128e régiment d'infanterie
Arthur Victor François MAMETZ
Né le 2 août 1890 à Boëseghem (Nord)
Mort pour la France le 6 septembre 1916 à Belloy-en-Santerre (Somme)
caporal au 128e régiment d'infanterie (128e RI) n° matricule au corps : 13991
peut-être vient-il du 72e R.I.
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Dunkerque (Nord) - Matricule au recrutement : 351
Lieu de transcription du décès : Boëseghem (Nord)
acte transcrit le 28 décembre 1916.
Fiche signalétique de :
MAMETZ Arthur Victor François
Bureau de recrutement de Dunkerque - n° matricule au recrutement 351
né le 2 août 1890 à Boëseghem, canton d'Hazebrouck (Nord)
Il réside dans son village natal lors de son passage devant le conseil de révision cantonal en 1910. Il est le fils de Victor MAMETZ et de BEUDAERT Zélie, domiciliés au même endroit. Arthur MAMETZ exerce alors la profession de cultivateur.
sa fiche matricule ne comporte pas d'autres renseignements.
Volume 2 (251-500) 1R 2983 Archives départementales du Nord (page 339/543)
Arthur MAMETZ
soldat au 128e régiment d'infanterie
cité deux fois à l'ordre de l'armée
décoré de la Croix de guerre
Tombé au Champ d'honneur, au combat de Belloy-en-Santerre
le 6 septembre 1916, à l'âge de 26 ans
Ce jour là le régiment reçoit pour mission de s'emparer de la tranchée de soutien de l'ennemi puis du bois Saint-Eloi n° 1, pour enfin s'avancer ensuite vers le village d'Horgny (Somme). Si la troupe pénètre dans le bois, elle est arrêtée devant la tranchée François-Joseph par des feux de mitrailleuses la prenant d'enfilade et par des grenades à fusil provenant de la tranchée. Les tentatives de progression vers la tranchée se succèdent mais en vain.
Au cours de cette action plusieurs officiers sont tués :
le commandant PONCELET, les capitaines LEDUC, CLAUDEL, les lieutenants LEBRUN et DELAUNAY, le sous-lieutenant NOUVIAN ainsi que l'adjudant DEFOY et douze hommes de troupe auxquels s'ajoute plus d'une quarantaine de blessés dont les aspirants LEVEL et COLAS.
voir page 8 de ce sujet ainsi que :
J.M.O. du 128e régiment d'infanterie : J.M.O. 26 N 686/8
Journal des Marches et Opérations du 8 octobre 1915 au 31 décembre 1916
51e ri et 128e ri
Re: 128e R.I.
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 128e RI
128e régiment d'infanterie
Dominique Marie Arsène MACLART
Mort pour la France le 6 septembre 1916 à Belloy-en-Santerre
Né le 7 mai 1888 à Vismes (Somme)
soldat de 2e classe 128e régiment d'infanterie (128e RI)
Classe 1908 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 1299
Lieu de transcription du décès : Theuville (Yvelines) (ex Seine-et-Oise)
Cultivateur dans son village natal de Vismes-au-Val, canton de Gamaches, il possède un degré d'instruction de niveau 2 au moment de son passage devant le conseil de révision cantonal en 1908. Grand pour l'époque, il mesure 1 mètre 76. Il a les cheveux et sourcils noir foncé, les yeux noirs, le front haut, le nez rectiligne, la bouche moyenne, le menton petit et le visage plat nous indique son signalement.
Il est incorporé au 128e régiment d'infanterie d'Abbeville à compter du 8 octobre 1909 où il arrive le même jour comme soldat de 2e classe sous le n° matricule au corps 1527. Il est envoyé dans la disponibilité le 14 septembre 1911 muni d'un certificat de bonne conduite. Il passe alors dans la réserve de l'armée active. C'est à ce moment (octobre 1911, qu'il quitte sa région natale pour aller demeurer à Theuville, canton de Marines, subdivision de Versailles, chez Chartier (fiche matricule). En 1913 du 28 août au 19 septembre il effectue une période d'exercices au sein du 128e régiment d'infanterie. L'année suivante, il est rappelé par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et doit rejoindre le 128e d'infanterie à Abbeville où il arrive le 3 août suivant. Un nouveau N° matricule lui est attribué le : 0473.
Il est blessé le 6 avril 1915 à Riaville (Meuse) - plaie superficielle de l'épaule gauche par éclat d'obus.
Il décède le 5 septembre 1916, tué à l'ennemi, au combat de Belloy-en-Santerre (avis G X 25.84 du ministère de la guerre du 30 septembre 1916).
Maclart, Dominique Marie Arsène, né le 7 mai 1888 à Vismes (Somme), classe 1908, matricule n° 1299, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R991 Archives de la Somme
Journal officiel du 29 novembre 1920 page 19504
MACLART (Dominique-Arsène), matricule 0473, soldat : brave soldat. Mort glorieusement pour la France, au combat de Belloy-en-Santerre, le 5 septembre 1916. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Dominique Marie Arsène MACLART
Mort pour la France le 6 septembre 1916 à Belloy-en-Santerre
Né le 7 mai 1888 à Vismes (Somme)
soldat de 2e classe 128e régiment d'infanterie (128e RI)
Classe 1908 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 1299
Lieu de transcription du décès : Theuville (Yvelines) (ex Seine-et-Oise)
Cultivateur dans son village natal de Vismes-au-Val, canton de Gamaches, il possède un degré d'instruction de niveau 2 au moment de son passage devant le conseil de révision cantonal en 1908. Grand pour l'époque, il mesure 1 mètre 76. Il a les cheveux et sourcils noir foncé, les yeux noirs, le front haut, le nez rectiligne, la bouche moyenne, le menton petit et le visage plat nous indique son signalement.
Il est incorporé au 128e régiment d'infanterie d'Abbeville à compter du 8 octobre 1909 où il arrive le même jour comme soldat de 2e classe sous le n° matricule au corps 1527. Il est envoyé dans la disponibilité le 14 septembre 1911 muni d'un certificat de bonne conduite. Il passe alors dans la réserve de l'armée active. C'est à ce moment (octobre 1911, qu'il quitte sa région natale pour aller demeurer à Theuville, canton de Marines, subdivision de Versailles, chez Chartier (fiche matricule). En 1913 du 28 août au 19 septembre il effectue une période d'exercices au sein du 128e régiment d'infanterie. L'année suivante, il est rappelé par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et doit rejoindre le 128e d'infanterie à Abbeville où il arrive le 3 août suivant. Un nouveau N° matricule lui est attribué le : 0473.
Il est blessé le 6 avril 1915 à Riaville (Meuse) - plaie superficielle de l'épaule gauche par éclat d'obus.
Il décède le 5 septembre 1916, tué à l'ennemi, au combat de Belloy-en-Santerre (avis G X 25.84 du ministère de la guerre du 30 septembre 1916).
Maclart, Dominique Marie Arsène, né le 7 mai 1888 à Vismes (Somme), classe 1908, matricule n° 1299, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R991 Archives de la Somme
Journal officiel du 29 novembre 1920 page 19504
MACLART (Dominique-Arsène), matricule 0473, soldat : brave soldat. Mort glorieusement pour la France, au combat de Belloy-en-Santerre, le 5 septembre 1916. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 128e R.I.
128e régiment d'infanterie
Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11066
Attribution de la Médaille militaire aux militaires suivants :
DESBOVES (Marie-Louis-René), matricule 029207, sergent (réserve) à la 6e compagnie du 128e régiment d'infanterie : sous-officier d'un courage légendaire, qui s'est distingué à nouveau au cours des récentes opérations. Le 2 août, étant chef de patrouille et s'étant aperçu d'un repli de l'adversaire, a prévenu immédiatement son commandant de compagnie et s'est élancé avec ses hommes à la poursuite de l'ennemi jusqu'au moment où il a repris le contact. Deux blessures. Trois citations.
BRAY (Gédéon-Emile-Célestin), matricule 012347, sergent (territorial) à la 1ère compagnie du 128e régiment d'infanterie : le 1er août 1918, tous les officiers et sous-officiers étant hors de combat, a regroupé toutes les fractions de sa compagnie, en a pris le commandement et s'est maintenu sur le terrain conquis malgré les plus violentes rafales de mitrailleuses. Deux blessures. Trois citations.
Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11068
Attribution de la Médaille militaire au militaire suivant :
SERINDAT (Joannes-Antonin). matricule 012052 : sergent (territorial) à la 3e compagnie de mitraillleuses du 128e régiment d'infanterie : sous-officier d'élite plein de courage et de sang-froid. Le 26 juillet a arrêté avec sa section de de mitrailleuses deux contre-attaques qui prenaient notre ligne en flanc et a fait huit prisonniers. Une citation.
Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11069
Attribution de la Médaille militaire au militaire suivant :
TALMANT (Edgard), matricule 6292, caporal (réserve) à la 2e compagnie du 128e régiment d'infanterie : gradé d'une bravoure remarquable. Le 25 juillet 1918, apercevant quinze Allemands qui cherchaient à s'infiltrer sur notre gauche, a ouvert le feu avec un fusil-mitrailleur, mettant trois Allemands hors de combat, puis s'est élancé hors de la tranchée, mettant les adversaires en fuite et ramenant deux prisonniers. Une blessure. Deux citations.
Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11066
Attribution de la Médaille militaire aux militaires suivants :
DESBOVES (Marie-Louis-René), matricule 029207, sergent (réserve) à la 6e compagnie du 128e régiment d'infanterie : sous-officier d'un courage légendaire, qui s'est distingué à nouveau au cours des récentes opérations. Le 2 août, étant chef de patrouille et s'étant aperçu d'un repli de l'adversaire, a prévenu immédiatement son commandant de compagnie et s'est élancé avec ses hommes à la poursuite de l'ennemi jusqu'au moment où il a repris le contact. Deux blessures. Trois citations.
BRAY (Gédéon-Emile-Célestin), matricule 012347, sergent (territorial) à la 1ère compagnie du 128e régiment d'infanterie : le 1er août 1918, tous les officiers et sous-officiers étant hors de combat, a regroupé toutes les fractions de sa compagnie, en a pris le commandement et s'est maintenu sur le terrain conquis malgré les plus violentes rafales de mitrailleuses. Deux blessures. Trois citations.
Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11068
Attribution de la Médaille militaire au militaire suivant :
SERINDAT (Joannes-Antonin). matricule 012052 : sergent (territorial) à la 3e compagnie de mitraillleuses du 128e régiment d'infanterie : sous-officier d'élite plein de courage et de sang-froid. Le 26 juillet a arrêté avec sa section de de mitrailleuses deux contre-attaques qui prenaient notre ligne en flanc et a fait huit prisonniers. Une citation.
Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11069
Attribution de la Médaille militaire au militaire suivant :
TALMANT (Edgard), matricule 6292, caporal (réserve) à la 2e compagnie du 128e régiment d'infanterie : gradé d'une bravoure remarquable. Le 25 juillet 1918, apercevant quinze Allemands qui cherchaient à s'infiltrer sur notre gauche, a ouvert le feu avec un fusil-mitrailleur, mettant trois Allemands hors de combat, puis s'est élancé hors de la tranchée, mettant les adversaires en fuite et ramenant deux prisonniers. Une blessure. Deux citations.
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Eric ABADIE
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Re: 128e RI
128e R.I.
octobre 1915
Journal officiel du 14 novembre 1915 page 8210
Médaille militaire
(pour prendre rang le 12 octobre 1915)
LEBOEUF (Maurice), sergent au 128e régiment d'infanterie, matricule 8696 : sous-officier plein d'audace et de sang-froid. Le 6 octobre 1915 s'est porté avec cinq hommes, à l'attaque d'un petit bois et a ramené une quarantaine de prisonniers.
LARIVIÈRE (Nicolas-Albert), adjudant-chef au 128e régiment d'infanterie, matricule 9146 : a entrainé brillamment sa section à l'assaut de la tranchée ennemie. Blessé très grièvement. Déjà cité deux fois.
Journal officiel du 14 novembre 1915 page 8210
Médaille militaire
(pour prendre rang le 13 octobre 1915)
ELOY (Gaston-Edmond), adjudant-chef au 128e régiment d'infanterie, matricule 01563 ou 01568 : a conduit sa section d'une façon remarquable et avec un très grand courage à l'attaque des positions ennemies, le 6 octobre 1915. A contribué à l'enlèvement d'un village fortifié.
octobre 1915
Journal officiel du 14 novembre 1915 page 8210
Médaille militaire
(pour prendre rang le 12 octobre 1915)
LEBOEUF (Maurice), sergent au 128e régiment d'infanterie, matricule 8696 : sous-officier plein d'audace et de sang-froid. Le 6 octobre 1915 s'est porté avec cinq hommes, à l'attaque d'un petit bois et a ramené une quarantaine de prisonniers.
LARIVIÈRE (Nicolas-Albert), adjudant-chef au 128e régiment d'infanterie, matricule 9146 : a entrainé brillamment sa section à l'assaut de la tranchée ennemie. Blessé très grièvement. Déjà cité deux fois.
Journal officiel du 14 novembre 1915 page 8210
Médaille militaire
(pour prendre rang le 13 octobre 1915)
ELOY (Gaston-Edmond), adjudant-chef au 128e régiment d'infanterie, matricule 01563 ou 01568 : a conduit sa section d'une façon remarquable et avec un très grand courage à l'attaque des positions ennemies, le 6 octobre 1915. A contribué à l'enlèvement d'un village fortifié.
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Eric ABADIE
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Re: 128e RI
128e R.I.
Offensive du 18 juillet 1918 : l'Ourcq - Combat de Cugny - Bois de la Justice, (Aisne)
Voir page 11 de ce sujet
Journal officiel du 21 novembre 1918 page 10038
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier pour les officiers suivants :
(pour prendre rang du 24 août 1918)
LE BIHAN (André-Désiré-Albert), lieutenant (réserve) au 128e régiment d'infanterie : le 25 juillet 1918, a entraîné vigoureusement sa compagnie à l'assaut d'un bois fortement organisé. A été blessé grièvement sur le dernier obijectif, après avoir fait cinquante prisonniers, a pris plusieurs mitrailleuses. Une blessure antérieure. Quatre citations.
MANSART (Adolphe-Victor-Eugène), lientenant à titre temporaire (active) au 128e régiment d'infanterie : le 21 juillet 1918, a pris en plein combat le commandement d'un bataillon qu'il a superbement conduit plusieurs fois à l'attaque en quelques jours, dépassant chaque fois ses objectifs. A été blessé le 25 juillet, au moment d'une contre-attaque allemande au premier rang des défenseurs. Une blessure antérieure. Quatre citations.
Offensive du 18 juillet 1918 : l'Ourcq - Combat de Cugny - Bois de la Justice, (Aisne)
Voir page 11 de ce sujet
Journal officiel du 21 novembre 1918 page 10038
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier pour les officiers suivants :
(pour prendre rang du 24 août 1918)
LE BIHAN (André-Désiré-Albert), lieutenant (réserve) au 128e régiment d'infanterie : le 25 juillet 1918, a entraîné vigoureusement sa compagnie à l'assaut d'un bois fortement organisé. A été blessé grièvement sur le dernier obijectif, après avoir fait cinquante prisonniers, a pris plusieurs mitrailleuses. Une blessure antérieure. Quatre citations.
MANSART (Adolphe-Victor-Eugène), lientenant à titre temporaire (active) au 128e régiment d'infanterie : le 21 juillet 1918, a pris en plein combat le commandement d'un bataillon qu'il a superbement conduit plusieurs fois à l'attaque en quelques jours, dépassant chaque fois ses objectifs. A été blessé le 25 juillet, au moment d'une contre-attaque allemande au premier rang des défenseurs. Une blessure antérieure. Quatre citations.
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Eric ABADIE
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Re: 128e RI
128e R.I.
Médaille militaire
(Pour prendre rang du 11 juillet 1918.)
LAIGNEL (Joseph-André), matricule 12923, soldat (réserve) à la 6e compagnie du 128e régiment d'infanterie : agent de liaison courageux et dévoué. A été grièvement blessé, le 1er août 1918, en portant un ordre à son commandant de compagnie. A amené, malgré la gravité de sa blessure, la transmission du message qui lui était confié.
LAIGNEL (Joseph-André)
Né le 29 novembre 1896 à Saint-Nicolas de la Taille, canton de Lillebonne (ex - Seine-Inférieure) actuel département de Seine-Maritime
Mouleur en briques, le jeune homme, qui réside dans le village de Tancarville, se présente devant le conseil de révision du canton de Saint-Romain. S'il est ajourné pour faiblesse dans un premier temps, il finit par être incorporé le 10 août 1916 au 128e régiment d'infanterie. Il arrive au corps le lendemain 11 août 1916 - N° matricule : 12923. Après une instruction militaire à Landerneau en Bretagne, il part en renfort aux armées au 128e R.I., le 20 mai 1917.
Il est blessé le 2 août 1918 et évacué vers H.C.A. 47 (S.P. 236) Le 9 - 9 - 18 Hôpital Chastaing de Limoges. Le 8 mars 1919, il est évacué sur centre s.P. réf de Caen (?)...
Campagne contre l'Allemagne du 11 août 1916 au 28 mars 1919.
Citation à l'ordre de l'armée n° 9320 du 12 septembre 1918
"Agent de liaison courageux et dévoué. A été grièvement blessé, le 11 (sic) août 1918, en portant un ordre à son commandant de compagnie. A assuré, malgré la gravité de sa blessure, la transmission du message qui lui était confié."
Médaille militaire et Croix de guerre avec palme.
Décédé à Lillebonne, le 25 avril 1939 (avis de décès de la mairie du 28 avril 1939).
Sources : archives départementales de Seine-Maritime
1R3401 - Numéro matricule : 1389 ( Classe 1916)
Médaille militaire
(Pour prendre rang du 11 juillet 1918.)
LAIGNEL (Joseph-André), matricule 12923, soldat (réserve) à la 6e compagnie du 128e régiment d'infanterie : agent de liaison courageux et dévoué. A été grièvement blessé, le 1er août 1918, en portant un ordre à son commandant de compagnie. A amené, malgré la gravité de sa blessure, la transmission du message qui lui était confié.
LAIGNEL (Joseph-André)
Né le 29 novembre 1896 à Saint-Nicolas de la Taille, canton de Lillebonne (ex - Seine-Inférieure) actuel département de Seine-Maritime
Mouleur en briques, le jeune homme, qui réside dans le village de Tancarville, se présente devant le conseil de révision du canton de Saint-Romain. S'il est ajourné pour faiblesse dans un premier temps, il finit par être incorporé le 10 août 1916 au 128e régiment d'infanterie. Il arrive au corps le lendemain 11 août 1916 - N° matricule : 12923. Après une instruction militaire à Landerneau en Bretagne, il part en renfort aux armées au 128e R.I., le 20 mai 1917.
Il est blessé le 2 août 1918 et évacué vers H.C.A. 47 (S.P. 236) Le 9 - 9 - 18 Hôpital Chastaing de Limoges. Le 8 mars 1919, il est évacué sur centre s.P. réf de Caen (?)...
Campagne contre l'Allemagne du 11 août 1916 au 28 mars 1919.
Citation à l'ordre de l'armée n° 9320 du 12 septembre 1918
"Agent de liaison courageux et dévoué. A été grièvement blessé, le 11 (sic) août 1918, en portant un ordre à son commandant de compagnie. A assuré, malgré la gravité de sa blessure, la transmission du message qui lui était confié."
Médaille militaire et Croix de guerre avec palme.
Décédé à Lillebonne, le 25 avril 1939 (avis de décès de la mairie du 28 avril 1939).
Sources : archives départementales de Seine-Maritime
1R3401 - Numéro matricule : 1389 ( Classe 1916)
Cordialement
Eric ABADIE
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Re:128e RI
128e R.I.
J.O. du 18 janvier 1918 page 717
Citation à l'ordre de l'armée
TOURNANT (André-Marie), matricule 018647, soldat de 1ère classe à la 3e compagnie de mitrailleuses du 128e régiment d'infanterie : excellent agent de liaison. A toujours fait preuve d'un calme et d'un sang-froid remarquables durant ses missions, sous les plus violents bombardements. Blessé très grièvement, le 6 septembre 1916, au moment où il transmettait un renseignement à son chef de bataillon.
André Marie TOURNANT
Né à Montreuil (Pas-de-Calais) le 27 juin 1887
Classe 1907 - n° matricule au recrutement : 98
Etudiant en droit au moment où il se présente devant le conseil de révision - rapporteur juridique (1924).
Il mesure 1 mètre 68. Il a les cheveux et sourcils châtains, les yeux bleus, le front ordinaire, nez et bouche moyens, le menton rond et le visage ovale. Son degré d'instruction est élevé puisqu'il est évalué au niveau 5.
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il rejoint le 33e RI à Arras le 4 août suivant et part aux armées. Il passe au 128e régiment d'infanterie à une date inconnue ; N° matricule au corps : 018647. Il est nommé soldat de 1ère classe le 11 juillet 1916 % N° 38 du 128e aux armées.
Il est blessé le 6 septembre 1916 à Belloy-en-Santerre - plaies multiples par éclats d'obus (E.O.) - blessures multiples de l'avant-bras droit par éclat d'obus.
Evacué blessé le 6 septembre 1916, d'abord vers le poste de secours puis vers un H.E.O., il est envoyé sur l'hôpital militaire du Grand Palais du 13 septembre 1916. Il y reste jusqu'au 6 octobre 1916. A cette dernière date il est dirigé sur l'hôpital militaire de Biarritz où il reste jusqu'au 30 janvier 1917. L'hôpital 59 de Pau l'accueille du 30 janvier 1917 au 24 mars 1917 puis se sera l'hôpital 137 de cette capitale du Béarn du 24 mars au 28 mai 1917. Son convalescence débute alors pour 40 jours. Il est admis à l'hôpital n° 45 de Berck les 10 et 11 juillet 1917, avant d'intégrer l'hôpital 49 de Berck du 11 juillet au 21 août 1917 puis celui de Boulogne (hôpital n° 38 du 21 août au 19 septembre 1917. Il rentre au dépôt le lendemain 20 septembre 1917 après plus d'une année d'hospitalisation.
Classé service auxiliaire et propsé pour une gratification renouvelable de 6e catégorie par la commission spéciale de Lille à Boulogne le 15 septembre 1917, pour limitation des mouvements du coude droit et médius gauche - légère diminution de l'acuité auditive (blessures de guerre) - Inapte définitif à faire campagne.
Cité à l'ordre de la brigase N° 34 du 24 août 1916 :
"Mitrailleur sous les plus violents bombardements ayant suivi l'attaque du 16 août 1916, est resté constamment à sa pièce, interdisant le moindre mouvement d'approche de l'ennemi."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Cité à l'ordre de la 2e Armée N° 990 du 22 novembre 1917 :
"Excellent agent de liaison. A toujours fait preuve d'un calme et d'un sang-froid remarquables durant ses missions, sous les plus violents bombardements. Blessé très grièvement, le 6 septembre 1916, au moment où il transmettait un renseignement à son chef de bataillon."
Croix de guerre avec palme
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 5 avril 1919.
Aux armées du 4 - 8 - 1914 au 22 - 2 - 1915
Intérieur du 23 - 2 1915 au 1 - 11 - 1915
Aux armées du 2 - 11 - 1915 au 6 - 9 - 1916
Intérieur du 7 - 9 - 1916 au 11 - 11 - 1918
Médaille militaire par arrêté du 15 - 9 - 1920 pour prendre rang du 16 juin 1920
https://archivesenligne.pasdecalais.fr/ ... te=1r_9263
J.O. du 18 janvier 1918 page 717
Citation à l'ordre de l'armée
TOURNANT (André-Marie), matricule 018647, soldat de 1ère classe à la 3e compagnie de mitrailleuses du 128e régiment d'infanterie : excellent agent de liaison. A toujours fait preuve d'un calme et d'un sang-froid remarquables durant ses missions, sous les plus violents bombardements. Blessé très grièvement, le 6 septembre 1916, au moment où il transmettait un renseignement à son chef de bataillon.
André Marie TOURNANT
Né à Montreuil (Pas-de-Calais) le 27 juin 1887
Classe 1907 - n° matricule au recrutement : 98
Etudiant en droit au moment où il se présente devant le conseil de révision - rapporteur juridique (1924).
Il mesure 1 mètre 68. Il a les cheveux et sourcils châtains, les yeux bleus, le front ordinaire, nez et bouche moyens, le menton rond et le visage ovale. Son degré d'instruction est élevé puisqu'il est évalué au niveau 5.
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il rejoint le 33e RI à Arras le 4 août suivant et part aux armées. Il passe au 128e régiment d'infanterie à une date inconnue ; N° matricule au corps : 018647. Il est nommé soldat de 1ère classe le 11 juillet 1916 % N° 38 du 128e aux armées.
Il est blessé le 6 septembre 1916 à Belloy-en-Santerre - plaies multiples par éclats d'obus (E.O.) - blessures multiples de l'avant-bras droit par éclat d'obus.
Evacué blessé le 6 septembre 1916, d'abord vers le poste de secours puis vers un H.E.O., il est envoyé sur l'hôpital militaire du Grand Palais du 13 septembre 1916. Il y reste jusqu'au 6 octobre 1916. A cette dernière date il est dirigé sur l'hôpital militaire de Biarritz où il reste jusqu'au 30 janvier 1917. L'hôpital 59 de Pau l'accueille du 30 janvier 1917 au 24 mars 1917 puis se sera l'hôpital 137 de cette capitale du Béarn du 24 mars au 28 mai 1917. Son convalescence débute alors pour 40 jours. Il est admis à l'hôpital n° 45 de Berck les 10 et 11 juillet 1917, avant d'intégrer l'hôpital 49 de Berck du 11 juillet au 21 août 1917 puis celui de Boulogne (hôpital n° 38 du 21 août au 19 septembre 1917. Il rentre au dépôt le lendemain 20 septembre 1917 après plus d'une année d'hospitalisation.
Classé service auxiliaire et propsé pour une gratification renouvelable de 6e catégorie par la commission spéciale de Lille à Boulogne le 15 septembre 1917, pour limitation des mouvements du coude droit et médius gauche - légère diminution de l'acuité auditive (blessures de guerre) - Inapte définitif à faire campagne.
Cité à l'ordre de la brigase N° 34 du 24 août 1916 :
"Mitrailleur sous les plus violents bombardements ayant suivi l'attaque du 16 août 1916, est resté constamment à sa pièce, interdisant le moindre mouvement d'approche de l'ennemi."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Cité à l'ordre de la 2e Armée N° 990 du 22 novembre 1917 :
"Excellent agent de liaison. A toujours fait preuve d'un calme et d'un sang-froid remarquables durant ses missions, sous les plus violents bombardements. Blessé très grièvement, le 6 septembre 1916, au moment où il transmettait un renseignement à son chef de bataillon."
Croix de guerre avec palme
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 5 avril 1919.
Aux armées du 4 - 8 - 1914 au 22 - 2 - 1915
Intérieur du 23 - 2 1915 au 1 - 11 - 1915
Aux armées du 2 - 11 - 1915 au 6 - 9 - 1916
Intérieur du 7 - 9 - 1916 au 11 - 11 - 1918
Médaille militaire par arrêté du 15 - 9 - 1920 pour prendre rang du 16 juin 1920
https://archivesenligne.pasdecalais.fr/ ... te=1r_9263
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 128e RI
128e R.I.
J.O. du 1er juillet 1916 pages 5795 et 5796
MÉDAILLE MILITAIRE
(pour prendre rang du 8 juin 1916)
BEAUVISAGE (Ferdinand-Marie-Joseph), matricule 012341, soldat à la 11e compagnie du 128e régiment d'infanterie : très bon soldat, qui a toujours fait courageusement son devoir. A été blessé grièvement, le 15 septembre 1914, à son poste de combat. Impotence fonctionnelle de la main et de l'avant-bras gauches.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
============================================================
DUFLO (Raymond-Alfred)
Soldat au 128e régiment d'infanterie N° matricule au corps : 7218
Blessé le 21 juin 1915 à la Tranchée de Calonne - plaie thorax et plaie fistulaire sous bras droit par éclat d'obus.
J.O. du 1er juillet 1916 page 5796
MÉDAILLE MILITAIRE
(pour prendre rang du 8 juin 1916)
DUFLO (Raymond-Alfred), matricule 7218, soldat à la 10e compagnie du 128e régiment d'infanterie : soldat énergique et brave, qui a toujours eu une belle attitude au feu. À été grièvement blessé, le 21 juin 1915, au cours d'un assaut à la baïonnette, Ankylose de l'épaule droite.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
Né le 23 novembre 1895 à Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime)
Fils d'un couple de journaliers, Raymond Duflo participa à la Première Guerre mondiale du 19 décembre 1914 au 18 août 1916. Il fut blessé le 21 juin 1915. Il reçut une citation avec attribution de la Croix de guerre et la Médaille militaire. Mutilé de guerre et pensionné à 75 %,
Décédé le 20 janvier 1942 (mardi) - Le Grand-Quevilly (Seine-Maritime), au tand de tir du Madrillet, à l'âge de 46 ans. militant communiste et syndicaliste
Membre du Parti communiste, il appartint sous l'Occupation à l'Organisation spéciale (OS) dans la vallée du Cailly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) et participa au sabotage de la voie ferrée à Pavilly. Arrêté le 21 octobre 1941 à son domicile de Maromme, il fut condamné à la peine de mort le 20 janvier 1942 par le tribunal militaire allemand de Rouen et fusillé au Madrillet le 31 janvier avec René Longé, Henri Billaux, Fernand Dubuc et Charles Tierce, le 30 janvier 1942.
voir : https://gw.geneanet.org/brunoduc761?n=d ... ond+alfred
&
https://www.archivesdepartementales76.n ... &vz=5.8393
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DIEU (Georges-Auguste-Jean-Baptiste), matricule 6500, soldat à la 5e compagnie du 128e régiment d'infanterie : soldat énergique, qui s'est toujours vaillament conduit au feu. A été grièvement blessé, le 19 juillet 1915, en se portant à l'attaque. Perte de l'usage de la main droite.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
J.O. du 1er juillet 1916 pages 5795 et 5796
MÉDAILLE MILITAIRE
(pour prendre rang du 8 juin 1916)
BEAUVISAGE (Ferdinand-Marie-Joseph), matricule 012341, soldat à la 11e compagnie du 128e régiment d'infanterie : très bon soldat, qui a toujours fait courageusement son devoir. A été blessé grièvement, le 15 septembre 1914, à son poste de combat. Impotence fonctionnelle de la main et de l'avant-bras gauches.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
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DUFLO (Raymond-Alfred)
Soldat au 128e régiment d'infanterie N° matricule au corps : 7218
Blessé le 21 juin 1915 à la Tranchée de Calonne - plaie thorax et plaie fistulaire sous bras droit par éclat d'obus.
J.O. du 1er juillet 1916 page 5796
MÉDAILLE MILITAIRE
(pour prendre rang du 8 juin 1916)
DUFLO (Raymond-Alfred), matricule 7218, soldat à la 10e compagnie du 128e régiment d'infanterie : soldat énergique et brave, qui a toujours eu une belle attitude au feu. À été grièvement blessé, le 21 juin 1915, au cours d'un assaut à la baïonnette, Ankylose de l'épaule droite.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
Né le 23 novembre 1895 à Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime)
Fils d'un couple de journaliers, Raymond Duflo participa à la Première Guerre mondiale du 19 décembre 1914 au 18 août 1916. Il fut blessé le 21 juin 1915. Il reçut une citation avec attribution de la Croix de guerre et la Médaille militaire. Mutilé de guerre et pensionné à 75 %,
Décédé le 20 janvier 1942 (mardi) - Le Grand-Quevilly (Seine-Maritime), au tand de tir du Madrillet, à l'âge de 46 ans. militant communiste et syndicaliste
Membre du Parti communiste, il appartint sous l'Occupation à l'Organisation spéciale (OS) dans la vallée du Cailly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) et participa au sabotage de la voie ferrée à Pavilly. Arrêté le 21 octobre 1941 à son domicile de Maromme, il fut condamné à la peine de mort le 20 janvier 1942 par le tribunal militaire allemand de Rouen et fusillé au Madrillet le 31 janvier avec René Longé, Henri Billaux, Fernand Dubuc et Charles Tierce, le 30 janvier 1942.
voir : https://gw.geneanet.org/brunoduc761?n=d ... ond+alfred
&
https://www.archivesdepartementales76.n ... &vz=5.8393
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DIEU (Georges-Auguste-Jean-Baptiste), matricule 6500, soldat à la 5e compagnie du 128e régiment d'infanterie : soldat énergique, qui s'est toujours vaillament conduit au feu. A été grièvement blessé, le 19 juillet 1915, en se portant à l'attaque. Perte de l'usage de la main droite.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 128e RI
128e R.I.
J.O. du 14 octobre 1916 page 9012
Médaille militaire
(pour prendre rang du 6 septembre 1916)
ROUSSE ( Marcel-François-Marie-Auguste ), soldat au 128e régiment d'infanterie : soldat très courageux qui s'est distingué par sa bravoure à l'assaut du 16 août 1916, au cours duquel il a été très grièvement blessé. Amputé de la cuisse droite.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
J.O. du 14 octobre 1916 page 9012
Médaille militaire
(pour prendre rang du 6 septembre 1916)
ROUSSE ( Marcel-François-Marie-Auguste ), soldat au 128e régiment d'infanterie : soldat très courageux qui s'est distingué par sa bravoure à l'assaut du 16 août 1916, au cours duquel il a été très grièvement blessé. Amputé de la cuisse droite.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 128e RI
128e R.I.
J.O. du 20 avril 1918 page 3421
Médaille militaire aux militaires suivants :
(Pour prendre rang du 23 février 1918.)
BRUMERHURST (Marcel), matricule 8839, soldat (réserve) à la 9e compagnie du 128e régiment d'infanterie : brillant soldat, d'un courage au-dessus de tout éloge. A été blessé grièvement, pour la troisième fois, en s'élançant à l'attaque. Une citation.
BOMPOIL (Auguste), matricule 4420, soldat (réserve) à la 7e compagnie du 128e régiment d'infanterie : grenadier d'élite, énergique et brave. A été blessé grièvement en entraînant ses camarades à l'assaut des positions ennemies. Une citation.
COURTOIS (Emile), matricule 8702, soldat (réserve) à la 1ère compagnie du 128e régiment d'infanterie : grenadier délite, d'une audace et d'un courage remarquables. Pris sous des rafales de mitrailleuses, a attaqué résolument un réduit gênant notre progression, et a mis les occupants hors de combat. A été blessé grièvement au cours de I'action. Une blessure antérieure. Deux citations.
LELIÈVRE (Louis-Eugène-Albert), matricule Rt 866, (réserve) à la 2e compagnie du 128e régiment d'infanterie : très bon soldat, qui a toujours accompli vaillamment son devoir. A été blessé grièvement, en se portant à l'attaque. Trois blessures antérieures. Une citation.
Les nominations ci-dessus comportent, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
Paris, le 17 avril 1918
GEORGES CLEMENCEAU
J.O. du 20 avril 1918 page 3421
Médaille militaire aux militaires suivants :
(Pour prendre rang du 23 février 1918.)
BRUMERHURST (Marcel), matricule 8839, soldat (réserve) à la 9e compagnie du 128e régiment d'infanterie : brillant soldat, d'un courage au-dessus de tout éloge. A été blessé grièvement, pour la troisième fois, en s'élançant à l'attaque. Une citation.
BOMPOIL (Auguste), matricule 4420, soldat (réserve) à la 7e compagnie du 128e régiment d'infanterie : grenadier d'élite, énergique et brave. A été blessé grièvement en entraînant ses camarades à l'assaut des positions ennemies. Une citation.
COURTOIS (Emile), matricule 8702, soldat (réserve) à la 1ère compagnie du 128e régiment d'infanterie : grenadier délite, d'une audace et d'un courage remarquables. Pris sous des rafales de mitrailleuses, a attaqué résolument un réduit gênant notre progression, et a mis les occupants hors de combat. A été blessé grièvement au cours de I'action. Une blessure antérieure. Deux citations.
LELIÈVRE (Louis-Eugène-Albert), matricule Rt 866, (réserve) à la 2e compagnie du 128e régiment d'infanterie : très bon soldat, qui a toujours accompli vaillamment son devoir. A été blessé grièvement, en se portant à l'attaque. Trois blessures antérieures. Une citation.
Les nominations ci-dessus comportent, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
Paris, le 17 avril 1918
GEORGES CLEMENCEAU
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE