□ La Compagnie 5/15 du 1er Régiment du génie fut constituée le 20 mars 1915 à Montpellier. Son effec-tif était de quatre officiers (Capitaine Georges Landry VARNIER ; lieutenants Henri Marcel Raymond PASQUET et Léon Alexandre TERRASSON ; sous-lieutenant Charles François Marie BILIOTTI), 20 sous-officiers et 247 caporaux et sapeurs.
Affectée comme compagnie divisionnaire à la 156e Division d’infanterie, elle fut transportée le même jour par voie de chemin de fer à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) où elle parvint à 17 h. 00. De là, elle gagna par voie de terre Lamanon (– d° –), commune qui était comprise dans la zone de concen-tration de la 156e Division d’infanterie. Elle y demeura du 21 mars au 1er mai 1915, afin de compléter ses approvisionnements et de parfaire l’instruction militaire et technique de son personnel.
Le 2 mai, elle fut transportée par voie de chemin de fer à Toulon, où elle arriva le même jour, à 9 h. 00. Elle embarqua dans la nuit du 2 au 3 mai sur le paquebot Lutetia, de la Compagnie de navigation Sud-Atlantique, qui appareilla de Toulon à 4 h. 00 et mouilla au Cap Hellès le 6 mai, à 10 h. 00.
[• Journal des marches et opérations de la Compagnie 5/15 du 1er Régiment du génie — 20 mars ~ 30 sept. 1915 — : Service historique de la Défense, Cote 26 N 1257/16, p. num. 4.]
□ Prit également passage sur ledit bâtiment la Compagnie de mitrailleuses (Capitaine Gaston Jean Baptiste Joseph HABERSTOCK) du 7e Régiment mixte d’infanterie coloniale. Constituée le 1er mai 1915, cette compagnie était composée de 3 officiers, 5 sous-officiers, un caporal fourrier, 12 caporaux et 87 hommes de troupe, soit, au total, 108 personnes ; l’accompagnaient un cheval et 45 mulets, ainsi que son matériel.
[• Journal des marches et opérations de la Compagnie de mitrailleuses du 7e Régiment mixte d’infanterie coloniale — 1er mai 1915 ~ 26 févr. 1919 — : Service historique de la Défense, Cote 26 N 868/3, p. 3.]
Affectée comme compagnie divisionnaire à la 156e Division d’infanterie, elle fut transportée le même jour par voie de chemin de fer à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) où elle parvint à 17 h. 00. De là, elle gagna par voie de terre Lamanon (– d° –), commune qui était comprise dans la zone de concen-tration de la 156e Division d’infanterie. Elle y demeura du 21 mars au 1er mai 1915, afin de compléter ses approvisionnements et de parfaire l’instruction militaire et technique de son personnel.
Le 2 mai, elle fut transportée par voie de chemin de fer à Toulon, où elle arriva le même jour, à 9 h. 00. Elle embarqua dans la nuit du 2 au 3 mai sur le paquebot Lutetia, de la Compagnie de navigation Sud-Atlantique, qui appareilla de Toulon à 4 h. 00 et mouilla au Cap Hellès le 6 mai, à 10 h. 00.
[• Journal des marches et opérations de la Compagnie 5/15 du 1er Régiment du génie — 20 mars ~ 30 sept. 1915 — : Service historique de la Défense, Cote 26 N 1257/16, p. num. 4.]
□ Prit également passage sur ledit bâtiment la Compagnie de mitrailleuses (Capitaine Gaston Jean Baptiste Joseph HABERSTOCK) du 7e Régiment mixte d’infanterie coloniale. Constituée le 1er mai 1915, cette compagnie était composée de 3 officiers, 5 sous-officiers, un caporal fourrier, 12 caporaux et 87 hommes de troupe, soit, au total, 108 personnes ; l’accompagnaient un cheval et 45 mulets, ainsi que son matériel.
[• Journal des marches et opérations de la Compagnie de mitrailleuses du 7e Régiment mixte d’infanterie coloniale — 1er mai 1915 ~ 26 févr. 1919 — : Service historique de la Défense, Cote 26 N 868/3, p. 3.]
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Nota. — Le paquebot Lutetia ne fut inscrit sur la Liste de la flotte en qualité de « croiseur auxiliaire » que début Décembre 1915 (J.O. 8 déc. 1915, Partie « Avis et communications », p. 8.273). Il fut ensuite directement exploité par l’État en vertu d’un contrat de gérance conclu la même année avec la Compa-gnie de navigation Sud-Atlantique [Cf. Circulaire du Ministre de la Marine du 31 août 1915 sur l’orga-nisation d’un service d’entretien des bâtiments réquisitionnés non militarisés (Bull. off. Marine 1915, p. 169)].
Par décret du 10 décembre 1915 (J.O. 12 déc. 1915, p. 9.096), fut alors nommé à son commandement le capitaine de frégate de réserve Robert Eugène Marie DUPUY-FROMY [École navale, Promotion 1879].
Après guerre, ce bâtiment fut cité à l'ordre de l'armée dans les termes suivants (J.O. 13 déc. 1919, p. 14.469) :
Par décret du 10 décembre 1915 (J.O. 12 déc. 1915, p. 9.096), fut alors nommé à son commandement le capitaine de frégate de réserve Robert Eugène Marie DUPUY-FROMY [École navale, Promotion 1879].
Après guerre, ce bâtiment fut cité à l'ordre de l'armée dans les termes suivants (J.O. 13 déc. 1919, p. 14.469) :