Bonsoir,
Merci pour cette réponse rapide qui me donne le modèle de deux véhicules représentés.
Cordialement,
Christophe
Immatriculations des véhicules militaires 1914-1918
- christophe lagrange
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Re: Immatriculations des véhicules militaires 1914-1918
Bonjour à tous,
Plus particulièrement pour Luc, je joins un tableau qui date du début de 1914, avec la liste des véhicules réquisitionnables pour le compte du service de l'Aéronautique, 112 au total - toutes régions militaires confondues, ce qui ne fait pas beaucoup si l'on compare ce chiffre aux 15 000 véhicules réquisitionnés en 1914.

Indépendamment de son aspect documentaire, cette liste témoigne de la façon succinte mais bien suffisante qui servait à identifier un véhicule de réquisition : l'information de la R.M. qui le fournirait, complété par le numéro qui lui avait été attribué sur le tableau de classement des véhicules de ladite région militaire.
Ce sont ces deux données qui servaient à former l'immatriculation de réquisition d'un véhicule après son acquisition par une commission de réquisition, à la mobilisation : "Le marquage consiste à porter sur le côté gauche de chaque véhicule et vers l'avant, le numéro sous lequel il est inscrit sur le tableau de classement du Corps d'Armée, précédé de la lettre distinctive de ce Corps d'Armée" (Instruction provisoire du 17 avril 1913).
Comme indiqué dans mon premier message, la liste des lettres distinctives de chaque région militaire était grossièrement alphabétique, avec A pour la 1ére, B pour la 2ème, ... Le premier véhicule affecté à l'Aéronautique fourni par la R.M. de Lille a ainsi porté le matricule A 38.
Pour la période de la Première Guerre Mondiale, ma liste des lettres des R.M. n'est pas exhaustive, un membre en dispose-t-il d'une complète ? Connait-on des informations plus précises sur les marquages de réquisition ? Je fais aussi l'hypothèse que, dans la zone des armées, les véhicules de réquisition ont pris des numéros matricules purement numériques, est-ce correct ?
Bien cordialement,
Thierry
Plus particulièrement pour Luc, je joins un tableau qui date du début de 1914, avec la liste des véhicules réquisitionnables pour le compte du service de l'Aéronautique, 112 au total - toutes régions militaires confondues, ce qui ne fait pas beaucoup si l'on compare ce chiffre aux 15 000 véhicules réquisitionnés en 1914.

Indépendamment de son aspect documentaire, cette liste témoigne de la façon succinte mais bien suffisante qui servait à identifier un véhicule de réquisition : l'information de la R.M. qui le fournirait, complété par le numéro qui lui avait été attribué sur le tableau de classement des véhicules de ladite région militaire.
Ce sont ces deux données qui servaient à former l'immatriculation de réquisition d'un véhicule après son acquisition par une commission de réquisition, à la mobilisation : "Le marquage consiste à porter sur le côté gauche de chaque véhicule et vers l'avant, le numéro sous lequel il est inscrit sur le tableau de classement du Corps d'Armée, précédé de la lettre distinctive de ce Corps d'Armée" (Instruction provisoire du 17 avril 1913).
Comme indiqué dans mon premier message, la liste des lettres distinctives de chaque région militaire était grossièrement alphabétique, avec A pour la 1ére, B pour la 2ème, ... Le premier véhicule affecté à l'Aéronautique fourni par la R.M. de Lille a ainsi porté le matricule A 38.
Pour la période de la Première Guerre Mondiale, ma liste des lettres des R.M. n'est pas exhaustive, un membre en dispose-t-il d'une complète ? Connait-on des informations plus précises sur les marquages de réquisition ? Je fais aussi l'hypothèse que, dans la zone des armées, les véhicules de réquisition ont pris des numéros matricules purement numériques, est-ce correct ?
Bien cordialement,
Thierry
Re: Immatriculations des véhicules militaires 1914-1918
Bonsoir à tous,
Bonsoir Thierry et merci pour vos informations intéressantes.
112 véhicules c'est très peu, mais en 1914 l'Aéronautique Militaire ne comporte qu'une vingtaine d'escadrilles et elle en est à ses balbutiements.
En 1918 avec 350 escadrilles en ligne il doit en être différemment.
Si on compte une moyenne de 15 véhicules par escadrille, ...qu'on multiplie par 380 unités (Parc, Ecoles, Réserves, GDE etc...) on arrive à 5700 véhicules
Si on tient compte des remorques (qui sont également immatriculées, #10/escadrille) le chiffre passe à 9500...je n'ai pas rajouté les roulantes, motos et bicyclettes...
Les aviateurs qui possédaient forcément moins de véhicules que d'autres unités, recevaient quand même de nombreux P.V.
Je ne sais pas si les unités de l'Aéronautique Militaire "se situaient dans la moyenne" à ce sujet, mais de nombreuses fiche d'infractions sont visibles au SHD/DAA.
En suivant le lien ci joint vous trouverez une photo des véhicules de l'escadrille Lafayette ou le N124 (intitulé de l'escadrille) est bien visible
http://www.wbhaviland.org/le013.html
Je ne me rappelle pas avoir vu ES sur des photos de véhicules affectés à l'Aéronautique Militaire, mais j'ai peut être "loupé" les bonnes photos...
Tout comme vous Thierry, je m'intéresse à ce sujet mais je ne l'ai pas vraiment étudié...
Cordialement
Luc
Bonsoir Thierry et merci pour vos informations intéressantes.
112 véhicules c'est très peu, mais en 1914 l'Aéronautique Militaire ne comporte qu'une vingtaine d'escadrilles et elle en est à ses balbutiements.
En 1918 avec 350 escadrilles en ligne il doit en être différemment.
Si on compte une moyenne de 15 véhicules par escadrille, ...qu'on multiplie par 380 unités (Parc, Ecoles, Réserves, GDE etc...) on arrive à 5700 véhicules
Si on tient compte des remorques (qui sont également immatriculées, #10/escadrille) le chiffre passe à 9500...je n'ai pas rajouté les roulantes, motos et bicyclettes...
Les aviateurs qui possédaient forcément moins de véhicules que d'autres unités, recevaient quand même de nombreux P.V.
Je ne sais pas si les unités de l'Aéronautique Militaire "se situaient dans la moyenne" à ce sujet, mais de nombreuses fiche d'infractions sont visibles au SHD/DAA.
En suivant le lien ci joint vous trouverez une photo des véhicules de l'escadrille Lafayette ou le N124 (intitulé de l'escadrille) est bien visible
http://www.wbhaviland.org/le013.html
Je ne me rappelle pas avoir vu ES sur des photos de véhicules affectés à l'Aéronautique Militaire, mais j'ai peut être "loupé" les bonnes photos...
Tout comme vous Thierry, je m'intéresse à ce sujet mais je ne l'ai pas vraiment étudié...
Cordialement
Luc
Re: Immatriculations des véhicules militaires 1914-1918
Bonsoir,
Concernant les photos du TM 211, numérisées par moi, et mises par Eric sur ce sujet . . . Il s'agit de photos réalisé par le S/Lt Jacques Boullenger.
Sur la photo de Groupe du TM 211, c'est le quatrième assis au premier rang (à partir de la gauche).
Ces photos ont été prises en 1917. Les Mouvements de cette unité l'amenait alors à circuler entre Aisne, Somme et Oise.
Il ne vous reste plus qu'à mentionner " photo collection Jacques Boullenger 1917" sur un petit coin de la photo . . . . pour faire plaisir au propriétaire (que je ne suis pas).
Michel
Jacques Boullenger était originaire du village de Moyenneville (en Picardie).
Concernant les photos du TM 211, numérisées par moi, et mises par Eric sur ce sujet . . . Il s'agit de photos réalisé par le S/Lt Jacques Boullenger.
Sur la photo de Groupe du TM 211, c'est le quatrième assis au premier rang (à partir de la gauche).
Ces photos ont été prises en 1917. Les Mouvements de cette unité l'amenait alors à circuler entre Aisne, Somme et Oise.
Il ne vous reste plus qu'à mentionner " photo collection Jacques Boullenger 1917" sur un petit coin de la photo . . . . pour faire plaisir au propriétaire (que je ne suis pas).
Michel
Jacques Boullenger était originaire du village de Moyenneville (en Picardie).
Email - [email protected]
Liens sur les sujets Artillerie Spéciale de "Pages 14-18" :
viewtopic.php?f=34&t=52768
Liens sur les sujets Artillerie Spéciale de "Pages 14-18" :
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Re: Immatriculations des véhicules militaires 1914-1918
Bonsoir à tous,
Merci à P. Mercadal pour ses informations issues du livre " Les camions de la Victoire ".
Il aurait été intéressant de connaître le nombre d'escadrilles servant au front retenu par son auteur.
Je ne met nullement en cause ces chiffres car ils doivent êtres issus de longues recherches mais je trouve la différence importante entre le nombre de camions et tracteurs.
Pour info, j'ai noté dans tous les P.V. d'escadrilles que j'ai consulté que le nombre de camion était toujours équivalent au nombre de tracteurs.
Quatre camions et quatre tracteurs tirent huit remorques ou cinq camions et cinq tracteurs tirent dix remorques.
A ces véhicules viennent se rajouter les camionnettes TSF, photographiques, électricité et (ou) autres.
Cordialement
Luc
Merci à P. Mercadal pour ses informations issues du livre " Les camions de la Victoire ".
Il aurait été intéressant de connaître le nombre d'escadrilles servant au front retenu par son auteur.
Je ne met nullement en cause ces chiffres car ils doivent êtres issus de longues recherches mais je trouve la différence importante entre le nombre de camions et tracteurs.
Pour info, j'ai noté dans tous les P.V. d'escadrilles que j'ai consulté que le nombre de camion était toujours équivalent au nombre de tracteurs.
Quatre camions et quatre tracteurs tirent huit remorques ou cinq camions et cinq tracteurs tirent dix remorques.
A ces véhicules viennent se rajouter les camionnettes TSF, photographiques, électricité et (ou) autres.
Cordialement
Luc
- thierry767
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- Inscription : lun. juin 22, 2009 2:00 am
Re: Immatriculations des véhicules militaires 1914-1918
Bonsoir à tous,
Toujours pour Luc, le livre qui nous sert de réservoir à photos ("Les Camions de la Victoire") contient en page 39 la photo d'un camion Berliet affecté à l'escadrille 88 Nieuport, qui porte la marque ES N 88.
Je crois avoir aussi vu sur ce forum 2 camions d'une autre escadrille Nieuport avec le même type de marque, je ne l'ai pas retrouvé parce que le forum est grand, c'est encore une photo où le personnel sur deux ou trois rangées (une trentaine de militaires au total) pose devant ses véhicules. Peut-être un membre qui fréquente le forum Aviation pourra-t-il nous donner le lien...
Cordialement,
Thierry
Toujours pour Luc, le livre qui nous sert de réservoir à photos ("Les Camions de la Victoire") contient en page 39 la photo d'un camion Berliet affecté à l'escadrille 88 Nieuport, qui porte la marque ES N 88.
Je crois avoir aussi vu sur ce forum 2 camions d'une autre escadrille Nieuport avec le même type de marque, je ne l'ai pas retrouvé parce que le forum est grand, c'est encore une photo où le personnel sur deux ou trois rangées (une trentaine de militaires au total) pose devant ses véhicules. Peut-être un membre qui fréquente le forum Aviation pourra-t-il nous donner le lien...
Cordialement,
Thierry
Re: Immatriculations des véhicules militaires 1914-1918
Bonsoir à tous,
Encore merci Thierry, je fréquente la partie Aviation de ce forum mais je n'a pas souvenir de cette photo et ce n'est pas grave car je vous croie sur parole et cela prouve que certains applique bien le règlement...contrairement à d'autres...
Cordialement
Luc
Encore merci Thierry, je fréquente la partie Aviation de ce forum mais je n'a pas souvenir de cette photo et ce n'est pas grave car je vous croie sur parole et cela prouve que certains applique bien le règlement...contrairement à d'autres...
Cordialement
Luc
- BLEUNVEN Dominique
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- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Re: Immatriculations des véhicules militaires 1914-1918
BONSOIR,
Vous m'excuserez si j'étais TRES silencieux ces derniers temps en raison de mon boulot à terminer pour mes clients avant les congés.
A l'attention de Christophe Lagrange, je confirme Mercadal pour le 1° véhicule qui est un FORD Modèle T (en raison de la mauvaise qualité de l'image, l'année de fabrication ne peut être déterminée)
pour le 2° véhicule c'est bien un camion FIAT (les spécialistes reconnaîtront le graphisme de la lettre majuscule du "F".
En matière d'éclairage, les phares n'étaient pas obligatoires: c'est donc généralement par souci d'économie qu'il y ait :
soit 2 petits phares latéraux à hauteur du tablier (très souvent des lampes à pétrole)
soit un phare un peu plus gros à l'avant et généralement du coté gauche du véhicule pour "balayer" la route d'un bord à l'autre. Il faut savoir que ces engins avaient une vitesse maxi de 20 à 25 km / heure. C'est pourquoi à ces vitesses-là, on avait le "temps de voir". De plus, pour l'avoir pratiqué personnellement, un phare à acètylène éclaire bien d'un beau bleu acier.
Autre chose qui m'étonne : une marque a beaucoup livré de véhicules à l'aéronautique : DELAHAYE, pourquoi nos amis aéronautes n'en citent pas?
Vous m'excuserez si j'étais TRES silencieux ces derniers temps en raison de mon boulot à terminer pour mes clients avant les congés.
A l'attention de Christophe Lagrange, je confirme Mercadal pour le 1° véhicule qui est un FORD Modèle T (en raison de la mauvaise qualité de l'image, l'année de fabrication ne peut être déterminée)
pour le 2° véhicule c'est bien un camion FIAT (les spécialistes reconnaîtront le graphisme de la lettre majuscule du "F".
En matière d'éclairage, les phares n'étaient pas obligatoires: c'est donc généralement par souci d'économie qu'il y ait :
soit 2 petits phares latéraux à hauteur du tablier (très souvent des lampes à pétrole)
soit un phare un peu plus gros à l'avant et généralement du coté gauche du véhicule pour "balayer" la route d'un bord à l'autre. Il faut savoir que ces engins avaient une vitesse maxi de 20 à 25 km / heure. C'est pourquoi à ces vitesses-là, on avait le "temps de voir". De plus, pour l'avoir pratiqué personnellement, un phare à acètylène éclaire bien d'un beau bleu acier.
Autre chose qui m'étonne : une marque a beaucoup livré de véhicules à l'aéronautique : DELAHAYE, pourquoi nos amis aéronautes n'en citent pas?
A Bientôt
Au plaisir
Dominique
Au plaisir
Dominique
- thierry767
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- Inscription : lun. juin 22, 2009 2:00 am
Re: Immatriculations des véhicules militaires 1914-1918
Bonjour à tous,
J'ai promis un petit complément à Frédéric sur les primes, le voici, une analyse rapide de l'arrêté du 17 mai 1913, "relatif au régime des primes à allouer aux propriétaires de véhicules de poids lourd".
Comme le titre l’indique, seuls les poids lourds – « camion porteur, tracteur ou train automobile », denrée rare à l’époque, sont concernés par les primes. Seuls peuvent donner lieu à versement de primes les véhicules dont le modèle a été déclaré apte à être primé, suite à sa présentation devant une commission centrale – l’initiative en revenant au constructeur – et que le propriétaire déclare et justifie les modifications qu’il lui aurait éventuellement apportées.
Signe de ce que la thématique guerrière est sous-jacente, seuls des constructeurs produisant en France avec du personnel français (avec des critères sur la proportion de Français composant l’encadrement et le personnel ouvrier) peuvent présenter des véhicules. Les pièces concourant à leur construction doivent être fabriquées en France, leur traçabilité étant assurée par un poinçonnage, appliqué par le service des forges. Au titre de son passage devant la commission centrale, le modèle est soumis à une épreuve d’endurance sans doute assez draconienne pour l’époque, 3 500 km à effectuer au cours de 25 jours de route.
Pour chaque catégorie de poids lourds aptes à être primés, des grilles de prix indiquent le montant de la prime annuelle, avec le plancher qui s'applique au modèle de base ciblé (caractérisé par sa charge utile, dans les 2 ou 3 tonnes), augmenté d'un supplément par unité de charge utile - en général 250 kg - emportable en plus du minimum requis pour la catégorie visée. Ce supplément est bien sûr plafonné. Toujours quelques milliers de francs-or à chaque fois !
Les primes - d'achat et d'entretien - sont donc des avances sur l'achat du véhicule, si celui-ci est finalement réquisitionné suite au déclenchement d'un conflit.
Ce sujet du financement des réquisitions me permet de rebondir sur celui de la location (et non de l'achat) de véhicules de réquisition : dans toute la littérature réglementaire d'avant-guerre, on ne parle que d'achat direct - auprès de particuliers - ou d'acquisition via les commissions de réquisition. Très bien. Mais, au début de 1915, quand les autorités font le ménage dans les réquisitions, le terme de "véhicule en location" apparaît, qui s'oppose à celui de "réquisition définitive - acquisition". Je comprends que l'Etat ait voulu louer, plutôt que d'acheter, mais cette option semble être apparue tardivement, arrivera-t-on à éclairer ma lanterne ?
Merci à tous,
Thierry
J'ai promis un petit complément à Frédéric sur les primes, le voici, une analyse rapide de l'arrêté du 17 mai 1913, "relatif au régime des primes à allouer aux propriétaires de véhicules de poids lourd".
Comme le titre l’indique, seuls les poids lourds – « camion porteur, tracteur ou train automobile », denrée rare à l’époque, sont concernés par les primes. Seuls peuvent donner lieu à versement de primes les véhicules dont le modèle a été déclaré apte à être primé, suite à sa présentation devant une commission centrale – l’initiative en revenant au constructeur – et que le propriétaire déclare et justifie les modifications qu’il lui aurait éventuellement apportées.
Signe de ce que la thématique guerrière est sous-jacente, seuls des constructeurs produisant en France avec du personnel français (avec des critères sur la proportion de Français composant l’encadrement et le personnel ouvrier) peuvent présenter des véhicules. Les pièces concourant à leur construction doivent être fabriquées en France, leur traçabilité étant assurée par un poinçonnage, appliqué par le service des forges. Au titre de son passage devant la commission centrale, le modèle est soumis à une épreuve d’endurance sans doute assez draconienne pour l’époque, 3 500 km à effectuer au cours de 25 jours de route.
Pour chaque catégorie de poids lourds aptes à être primés, des grilles de prix indiquent le montant de la prime annuelle, avec le plancher qui s'applique au modèle de base ciblé (caractérisé par sa charge utile, dans les 2 ou 3 tonnes), augmenté d'un supplément par unité de charge utile - en général 250 kg - emportable en plus du minimum requis pour la catégorie visée. Ce supplément est bien sûr plafonné. Toujours quelques milliers de francs-or à chaque fois !
Les primes - d'achat et d'entretien - sont donc des avances sur l'achat du véhicule, si celui-ci est finalement réquisitionné suite au déclenchement d'un conflit.
Ce sujet du financement des réquisitions me permet de rebondir sur celui de la location (et non de l'achat) de véhicules de réquisition : dans toute la littérature réglementaire d'avant-guerre, on ne parle que d'achat direct - auprès de particuliers - ou d'acquisition via les commissions de réquisition. Très bien. Mais, au début de 1915, quand les autorités font le ménage dans les réquisitions, le terme de "véhicule en location" apparaît, qui s'oppose à celui de "réquisition définitive - acquisition". Je comprends que l'Etat ait voulu louer, plutôt que d'acheter, mais cette option semble être apparue tardivement, arrivera-t-on à éclairer ma lanterne ?
Merci à tous,
Thierry
- thierry767
- Messages : 407
- Inscription : lun. juin 22, 2009 2:00 am
Re: Immatriculations des véhicules militaires 1914-1918
Bonsoir à tous,
Je reprends du service…
Parmi les quatre ou cinq ouvrages parus après la guerre sur le service automobile, je viens d’en trouver un dont le texte est disponible sur Internet, en version intégrale il semble.
Il s’agit de « Les Camions de la Victoire », paru en 1920, dont le contenu est en quelque sorte cautionné par les deux directeurs des services automobiles pendant la guerre, les lieutenant-colonel Girard et commandant Doumenc, qui en ont rédigé les avant-propos. Voilà le lien :
http://www.ourstory.info/library/2-ww1/ ... TC.html#TC. On arrive directement sur la table des matières.
Ceux qui s’intéressent au service automobile y trouveront des informations de première main sur son organisation, les réorganisations qui ont été dictées par les premières expériences, le fonctionnement des sections (les fameux insignes ne sont pas oubliés), les achats de véhicules et la contribution des transports automobiles aux grandes batailles, de la Marne de 1914 aux derniers combats, … L’ensemble du texte représente une centaine de pages au format A4.
Je suis un peu déçu, on ne parle pas d’immatriculations, cela ne devait pas être le plus important, mais quand même !
Bonne lecture pour les intéressés,
Thierry
Je reprends du service…
Parmi les quatre ou cinq ouvrages parus après la guerre sur le service automobile, je viens d’en trouver un dont le texte est disponible sur Internet, en version intégrale il semble.
Il s’agit de « Les Camions de la Victoire », paru en 1920, dont le contenu est en quelque sorte cautionné par les deux directeurs des services automobiles pendant la guerre, les lieutenant-colonel Girard et commandant Doumenc, qui en ont rédigé les avant-propos. Voilà le lien :
http://www.ourstory.info/library/2-ww1/ ... TC.html#TC. On arrive directement sur la table des matières.
Ceux qui s’intéressent au service automobile y trouveront des informations de première main sur son organisation, les réorganisations qui ont été dictées par les premières expériences, le fonctionnement des sections (les fameux insignes ne sont pas oubliés), les achats de véhicules et la contribution des transports automobiles aux grandes batailles, de la Marne de 1914 aux derniers combats, … L’ensemble du texte représente une centaine de pages au format A4.
Je suis un peu déçu, on ne parle pas d’immatriculations, cela ne devait pas être le plus important, mais quand même !
Bonne lecture pour les intéressés,
Thierry