"Avec les colis qui arrivaient régulièrement, la vie au camp n’était pas trop dure mais le froid était là et le matin, à 6 heures, le gardien que l’on appelait Bismarck nous réveillait et piquait du but de son sabre toutes les paillasses où les hommes n’étaient pas debout. Alors, dans la nuit noire et froide, nous sortions pour l’appel et pour les corvées. Les Russes vidaient les tinettes des cabinets, les Français allaient chercher les colis à la gare et épluchaient les patates, et messieurs les Anglais étaient là et nous regardaient…"
