Le colloque a largement tenu ses engagements. Plusieurs membres du forum étaient présents. Les différents historiens (André Loez, André Bach, Valériane Milloz pour la France, Irene Guerrini pour l'Italie, Bruno Benvindo pour la Belgique, Julian Putkowski pour la grande-Bretagne) qui se sont succédés à la tribune durant la matinée ont fourni des exposés très complets et très intéressants. Comme l'a bien indiqué André Bach en ouverture, la journée était placée sous le signe de l'histoire et de la mémoire.

C'est dans ces circonstances qu'on regrette que ces exposés ne soient pas rediffusés dans dans les différents cercles de connaissance (forums, associations,....) pour balayer les fausses croyances, les rumeurs, les dogmes. Il est intéressant de comparer l'évolution du processus des fusillés dans ces pays et ses répercussions au cours de la 2ème guerre mondiale. Sortir du cas franco-franco redimensionne la vision que l'on a des fusillés.
L'après-midi, après une phase de questions/réponses entre les historiens et le public, la place et surtout la parole laissée aux descendants des fusillés a été un moment important.

Chacun des descendants a pu s’exprimer, livrer ses sentiments, son ressenti, ses émotions. un moment privilégié pour toute l'assistance qui a écouté avec respect les propos de ces personnes hormis un certain Blondel prénommé marc qui s'est permis de remettre en cause leurs présences mais pour une fois le public par ses interventions a recadré ce personnage présent uniquement au moment où il voulait parler et qui n'a jamais applaudit aucune des interventions de ces personnes. La petite fille de Lucien Bersot était présente, elle s'est clairement exprimée et ses propos sont étonnants.
Mais cet après-midi a été marqué par les interventions de personnes connues comme Denis Rolland, des corses de la LDH, de gilles Manceron qui gentiment recadré la libre pensée sur certains sujets. En fin de soirée, j'ai discuté avec une représentante de la LDH corse ne lui rappelant qu'avant d'être Corses, Icaunais, corréziens ou nivernais, c'étaient avant tout des soldats et surtout des hommes.
La journée s'est poursuivi par la visite de l'exposition, beaucoup de monde dont le maire de Paris.
Cordialement
Yves