Puissant, remplacé par l'Iroise à Brest, l'Orage à Saint-Nazaire, Le Vent à Royan,(dès 1921) remplacé par le Cyclone, et l'Obstiné à Marseille.
Sources :
Commandant Roger Lafon, A l'appel des SOS, Journal de la Marine Marchande, 1927.
Louis Lacroix, Les derniers voiliers antillais et les voyages de forçats à la Guyane, S. Pacteau, 1945.
Charles Offrey, Henri Cangardel, armateur, les éditions de l'Atlantique, 1973.
Louis Olivier Gosse, Belem, Editions Terre et mer, 1984.
Roland Mornet, La tragédie du paquebot Afrique, Geste éditions 2006.
site du Sénat.
Sources :
Commandant Roger Lafon, A l'appel des SOS, Journal de la Marine Marchande, 1927.
Louis Lacroix, Les derniers voiliers antillais et les voyages de forçats à la Guyane, S. Pacteau, 1945.
Charles Offrey, Henri Cangardel, armateur, les éditions de l'Atlantique, 1973.
Louis Olivier Gosse, Belem, Editions Terre et mer, 1984.
Roland Mornet, La tragédie du paquebot Afrique, Geste éditions 2006.
site du Sénat.
Memgam
-
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Re: BERTHE
Bonjour à tous, bonjour Memgam,
et merci pour ces renseignements supplémentaires sur Alphonse Rio. Quelques anecdotes sur lui figurent à la fiche AMIRAL DE CORNULIER.
Il me semble (mais je n'en suis pas sûr à 100%) que l'affaire de la bagarre avec son capitaine eut lieu sur le CLAIRE MENIER, trois-mâts qui transportait 200 mules jusqu'à Belem. Le récit du commandant Henri Briend n'est pas très clair à ce sujet. Gosse placerait l'incident sur le BELEM...
Le capitaine Lemerle, surnommé "le merle noir" ou "l'oiseau noir" était bien connu dans le milieu maritime de Nantes à la fin du 19e siècle pour les mauvais traitements qu'il infligeait à ses équipages.
A chacun de ses voyages, il changeait tout son personnel, du haut en bas de la hiérarchie, encore heureux quand il pouvait ramasser les trimardeurs qui hantaient les quais de Montevideo, Belem ou Saint Pierre, "toujours assez bons pour ramener le bateau en France", disait-il.
Au cours de ce fameux voyage sur Belem, il avait embarqué son fils de 18 ans comme pilotin. Un jour où le gamin chantait en accomplissant sa besogne, il l'apostropha violemment :
-"Vas-tu bientôt fermer ta sale gueule?"
-"C'est vous qui l'avez faite identique à la votre" répondit le fils.
Descendant quatre à quatre l'échelle de la cale, le capitaine décocha à son fils un furieux coup de pied qui le blessa à la tête. Ce dernier s'empara alors d'une pince et, le visage en sang, courut sur son père qui remonta en hâte sur le pont.
A Belem, le garçon quitta le navire et se réfugia sur un autre bâtiment.
Bref, c'était un navire sur lequel l'ambiance n'était pas terrible.
Ajoutons que l'altercation avec le second Rio eut pour cause le refus de ce dernier de rédiger un faux journal de bord.
Cdlt
et merci pour ces renseignements supplémentaires sur Alphonse Rio. Quelques anecdotes sur lui figurent à la fiche AMIRAL DE CORNULIER.
Il me semble (mais je n'en suis pas sûr à 100%) que l'affaire de la bagarre avec son capitaine eut lieu sur le CLAIRE MENIER, trois-mâts qui transportait 200 mules jusqu'à Belem. Le récit du commandant Henri Briend n'est pas très clair à ce sujet. Gosse placerait l'incident sur le BELEM...
Le capitaine Lemerle, surnommé "le merle noir" ou "l'oiseau noir" était bien connu dans le milieu maritime de Nantes à la fin du 19e siècle pour les mauvais traitements qu'il infligeait à ses équipages.
A chacun de ses voyages, il changeait tout son personnel, du haut en bas de la hiérarchie, encore heureux quand il pouvait ramasser les trimardeurs qui hantaient les quais de Montevideo, Belem ou Saint Pierre, "toujours assez bons pour ramener le bateau en France", disait-il.
Au cours de ce fameux voyage sur Belem, il avait embarqué son fils de 18 ans comme pilotin. Un jour où le gamin chantait en accomplissant sa besogne, il l'apostropha violemment :
-"Vas-tu bientôt fermer ta sale gueule?"
-"C'est vous qui l'avez faite identique à la votre" répondit le fils.
Descendant quatre à quatre l'échelle de la cale, le capitaine décocha à son fils un furieux coup de pied qui le blessa à la tête. Ce dernier s'empara alors d'une pince et, le visage en sang, courut sur son père qui remonta en hâte sur le pont.
A Belem, le garçon quitta le navire et se réfugia sur un autre bâtiment.
Bref, c'était un navire sur lequel l'ambiance n'était pas terrible.

Ajoutons que l'altercation avec le second Rio eut pour cause le refus de ce dernier de rédiger un faux journal de bord.
Cdlt
olivier
Re: BERTHE
A l'attention d'olivier 12
Alphonse Rio a été second capitaine sur le Claire Menier avant de l'être sous les ordres du capitaine Lemerle à bord du Belem. C'est bien à bord du Belem pour son premier voyage, et le dernier du capitaine Lemerle, que le capitaine Henri Briend place l'affaire de l'altercation entre Lemerle et son fils, lors du transport des 200 mules qui finiront d'ailleurs carbonisées. C'est bien aussi le refus de modifier le journal de bord, sur l'incendie, qui entraîne le combat entre Lemerle et Rio. Cette relation de Briend est dans la troisième partie du livre de Yves Le Scal (pseudonyme) La grande épopée des cap-horniers, éditions André Bonne, 1964, ouvrage qui a été traduit en anglais et publié en 1966 en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. C'est aussi cette version que l'on retrouve dans Daniel Hillion, Le Belem, cent ans d'aventures, les éditions de l'épargne, 1996, citant Briend.Pour rester dans la famille des CLC cap-horniers,notons que Joseph Chauvelon, capitaine de Claire Menier en 1900, notera très favorablement son lieutenant : "D'une conduite exemplaire, très courageux, très dévoué. Bon marin, il pourrait faire un bon second. Je le recommande avec confiance." Ce lieutenant, c'est Louis-Marie Malbert qui sera de 1924 à 1931, capitaine du remorqueur d'assistance Iroise, basé à Brest. Quant à Chauvelon, il sera 14 ans capitaine du Belem, jusqu'à sa vente en Angleterre. Sous le nom de Fantome II, il fera escale à Brest en 1933.
cordialement.
Alphonse Rio a été second capitaine sur le Claire Menier avant de l'être sous les ordres du capitaine Lemerle à bord du Belem. C'est bien à bord du Belem pour son premier voyage, et le dernier du capitaine Lemerle, que le capitaine Henri Briend place l'affaire de l'altercation entre Lemerle et son fils, lors du transport des 200 mules qui finiront d'ailleurs carbonisées. C'est bien aussi le refus de modifier le journal de bord, sur l'incendie, qui entraîne le combat entre Lemerle et Rio. Cette relation de Briend est dans la troisième partie du livre de Yves Le Scal (pseudonyme) La grande épopée des cap-horniers, éditions André Bonne, 1964, ouvrage qui a été traduit en anglais et publié en 1966 en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. C'est aussi cette version que l'on retrouve dans Daniel Hillion, Le Belem, cent ans d'aventures, les éditions de l'épargne, 1996, citant Briend.Pour rester dans la famille des CLC cap-horniers,notons que Joseph Chauvelon, capitaine de Claire Menier en 1900, notera très favorablement son lieutenant : "D'une conduite exemplaire, très courageux, très dévoué. Bon marin, il pourrait faire un bon second. Je le recommande avec confiance." Ce lieutenant, c'est Louis-Marie Malbert qui sera de 1924 à 1931, capitaine du remorqueur d'assistance Iroise, basé à Brest. Quant à Chauvelon, il sera 14 ans capitaine du Belem, jusqu'à sa vente en Angleterre. Sous le nom de Fantome II, il fera escale à Brest en 1933.
cordialement.
Memgam
Re: BERTHE
Un autre article, précis et circonstancié : Jean Ménager, La tragédie des "Marie-Louise" Marines, n° 7 mai-juin 1990, pages 7 à 10. Avec des photos, des plans, la liste des navires et leur longévité.
Memgam
Re: BERTHE
Bonsoir à tous,
■ Autres marins de l’État disparus avec le cargo Berthe, le 6 mars 1916 :
― LE GALL François Louis, né le 31 octobre 1884 à Plougastel-Daoulas (Finistère) et y domicilié, mort le 6 mars 1916, « disparu sur le vapeur Berthe, sur lequel il était embarqué comme passager », Matelot de 2e classe fusilier breveté, Direction des mouvements du Port de Brest, Matricule n° 10.686 – Brest (Jug. Trib. Le Havre, 7 déc. 1917, transcrit au Havre, le 18 janv. 1918).
― ROUDAUT Joseph, né le 2 novembre 1890 à Crozon (Finistère) et domicilié à Brest (Finistère), au 27, rue du Chemin de fer, mort le 6 mars 1916, « disparu en mer avec le vapeur Berthe, considéré comme perdu corps et biens », Matelot de 2e classe chauffeur, Matricule n° 95.056–2 (– d° –).
― SELLIN Yvon Joseph, né le 26 décembre 1878 à Lanriec – commune rattachée à Concarneau en 1959 – (Finistère) et y domicilié, mort le 6 mars 1916, « disparu sur le vapeur Berthe, considéré comme perdu corps et biens », Matelot de ... classe fusilier, Matricule n° 3.716 – Concarneau (– d° –).
_____________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.