Merci pour tout ses détails .
sitôt que je sais quelque chose je le met sur le sujet.
Bonne soirée
Cordialement
aide pour comprendre abréviation
Re: aide pour comprendre abréviation
Micheline
Re: aide pour comprendre abréviation
copie réponse sur geneachtimi
Bonjour à toutes et à tous,
bonjour Micheline,
je suis le même intervenant que sur le forum 14-18, même pseudo : Scolari
j'ai continué à rechercher quelques précisions concernant la nationalité :
Acquisition de la nationalité française pour les enfants né à l'étranger en 1894
Article 10 - Code Civil 1804 :
Tout enfant né d'un français à l'étranger est français.
Code Civil
cependant dans le paragraphe : Jus Sanguinis [ le droit du sang]
"Mais seul, le père français transmettait sa nationalité à des enfants naissant à l'étranger." source : Article, Français par le sang, Français par la loi, Français par le choix de Jean Massot.
Dans ce cas, Eugène Well est enfant naturel, déclaré par sa mère Bertha Well.
Même dans l'éventualité où sa mère serait française, elle ne transmet pas sa nationalité à l'enfant.
pour les britanniques : La tradition de l'allégeance
"d'une façon simplifiée, du début du XVIIe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, les privilèges aujourd'hui associés à la citoyenneté britannique étaient fondés sur l'allégeance individuelle au roi.
Les principes sous-tendant cette doctrine furent énoncés pour la première fois lors d'un jugement célèbre Calvin's Case (1608)...
Ce jugement eut deux conséquences essentielles.
Premièrement, il introduisit le jus soli [le droit du sol], l'acquisition de la nationalité par la naissance sur territoire, dans le droit britannique. La naissance dans le royaume devenait le moyen le plus commun de devenir sujet britannique.
Deuxièmement, cela signifia par la suite que l'allégeance n'était pas lié à la naissance ou à la résidence au Royaume-Uni : tout individu né quelque part sur la sol de l'Empire britannique était, de par la loi, un sujet britannique disposant de droits équivalent à ceux de tous les autres.
Source : Nationalité et citoyenneté en Europe sous la direction de Patrick Weil et Randall Hansen
article : le droit de l'immigration et la nationalité au Royaume-Uni : Des sujets aux Citoyens.
ces 2 faits, continue de me faire penser que Eugène Well est un sujet britannique.
Cela n'éclaire pas plus concernant les mentions marginales de l'acte de mariage mais précise le contexte.
Cordialement
Frédéric
Bonjour à toutes et à tous,
bonjour Micheline,
je suis le même intervenant que sur le forum 14-18, même pseudo : Scolari
j'ai continué à rechercher quelques précisions concernant la nationalité :
Acquisition de la nationalité française pour les enfants né à l'étranger en 1894
Article 10 - Code Civil 1804 :
Tout enfant né d'un français à l'étranger est français.
Code Civil
cependant dans le paragraphe : Jus Sanguinis [ le droit du sang]
"Mais seul, le père français transmettait sa nationalité à des enfants naissant à l'étranger." source : Article, Français par le sang, Français par la loi, Français par le choix de Jean Massot.
Dans ce cas, Eugène Well est enfant naturel, déclaré par sa mère Bertha Well.
Même dans l'éventualité où sa mère serait française, elle ne transmet pas sa nationalité à l'enfant.
pour les britanniques : La tradition de l'allégeance
"d'une façon simplifiée, du début du XVIIe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, les privilèges aujourd'hui associés à la citoyenneté britannique étaient fondés sur l'allégeance individuelle au roi.
Les principes sous-tendant cette doctrine furent énoncés pour la première fois lors d'un jugement célèbre Calvin's Case (1608)...
Ce jugement eut deux conséquences essentielles.
Premièrement, il introduisit le jus soli [le droit du sol], l'acquisition de la nationalité par la naissance sur territoire, dans le droit britannique. La naissance dans le royaume devenait le moyen le plus commun de devenir sujet britannique.
Deuxièmement, cela signifia par la suite que l'allégeance n'était pas lié à la naissance ou à la résidence au Royaume-Uni : tout individu né quelque part sur la sol de l'Empire britannique était, de par la loi, un sujet britannique disposant de droits équivalent à ceux de tous les autres.
Source : Nationalité et citoyenneté en Europe sous la direction de Patrick Weil et Randall Hansen
article : le droit de l'immigration et la nationalité au Royaume-Uni : Des sujets aux Citoyens.
ces 2 faits, continue de me faire penser que Eugène Well est un sujet britannique.
Cela n'éclaire pas plus concernant les mentions marginales de l'acte de mariage mais précise le contexte.
Cordialement
Frédéric
Modérateur technique
Les cadres 5e BILA années 1914 à 1918
1er R.A.L
rédacteur d'articles sur Généawiki sur la Grande Guerre
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Re: aide pour comprendre abréviation
copie réponse sur geneachtimi
Bonjour,
Ensuite je me suis posé la question :
Dans votre recherche, la nationalité de l'épouse à son décès (après le décès de l'époux, ou après 1927) est-elle une indication sur la nationalité de celui-ci ?
situation n°1 : l'époux est sujet britannique :
comme vous l'aviez très justement écrit :
suivant l'article 19 du code civil de 1804 : "Une femme française qui épousera un étranger, suivra la condition de son mari".
Comme le précise Jean Massot dans son article, "c'est à dire sa nationalité".
Donc elle devient de part le droit, sujet britannique, étrangère dans son propre pays de naissance.
Dans son livre, Qu'est-ce qu'un Français, Patrick Weil, traite longuement de cette situation dans une partie du chapitre 8, le statut de la femme en droit de la nationalité : une égalité tardive.
le même article 19 du code civil de 1804 indique à la suite :
"Si elle devient veuve, elle recouvrera la qualité de Française, pourvu qu'elle réside en France ou qu'elle y rentre avec l'autorisation du Gouvernement, en déclarant qu'elle veut s'y fixer."
Donc au décès de M. Well, elle réintègre automatiquement, sans démarche, la nationalité française.
De plus avec la loi du 10 aout 1927, dans la partie Disposition transitoire, article 14, il est indiqué que "les femmes ayant perdu dans le passé la nationalité française par mariage avec un étranger pourront la recouvrer par une déclaration faite devant un juge de paix dans un délai d'un an après promulgation de la loi." Ce qui permettait de recouvrer la nationalité française avant le décès de son mari, si elle avait déposé une déclaration.
situation n°2 : Si M. Well est citoyen français. Pas de changement de nationalité pour Mlle Leclerc lors du mariage. A son décès, elle est de nationalité française.
De ce fait, à mon avis personnel, la nationalité indiquée sur l'acte de décès de l'épouse APRES le décès de son époux (ou après la loi de 1927) ne permet pas de statuer de façon certaine sur la nationalité de celui ci.
édition : à contrario,
le décès d'une femme né française ayant épousé un étranger avant le décès de celui-ci et avant 1927, la nationalité de l'épouse inscrite sur l'acte de décès serait une indication sur la nationalité de naissance de l'époux.
cordialement
Frédéric
Bonjour,
Ensuite je me suis posé la question :
Dans votre recherche, la nationalité de l'épouse à son décès (après le décès de l'époux, ou après 1927) est-elle une indication sur la nationalité de celui-ci ?
situation n°1 : l'époux est sujet britannique :
comme vous l'aviez très justement écrit :
suivant l'article 19 du code civil de 1804 : "Une femme française qui épousera un étranger, suivra la condition de son mari".
Comme le précise Jean Massot dans son article, "c'est à dire sa nationalité".
Donc elle devient de part le droit, sujet britannique, étrangère dans son propre pays de naissance.
Dans son livre, Qu'est-ce qu'un Français, Patrick Weil, traite longuement de cette situation dans une partie du chapitre 8, le statut de la femme en droit de la nationalité : une égalité tardive.
le même article 19 du code civil de 1804 indique à la suite :
"Si elle devient veuve, elle recouvrera la qualité de Française, pourvu qu'elle réside en France ou qu'elle y rentre avec l'autorisation du Gouvernement, en déclarant qu'elle veut s'y fixer."
Donc au décès de M. Well, elle réintègre automatiquement, sans démarche, la nationalité française.
De plus avec la loi du 10 aout 1927, dans la partie Disposition transitoire, article 14, il est indiqué que "les femmes ayant perdu dans le passé la nationalité française par mariage avec un étranger pourront la recouvrer par une déclaration faite devant un juge de paix dans un délai d'un an après promulgation de la loi." Ce qui permettait de recouvrer la nationalité française avant le décès de son mari, si elle avait déposé une déclaration.
situation n°2 : Si M. Well est citoyen français. Pas de changement de nationalité pour Mlle Leclerc lors du mariage. A son décès, elle est de nationalité française.
De ce fait, à mon avis personnel, la nationalité indiquée sur l'acte de décès de l'épouse APRES le décès de son époux (ou après la loi de 1927) ne permet pas de statuer de façon certaine sur la nationalité de celui ci.
édition : à contrario,
le décès d'une femme né française ayant épousé un étranger avant le décès de celui-ci et avant 1927, la nationalité de l'épouse inscrite sur l'acte de décès serait une indication sur la nationalité de naissance de l'époux.
cordialement
Frédéric
Modérateur technique
Les cadres 5e BILA années 1914 à 1918
1er R.A.L
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Re: aide pour comprendre abréviation
re-
après plusieurs jours de recherche, du fait de la difficulté à déterminer la nationalité du marié, à vérifier la nationalité de la mariée pour avoir une indication sur la nationalité du marié. Bref pas de preuves évidentes, mais j'ai beaucoup appris.
Pourquoi ses recherches sur la nationalité, la France avec le système conscription pour son armée, seul ses ressortissants sont concernés pour mettre en place une nation armée.
je pense tout de même que Eugène Well, né à Londres est sujet britannique, le fait d'être enfant naturel (donc sans père) né à l'étranger le place dans une situation administrative complexe mais en sa faveur. D'une manière générale, l'état français a cherché à recruter les enfants né de père étranger sur le sol français mais Eugène Well ne rentre pas dans cette catégorie.
dans la France devant la conscription, Géographie historique d'une institution républicaine 1914-1922 de Philippe Boulanger; celui ci indique:
page 79:
" au plus haut niveau se situe l'Administration centrale qui correspond au 1er bureau, dit du recrutement et de l'organisation de la mobilisation dans l'organigramme de l'état-major. Celui-ci dirige, organise et planifie le recrutement des classes selon les ordres données par le ministre de la Guerre."
ou bien concernant Paris, cela peut être aussi le 1er bureau de recrutement militaire. Mais j'ai une préférence pour l'organe central au niveau des étrangers.
Ainsi comme l'avait indiqué Bernard :
donc je vous propose : 1 bureau (recrutement organisation de la mobilisation) service militaire- date de la demande pour cette administration militaire.
et un autre contrôle 6 mois après de la même administration.
cordialement
Frédéric
après plusieurs jours de recherche, du fait de la difficulté à déterminer la nationalité du marié, à vérifier la nationalité de la mariée pour avoir une indication sur la nationalité du marié. Bref pas de preuves évidentes, mais j'ai beaucoup appris.
Pourquoi ses recherches sur la nationalité, la France avec le système conscription pour son armée, seul ses ressortissants sont concernés pour mettre en place une nation armée.
je pense tout de même que Eugène Well, né à Londres est sujet britannique, le fait d'être enfant naturel (donc sans père) né à l'étranger le place dans une situation administrative complexe mais en sa faveur. D'une manière générale, l'état français a cherché à recruter les enfants né de père étranger sur le sol français mais Eugène Well ne rentre pas dans cette catégorie.
dans la France devant la conscription, Géographie historique d'une institution républicaine 1914-1922 de Philippe Boulanger; celui ci indique:
page 79:
" au plus haut niveau se situe l'Administration centrale qui correspond au 1er bureau, dit du recrutement et de l'organisation de la mobilisation dans l'organigramme de l'état-major. Celui-ci dirige, organise et planifie le recrutement des classes selon les ordres données par le ministre de la Guerre."
ou bien concernant Paris, cela peut être aussi le 1er bureau de recrutement militaire. Mais j'ai une préférence pour l'organe central au niveau des étrangers.
Ainsi comme l'avait indiqué Bernard :
en remplaçant autorité militaire par 1er Bureau... du recrutement organisation de la mobilisation pour les besoins de l'administration militaire.Bonjour,
Les deux dates sont postérieures à celle du mariage. Je serais tenté de penser à la délivrance successive de deux bulletins de mariage, délivrés à la demande de l'autorité militaire comme pourrait le laisser croire l'abréviation "s.m" qui peut être interprétée comme "service militaire" ; mention qui n'est pas innocente, la délivrance d'acte d'état civil pour les besoins de l'administration étant alors exonérée de droit de timbre.
Cordialement
Bernard
donc je vous propose : 1 bureau (recrutement organisation de la mobilisation) service militaire- date de la demande pour cette administration militaire.
et un autre contrôle 6 mois après de la même administration.
cordialement
Frédéric
Modérateur technique
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Re: aide pour comprendre abréviation
Bonjourcopie réponse sur geneachtimi
[...] le même article 19 du code civil de 1804 indique à la suite :
"Si elle devient veuve, elle recouvrera la qualité de Française, pourvu qu'elle réside en France ou qu'elle y rentre avec l'autorisation du Gouvernement, en déclarant qu'elle veut s'y fixer."
Donc au décès de M. Well, elle réintègre automatiquement, sans démarche, la nationalité française.
De plus avec la loi du 10 aout 1927, dans la partie Disposition transitoire, article 14, il est indiqué que "les femmes ayant perdu dans le passé la nationalité française par mariage avec un étranger pourront la recouvrer par une déclaration faite devant un juge de paix dans un délai d'un an après promulgation de la loi.".
cordialementFrédéric
sur ce sujet des femmes françaises mariés à l'étranger puis veuves , qui revenant vivre en France voulaient récupérer leur nationalité , après la première guerre en 1920 les frais était de 500 francs ( ce qui semble être une grosse somme à l'époque ) et je n'ai pas l'impression que c'était automatique . J'ai la trace de cela dans les archives familiales .
Pour les lettres S.M la proposition Service Militaire .... c'est possible...
Et je pense que si Well avait été anglais cela aurait été spécifié sur l'acte de mariage, ou tu du moins il aurait été fait mention de la publication au consulat de France à Londres.
Je ne certifie pas cela mais toujours entre référence à un cas "familial" , le mari mariage à Paris était étranger et la femme française, il est fait état de la publication préalable du mariage au Consulat de France du pays de naissance du mari.
Cdt
A_D
Re: aide pour comprendre abréviation
Bonjour Frederic et A_D
merci pour toutes ses explications , il est vrai que je suis toujours dans un impasse au sujet de sa nationalité.
Cordialement.
merci pour toutes ses explications , il est vrai que je suis toujours dans un impasse au sujet de sa nationalité.
Cordialement.
Micheline
Re: aide pour comprendre abréviation
Bonjour,
je pense, de plus ne plus, qu'il est dans la catégorie de recrutement : Omis ou du moins l'administration militaire française a vérifié s'il n'était pas dans cette catégorie. (c'est mon hypothèse de travail)
Philippe Boulanger dans la France devant la conscription, Géographie historique d'une institution républicaine 1914-1922 en donne la définition suivante page 368 : issus du lexique d'après la loi du 7 août 1913 sur le recrutement militaire.
"Omis : Un omis est un individu qui n'a pas été inscrit à temps sur les tableaux de recensement, parce qu'il ne s'est pas manifesté à la mairie pour s'inscrire sur les listes ou parce qu'il ne figure pas sur les registres d'état civil. Lorsque l'omission est découverte, il est soumis à toutes les obligations militaires de la classe immédiatement appelés. Un omis est libéré de toutes responsabilités et soustrait aux recherches des autorités à 50 ans."
de fait, il ne figure pas sur l'état civil français puisque né à Londres.
à l'intuition, je pense aussi qu'il ne s'est pas manifesté à la mairie, surtout que la loi de 1913 venait de passer avec le service à 3 ans. Cela à dissuader beaucoup d'enfants dans cette situation, soit né à l'étranger, soit né de parents étrangers en France de s'inscrire.
Lors de son mariage à Paris en 1918, il apparaît légalement dans l'état civil français.
Il est installé en France ( je pense à confirmer ? depuis un moment en France car il est coiffeur installé à Paris). De ce fait, l'administration Française se met en marche le concernant d'où les demandes de copie de l'acte de mariage par le 1er Bureau militaire
le problème n'est pas nouveau : Patrick Weil dans Qu'est-ce qu'un Français?, page 67 à 72 : les enfants d'étrangers et la conscription : un problème national
"Selon le Code civil et le principe du jus sanguinis, un enfant né en France de parents étrangers est étranger... il peut réclamer la qualité de Français dans l'année qui suit sa majorité. Mais pourquoi le ferait-il? Eu égard à l'obligation de la conscription, le statut de Français représente peu d'intérêt par rapport à celui d'étranger résident sans statut particulier, et surtout par rapport à celui d'étranger admis à domicile."
Déjà en 1818, page 71, "le préfet du Nord écrit le 24/11/1818 au ministre de l'Intérieur que dans l'arrondissement de Dunkerque la conscription épargne non seulement des jeunes gens au motif qu'ils sont nés en Belgique... mais qu'elle ne touche pas non plus ceux qui, nés en France, n'ont cessés d'y résider jusqu'à leur majorité, et se considère et sont considérés comme Français. En 1821, le conseil général du Nord " déplore que des fils d'étrangers établis en France depuis plusieurs années ne soient pas soumis à la loi du recrutement...""
l'état règle ce problème par le double droit du sol par la loi du 7/02/1851 : l'individu, né en France d'un parent étranger qui est lui même y est né est Français.
Mais M. Well ne rentre pas dans ce cadre, puisque né à l'étranger... il est depuis le début, à mon intuition, dans une faille juridique en tant qu'enfant naturel né à l'étranger, venu résider en France depuis un certain temps. A mon avis, il n'est donc pas soumis à la loi sur le recrutement militaire de 1913 : article 1 :" Tout Français doit le service militaire personnel"
D'où les recherches sur la nationalité de M. Well et sur les recherches : Comment devient-on français?
Ce qui n'empêche pas des vérifications de l'administration.
nota : les propos cités des ouvrages servent à illustrer, à appuyer : une éventualité dans cette situation, ce cas précis et NON toutes les situations personnelles. Ces propos ne préjugent de ma part, tous les fantastiques mouvements d'incorporation par des engagements dans la légion étrangère pour la durée de la guerre et les demandes de naturalisation avant et après la guerre pour acquérir la nationalité française.
cordialement
Frédéric
je pense, de plus ne plus, qu'il est dans la catégorie de recrutement : Omis ou du moins l'administration militaire française a vérifié s'il n'était pas dans cette catégorie. (c'est mon hypothèse de travail)
Philippe Boulanger dans la France devant la conscription, Géographie historique d'une institution républicaine 1914-1922 en donne la définition suivante page 368 : issus du lexique d'après la loi du 7 août 1913 sur le recrutement militaire.
"Omis : Un omis est un individu qui n'a pas été inscrit à temps sur les tableaux de recensement, parce qu'il ne s'est pas manifesté à la mairie pour s'inscrire sur les listes ou parce qu'il ne figure pas sur les registres d'état civil. Lorsque l'omission est découverte, il est soumis à toutes les obligations militaires de la classe immédiatement appelés. Un omis est libéré de toutes responsabilités et soustrait aux recherches des autorités à 50 ans."
de fait, il ne figure pas sur l'état civil français puisque né à Londres.
à l'intuition, je pense aussi qu'il ne s'est pas manifesté à la mairie, surtout que la loi de 1913 venait de passer avec le service à 3 ans. Cela à dissuader beaucoup d'enfants dans cette situation, soit né à l'étranger, soit né de parents étrangers en France de s'inscrire.
Lors de son mariage à Paris en 1918, il apparaît légalement dans l'état civil français.
Il est installé en France ( je pense à confirmer ? depuis un moment en France car il est coiffeur installé à Paris). De ce fait, l'administration Française se met en marche le concernant d'où les demandes de copie de l'acte de mariage par le 1er Bureau militaire
le problème n'est pas nouveau : Patrick Weil dans Qu'est-ce qu'un Français?, page 67 à 72 : les enfants d'étrangers et la conscription : un problème national
"Selon le Code civil et le principe du jus sanguinis, un enfant né en France de parents étrangers est étranger... il peut réclamer la qualité de Français dans l'année qui suit sa majorité. Mais pourquoi le ferait-il? Eu égard à l'obligation de la conscription, le statut de Français représente peu d'intérêt par rapport à celui d'étranger résident sans statut particulier, et surtout par rapport à celui d'étranger admis à domicile."
Déjà en 1818, page 71, "le préfet du Nord écrit le 24/11/1818 au ministre de l'Intérieur que dans l'arrondissement de Dunkerque la conscription épargne non seulement des jeunes gens au motif qu'ils sont nés en Belgique... mais qu'elle ne touche pas non plus ceux qui, nés en France, n'ont cessés d'y résider jusqu'à leur majorité, et se considère et sont considérés comme Français. En 1821, le conseil général du Nord " déplore que des fils d'étrangers établis en France depuis plusieurs années ne soient pas soumis à la loi du recrutement...""
l'état règle ce problème par le double droit du sol par la loi du 7/02/1851 : l'individu, né en France d'un parent étranger qui est lui même y est né est Français.
Mais M. Well ne rentre pas dans ce cadre, puisque né à l'étranger... il est depuis le début, à mon intuition, dans une faille juridique en tant qu'enfant naturel né à l'étranger, venu résider en France depuis un certain temps. A mon avis, il n'est donc pas soumis à la loi sur le recrutement militaire de 1913 : article 1 :" Tout Français doit le service militaire personnel"
D'où les recherches sur la nationalité de M. Well et sur les recherches : Comment devient-on français?
Ce qui n'empêche pas des vérifications de l'administration.
nota : les propos cités des ouvrages servent à illustrer, à appuyer : une éventualité dans cette situation, ce cas précis et NON toutes les situations personnelles. Ces propos ne préjugent de ma part, tous les fantastiques mouvements d'incorporation par des engagements dans la légion étrangère pour la durée de la guerre et les demandes de naturalisation avant et après la guerre pour acquérir la nationalité française.
cordialement
Frédéric
Modérateur technique
Les cadres 5e BILA années 1914 à 1918
1er R.A.L
rédacteur d'articles sur Généawiki sur la Grande Guerre
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rédacteur d'articles sur Généawiki sur la Grande Guerre
Re: aide pour comprendre abréviation
Bonjour à toutes et à tous,
Je rebondis sur cette problématique pour vous faire part d'une particularité de plusieurs de mariages à Paris, entre étrangers, dont voici un extrait pour un mariage en 1909:
".... Nous avons célébré le mariage publiquement en la mairie dans la forme suivante: après avoir lu aux parties :
1/ un acte de notoriété homologué tenant lieu aux futurs époux de leurs actes naissance.
"Mimi 10". Pour se marier, Eugène WELL a-t-il fourni un acte de naissance ou un acte de notoriété? L'acte de mariage le précise-t-il?
Y-aurait-il une différence entre un acte de notoriété et un acte de notoriété homologué.
Mais que signifie "homologué" dans ce cas ? Est-il question d'un timbre fiscal?
Ce qui me surprend c'est qu'un acte de notoriété puisse tenir lieu d'acte de naissance et cela en temps de paix.
En temps de guerre, savez-vous s'il y avait des transmissions d'actes d'état-civil entre pays alliés?
Par ailleurs, les actes de notoriété seraient-ils archivés ? Ce serait bien d'y avoir accès!
"Mimi 10". Avez-vous demandé son acte de naissance à Londres?
Cordialement
Geneviève
Je rebondis sur cette problématique pour vous faire part d'une particularité de plusieurs de mariages à Paris, entre étrangers, dont voici un extrait pour un mariage en 1909:
".... Nous avons célébré le mariage publiquement en la mairie dans la forme suivante: après avoir lu aux parties :
1/ un acte de notoriété homologué tenant lieu aux futurs époux de leurs actes naissance.
"Mimi 10". Pour se marier, Eugène WELL a-t-il fourni un acte de naissance ou un acte de notoriété? L'acte de mariage le précise-t-il?
Y-aurait-il une différence entre un acte de notoriété et un acte de notoriété homologué.
Mais que signifie "homologué" dans ce cas ? Est-il question d'un timbre fiscal?
Ce qui me surprend c'est qu'un acte de notoriété puisse tenir lieu d'acte de naissance et cela en temps de paix.
En temps de guerre, savez-vous s'il y avait des transmissions d'actes d'état-civil entre pays alliés?
Par ailleurs, les actes de notoriété seraient-ils archivés ? Ce serait bien d'y avoir accès!
"Mimi 10". Avez-vous demandé son acte de naissance à Londres?
Cordialement
Geneviève
Re: aide pour comprendre abréviation
Bonjour Frédéric
toute vos recherches pour moi , me touche beaucoup car je suis dans une impasse , je ne sais pas vraiement ou chercher et quoi chercher.
pour ma part j'ai refait une recherche sur les registres militaires de Paris jusqu'en 1921 je nais rien trouver , j'ai regarder sur les TD de Paris les DC pour Eugène rien trouver non plus , en se moment je cherche une piste sur Berthe ( sa mère) ,j'ai reçu un actes ce matin mais pas la bonne personne.j'ai fait une demande aux archives diplomatique ( pour un fançais né en engleterre )j'ai reçu un mail me disant qu'une réponse va me parvenir sous 10 jours ( mais quelle réponse???).
si vous avez une piste je pourais peut être faire une demande dite moi.
Bonjour Genevièvre
je vous met en pièce jointe l'acte de mariage si ela peut vous aider ,je n'est pas demander d'acte à Londre je ne sais pas comment cela fonctionne.
encore merci pour votre à tout les deux
Cordialement

toute vos recherches pour moi , me touche beaucoup car je suis dans une impasse , je ne sais pas vraiement ou chercher et quoi chercher.
pour ma part j'ai refait une recherche sur les registres militaires de Paris jusqu'en 1921 je nais rien trouver , j'ai regarder sur les TD de Paris les DC pour Eugène rien trouver non plus , en se moment je cherche une piste sur Berthe ( sa mère) ,j'ai reçu un actes ce matin mais pas la bonne personne.j'ai fait une demande aux archives diplomatique ( pour un fançais né en engleterre )j'ai reçu un mail me disant qu'une réponse va me parvenir sous 10 jours ( mais quelle réponse???).
si vous avez une piste je pourais peut être faire une demande dite moi.
Bonjour Genevièvre
je vous met en pièce jointe l'acte de mariage si ela peut vous aider ,je n'est pas demander d'acte à Londre je ne sais pas comment cela fonctionne.
encore merci pour votre à tout les deux
Cordialement

Micheline
- b sonneck
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Re: aide pour comprendre abréviation
Bonjour,
Né en 1894, le citoyen Eugène Well était donc en âge d'être mobilisé à la date du mariage et, s'il avait été Français (ou considéré comme tel), il aurait dû produire une autorisation de mariage. Mention de cette autorisation aurait alors été portée dans le texte de l'acte.
L'absence de cette mention peut faire penser qu'il était, ou s'était présenté comme citoyen britannique.
Cordialement
Bernard
Né en 1894, le citoyen Eugène Well était donc en âge d'être mobilisé à la date du mariage et, s'il avait été Français (ou considéré comme tel), il aurait dû produire une autorisation de mariage. Mention de cette autorisation aurait alors été portée dans le texte de l'acte.
L'absence de cette mention peut faire penser qu'il était, ou s'était présenté comme citoyen britannique.
Cordialement
Bernard