Il semble que mon grand père ait fait une erreur sur le nom du lieutenant tué début novembre 1914.
Il parle du Lieutenant "de Vauplane".
Je n'ai pas trouvé ce nom sur le site du SGA par contre sur l'historique du 7ème régiment de cuirassiers de Martial Lopez, un officier du nom de "de Tournadre" a été tué et le SGA indique qu'il est décédé le 2 novembre en Belgique.
J'ose faire le rapprochement...
Jacques Brisson
Journal d'un cavalier du 7ème régiment de cuirassiers 1914/1918
- Arnaud Carobbi
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Re: Journal d'un cavalier du 7ème régiment de cuirassiers 1914/1918
Bonjour Jacques,
Bonjour à tous,
Avant toute chose, félicitations et merci pour la publication de ce carnet qui est magnifique et détaillé.
Pour le cavalier Lepêtre, il est très surprenant qu'il ne soit mentionné ni dans l'historique (qui est particulièrement détaillé en ce qui concerne les pertes) ni dans le JMO, qui ne manque pas pourtant d'indiquer quand il y a des blessés. Aucun "Lepetre" ou "Lepretre" qui pourrait correspondre dans MDH.
La reconstruction du souvenir a-telle eut des ratés au début, des erreurs dans l'orthographe des noms, des mélanges, des approximations chronologiques ? Ce n'est pas impossible s'il a écrit son texte 30 ans plus tard. Mais bien malin celui qui l'affirmera avec seulement les éléments en notre possession.
Pour Vauplane, il y a bien dans l'historique mention d'un lieutenant du 2e escadron, "Berlier de Vauplane"

Il s'agit de l'historique mis en évidence par Yves dans son relevé des historiques du SHD dans Gallica :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62341233
Bien cordialement,
Arnaud
Bonjour à tous,
Avant toute chose, félicitations et merci pour la publication de ce carnet qui est magnifique et détaillé.
Pour le cavalier Lepêtre, il est très surprenant qu'il ne soit mentionné ni dans l'historique (qui est particulièrement détaillé en ce qui concerne les pertes) ni dans le JMO, qui ne manque pas pourtant d'indiquer quand il y a des blessés. Aucun "Lepetre" ou "Lepretre" qui pourrait correspondre dans MDH.
La reconstruction du souvenir a-telle eut des ratés au début, des erreurs dans l'orthographe des noms, des mélanges, des approximations chronologiques ? Ce n'est pas impossible s'il a écrit son texte 30 ans plus tard. Mais bien malin celui qui l'affirmera avec seulement les éléments en notre possession.
Pour Vauplane, il y a bien dans l'historique mention d'un lieutenant du 2e escadron, "Berlier de Vauplane"
Il s'agit de l'historique mis en évidence par Yves dans son relevé des historiques du SHD dans Gallica :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62341233
Bien cordialement,
Arnaud
Le site du Parcours du combattant de 14-18 : Trésor d’archives n°68 – En avant la musique ! Auxerre, 1908 : présentation et écoute d'une séance de musique militaire. 21/06/2025
Re: Journal d'un cavalier du 7ème régiment de cuirassiers 1914/1918
Bonjour Arnaud,
Mon grand père a rédigé ce document entre 1919 et 1948.
Il avait dit à sa fille (ma mère) qu'il mettait au propre un travail...
Avait-il pris des notes pendant le conflit ?
Ne s'agissait-il que d'un travail de mémoire ?
Au vu de la précision de certains faits ainsi que des dates, je doute que ce ne soit qu'un travail de mémoire...
Par contre, au sujet du Lieutenant Berlier de Vauplane, je remarque que cet officier a été tué le 15 octobre 1914 à Sailly.
Le lieutenant Bernard Joseph de Tournadre est décédé le 2 novembre 1914 à St Eloi et mon grand père indique qu'ils marchaient sur St Eloi quand l'officier est tombé à côté de lui...
Erreur ou pas...
Cordialement
Jacques
Mon grand père a rédigé ce document entre 1919 et 1948.
Il avait dit à sa fille (ma mère) qu'il mettait au propre un travail...
Avait-il pris des notes pendant le conflit ?
Ne s'agissait-il que d'un travail de mémoire ?
Au vu de la précision de certains faits ainsi que des dates, je doute que ce ne soit qu'un travail de mémoire...
Par contre, au sujet du Lieutenant Berlier de Vauplane, je remarque que cet officier a été tué le 15 octobre 1914 à Sailly.
Le lieutenant Bernard Joseph de Tournadre est décédé le 2 novembre 1914 à St Eloi et mon grand père indique qu'ils marchaient sur St Eloi quand l'officier est tombé à côté de lui...
Erreur ou pas...
Cordialement
Jacques
- Arnaud Carobbi
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Re: Journal d'un cavalier du 7ème régiment de cuirassiers 1914/1918
Bonjour à nouveau Jacques,
Vous indiquez simplement "avant 1948" dans votre premier message, d'où ma conclusion sur de possibles erreurs 30 ans après.
Le JMO indique effectivement que le lieutenant de Vauplane est tombé en octobre. Le sous-lieutenant de Tournadre est indiqué comme tué par éclat d'obus le 31 octobre. Cela semble confirmer en tout cas la prudence à avoir avec avec les noms propres.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Au plaisir de lire la suite,
Bien cordialement,
Arnaud
Vous indiquez simplement "avant 1948" dans votre premier message, d'où ma conclusion sur de possibles erreurs 30 ans après.
Le JMO indique effectivement que le lieutenant de Vauplane est tombé en octobre. Le sous-lieutenant de Tournadre est indiqué comme tué par éclat d'obus le 31 octobre. Cela semble confirmer en tout cas la prudence à avoir avec avec les noms propres.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Au plaisir de lire la suite,
Bien cordialement,
Arnaud
Le site du Parcours du combattant de 14-18 : Trésor d’archives n°68 – En avant la musique ! Auxerre, 1908 : présentation et écoute d'une séance de musique militaire. 21/06/2025
- Eric Mansuy
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Re: Journal d'un cavalier du 7ème régiment de cuirassiers 1914/1918
Bonjour à tous,
Le JMO de la 6e DC nous apprend ceci : le 8 août 1914, un adjudant de la reconnaissance – sur Blâmont – du lieutenant de Lestanville est blessé. Son nom n’est pas mentionné.
Quant à l’officier d’artillerie tué à Essey-la-Côte : s’il s’agit de l’artillerie divisionnaire de la 6e DC, ce doit être du côté du groupe à cheval du 54e RAC qu’il faut chercher. Dans ce cas, parmi les officiers tués, je ne trouve trace que du capitaine Prévost, mort de ses blessures à l’hôpital de Bayon le 29 août 1914, et inhumé dans le cimetière communal. Rien à voir avec un « Jacobi » et les circonstances de sa mort telles qu’elles nous sont décrites.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Le JMO de la 6e DC nous apprend ceci : le 8 août 1914, un adjudant de la reconnaissance – sur Blâmont – du lieutenant de Lestanville est blessé. Son nom n’est pas mentionné.
Quant à l’officier d’artillerie tué à Essey-la-Côte : s’il s’agit de l’artillerie divisionnaire de la 6e DC, ce doit être du côté du groupe à cheval du 54e RAC qu’il faut chercher. Dans ce cas, parmi les officiers tués, je ne trouve trace que du capitaine Prévost, mort de ses blessures à l’hôpital de Bayon le 29 août 1914, et inhumé dans le cimetière communal. Rien à voir avec un « Jacobi » et les circonstances de sa mort telles qu’elles nous sont décrites.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Journal d'un cavalier du 7ème régiment de cuirassiers 1914/1918
Bonjour Eric,
Oui, ce que relate mon grand père au sujet de la mort du lieutenant "jacobi" reste un mystère...
De même le premier tué, le cavalier "Lepêtre" reste introuvable mais je suis étonné car l'historique du 7ème régiment de cuirassiers date ses premières pertes humaines dans les premiers jours d'août 1914 mais je ne retrouve pas de noms de cavaliers ou officiers morts durant cette période dans la liste des "Morts pour la France"
Comment peut on retrouver les noms des victimes ?
Cordialement
Jacques Brissson
Oui, ce que relate mon grand père au sujet de la mort du lieutenant "jacobi" reste un mystère...
De même le premier tué, le cavalier "Lepêtre" reste introuvable mais je suis étonné car l'historique du 7ème régiment de cuirassiers date ses premières pertes humaines dans les premiers jours d'août 1914 mais je ne retrouve pas de noms de cavaliers ou officiers morts durant cette période dans la liste des "Morts pour la France"
Comment peut on retrouver les noms des victimes ?
Cordialement
Jacques Brissson
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Journal d'un cavalier du 7ème régiment de cuirassiers 1914/1918
Bonjour à tous,
Bonjour M. Brisson,
Sans assurance aucune, et puisque nulle cote 25 N ne concerne le 7e Cuirassiers (hélas, pas de cote non plus pour la 5e brigade de cuirassiers), peut-être faudrait-il explorer les cotes 24 N 3205 ("Ordres de bataille, effectifs, situations de prise d'armes, situations des 5 et 10 jours, 1914-1916") et 24 N 3208 (3e Bureau, opérations, 1er août 1914 - 23 juillet 1916) de la 6e DC.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Bonjour M. Brisson,
Sans assurance aucune, et puisque nulle cote 25 N ne concerne le 7e Cuirassiers (hélas, pas de cote non plus pour la 5e brigade de cuirassiers), peut-être faudrait-il explorer les cotes 24 N 3205 ("Ordres de bataille, effectifs, situations de prise d'armes, situations des 5 et 10 jours, 1914-1916") et 24 N 3208 (3e Bureau, opérations, 1er août 1914 - 23 juillet 1916) de la 6e DC.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Journal d'un cavalier du 7ème régiment de cuirassiers 1914/1918
Suite du Journal de mon grand père : Aimé GARCIN
Dans les tranchées tous les deux jours

Des bruits de départ pour le Nord circulent...

Beaucoup de mouvement en juin 1915. On parle de permission...

Arrivée à Lyon le 4 août en permission puis départ pour la Champagne.

Valmy le 27 septembre 1915. C'est l'enfer dans les tranchées !

Bombardement intense... Je vois mon camarade "Gueneau" dont le corps déchiqueté a été rejeté sur le bord de la tranchée...

Spectacle insoutenable : les coloniaux, sacs au dos, sont fauchés en masse - Octobre 1915

à suivre...
Dans les tranchées tous les deux jours

Des bruits de départ pour le Nord circulent...

Beaucoup de mouvement en juin 1915. On parle de permission...

Arrivée à Lyon le 4 août en permission puis départ pour la Champagne.

Valmy le 27 septembre 1915. C'est l'enfer dans les tranchées !

Bombardement intense... Je vois mon camarade "Gueneau" dont le corps déchiqueté a été rejeté sur le bord de la tranchée...

Spectacle insoutenable : les coloniaux, sacs au dos, sont fauchés en masse - Octobre 1915

à suivre...
Re: Journal d'un cavalier du 7ème régiment de cuirassiers 1914/1918
Bonjour à tous,
Je n'ai pas trouvé le nom de "Guéneau" dans la liste des morts pour la France du SGA par contre le soldat de 2ème classe "Marius GAYRAUD" a été tué à Massiges le 7 octobre 1915.
Je pense que c'était le nom du camarade de mon grand père.
Jacques
Je n'ai pas trouvé le nom de "Guéneau" dans la liste des morts pour la France du SGA par contre le soldat de 2ème classe "Marius GAYRAUD" a été tué à Massiges le 7 octobre 1915.
Je pense que c'était le nom du camarade de mon grand père.
Jacques
- Eric Mansuy
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- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Journal d'un cavalier du 7ème régiment de cuirassiers 1914/1918
Bonjour à tous,
Bonjour M. Brisson,
Concernant les tués de Balschwiller et environs, ont été inhumés au sein du cimetière communal de Balschwiller : le brigadier BERARD Pascal, et les cavaliers BRUN Auguste et NIGRI Marius Joseph. Le 2 juin 1922, les dépouilles de ces hommes ont été transférées dans la crypte du monument aux morts élevé par la commune. Quant aux morts de la Fontenelle, durant l’été 1915, ce furent bien GIRAUD et DESCOURS, auxquels on peut ajouter le nom de GISQUET.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Bonjour M. Brisson,
Concernant les tués de Balschwiller et environs, ont été inhumés au sein du cimetière communal de Balschwiller : le brigadier BERARD Pascal, et les cavaliers BRUN Auguste et NIGRI Marius Joseph. Le 2 juin 1922, les dépouilles de ces hommes ont été transférées dans la crypte du monument aux morts élevé par la commune. Quant aux morts de la Fontenelle, durant l’été 1915, ce furent bien GIRAUD et DESCOURS, auxquels on peut ajouter le nom de GISQUET.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.