Il faudrait regarder dans les JMO, les circonstances de sa mort sont peut être cité. J'ai eu le cas avec un Poilu tué en juillet 1916 au Mort-Homme. Par contre je ne retrouve pas sa tombe, la famille a peut-être réclamer le corps. Je connais trés bien ce secteur, j'ai passé mon enfance, le jour où vous désirez visiter le Mort-Homme n'hésitez pas à me contacter.
Cordialement.
David
recherche sur mon grand oncle
Re: recherche sur mon grand oncle
Bonjour,
la promotion "la grande revanche" est très particulière car elle n'intègre pas l'écoile qui ferme tous les admissibles au concours sont déclarés reçus... La majorité sont engagés dans l'infanterie et début septembre ils intégrent des pelotons spéciaux régionnaux où il suivent une formation élémentaire de chef de section! en décembre à l'issue d'un examen les meilleurs sont nommés sous lieutenants à titre temporaire les autres sous officiers A ce moment certains n'ayant pas attendu les pelotons spéciaux ont déja été tués à l'ennemi.
Ce sera le général de Garnier des Garets, président de la Saint-Cyrienne,qui décidera en janvier 1915, de les baptiser "promotion de la Grande Revanche".
En 1915 il perdent 223 tués et sur l'ensemble de la guerre 453 morts! A la fin de la guerre 1/3 d'entre eux sont capitaines en général à titre temporaire, les autres lieutenants Ils ont quasiment tous été commandant de compagnieet parfois de bataillon!
Bien entendu en Février 1919 les survivants (300) intègrent Saint Cyr pour apprendre leur métier ce qui ne se passera pas sans problèmes: affublés de la tenue de soldat sans insignes de grades ni décorations ils apprennent le maniement du fusil comme des recrues.
Le 16 avril 1919 le drapeau porté par le capitaine aviateur De Sevin OLE; 12 citations à l'ordre de l'armée remet l'emblème de l'école à leurs prédécesseurs de la promotion la croix du drapeau qui ont rejoint à leur tour l'école pour parfaire leur formation!
La promotion la croix du drapeau baptisera ses bazards le 9 aout 1919
Le dernier survivant de cette promotion le colonel Jean PETIT est décédé le 5 décembre 1997
En novembre 1917 cette promotion ne devait plus avoir de sous officiers ni d'aspirants ils avaient déja tous gagnés leurs galons d'officier au feu.
C'est pour cela que je penche plus pour les promos de 1916/1917
Par exemple H Adeline né en 1898 rejoint Cyr en 1916 promotion "des DRAPEAUX et de L'AMITIE FRANCO-AMERICAINE" en sort aspirant en aout 1917 affecté au 278 RI (il termine la guerre avec 2 citations et sera ultérieurement compagnon de la libération)
Ces eleves officiers ont été formé a St Cyr au Centre d'instruction de Eleves Aspirant qui y a été ouvert aussi sortaient ils aspirants et devaient ils revenir pour faire leurs études après la guerre
Le site www.saint-cyr.org est intéressant pour qui s'intéresse à l'histoire de cette école
Cordialement
Pierre
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la promotion "la grande revanche" est très particulière car elle n'intègre pas l'écoile qui ferme tous les admissibles au concours sont déclarés reçus... La majorité sont engagés dans l'infanterie et début septembre ils intégrent des pelotons spéciaux régionnaux où il suivent une formation élémentaire de chef de section! en décembre à l'issue d'un examen les meilleurs sont nommés sous lieutenants à titre temporaire les autres sous officiers A ce moment certains n'ayant pas attendu les pelotons spéciaux ont déja été tués à l'ennemi.
Ce sera le général de Garnier des Garets, président de la Saint-Cyrienne,qui décidera en janvier 1915, de les baptiser "promotion de la Grande Revanche".
En 1915 il perdent 223 tués et sur l'ensemble de la guerre 453 morts! A la fin de la guerre 1/3 d'entre eux sont capitaines en général à titre temporaire, les autres lieutenants Ils ont quasiment tous été commandant de compagnieet parfois de bataillon!
Bien entendu en Février 1919 les survivants (300) intègrent Saint Cyr pour apprendre leur métier ce qui ne se passera pas sans problèmes: affublés de la tenue de soldat sans insignes de grades ni décorations ils apprennent le maniement du fusil comme des recrues.
Le 16 avril 1919 le drapeau porté par le capitaine aviateur De Sevin OLE; 12 citations à l'ordre de l'armée remet l'emblème de l'école à leurs prédécesseurs de la promotion la croix du drapeau qui ont rejoint à leur tour l'école pour parfaire leur formation!
La promotion la croix du drapeau baptisera ses bazards le 9 aout 1919
Le dernier survivant de cette promotion le colonel Jean PETIT est décédé le 5 décembre 1997
En novembre 1917 cette promotion ne devait plus avoir de sous officiers ni d'aspirants ils avaient déja tous gagnés leurs galons d'officier au feu.
C'est pour cela que je penche plus pour les promos de 1916/1917
Par exemple H Adeline né en 1898 rejoint Cyr en 1916 promotion "des DRAPEAUX et de L'AMITIE FRANCO-AMERICAINE" en sort aspirant en aout 1917 affecté au 278 RI (il termine la guerre avec 2 citations et sera ultérieurement compagnon de la libération)
Ces eleves officiers ont été formé a St Cyr au Centre d'instruction de Eleves Aspirant qui y a été ouvert aussi sortaient ils aspirants et devaient ils revenir pour faire leurs études après la guerre
Le site www.saint-cyr.org est intéressant pour qui s'intéresse à l'histoire de cette école
Cordialement
Pierre
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pierre
Re: recherche sur mon grand oncle
Merci à tous.
voici la réponse la Saint Cyrienne, que je remercie vivement pour sa rapidité de réponse, merci mon Général.
Elle peut servir à tout le monde:
Monsieur
Merci pour toutes ces informations sur votre grand-oncle, qui m’ont aidé.
1) Les résultats de ma recherche sont tout à fait clairs :
- sur les listes des promotions de l’Ecole spéciale militaire (ESM), de la 95e promotion (1910-13) à la 101e/102e promotion (1917-18), on ne trouve qu’un seul Dubois, qui était déjà capitaine en 1912 ;
- pour les mêmes promotions, il ne figure aucun Dubois dans le Livre d’or des Saint-Cyriens morts au Champ d’honneur (Ed. la Saint-Cyrienne, 1990), du colonel Jean Le Boulicaut.
Votre grand-oncle n’est donc pas passé par l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr : cela m’étonnerait beaucoup que deux sources principales se trompent aussi complètement.
2) Il y a cependant une explication possible au souvenir familial que vous évoquez. Dès 1915, il fut installé, dans les murs de l’Ecole spéciale militaire fermée à la déclaration de la guerre, un Centre d’instruction d’élèves aspirants (CIEA). Cet organisme était destiné à former des chefs de section ou de peloton à partir de sous-officiers et de soldats qui s’étaient distingués sur le front, ainsi que de jeunes engagés volontaires de bon niveau, susceptibles de faire des aspirants puis sous-lieutenants de réserve.
Je pense que c’est le cas de votre grand-oncle : il a été formé comme aspirant de réserve au CIEA installé à Saint-Cyr-l’Ecole mais ne peut être dit Saint-Cyrien, qualification désignant les jeunes gens ayant réussi au concours d’entrée à l’ESM et ayant suivi le cycle d’instruction adapté.
3) Par ailleurs, en 1916, considérant les pertes énormes parmi les cadres d’active, le ministre de la Guerre a rétabli un concours d’entrée à l’ESM. Les candidats admis recevaient une instruction un peu plus longue qui comportait le stage au CIEA de Saint-Cyr-l’Ecole (puisque situé dans cette ville). Ils en sortaient aspirants également mais avec la qualification d’élèves de l’Ecole spéciale militaire puisqu’ils en avaient passé avec succès le concours d’entrée.
Ce mélange d’élèves officiers à vocation de carrière et d’autres ne désirant que servir dans la réserve est à l’origine d’incompréhensions de la part de leurs descendants ou de membres de leurs familles. Cela fait plusieurs fois que je rencontre cette situation.
Bien que d’apparence compliquée, ce concept de formation s’est poursuivi, en particulier entre les deux guerres mondiales, avec les élèves officiers de réserve (les EOR) formés au 4e bataillon de l’ESM : ils sont donc bien passés par Saint-Cyr mais ne sont pas Saint-Cyriens.
4) Je n'ai donc , logiquement, rien sur votre grand-oncle. Pour poursuivre maintenant votre recherche, il vous faut vous tourner vers le Service historique de la Défense, département armée de Terre, qui détient normalement le dossier de votre parent. Hormis la confirmation de mon hypothèse, je crains qu’il ne soit bien mince mais vous aurez peut-être la chance d’y trouver le texte de la citation (si vous ne le possédez déjà) que lui a certainement valu son geste héroïque.
voici la réponse la Saint Cyrienne, que je remercie vivement pour sa rapidité de réponse, merci mon Général.
Elle peut servir à tout le monde:
Monsieur
Merci pour toutes ces informations sur votre grand-oncle, qui m’ont aidé.
1) Les résultats de ma recherche sont tout à fait clairs :
- sur les listes des promotions de l’Ecole spéciale militaire (ESM), de la 95e promotion (1910-13) à la 101e/102e promotion (1917-18), on ne trouve qu’un seul Dubois, qui était déjà capitaine en 1912 ;
- pour les mêmes promotions, il ne figure aucun Dubois dans le Livre d’or des Saint-Cyriens morts au Champ d’honneur (Ed. la Saint-Cyrienne, 1990), du colonel Jean Le Boulicaut.
Votre grand-oncle n’est donc pas passé par l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr : cela m’étonnerait beaucoup que deux sources principales se trompent aussi complètement.
2) Il y a cependant une explication possible au souvenir familial que vous évoquez. Dès 1915, il fut installé, dans les murs de l’Ecole spéciale militaire fermée à la déclaration de la guerre, un Centre d’instruction d’élèves aspirants (CIEA). Cet organisme était destiné à former des chefs de section ou de peloton à partir de sous-officiers et de soldats qui s’étaient distingués sur le front, ainsi que de jeunes engagés volontaires de bon niveau, susceptibles de faire des aspirants puis sous-lieutenants de réserve.
Je pense que c’est le cas de votre grand-oncle : il a été formé comme aspirant de réserve au CIEA installé à Saint-Cyr-l’Ecole mais ne peut être dit Saint-Cyrien, qualification désignant les jeunes gens ayant réussi au concours d’entrée à l’ESM et ayant suivi le cycle d’instruction adapté.
3) Par ailleurs, en 1916, considérant les pertes énormes parmi les cadres d’active, le ministre de la Guerre a rétabli un concours d’entrée à l’ESM. Les candidats admis recevaient une instruction un peu plus longue qui comportait le stage au CIEA de Saint-Cyr-l’Ecole (puisque situé dans cette ville). Ils en sortaient aspirants également mais avec la qualification d’élèves de l’Ecole spéciale militaire puisqu’ils en avaient passé avec succès le concours d’entrée.
Ce mélange d’élèves officiers à vocation de carrière et d’autres ne désirant que servir dans la réserve est à l’origine d’incompréhensions de la part de leurs descendants ou de membres de leurs familles. Cela fait plusieurs fois que je rencontre cette situation.
Bien que d’apparence compliquée, ce concept de formation s’est poursuivi, en particulier entre les deux guerres mondiales, avec les élèves officiers de réserve (les EOR) formés au 4e bataillon de l’ESM : ils sont donc bien passés par Saint-Cyr mais ne sont pas Saint-Cyriens.
4) Je n'ai donc , logiquement, rien sur votre grand-oncle. Pour poursuivre maintenant votre recherche, il vous faut vous tourner vers le Service historique de la Défense, département armée de Terre, qui détient normalement le dossier de votre parent. Hormis la confirmation de mon hypothèse, je crains qu’il ne soit bien mince mais vous aurez peut-être la chance d’y trouver le texte de la citation (si vous ne le possédez déjà) que lui a certainement valu son geste héroïque.
Re: recherche sur mon grand oncle
Bonjour 28marc28,Merci à tous.
voici la réponse la Saint Cyrienne, que je remercie vivement pour sa rapidité de réponse, merci mon Général.
Elle peut servir à tout le monde:
Monsieur
Merci pour toutes ces informations sur votre grand-oncle, qui m’ont aidé.
1) Les résultats de ma recherche sont tout à fait clairs :
- sur les listes des promotions de l’Ecole spéciale militaire (ESM), de la 95e promotion (1910-13) à la 101e/102e promotion (1917-18), on ne trouve qu’un seul Dubois, qui était déjà capitaine en 1912 ;
- pour les mêmes promotions, il ne figure aucun Dubois dans le Livre d’or des Saint-Cyriens morts au Champ d’honneur (Ed. la Saint-Cyrienne, 1990), du colonel Jean Le Boulicaut.
Votre grand-oncle n’est donc pas passé par l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr : cela m’étonnerait beaucoup que deux sources principales se trompent aussi complètement.
2) Il y a cependant une explication possible au souvenir familial que vous évoquez. Dès 1915, il fut installé, dans les murs de l’Ecole spéciale militaire fermée à la déclaration de la guerre, un Centre d’instruction d’élèves aspirants (CIEA). Cet organisme était destiné à former des chefs de section ou de peloton à partir de sous-officiers et de soldats qui s’étaient distingués sur le front, ainsi que de jeunes engagés volontaires de bon niveau, susceptibles de faire des aspirants puis sous-lieutenants de réserve.
Je pense que c’est le cas de votre grand-oncle : il a été formé comme aspirant de réserve au CIEA installé à Saint-Cyr-l’Ecole mais ne peut être dit Saint-Cyrien, qualification désignant les jeunes gens ayant réussi au concours d’entrée à l’ESM et ayant suivi le cycle d’instruction adapté.
3) Par ailleurs, en 1916, considérant les pertes énormes parmi les cadres d’active, le ministre de la Guerre a rétabli un concours d’entrée à l’ESM. Les candidats admis recevaient une instruction un peu plus longue qui comportait le stage au CIEA de Saint-Cyr-l’Ecole (puisque situé dans cette ville). Ils en sortaient aspirants également mais avec la qualification d’élèves de l’Ecole spéciale militaire puisqu’ils en avaient passé avec succès le concours d’entrée.
Ce mélange d’élèves officiers à vocation de carrière et d’autres ne désirant que servir dans la réserve est à l’origine d’incompréhensions de la part de leurs descendants ou de membres de leurs familles. Cela fait plusieurs fois que je rencontre cette situation.
Bien que d’apparence compliquée, ce concept de formation s’est poursuivi, en particulier entre les deux guerres mondiales, avec les élèves officiers de réserve (les EOR) formés au 4e bataillon de l’ESM : ils sont donc bien passés par Saint-Cyr mais ne sont pas Saint-Cyriens.
4) Je n'ai donc , logiquement, rien sur votre grand-oncle. Pour poursuivre maintenant votre recherche, il vous faut vous tourner vers le Service historique de la Défense, département armée de Terre, qui détient normalement le dossier de votre parent. Hormis la confirmation de mon hypothèse, je crains qu’il ne soit bien mince mais vous aurez peut-être la chance d’y trouver le texte de la citation (si vous ne le possédez déjà) que lui a certainement valu son geste héroïque.
Je viens de lire les explications de la ST CYRIENNE qui donne en réalité moultes détails sur ce qui s'est passé à l'école à l'époque. La seule chose qui semble claire maintenant, c'est que votre GO n'a pas fait partie des promos au sens classique du terme et "aurait fait partie de stages ou de formations //" ayant eu lieu dans le cadre de l'école à la même période.
Ceci étant, je doute de l'aboutissement de la proposition du §4 pour les raisons que j'ai déjà évoquées dans ma réponse précédente, à savoir que le SHD ne détient que les dossiers d'officiers sauf à ma connaissance dans un cas: celui d'un sous-officier d'active qui aurait pris une retraite proportionnelle (série Yf, registres des Pensions) et qui serait passé ensuite officier au titre de la réserve par exemple dans les années 1900 ou 1910 et se serait alors retrouvé mobilisé en 14 comme officier de réserve "rappelé en situation d'activité" et donc ... la suite devient alors classique.
Avant de vous rendre au SHD, je vous conseille d'explorer les séries Ye & Yf des dossiers officiers, séries numérisés et mis en ligne sur le site du SHD.
Au vu des renseignements recueillis au travers des divers échanges précédents, et de la fiche MDH, il semble bien qu'il soit DCD en tant qu'aspirant et qu'il n'a donc malheureusement pas eu le temps de passer officier !
Enfin, je reviens à la charge au sujet d'une proposition pertinente qui vous a été faite dès le début; que donne son extrait de Registre Matricule aux AD ???
Bonne chance,
Cordialement,
Michel PINEAU
Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Re: recherche sur mon grand oncle
@MP92
Merci de vos commentaires, j'ai essayé sur le département du doubs aux niveau des matricules.
Je doit êtres une buse en archive, j'ai rien trouvé ...
Je vais faire un tour sur le net au shd.
Je vous tiens au courant de la suite.
Marc
Merci de vos commentaires, j'ai essayé sur le département du doubs aux niveau des matricules.
Je doit êtres une buse en archive, j'ai rien trouvé ...
Je vais faire un tour sur le net au shd.
Je vous tiens au courant de la suite.
Marc