les 41 généraux français tués pendant la PGM

[*ludovic*]

Pour Phil (Chatrou51) et pour tous les autres bien entendu,
bonjour
voici la tombe du Général BRIDOUX que j'ai retrouvée au cimetière Montparnasse (22ème division face à la 19ème, 3 Ouest, 31 Sud).
Bien cordialement

Ce serait intéressant si toux ceux qui savent où sont enterrés ces généraux voire des officiers supérieurs chefs de corps etc..... nous faisaient part du résultat de leurs recherches.
Ludovic

[*ludovic*]

Désolé j'ai oublié la photo du Général Bridoux, la voilà.
Ludovic

[bernard larquetou]

Bonsoir,

2 Généraux MPLF furent élèves au lycée Louis le Grand, Pierre GIRONDON et Edouard Auguste REYMOND.

Dans leur excellent "dictionnaire des généraux et amiraux français de la grande guerre", Gérard Géhin (bonsoir Gérard) et Jean-Pierre Lucas évoquent ces 2 généraux.

Pierre GIRODON repose à la NN de Rancourt (Somme) tombe 73 (source MGW) et une plaque (photo de JC Poncet ) à son nom figure dans la chapelle de Rancourt.

Edouard Auguste REYMOND (photo O.Gaget ) a été enterré à Hans (Marne) aux côtés du général CAUDRELIER.

2 autres généraux furent élèves du lycée, Léon FRANCFORT, mort lors du bombardement de l'église St Gervais le jour de Pâques 1918, dont j'ignore à ce jour où il repose, et Michel Joseph MAUNOURY, élevé à la dignité de Maréchal de France, décédé en mars 1923, et qui repose à St Louis des Invalides dans le caveau des gouverneurs (sources G.Géhin et JP Lucas).

Amicalement,

Bernard.

[technopathe]

SVP quelqu'un connait le nom du général tué en août 1914 à lagarde en lorraine, bataille presque inconnue à laquelle a participé mon AGP .
L'info viendrait du coté allemand je l'ai lu sur l'excellent site du chtmiste.

[Gerard GEHIN]

Bonsoir à tous,
Bonsoir Bernard et merci
Bonsoir Monsieur Technopathe (plus sympa avec un prénom)
C'est à la tête de la 63ème brigade de Narbonne que le général DIOU, donnant
l'exemple, le fusil à la main, tombe mortellement frappé au bois de Mülwald."
Décédé le 23.08.1914 à Dieuze Moselle des suites de ses blessures
Inhumé à la nécropole nationale de Cutting Moselle

Bataille presque inconnue!!!Mes amis du XVème corps et Olivier GAGET vont être fachés...
Bien cordialement
Gérard

[Gerard GEHIN]

Bonsoir,

2 Généraux MPLF furent élèves au lycée Louis le Grand, Pierre GIRONDON et Edouard Auguste REYMOND.

Dans leur excellent "dictionnaire des généraux et amiraux français de la grande guerre", Gérard Géhin (bonsoir Gérard) et Jean-Pierre Lucas évoquent ces 2 généraux.

Pierre GIRODON repose à la NN de Rancourt (Somme) tombe 73 (source MGW) et une plaque (photo de JC Poncet ) à son nom figure dans la chapelle de Rancourt.

Edouard Auguste REYMOND (photo O.Gaget ) a été enterré à Hans (Marne) aux côtés du général CAUDRELIER.

2 autres généraux furent élèves du lycée, Léon FRANCFORT, mort lors du bombardement de l'église St Gervais le jour de Pâques 1918, dont j'ignore à ce jour où il repose, et Michel Joseph MAUNOURY, élevé à la dignité de Maréchal de France, décédé en mars 1923, et qui repose à St Louis des Invalides dans le caveau des gouverneurs (sources G.Géhin et JP Lucas).

Amicalement,

Bonsoir Bernard,
FRANCFORT
moi non plus, si quelqu'un connait je suis preneur
Bonne soirée
Gérard


Bernard.

[Tanker]

Bonsoir Cédric,
A propos du Général Serret, voici, extrait des mémoires de Madame Hervé, infirmière en Chef de l'Hopital temporaire des Sources à Bussang.

3 Janvier
Le Pasteur Monnier vient voir ses corelégionnaires. Il me raconte comment le Général Serret a été blessé.
Sur le sommet de l'Hartsmann, les obus pleuvaient comme jamais, son porte-fanion Chabrières, en avait compté plusieurs fois 52 à la minute,
une vrai pluie de balles de tennis. "N'importe, dit le général, il faut j'aille voir." et il s'avance au milieu de cette grêle.
Et dans un boyau, entre chaque obus, il se levait et faisait ses observations mais presque aussitôt une nouvelle marmite le forçait à se baisser.
Enfin, un projectile atteint le général et presqu'en même temps son port-fanion.
Le général dit : " je suis fichu, j'ai l'artère fémorale coupée, écrivez". Et il lui dicte ses ordres, les derniers.
Puis Chabrières veut le mettre à l'abri, son bras lui refuse tout service, et c'est sur les genoux qu'il parvient à faire glisser son général dans un trou d'obus . . .
Ils y resteront 3/4 d'heure . . . .en face de la mort.
Et au milieu de ce bruit infernal, le général, très tranquillement dit :
"Chabrières, vous rappellez-vous le chapitre de l'imitation ou il est dit : "Si vous ne pouvez souffrir avec joie, souffrez de même sans vous plaindre."

Je redis ces belles paroles au (illisible) qui vient d'arriver à la salle B et celui-ci ajoute :
"Nous, blessés, nous avons rencontré le général, redescendant de l'Hartsmann sur un brancard, il paraissait bien fatigué et cependant il chantait . . . ."
Et c'était pour que leur courage ne faiblisse pas . . . .

6 Janvier - Jeudi - Le Général Serret est mort hier de ses blessures . . . .

[Eric Mansuy]

Bonjour à tous,
Bonjour Michel,

Merci pour ces extraits. Concernant Serret, il y a ici http://www.pages-tambour.com/decembre.html une belle photo de lui, les moustaches givrées... Et quelques éléments sur les circonstances de sa mort.

Bien cordialement,
Eric Mansuy

[philippe crozet]

Bonjour à tous,

Voici aussi ce que relate Le médecin Adam du 23e RI,

Le 29 décembre, mon bataillon étant en réserve, je me trouvais au poste de secours régimentaire, où nous subissions un bombardement brutal, quand tout à coup arrive Giguet, médecin du 3e bataillon, amenant le Général Serret grièvement blessé. Le récit qu’ Henri Bordeaux a donné à cet événement dans la revue des deux mondes de 1927 est, à quelques détails prés, exact. C’est au poste de secours que le général fit sous la forme que voici, une citation de l’imitation : « Monsieur l’aumônier je vais vous poser une colle. Où a-t-il été dit : si vous ne pouvez souffrir avec joie, souffrez au moins avec patience ? Vous ne savez pas ? Eh bien c’est au chapitre 57 de l’imitation ». Le général, comme beaucoup de blessé crânait un peu. Quand je demandais ; « la fiche du général est elle prêt » ? Il dit ; » Oh docteur quel vilain souvenir vous me rappelez ». Quelques jours plus tard il mourait brusquement, d’embolie.

Amicalement,
Philippe

[technopathe]

merci à gérard pour ces précisions sur le nom du général français tué à la bataille de lagarde.Par "bataille inconnue" je voulais dire inconnu pour moi !
Y - at-il un topic consacré à cette bataille ?
Si oui je serais heureux de le connaître car cette "affaire" m'intéresse au plus haut point et il y a ici tellement d'érudition que je vais forcément apprendre des tas de choses.
Si non j'aimerais bien le lancer histoire de confronter des points de vue et d'échanger des connaissances.
Au fait gérard si j'ai pas mis mon prénom c'est seulement par timidité et j'ai pensé que ça interesserait personne.

Cordialement