Ernest vous souhaite bien le bonjour,
Bonsoir à toutes et à tous,
Pour l'emploi du mot CIVIL
Je pense, comme je l'expliquais dans le 1er message, qu'il est resté au village quelques temps dans la famille citée. Il y a fait des connaissances, le curé (arrêté par les Allemands et déporté pour avoir tenu des sermons au contenu incendiaire). Il demande des nouvelles d'autres personnes. Il leur écrit aussi et s'étonne que la réponse tarde. . " je vous dois reconnaissance" écrit-il! Il faut du temps pour en arriver là
Plusieurs villages ont recueilli des soldats français qui s'étaient retrouvés derrière les lignes allemandes. Un s'est d'ailleurs "rapidement" marié avec la fille de son bienfaiteur (la nature l'imposait...

Donc : Des soldats français recueillis par des villageois, c'est un fait avéré.
Vu son âge, 35 ans à l'époque, il aurait pu en profiter pour se faire passer pour un civil. Oui mais alors pourquoi un civil français. Civil belge aurait été plus normal.
Une autre photo le montre en civil dans son camp. Bien que le pantalon blanc soit également de nature militaire (tenue d'exercices????)
Il fait mention également d'un autre prisonnier français venu lui-aussi de Rivière (le village belge) mais ils sont séparés, changement de camp.
Pour ce qui est de ce camp, en effet il y avait des civils et des militaires. La confusion lui aurait-elle été profitable pour être mieux traité?
Les camps sont : Senne jusqu'après septembre 1916 puis Holzminden jusqu'en 1918. Je cherche pour Rasstadt. Un camp de passage avant rapatriement? Mais sur cette fiche, il est soldat est dans un régiment GR?
C'est un fait, comme la descendance de la famille d'accueil n'était pas au courant de cet épisode familial, ce n'est pas là que je trouverai la solution. Je fouille dans le CICR pour trouver éventuellement une fiche qui donnerait (comme pour les soldats belges) la date de capture voire le lieu. En vain jusque maintenant.
Il reste les annexes du JMO pour la date de disparition. Vincennes est un peu loin pour trouver ce seul renseignement qui n'est pas certain de me donner une solution ...
Par contre je vais essayer de retrouver une amicale d'anciens combattants à Calais. Il a peut-être été membre après la guerre. Pourquoi pas.
Voilà où j'en suis pour l'instant...
Allez, l’espoir fait vivre...
Cordialement
Christian
« Il portait ainsi en lui le nom de quelques camarades, laissés dans les petits cimetières de Champagne ou de l’Aisne, ou bien entre les lignes, sur la terre à personne, » Roland Dorgelès