oops!! coup de doigt!!!
Enfin le Statut de Rome de 1998 a codifie et défini la notion de Crime contre l'Humanite, de Crime de Guerre, de génocide et institue la cour Pénale Internationale pour juger les crimes ci dessus vises.
La France, signataire du statut de Rome de 1998 a incorpore , conformement aux Statut de 1998 dans le Code Pénal des textes specifiques pour reprimer le Crime contre l'Humanite et le génocide maisi a laisse a l'ecart les crimes de guerres qui demeurent régis par des textes particuliers
Dédole d'etre un peu long et "technique" mais le DCA est quelque chose de tres complexe a mettre en application.
J'ai pense utile de preciser les textes applicables pour éviter des "déperditions d'énergie ".
enfin il ya lieu de préciser que lors des négociations du Traite de Versailel en 1919, les vainqueurs ont voulu introduire dans le traite des clauses qui imputaient la responsabilité de la Guerree à l'Empire Allemand, ce que , naturellement les allemands se refusaient a admettre ert qui a failli causer la rupture des négociation de Paix e tla reprise des hostilites et a justifie, par la suite, la propagande Nazie qui invoquait le " diktat"...
Crimes de guerre
Re: Crimes de guerre
Bonjour,
A propos de l'épineuse question de la responsabilité de la guerre en elle-même, je peux conseiller la lecture de l'ouvrage de Pierre Jardin, "Aux racines du mal : 1918 le déni de défaite" qui analyse d'une manière remarquable le déroulement de la - bien réelle - défaite militaire allemande à partir de l'été 1918, la perception de cette défaite par les militaires, le pouvoir impérial, la classe politique et la société civile, les déchirements constants entre acceptation des faits, raidissements et dénégations, et recherche de boucs émissaires.
L'auteur souligne que dans les dernières semaines de guerre et la période qui suit immédiatement l'armistice, le nouveau gouvernement était disposé à faire endosser la responsabilité du conflit à l'Allemagne, et plus précisément à l'attribuer au "militarisme agressif" du régime impérial renversé; ce qui permettait à la fois d'assumer (et donc d'obtenir la paix, devenue une nécessité) et de se dédouaner : "c'est notre pays, mais pas nos personnes". Le revirement va avoir lieu très rapidement, au tout début de 1919, notamment sous l'influence d'un Ludendorff requinqué, et ainsi va naître, pendant les négociations mêmes du traité de paix, à la fois la légende de la non-défaite et du coup de poignard dans le dos, et le refus, non seulement de toute la responsabilité (exigence des Alliés) mais de toute responsabilité.
Il n'était donc pas acquis d'avance que les Allemands refuseraient la responsabilité de la guerre, le nouveau régime était au départ disposé à le faire, mais il n'a pas pu échapper, sur ce point, au rejet d'une grande et puissante partie de la société allemande. Si bien qu'à la mi-19, en effet, les Allemands, gouvernement et société, se cabraient devant cette exigence alliée.
Cela n'a pas empêché que Rethondes et Versailles fussent comptées par cette même société au passif des hommes de la République, sapant d'avance 95% de sa légitimité et de ses chances de réussite.
Cdlt
Cyrille
A propos de l'épineuse question de la responsabilité de la guerre en elle-même, je peux conseiller la lecture de l'ouvrage de Pierre Jardin, "Aux racines du mal : 1918 le déni de défaite" qui analyse d'une manière remarquable le déroulement de la - bien réelle - défaite militaire allemande à partir de l'été 1918, la perception de cette défaite par les militaires, le pouvoir impérial, la classe politique et la société civile, les déchirements constants entre acceptation des faits, raidissements et dénégations, et recherche de boucs émissaires.
L'auteur souligne que dans les dernières semaines de guerre et la période qui suit immédiatement l'armistice, le nouveau gouvernement était disposé à faire endosser la responsabilité du conflit à l'Allemagne, et plus précisément à l'attribuer au "militarisme agressif" du régime impérial renversé; ce qui permettait à la fois d'assumer (et donc d'obtenir la paix, devenue une nécessité) et de se dédouaner : "c'est notre pays, mais pas nos personnes". Le revirement va avoir lieu très rapidement, au tout début de 1919, notamment sous l'influence d'un Ludendorff requinqué, et ainsi va naître, pendant les négociations mêmes du traité de paix, à la fois la légende de la non-défaite et du coup de poignard dans le dos, et le refus, non seulement de toute la responsabilité (exigence des Alliés) mais de toute responsabilité.
Il n'était donc pas acquis d'avance que les Allemands refuseraient la responsabilité de la guerre, le nouveau régime était au départ disposé à le faire, mais il n'a pas pu échapper, sur ce point, au rejet d'une grande et puissante partie de la société allemande. Si bien qu'à la mi-19, en effet, les Allemands, gouvernement et société, se cabraient devant cette exigence alliée.
Cela n'a pas empêché que Rethondes et Versailles fussent comptées par cette même société au passif des hommes de la République, sapant d'avance 95% de sa légitimité et de ses chances de réussite.
Cdlt
Cyrille
"Sur un banc étaient rangés quinze ou vingt bonshommes qui avaient bien une douzaine de jambes à eux tous." (Duhamel)