nos poilus en 1918, presqu' imberbes !
Ceux des classes 14-15-16-17 -
Ici, le 15 Nov 1918, un groupe du 173RI , dans la region de St Quentin ? qu'ils s'apprêtent à quitter pour occuper la Rhenanie
C'est un peu la fin du cauchemard !
Les Poilus de 1918...
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Re: Les Poilus de 1918...
Genevoix, dès l'automne 14 est assez effaré par la jeunesse des hommes qu'on envoie pour recompléter le régiment après les pertes de la Marne, de la Vaux-Marie etc...Je confirme par ailleurs que même en 1914 on trouve des soldats acvec des visages d'adolescents mais c'est vrai qu'ils sont alors minoritaires ce qui n'est plus le cas à fin de la guerre.............
Sinon pour l'aspect "imberbe" et pour l'anecdote, le port de la moustache n'était pas à la mode de l'autre côté du Rhin à la même époque, et cela donne par exemple des photos d'aviateurs qui ont vraiment l'air de gamins.
Cordialt.
C.
"Sur un banc étaient rangés quinze ou vingt bonshommes qui avaient bien une douzaine de jambes à eux tous." (Duhamel)
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Re: Les Poilus de 1918...
Bonjour à toutes et tous,
Lu hier in MORAND, Paul -"Journal d'un attaché d'ambassade ,1916-1917" (Paris, gallimard, 1996) : 21 octobre 1916 "Depuis hier, les poilus ont le droit de n'être plus poilus, de se raser la moustache. Il aura fallu deux ans. Au 36e d'infanterie mon sergent-major me menaçait de prison parce que je me rasais la moustache" (p.42).
Quelqu'un(e) a-t-il connaissance d'une décision quelconque accordant ce droit en octobre 1916 ou d'une directive ancienne obligeant les conscrits à conserver leur système pileux sous-nasal...
Merci d'avance pour une éventuelle réponse.
G.L.
Lu hier in MORAND, Paul -"Journal d'un attaché d'ambassade ,1916-1917" (Paris, gallimard, 1996) : 21 octobre 1916 "Depuis hier, les poilus ont le droit de n'être plus poilus, de se raser la moustache. Il aura fallu deux ans. Au 36e d'infanterie mon sergent-major me menaçait de prison parce que je me rasais la moustache" (p.42).
Quelqu'un(e) a-t-il connaissance d'une décision quelconque accordant ce droit en octobre 1916 ou d'une directive ancienne obligeant les conscrits à conserver leur système pileux sous-nasal...
Merci d'avance pour une éventuelle réponse.
G.L.
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Re: Les Poilus de 1918...
Bonjour Gérard,
Hélas, je ne m'y connais pas trop en système pileux. Ni même en Morand, dont je n'ai lu que quelques livres. J'ai en revanche une question puisque tu as lu ce livre : évoque-t-il à d'autres reprises son service militaire au 36e RI ? Merci d'avance de ta réponse.
Jérôme
Hélas, je ne m'y connais pas trop en système pileux. Ni même en Morand, dont je n'ai lu que quelques livres. J'ai en revanche une question puisque tu as lu ce livre : évoque-t-il à d'autres reprises son service militaire au 36e RI ? Merci d'avance de ta réponse.
Jérôme
Bonjour à toutes et tous,
Lu hier in MORAND, Paul -"Journal d'un attaché d'ambassade ,1916-1917" (Paris, gallimard, 1996) : 21 octobre 1916 "Depuis hier, les poilus ont le droit de n'être plus poilus, de se raser la moustache. Il aura fallu deux ans. Au 36e d'infanterie mon sergent-major me menaçait de prison parce que je me rasais la moustache" (p.42).
G.L.
Le 36e RI dans la Grande Guerre : http://36ri.blogspot.fr/ - La revue de presse sur le compte Twitter @36regiment
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Re: Les Poilus de 1918...
Bonjour Jérôme,
Je ne suis pas assez avancé dans ma lecture pour te répondre catégoriquement. Mais, à part cette allusion, je doute qu'il référe souvent à son service militaire . Déjà, alors que son Journal couvre la période d'août 1916 à décembre 1917 , il évoque très peu la Guerre. Son préfacier , Michel Collomb, écrit à ce propos : ""La violence des combats, l'horreur des morts et des blessés, la lassitude des soldats, le chagrin des mères et des épouses, toutes ces réalités de la guerre sont (...) presque totalement absentes de ces pages. Terrible insensibilité qu'engendre l'habitude de l'horreur, mais aussi pudeur chez un homme qui n'a pas eu à connaître le front " (pp.VII-VIII)...
" qui n'a pas eu à connaître le front" ... Qu'en termes élégants ces choses-là sont dites . Morand me paraît faire partie de ces "troupes"(sic) d'embusqués tellement abhorrés et méprisés. Monsieur l'attaché d'ambassade préfère se pavaner dans le grand monde des princes, princesses et artistes ! Il a 28 ans en 1916 ...son préfacier précise à ce propos : "Morand bénéficia d'une affectation dans le service auxiliaire, datant de son service militaire, qui lui permit, après la mobilisation, de retrouver son poste à Londres où plusieurs conseils de réforme prolongèrent son sursis d'appel" (p.XIII).
Je rappelle que ce grand écrivain mais triste personnage fricota quelque peu avec le régime de Vichy pendant la seconde GM. À la Libération il fut révoqué du ministère des Affaires étrangéres sans pension ni indemnité et s'exila en Suisse avec sa richissime princesse roumaine.
Mais si je trouve d'autre chose à propos de son service militaire, je te fais signe.
Là, toutefois, on dérive du sujet...Ce serait...au poil si on y revenait et si on pouvait apporter une réponse à ma question.
Salutations.
G.L.
Je ne suis pas assez avancé dans ma lecture pour te répondre catégoriquement. Mais, à part cette allusion, je doute qu'il référe souvent à son service militaire . Déjà, alors que son Journal couvre la période d'août 1916 à décembre 1917 , il évoque très peu la Guerre. Son préfacier , Michel Collomb, écrit à ce propos : ""La violence des combats, l'horreur des morts et des blessés, la lassitude des soldats, le chagrin des mères et des épouses, toutes ces réalités de la guerre sont (...) presque totalement absentes de ces pages. Terrible insensibilité qu'engendre l'habitude de l'horreur, mais aussi pudeur chez un homme qui n'a pas eu à connaître le front " (pp.VII-VIII)...
" qui n'a pas eu à connaître le front" ... Qu'en termes élégants ces choses-là sont dites . Morand me paraît faire partie de ces "troupes"(sic) d'embusqués tellement abhorrés et méprisés. Monsieur l'attaché d'ambassade préfère se pavaner dans le grand monde des princes, princesses et artistes ! Il a 28 ans en 1916 ...son préfacier précise à ce propos : "Morand bénéficia d'une affectation dans le service auxiliaire, datant de son service militaire, qui lui permit, après la mobilisation, de retrouver son poste à Londres où plusieurs conseils de réforme prolongèrent son sursis d'appel" (p.XIII).
Je rappelle que ce grand écrivain mais triste personnage fricota quelque peu avec le régime de Vichy pendant la seconde GM. À la Libération il fut révoqué du ministère des Affaires étrangéres sans pension ni indemnité et s'exila en Suisse avec sa richissime princesse roumaine.
Mais si je trouve d'autre chose à propos de son service militaire, je te fais signe.
Là, toutefois, on dérive du sujet...Ce serait...au poil si on y revenait et si on pouvait apporter une réponse à ma question.
Salutations.
G.L.
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Re: Les Poilus de 1918...
Salut Gérard,
Terrain glissant ce Morand... Mais de très belles pages écrites. Je crois qu'il était au 4e Zouave à la déclaration de la Guerre (à confirmer). Ensuite, effectivement, ce sont les tranchées d'ambassades et les offensives mondaines avec Cocteau qui l'ont plutôt tentées. Son livre "Les Extravagants" lui a permis de réinjecter quelques souvenirs de jeunesse, dont sa période caennaise au 36e. Si quelqu'un l'a lu, peut-il nous en faire part ? Merci et bonne soirée à tous.
Jérôme
Terrain glissant ce Morand... Mais de très belles pages écrites. Je crois qu'il était au 4e Zouave à la déclaration de la Guerre (à confirmer). Ensuite, effectivement, ce sont les tranchées d'ambassades et les offensives mondaines avec Cocteau qui l'ont plutôt tentées. Son livre "Les Extravagants" lui a permis de réinjecter quelques souvenirs de jeunesse, dont sa période caennaise au 36e. Si quelqu'un l'a lu, peut-il nous en faire part ? Merci et bonne soirée à tous.
Jérôme
Déjà, alors que son Journal couvre la période d'août 1916 à décembre 1917 , il évoque très peu la Guerre.
G.L.
Le 36e RI dans la Grande Guerre : http://36ri.blogspot.fr/ - La revue de presse sur le compte Twitter @36regiment
- noel bardot
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Re: Les Poilus de 1918...
[ bonjour voici une photo assez interressante,cette carte postale ou le grand pere est au centre debout ayant fait toute la grande guerre dans ce regiment le 171 ri a envoyer ce document en date du mardi 13 avril 1915, ou ils sont tout fiere de nous présentez leurs nouvelles tenues bleu horizon avec pantalon de velours ce qui nous permet aujourd huit d avoir une date précise du changement d uniformes de ce régiment belfortain
amicalement noel

Et moi,survivant,je crois etre inspiré par leur volonté en luttant sans treve ni merci jusqu à mon dernier souffle pour l 'idée de paix et de fraternité humaine (caporal.Barthas) novembre 1919
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Re: Les Poilus de 1918...
Bonjour à vous,
Pour ajouter à l'information de Mercadal (merci) qui laisse penser que la moustache fut bien l'objet d' une attention particulière - et de règlements - dans l'armée française, cet autre renseignement trouvé in "L'almanach du drapeau " de 1904 sous la rubrique Concours des plus belles barbes et moustaches de l'Armée française:
" Allons! nous avons encore dans l'Armée française des
moustaches fournies et des barbes opulentes. Elles repoussent!
C'est qu'en effet les unes et les autres furent terriblement
persécutées.
Rien qu'en ce qui concerne les officiers d'État-major, la
moustache fur prohibée en 1826, exigée en 1832 et tolé-
rée en 1834. Que dire des barbes ?" (...) (p. XLIV)
Cette année-là. ce fut l'adjudant GIROD du 11e Cuirassiers qui gagna le concours!
Mais qu'en fut-il pour le poilu de base ?
Bonsoir-bonjour.
G.Laurence
Pour ajouter à l'information de Mercadal (merci) qui laisse penser que la moustache fut bien l'objet d' une attention particulière - et de règlements - dans l'armée française, cet autre renseignement trouvé in "L'almanach du drapeau " de 1904 sous la rubrique Concours des plus belles barbes et moustaches de l'Armée française:
" Allons! nous avons encore dans l'Armée française des
moustaches fournies et des barbes opulentes. Elles repoussent!
C'est qu'en effet les unes et les autres furent terriblement
persécutées.
Rien qu'en ce qui concerne les officiers d'État-major, la
moustache fur prohibée en 1826, exigée en 1832 et tolé-
rée en 1834. Que dire des barbes ?" (...) (p. XLIV)
Cette année-là. ce fut l'adjudant GIROD du 11e Cuirassiers qui gagna le concours!
Mais qu'en fut-il pour le poilu de base ?
Bonsoir-bonjour.
G.Laurence