Gérard, la difference entre la theorie et la vrai vie, c'est que dans la vie ou ne vit pas la théorie.
Arnaud, tu connais le contexte de mes recherches et les questions qui demeurent dans notre famille qui n'a TOUJOURS pas fait le deuil. C'est certain. Il n'aurait pas du etre en premiere ligne, il n'avait pas fait le nécessaire pour déclarer ses 4 enfants,....
Cela nourrit ma recherche " Qu'est ce qui les as fait tenir ? "
Merci encore tu me fait progresser
Amicalement
Armand
Bonjour Armand,
Pour ne connaître du contexte de vos recherches que ce que vous en dites ici, je comprends assez bien ce qui vous taraude.
Que ce deuil reste difficile à faire, 90 ans après. En lisant un article d'Audouin Rouzeau sur les deuils de guerre, j'ai retrouvé dans la description des sentiments et des réactions, des choses qu'on vit encore aujourd'hui, par-delà le temps, de façon atténuée tout de même, en se penchant sur le destin des aïeux qui y sont restés : par exemple, la culpabilité de ne pas avoir pu l'empêcher de mourir, la nécessité de se recueillir sur une dépouille, ... Alors même que, et pour cause, on ne les a pas connus.
Une pensée aussi pour tous ceux qui les auraient peut-être eus, ces 4 enfants, mais n'en ont pas eu le temps.
Bonne journée,
Violette
"Voici que point ton dernier jour - Dépose ici toute espérance - Hélas, comme un fardeau trop lourd"
F Carco in La Bohème et mon coeur