415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915

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415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915


Officiers du 415e d'infanterie dans le premier semestre 1915, présents dans la Somme.



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Le Lieutenant-colonel STRUDEL

De mars 1915 au 25 septembre 1915 : le premier chef de corps du 415e d'infanterie est le lieutenant-colonel Firmin-Auguste STRUDEL (tué à Perthes-lès-Hurlus le 25 septembre1915)

Firmin Auguste STRUDEL
Mort pour la France le 25 septembre 1915 au combat de Perthes-les-Hurlus - Tué à l'ennemi
Né le 23 décembre 1865 à Saint-Tropez (Var)
Lieutenant-Colonel au 415e régiment d'infanterie
Classe 1885
Acte transcrit le 29 novembre 1915 à Marseille (Bouches-du-Rhône)

Firmin STRUDEL
Mort pour la France le 25 septembre 1915
Grade : lieutenant-colonel
415e régiment d'infanterie (415e RI)
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture
Somme-Suippe (Marne)
nécropole nationale de "Somme-Suippe"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 855


VOIR LA LISTE DES CHEFS DE CORPS DU 415e R.I. DE 1915 A 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918 (page 1)
viewtopic.php?t=80601


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GUEYDON DE DIVES (Marie-Joseph-Bernard)
Capitaine au 415e régiment d'infanterie
Capitaine adjoint au chef de corps, le 1er avril 1915. Disparu au combat de Perthes-les-Hurlus, le 25 septembre 1915.


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Journal officiel du 5 juin 1915 page 3617

Réserve.
Par décision ministérielle en date du 1er juin 1915 et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire et pour la durée de la guerre, ci-après, sont ratifiées : Au grade de capitaine.

M. GARNIER, lieutenant au 415e régiment d'infanterie. — Maintenu à dater du 25 mai 1915.

M. RAFFAELLY, lieutenant au 415e régiment d'infanterie. — Maintenu à dater du 25 mai 1915.

M. REY, lieutenant au 415e rég. d'infanterie. — Maintenu à dater du 25 mai 1915.


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Journal officiel du 2 août 1915 page 5312

Par décision ministérielle en date du 28 juillet 1915, et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire et pour la durée de la guerre ci-après sont ratifiées : Réserve.

Au grade de lieutenant.

(A dater du 24 juillet 1915.) : M. BARNAUD, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie. — Maintenu au corps.


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J.O. du 24 octobre 1915 page 7644

Par décision ministérielle en date du 20 octobre 1915 et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions et mutations à titre temporaire et pour la durée de la guerre ci-après sont ratifiées :

Au grade de sous-lieutenants et maintenus à leur corps :

M. RABAUTE, aspirant au 415e régiment d'infanterie

M. BUÈS, sergent au 415e régiment d'infanterie


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J.O. du 3 juillet 1915 page 4501

Au grade de sous-lieutenant

M. ROUX, adjudant au 415e régiment d'infanterie


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J.O. du 10 novembre 1915

Au grade de lieutenant
(à dater du 29 octobre 1915)

M. HERON (F.) sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie - Maintenu au corps.
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415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915


Le journal de l'Aveyron, édition du 6 août 1916.

L'abbé Aimé MAJOREL. L'abbé Aimé Majorel, de Buzeins, a été cité trois fois à l'ordre du jour. L'Union catholique donne sur ce vaillant prêtre-soldat les détails qui suivent : Curé à Ceylan, dans les Indes, d'une importante paroisse de 20.000 âmes, l'ordre de mobilisation vint l'y toucher, au début de la guerre.
Le sacrifice qu'il fit en quittant ses nombreux paroissiens, des œuvres en pleine voie de prospérité, un ministère laborieux, mais rendu consolant par suite de ses bons rapports avec l'administration libérale de l'Angleterre, fut douloureux pour son cœur de missionnaire ; mais son âme ardente et généreuse n'hésita pas un instant à répondre à l'appel de sa Patrie.
Sans prendre le temps d'aller embrasser ses vieux parents, il rejoignit à Mende son régiment déjà décimé, et partit pour le front.
Blessé à Montfaucon, le premier jour de son arrivée, il fut hospitalisé à Marseille.
Là, avec un bras en écharpe, il remplit le rôle d'infirmier avec tant de dévouement qu'à peine guéri de sa blessure on le versa en cette qualité dans le 415e régiment d'infanterie, en ce moment dans la Somme.
Le fait d'avoir, en plein jour, relevé, au péril de sa vie, un blessé entre les lignes, lui valut d'être proposé pour la Croix de guerre.
En septembre 1915, il prit part à l'offensive de Champagne et fut cité à l'ordre du jour du corps d'armée, dans les termes suivants : « Infirmier exemplaire, a suivi les vagues d'assaut avec le plus grand calme, encourageant de sa parole persuasive de missionnaire nos jeunes soldats exaltés ; en fin du combat, s'est employé avec un dévouement inlassable à l'installation d'un poste de secours, à proximité des lignes allemandes.»
Cette seconde distinction allait être suivie d'une plus grande : la médaille des braves, motivée comme il suit : « Caporal d'une conduite exemplaire qui, durant les opérations du 26 au 28 mai 1916, par sa mâle énergie, sous les bombardements d'une extrême violence, a assuré l'évacuation d'un très grand nombre de blessés, stimulant ses hommes par son mépris complet du danger. » La médaille militaire lui a été remise le 11 juillet 1916. Cette nouvelle citation lui donne encore droit à la Croix de guerre avec palme.


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Voir également "La Croix de l'Aveyron" (organe hebdomadaire des intérêts religieux agricoles et démocratiques) du 4 novembre 1917 {site Gallica de la BNF]

BUZEINS. - Belle figure de prêtre-soldat Le R. P. Aimé Majorel, ohlat de Marie Notre cher compatriote, le R. P. aimé Majore!, oblat de Marie, missionnaire à l’île de Ceylan, est un religieux devenu un héroïque combattant. Les beaux actes dé bravoure qu’il a accomplis font le plus grand honneur à la France, à sa petite patrie le Rouergue et à sa famille. De taille moyenne, le front large et découvert, le regard doux, expressif et pénétrant, l’allure martiale et décidée, la parole aisée, vibrante et chaude, le R. P. Majorel, caporal brancardier, donne l’impression d’un cœur vaillant et d'une âme d’apôtre. La guerre l’a trouvé missionnaire dans l’ile de Ceylan. Là-bas il baptisait, il évangélisait, il formait des chrétiens. Ayant eu le plaisir de le rencontrer dernièrement en permission il me disait : « Pendant les neuf années que j’ai passées dans File de Ceylan j’ai baptisé au moins 6.000 âmes » Dès qu’il apprit la nouvelle de la brutale et ignoble agression allemande, le R. P. Majorel s’embarqua sur le premier navire pour gagner la France qu’il brûlait du désir de défendre. A son arrivée, malgré un long et fatiguant voyage, il gagna immédiatement le front. Il ne tarda pas à se faire remarquer par son courage, son mépris du danger et son abnégation. Il fut blessé et cité à l’ordre du régiment. Nommé brancardier régimentaire il fit preuve d’un dévouement exceptionnel dans la relève des blessés et des mourants Il prit part à l’offensive de Champagne en septembre 1915, au cours de laquelle il mérita la belle citation suivante à l’ordre du corps d’armée :
"Le Général commandant le ... corps d'armée cite à l'ordre du corps d'armée, MAJOREL Aimé, brancardier exemplaire, a suivi les premières vagues d’assaut avec le plus beau calme en stimulant par sa parole persuasive de missionnaire nos jeunes soldats exaltés. S’est employé en fin de combat avec un dévouement inlassable à l’installation rapide d’un poste de secours à proximité des lignés allemandes. » (le 9 Octobre 1915)
Le R. P. Majorel passa huit mois dans la région de Verdun au moment des plus furieux assauts allemands. Nommé caporal brancardier il fut si brave que ses chefs lui firent décerner la médaille militaire avec la belle citation suivante « Gradé d’une conduite exemplaire qui durant les opérations du 26 au 29 mai 1916, par sa mâle énergie, sous les bombardements d’une extrême violence, a assuré l’évacuation d’un très grand nombre de blessés stimulant ses hommes par son mépris complet du danger. La présente nomination comporte l’attribution de la croix de guerre avec palme.» le 22 juin 1916 Signé J. Joffre.
Enfin le 29 juillet 1917 le R. P. Majorel gagna l’élogieuse citation suivante à l’ordre de la division : « Majorel Aimé, caporal brancardier d’un courage et d’un dévouement au-dessus de tout éloge. Coutumiers de belles actions, toujours au danger. Dans tous les secteurs pris par le bataillon n’a jamais cessé de réconforter grandement les blessés tout en organisant parfaitement son service de relève dans les premières lignes. Le 29 juillet 1917 a su entraîner par son exemple ses équipes de brancardiers entre les lignes à la recherche des blessés. Blessé au début de la campagne. Cité au corps d’armée et médaille militaire. »
...


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Acte de naissance de MAJOREL Aimé-Joseph le 21 juin 1879 à une heure du matin.
Fils de Marie-Joseph-Jean-Pierre-Artemon-Alexandre MAJOREL, propriétaire cultivateur, et de Victoire BACH, son épouse.

Sources : archives départementales de l'Aveyron
4 E 36 7 - BUZEINS NMDP 1879/1879 - (1879) (page 15/37)


Il appartint notamment pendant la Grande Guerre aux unités suivantes :
415e régiment d'infanterie (415e RI) , 16e section d'infirmiers militaires (16e SIM)

Il décède le 4 mai 1950 : Lieu de Décès - Colombo, Sri Lanka
Missionnaire de 70 ans, demeurant à Buzeins, décédé le 4 mai 1950 à Colombo (Ceylan)
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415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915


Correspondance de François PIGNOCO, soldat au 415e régiment d'infanterie, 12e compagnie, 10e escouade.
Extrait :
"Bourg, le 12 avril 1915,
Cher cousin,
J'ait (sic) recue (sic) ta lettre qui mafait (sic) plaisir ante (sic) sachant ant (sic) bonne santé...
Quante (sic) amoi (sic) il y a 4 jours que nous fesont (sic) plurient sic), nous a tandont (sic) la depeche (sic) pour partir, il (sic) nous ont distribué le vivre du voillage (sic) pour 2 jours, je ne peut (sic) pas te dire ou (sic)...


Cher cousin,
j'ai reçu ta lettre qui m'a fait plaisir en te sachant en bonne santé...
Quant à moi, il y a quatre jours que nous ne faisons plus rien, nous attendons la dépêche pour partir, ils nous ont distribué les vivres du voyage pour deux jours, je ne peux pas te dire où (nous allons)...


Alors, François PIGNOCO ignore, que, quelques jours plus tard, il prendra avec ses camarades, le chemin des tranchées dans la Somme, dans le secteur de Lihons - Maucourt.

PIGNOCO, François, Jacques N° matricule 3574
Né le 28 mai 1894 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
Il y exerce la profession de maçon
Il est le fils de Joseph PIGNOCO et de Adèle Elvire DOTTO, domiciliés à Marseille, 9, Domaine de la Fabrique (Saint-Just).
Signalement : cheveux et yeux châtain foncé, front moyen, nez rectiligne, visage ovale. Il mesure 1 mètre 71. Son degré d'instruction est évalué au niveau 2.
Inscrit sous le numéro 189 de la liste du canton de Marseille, il est classé dans la 5e partie de la liste en 1914 (faiblesse).
Absent pour la commission de réforme Marseille, le 20 juin 1914
Maintenu ajourné par la commission de réforme de Marseille, le 30 juin 1914.
Il est classé dans la 1ère partie de la liste, par le conseil de révision des Bouches-du-Rhône du 21 octobre 1914.
Incorporé à compter du 17 décembre 1915 (erreur du scribe - LIRE - 17 décembre 1914. Arrivé comme soldat de 2e classe, le lendemain 18 décembre 1914 au 111e régiment d'infanterie n° matricule au corps : 9053
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 1er avril 1915 où il est enregistré sous le N° matricule au corps : 2679.
Disparu le 25 septembre 1915 à Perthe-les-Hurlus.
Un secours de 150 francs a été payé le 16 juin, à M. PIGNOCO, père, résidant à Marseille, Saint-Just, boulevard Lambert, 28.

Sources : archives départementales des Bouches-du-Rhône - Registre matricule
PIGNOCO, François, Jacques N° matricule 3574 Classe 1914 - Subdivision de Marseille


François Jacques PIGNOCO
Mort pour la France le 25 septembre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Disparu (son corps ne fut probablement jamais retrouvé)
Né le 28 mai 1894 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
21 ans, 3 mois et 28 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 3574
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 21 juillet 1920 par le tribunal de Marseille
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône) le 28 septembre 1920

415e RI  PIGNOCO fiche MdH 2.jpg
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415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915


Journal officiel du 18 septembre 1916 page 8230
Attribution de la Médaille militaire

FARIOLI (Ango), matricule 02046!, soldat à la 4e compagnie du 415e régiment d'infanterie : soldat plein d'énergie et de courage. A été très grièvement blessé dans l'accomplissement de ses devoirs, le 17 juillet 1915. Perte de l'usage de la jambe gauche.

La nomination ci-dessus comporte l'attribution de la Croix de guerre avec palme
Paris, le 16 septembre 1916
ROQUES

Ce 17 juillet 1915 le 415e d'infanterie combat dans la Somme.


FARIOLI (Ange-Marie)
Né le 29 mai 1886 à Ghisoni (Corse)
Classe 1906 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) N° matricule au recrutement : 1726
Débardeur de profession dans son village natal
Signalement : cheveux noirs, sourcils clairsemés, yeux marron clair saillants, nez rectiligne, teint basané, nez légèrement à droite, lèvres minces, menton saillant, visage étroit osseux. Il mesure 1 mètre 73. il présente plusieurs cicatrices de coupures.
Marié le 9 avril 1908 à Mlle MICAELLI Adrienne domiciliée à Ghisoni (Corse).
Il effectua un service armé entre 1908 et 1909 au 163e d'infanterie. Il est classé dans le service armé par décision du général gouverneur de la Corse en date du 22 septembre 1914, sur proposition de la commission de réforme du 21 septembre 1914. Il est affecté au 141e régiment d'infanterie à Marseille (mob. 1914) par décision du général Cdt la XVe région en date du 26 octobre 1914. Il arrive au corps trois jours plus tard, le 29 octobre. Il passe au 415e régiment d'infanterie le 1er avril 1915. Evacué du 415e R.I. en campagne le 17 (juillet barré) septembre 1915 (?). Versé le ledit jour au D.C. du 141e régiment d'infanterie. Il sera par la suite (6 octobre 1916), par la commission de réforme de Marseille, proposé pour une pension de retraite pour ankilose osseuse complète du genou gauche en extension suite de blessure de guerre par éclat d'obus.

Cité à l'ordre N° 3493 du 18 août 1916 : "Aux armées, soldat plein de courage et d'énergie. A été grièvement blessé dans l'accomplissement de ses devoirs le 17 juillet 1915. Perte de l'usage de la jambe gauche." Décoré de la Médaille militaire.

Officier de la Légion d'honneur - décret du 4 novembre 1948 (J.O. du 6 novembre 1948 page 10746)
Au grade d'officier :
FARIOLI (Ange-Marie), ancien soldat du 415e régiment d'infanterie, classe 1906, matricule 1726 au recrutement d'Ajaccio.


Campagne contre l'Allemagne :
Intérieur du 23 septembre 1914 au 31 mars 1915
Aux armées du 1er avril 1915 au 17 juillet 1915
Intérieur blessé du 18 juillet 1915 au 17 juillet 1916
Intérieur CS du 18 juillet 1916 au 9 août 1917.

Sources : archives départementales de Corse cote 9 NUM 47/1726
FARIOLI Ange Marie - Registre matricule - Classe 1906
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Le renforcement des tranchées par la pose de réseaux de fil de fer en avant des lignes, est une des tâches assignées aux soldats du 415e d'infanterie dans ce secteur de Maucourt-Lihons.
Mais ce travail et cette mise en place en avant des lignes est une opération risquée. Repéré le soldat devient une cible pour les guetteurs ennemis ou les mitrailleurs allemands en l'absence de relief dans la plaine du Santerre (ondulé comme une mer, selon Jean Giono - Le Grand Troupeau.).
Il en fut ainsi pour le malheur des soldats suivants.


Le Lyonnais VERDOYAT Victor Albert décède le 26 mai 1915 à l'hôpital d'Harbonnières - ambulance 7, des suites de blessures de guerre.
Blessé le 23 mai 1915, (il est évacué vers l'arrière et meurt trois jours plus tard).
Cité le 27 mai 1916 % du régiment :
"S'est toujours proposé depuis son arrivée au front, comme volontaire pour faire des patrouilles et travailler en avant des lignes. Blessé grièvement en travaillant au réseau de fil de fer, a montré beaucoup d'énergie et de sang-froid conservant toute sa lucidité d'esprit."



Claude DUMORTIER
Mort pour la France le 30 juin 1915 à Lihons-Maucourt (Somme) - Tué à l'ennemi

415e régiment d'infanterie.
DUMORTIER (Claudius-Marie), matricule 7108, caporal : toujours volontaire pour les missions périlleuses. A été tué, pendant la nuit du 30 juin 1915, en plaçant des fils de fer barbelés en avant des premières lignes. A été cité.



Philippe Clément Felicien TOPENOT
Mort pour la France le 22 mai 1915 à Maucourt (Somme) de blessures de guerre.

TOPENOT (Philippe-Clément), matricule 8003, soldat : toujours prêt pour les missions périlleuses et méprisant le danger. A été tué en se portant volontairement en sentinelle sur un point avancé de la ligne de feu, devant Maucourt, le 22 mai 1915. A été cité.
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COMPAGNIE DE MITRAILLEUSES DU RÉGIMENT


Au printemps 1915, le 415e régiment d'infanterie de Marche ne possède qu'une compagnie de mitrailleuses.
Nous ne connaissons pas le nom de l'officier Cdt cette compagnie.
Voici les noms de ceux qui sont avérés appartenir à la C.M.


HENNINGER Albert, Adjudant
Mort pour la France le 9 juillet 1915 à Lihons - Maucourt (Somme) - Tué à l'ennemi
HENNINGER (Albert-Paul-Aimé), matricule 20784, adjudant mitrailleur
"Pour étudier plus consciencieusement le champ de tir de ses mitrailleuses, a voulu gagner une positon battue à tout instant par les feux ennemis et dont le danger permanent lui était connu. A été tué en observant, le 9 juillet 1915."


Jules Jacques Désiré LE FEVRE, sergent
Mort pour la France le 20 juillet 1915 à Lihons - Maucourt (Somme) - Tué à l'ennemi
Jules Jacques dit Désiré LEFÈVRE, sergent au 415e régiment d'infanterie, compagnie de mitrailleuses, N° matricule : 30.


Vincent Marius LUBRANO DI SCAMPAMORTE, soldat
Il passe à la compagnie de mitrailleurs du 415e régiment d'infanterie le 2 mars 1915.
Mort pour la France le 5 juin 1915 à Maucourt (Somme) - Tué à l'ennemi
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415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915


Le Moniteur de la Lozère : Journal Républicain Démocrate - édition du 6 mai 1917


Légion d'honneur. — Nous sommes très heureux d'annoncer la nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur, de notre compatriote et ami, M. JURQUET, professeur de Collège, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie, grièvement blessé au cours d'un violent combat en mai 1915, et actuellement à son dépôt à Marseille, lieu de résidence de sa famille. Ce jeune héros est. en effet, le fils aîné de notre excellent camarade, M. Jurquet (Louis), chef de poste des contributions directes à Marseille, originaire de Mende où il ne compte que des amis. La croix des braves a été épinglée sur la poitrine de notre vaillant compatriote au cours d'une prise d'armes qui a eu lieu à Marseille le 24 avril dernier. Voici la belle citation dont il a été l'objet :

« Jeune officier remarquable d'entrain, de courage et de dévouement dont il a donné des preuves en maintes circonstances. A été grièvement blessé le 15 mai 1915 * à son poste de combat, tandis qu'il maintenait ses hommes dans une tranchée violemment bombardée. Enucléation de l'œil gauche. Déjà cité à l'ordre.»
Aux nombreuses félicitations que le jeune officier a reçues à l'occasion de sa décoration, nous joignons les nôtres. Elles ne sont ni moins sincères, ni moins affectueuses, et elles s'adressent en outre, à tous les membres de sa famille.

* LIRE : 1916

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JURQUET (Albert-Jean-Gabriel)
Né le 11 septembre 1892 à Carpentras
Il est le fils de Pierre Louis JURQUET et d'Hélène Victorine Marie POUJOL
Etudiant en sciences, il réside à Marseille, 53, rue d'Aubagne dans le 2e Arr., au moment de sa convocation devant le conseil de révision. Ajourné un an (pour cause d'études), il obtient son brevet d'aptitude militaire le 25 juillet 1914. Il est incorporé le 6 septembre 1914 au 161 régiment d'infanterie où il arrive le même jour et soldat de 2e classe - n° matr. au corps : 7548. Il est nommé caporal le 2 novembre 1914 et sergent le 10 avril 1915. Deux jours plus tard, le 12 avril 1915, il passe au 415e régiment d'infanterie, affecté à la 1ère Cie du 1er bataillon.

C'est donc sur le front de la Somme qu'il est engagé avec son régiment dans le courant du mois d'avril 1915.

Citation à l'ordre du régiment N° 88 du 18 octobre 1915 :
"Sous-officier dévoué, de grand sang-froid, a pris le commandement de la section privée de son chef et a su maintenir ses hommes dans des circonstances particulièrement délicates en leur donnant le plus bel exemple de courage."

Il est promu sous-lieutenant (active) à titre temporaire le 20 avril 1916 (décision ministérielle du 25 avril 1916 - J.O. du 4 mai 1916).
Blessé le 15 mai 1916 par éclat d'obus (E.O.) au Bois de la Caillette (région de Verdun), il est évacué du 415e le 18 mai 1916. Il était alors affecté à la 12e Cie du 3e bataillon. Après les soins et sa convalescence, il rejoint le dépôt du 141e à Marseille (même dépôt que le 415e de marche) le 26 octobre 1916.
Au centre de réforme n° 42 à Marseille - a reçu une pension de 1773 francs par décret du 28 février 1918 avec jouissance du 25 janvier 1918 (avis du ministère de la guerre, service des pensions N°54594 du 3 mars 1918.

Décorations :
Croix de guerre - Médaille militaire - Médaille interalliée

Sources : archives départementales des Bouches-du-Rhône
JURQUET, Albert, Jean, Gabriel : Etat signalétique et militaire.
Présentation du contenu : Registre matricule N° matricule au recrutement : 1853
Dates extrêmes : 1912
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415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915

Monique BOVE, dans son livre, édité en 2014, Le Petit Sergent du 415ème, nous livre témoignage de la correspondance de François GIRERD de 1914 à 1919.
Dans cet ouvrage, les lettres de François GIRERD et d'Augustine GROLIER ont été fidèlement transcrites par Monique BOVE, qui a retracé le parcours de son grand-père, pendant la guerre de 14-18, à partir de leurs correspondances et de ses recherches.

L'auteure ou autrice, se méprend cependant, au début de sa relation, en confondant Rosières-aux-Salines en Meurthe-et-Moselle (où elle situe la présence du régiment en juillet 1915) et Rosières-en-Santerre (Rosières-de-Picardie, comme le bourg est souvent dénommé au début du XXe siècle). Au moment où François GIRERD passe au 415e d'infanterie, le 1er avril 1915, son régiment va bien rejoindre la région de Rosières-en-Santerre en Picardie - secteur de Lihons-Maucourt.
Hormis ce petit détail, ce livre à compte d'auteur (?) est à découvrir. (ce qui est mon cas)

Voir sa fiche matricule aux archives départementales de la Loire
47NUM_1R1564 - Matricules numéros 1001 à 1500 - 1907 (page 50/814)

GIRERD Philibert François
Né le 2 avril 1887 à Mars (Loire), canton de Charlien.
Il y exerce la profession de négociant alors qu'il passe devant le conseil de révision en 1907.
Venant du 159e d'infanterie basé à Briançon en temps de paix, il passe au 415e régiment d'infanterie le 1er avril 1915 où il est enregistré sous le n° matricule au corps : 7917. Il y est nommé caporal le 7 mai 1915 et sergent le 26 février 1916.
Il a donc participé à la première présence, sur le théâtre des opérations, du 415e R.I. dans la Somme en 1915.
Le 24 mai 1917 voit son passage au 58e régiment d'infanterie avant de rejoindre le 372e d'infanterie le 27 août de la même année.

Poilu, alors qu'il porte l'uniforme du 415e régiment d'infanterie, il est cité à % du régiment N° 248 du 8 juin 1916 :

"Sous-officier très dévoué et consciencieux. Vient de donner de nouvelles preuves de son courage durant de violents bombardements pendant la période du 24 au 31 mai 1915."
Cet épisode se dure dans le secteur de Lihons -Maucourt (Somme)

Blessé à l'avant-bras par éclat d'obus à Verdun le 18 août 1917. (Alors qu'il se trouve dans les rangs du 58e régiment d'infanterie).

Campagne contre l'Allemagne :
du 4 août 1914 au 22 juillet 1919.


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Un livre rend hommage à François Girerd, Poilu de Mars
Article paru dans "Le Pays" le 6 novembre 2014

"Avec son livre, Monique Bove rend non seulement un vibrant hommage à son grand-père François, mais elle réalise aussi un magnifique travail de mémoire.
orrespondante de presse aguerrie pendant de nombreuses années et auteur d'un premier ouvrage déjà remarqué, Monique Bove a publié récemment en autoédition un nouveau livre intitulé Le Petit Sergent du 415 e . Dans celui-ci, elle retrace la vie de son grand-père François Girerd entre 1914 et 1920, en retranscrivant fidèlement les correspondances de ce dernier."

"Pourquoi avoir décidé d'écrire ce livre ? Au décès de ma mère il y a une vingtaine d'années, mon père m'a remis une enveloppe contenant toute la correspondance de mes grands-parents. J'ai ressorti cette cinquantaine de lettres l'an dernier lors d'une cousinade et l'idée d'en faire quelque chose s'est mise en place, afin de rendre hommage à mon grand-père.
C'est l'écrivain Anne Poiré qui m'a donné le déclic et qui m'a encouragé à faire ce livre. Le publier en cette année de Centenaire me paraissait également important…
Parlez-nous de ce travail… Il m'a pris cinq mois. J'ai commencé par trier les lettres et puis après j'ai mené tout un travail de recherche via internet pour reconstituer son parcours par rapport notamment à ses numéros de régiment et aux dates indiquées sur les correspondances..."


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Augustine GROLIER qui habite en 1915 à Saint-Edmond, commune de Saint-Maurice-les-Châteauneuf, près de Chauffailles (Saône-et-Loire), a un frère qui fait partie du même régiment 415e de marche que François GIRERD. Les deux hommes se connaissent au régiment mais bientôt la destinée va emporter l'un d'eux :

Joseph Emile GROLIER
Mort pour la France le 8 octobre 1915 à l'hôpital temporaire N° 3 de Guéret, (Creuse) des suites de blessures de guerre.
Né le 26 novembre 1889 à La-Salle-Les-Alpes (Hautes-Alpes)
25 ans, 10 mois et 12 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Gap (Hautes-Alpes) - Matricule au Rt : 686
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Extrait des registres de l'Hopital Temp. de Guéret transmis le 9 octobre 1915 à La-Salle-Les-Alpes (Hautes-Alpes).

Joseph Emile GROLIER, cultivateur à dans le civil, demeure à Saint-Loude-les-Maures, canton d'Hyères (Var) en 1909. Il passe au 415e régiment d'infanterie le 9 mars 1915 venant comme François GIRERD du 159e d'infanterie. Il mesure 1 mètre 61 et possède un niveau d'instruction de niveau 3.

Sources : archives départementales des Hautes-Alpes
1 R 1045 - Registre matricule, classe 1909, (Hautes-Alpes), volume 2.


Voir chapitres "Juillet 1915" et "Septembre 1915" dans lequel on peut lire l'émouvante lettre que François GIRERD adresse à Augustine GROLIER sur les heures qui suivirent la blessure de son frère. (pages 47 et 48)du livre précité.
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Re: 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915

Message par ae80 »

415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915

ALPINI (Prosper-Marius-Jean-Baptiste)
Né le 5 décembre 1891 à Vallauris, canton d'Antibes, (Alpes-Maritimes)
Il est le fils de Séraphin ALPINI et de VANCO Marie-Françoise-Joséphine.
Vannier de profession à Vallauris, il est appelé à se présenter devant le conseil de révision cantonal d'Antibes dans sa vingtième année. Le numéro matricule 526 lui est attribué au recrutement. Son degré d'instruction est évalué au niveau 3 ; c'est à dire qu'il sait lire, écrire et compter.
Signalement :
Il mesure un mètre 67, a les cheveux châtain noir, les yeux châtain foncé, le front d'une inclinaison moyenne et d'une hauteur petite, le nez : dos rectiligne, base horizontale, hauteur moyenne, largeur grande.
Il est incorporé à compter du 5 octobre 1912 et arrive au 163e régiment d'infanterie ledit jour (soldat de 2e classe - n° matricule au corps : 5354. Il est nommé successivement soldat de 1ère classe le 14 juillet 1913, caporal le 18 octobre 1913. Il part aux armées le 15 août 1914 puis est nommé sergent le 17 septembre 1914.
Blessé le 27 septembre 1914 devant Montsec, au nord-Est de Commercy (Meuse), par éclat d'obus à la hanche droite, il est évacué.

415e régiment d'infanterie
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 25 mars 1915. n° matricule au corps : 0619 (?)
Citation le 25 septembre 1915 à la cote 293 devant Tahure. Revenu au front avant complète guérison.
Il est blessé le 27 septembre 1915 au combat de Perthes-les-Hurlus - plaie par balle fesse gauche (ou droite) (les deux sont citées différemment sur la fiche matricule).
Il est cité à l'ordre de la division du 18 juin 1916 (N° 904)
"Sous-officier énergique, toujours volontaire pour les missions périlleuses. Blessé deux fois à l'attaque des tranchées ennemies
Dans le nouveau secteur, en juin 1916, au Mort-Homme "patrouilleur volontaire pour reconnaître la tranchée de première ligne ennemie."
Il est blessé le 28 août 1916 au Mort-Homme par éclat d'obus. Il rejoint la Cie le 29 septembre 1916.
Il est blessé le 8 avril 1917 à Bolante (en Argonne) - éclats de grenade (non évacué).
Il est blessé le 16 avril 1918 par éclat d'obus à la cuisse, en avant de Louvrechy (Somme).

Il passe au 71e régiment d'infanterie le 2 août 1918.

Mis en congé illimité de démobilisation le 22 août 1919, se retire à Golfe Juan.

Décorations : Croix de guerre avec étoile d'argent - Médaille militaire (J.O. du 11-07-1918)
Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 19 avril 1958 (J.O. du 26 avril 1958)

Sources : archives départementales des Alpes-Maritimes
1 R 608 - Alpini, Prosper Marius Jean Baptiste
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Eric ABADIE
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Re: 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915

Message par ae80 »

415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915


Victor ALLAIX
Mort pour la France le 31 mai 1915 à Maucourt (Somme) blessure par coup de feu
Né le 20 octobre 1895 à Lyon 2e arrondissement (Rhône)
19 ans, 7 mois et 11 jours
soldat au
419e régiment d'infanterie (419e RI) (sic) LIRE : 415e régiment d'infanterie (415e R.I.)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au recrutement : 2466
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Lyon 3e arrondissement (Rhône) le 10 mai 1916

Victor ALLAIX
Mort pour la France le 31 mai 1915 à Maucourt (Somme)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture
Lihons (Somme)
Nécropole Nationale de "LIHONS"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 2694

J.O. du 11 octobre 1920 page 15394
415e régiment d'infanterie

ALLAIX (Victor), matricule 9044, soldat : brave soldat. Est tombé au champ d'honneur, le 31 mai 1915, en faisant bravement son devoir à Moncourt (sic) *. Croix de guerre avec étoile de bronze

* LIRE : Maucourt


ALLAIX Victor
Né le 30 octobre 1895 à Lyon (2e Arr.)
Ecuyer de profession il réside 16, rue des Petites-Soeurs dans le 3e arrondissement de Lyon
Il est le fils de Jacques Louis Alexandre ALLAIX et de Victorine VIEUX
Le jeune homme se présente devant le conseil de révision cantonal du 3e A. de Lyon pour une visite médicale qui le reconnaît apte malgré son statut de soutien de famille.
Son degré d'instruction est évalué au niveau 2. Il mesure 1 mètre 58, a les cheveux châtains, les yeux marron, le front découvert, le nez long et le visage ovale.
Il est incorporé au 141e régiment d'infanterie à compter du 15 décembre 1914 où il arrive le même jour et soldat de 2e classe. Il est enregistré sous le n° matricule au corps : 9044.
Décédé le 31 mai 1915 à Maucourt. Avis de décès du ministre de la guerre parvenu au corps le 18 juin 1915.
Payé le 7 juillet 1915 la somme de 150 francs, secours à M. ALLAIX Louis (père).
Campagne contre l'Allemagne du 15 décembre 1914 au 17 juin 1915 (?)

Sources :
Lyon Central : n° matricules 2001-2500 629, 1RP1228 Archives du département du Rhône
Cordialement
Eric ABADIE
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