Bonjour Jérôme,bonjour à tous,Bonsoir Bernard,
Je laisse la discussion se terminer, mais, à l'occasion, ayant un soldat du 36e mort dans les bois de Beaumarais des suites d'un maniement de la grenade MH en mars 1915, si l'on peut m'expliquer pourquoi cette manipulation était "délicate"... Existe-t-il un mode d'emploi de celle-ci ? Merci et bonne soirée à tous,
Jérôme
Le danger vient du fait qu’il s’agit d’une grenade percutante, on voit très bien le principe de son fonctionnement sur le schéma joint par Alain Dubois. Avant le tir, il fallait libérer la masselotte-percuteur mobile en enlevant la goupille. Au moment de la chute, le percuteur venait frapper l’amorce et provoquer la mise à feu de la grenade.
Un des risques, était de voir la masselote-percuteur venir frapper l’amorce au départ du coup de fusil. Il faut ajouter également tous les risques liés à la manutention des grenades sans avoir remis en place la goupille en cas de problème de tir.. La grenade feuillette française était tout aussi dangereuse, bien qu’un système astucieux , bloquait la masselotte jusqu’au départ de la grenade, la goupille était remplacée par un bille. Un ficelle fixée au fusil, permettait l’arrachement d’un dispositif de sécurité après la départ du coup.
La grenade à tige allemande modèle 1913, fonctionnait sur le même principe, mais sa conception était beaucoup sophistiquée et elle disposait d’un double système de mise à feu, en plus du système arrière, elle était dotée d’une fusée percutante « classique » sur l’avant.
Bien cordialement, Joël
), il s'agit de deux pages pdf de Gallica. J'avais enregistré la chose mais en tant qu'images donc je n'ai plus la source (le nom du document, la date etc.) que j'aimerais citer. En effet je me suis donné du mal pour bidouiller découper recoller et tout le fourbi ces pages en un seul document. J'ai colorié la vue en coupe, ça colle pas trop avec l'époque du texte d'où ma demande.
