voici mon lien, désolé je ne savais pas comment faire, mais j'ai cherché ! merci pour les infos sur le JMO, ou il s'agit bien d'un régiment d'artillerie coloniale.
Pour la photo, je ne comprends pas tout... si elle est mentionné 2e RAC de Grenoble, et si cette mention est exacte, il ne s'agit donc pas du 2e RA Coloniale, qui était dans les ports mentionnés par Guy...
Voir la fiche matricule serait plus clair...
Bien à vous,
[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Bonjour à tous
Je crois que malgré la tentative de recentrage commencée par ALVF, le sujet glisse toujours et devient maintenant très confus pour les lecteurs et qu'il serait opportun de le recentrer exclusivement sur la demande initiale formulée par Gérard JOUVE. Cette demande concernait plus précisément son aïeul, artilleur au 2e GACA -Groupe d'Artillerie de Campagne d'Afrique- (09.1914 à 05.1918), puis (après affectation furtive au 2e RAM) 3e GACA - Egypte (06.1918 à 06.1919). Donc aucun rapport avec les 2e RAC ou 2e RA.col introduits subrepticement.
@ Gérard JOUVE : En ce qui concerne l'Egypte, ALVF vous a fournit quelques infos et pistes à suivre.
En ce qui concerne la période Algérie/Tunisie, si votre aïeul est allé de l'Algérie en Tunisie à partir d'octobre 1915, et s'il était alors au 2e GACA, d'après mes notes, il devait vraisemblablement appartenir à la 1re section de 65 commandée par l'adjudant-chef DUCROS. Cette section est notée comme issue de la batterie "X" (? - n° à identifier). Dirigée sur Médenine après son arrivée, elle est partie ensuite sur Dehibat et y est restée plusieurs mois.
Par chance, c'est la seule section de 65 du 2e GACA présente à cette date. Si votre aïeul avait été au 3e ou 5e GACA, ce serait plus complexe car il y en avait plusieurs.
Si il y a des noms de lieux ou dates sur vos photos, cela pourrait aider comme je vous l'ai indiqué en MP.
Cordialement
non cette photo n'est pas en lien avec mes recherches sur mon ARG, simplement vous aviez évoqué le 2 regt rac de grenoble, dont cette photo en est une illustration et pouvant intéresser certains lecteurs (et pour le plaisir du partage...)
ce soldat n'est pas mon arrière grand père, inconnu pour moi, pas de matricule.
En revanche mon Agp fait bien partie du 2 regt d'artillerie coloniale , comme cela est indiqué sur ses papiers militaires que je possède. Ma venue sur ce sujet était de comprendre ce que veut dire RAC. Vous m'avez donné la réponse en me précisant que l'artillerie coloniale c'est plutôt RA col.
merci pour cette info
En suivant les traces de votre GP, j`ai constaté que celles de mon GP sont presque identiques.
2ème groupe d'artillerie de campagne entre 13 décembre 1917
- passé au 2ème régiment d'artillerie de montagne le 21 mai 1918 (escadron du télgraphe)
Affectué au 3è groupe d`artillerie de campagne d`afrique le 01 mars 1910
Contre l'Allemagne :
- Sud algérien du 04 août 1914 au 5 oct 1915,
- Sud tunisien du 06 octobre 1915 au 17 juin 1917
- algérie du 18 juin 1917 au 01 sept 1918,
puis rengagement dans la A.F.R. jusqu`au 1930
Èsperant vous avoir été utile, je demeure à votre disposition
Bonjour à tous,
Ma traditionnelle virée en Alsace (commande de vins oblige !) m'a éloigné ces derniers jours de ce fil qui s'est nourri de vos échanges toujours aussi intéressants et fructueux. Grâce à vous, mon cas me semble moins désespéré qu'il y a quatre ou cinq jours et j'ai le sentiment que l'itinéraire de mon GP commence à s'éclaircir même si beaucoup de choses restent à faire.
cowboy38 : je vous ai répondu en MP concernant les dates des photos prises à Masacara (oct.14) et Dehibat (automne 1916) et la mention du chiffre "2" sur l'uniforme. Votre hypothèse sur l'affectation de mon GP à la 1ère section de 65 du 2ème GACA sur la base des données (précises et exactes) que je vous ai fournies me laisse...sans voix tant elle me paraît très vraisemblable, et me comble d'aise. Que vos notes sont précieuses ! Conservez les bien !! Je dispose ainsi d'une piste sérieuse pour entreprendre enfin des recherches à Vincennes. Je vous ferai part, alors, des résultats.
Alex : nos GP ont eu, en effet, un parcours identique au mêmes périodes. Ils ont du se côtoyer. Avez-vous des informations précises sur l'itinéraire de votre GP ou des documents (photos, etc..). Je dispose de quelques photos que je peux vous adresser en MP si vous le souhaitez.
Patrick : je comprends qu'on puisse se perdre dans les subtilités de l'organisation de l'artillerie !
ALVF : merci de nous recadrer et de nous faire bénéficier de vos connaissances dans ce domaine qui sont immenses.
Achache : heureux de vous retrouver sur ce fil !
Bien à vous tous,
G. Jouve
PS : je vais encore m'absenter quelques jours....pour mettre mon vin en cave !
Deux Missions ont coexisté en Egypte.
- La Mission militaire française en Egypte (février 1915 à mai 1918) du lieutenant puis capitaine DOYNEL DE SAINT-QUENTIN.
- La Mission française en Egypte du colonel BREMOND (septembre 1916 à mai 1919), qui deviendra Mission militaire française du HEDJAZ en janvier 1919. Cette dernière possédait une batterie de 80 de montagne : la 33 e du 3 e G.A.C.A. qui ira à DAMAS, BEYROUTH...
Le Détachement français de PALESTINE-SYRIE (créé en janvier 1917) du colonel de PIEPAPE possédait un groupe d’artillerie de 80 de campagne, composé des 14e et 15e batteries du 5e G.A.C.A.
Il y a d'autres unités d'artillerie de montagne dans les forces françaises en Palestine et au Hedjaz:
-la 30ème batterie du 2ème R.A.M en Palestine en 1918, armée de canons de 65 de Montagne modèle 1906.
-une batterie de 65 mm du même modèle au Hedjaz qui se distinguera en 1918 avec le capitaine Pisani (merci d'avance au lecteur qui connaît l'unité de rattachement de cette batterie!).
Cordialement,
Guy François.
Mes propos s’inscrivaient dans le cadre de la demande de renseignements de M. Gérard JOUVE.
Les batteries (créées en octobre 1916) affectées à la M.M.F.H., sont les 33/3e (anciennes 5e et 6e sections de montagne) équipée de 6 pièces de montagne et 14/5e G.A.C.A. (6 pièces de campagne). Elles rejoindront par la suite les 30/2e R.A.M. créée en mars 1918 et 15/5e G.A.C.A. créée en octobre 1918, au sein du D.F.P.S. (puis Troupes françaises du Levant).
En août 1917, le détachement du lieutenant Rosario PISANI, affecté à l’Armée du Nord de l’émir FAYCAL, comprenait une section de 80 M.
A l’été 1918, le capitaine PISANI disposait de 2 pièces de 65 M arrivées en février 1918 et 2 de 80 M, le capitaine DEPUI, affecté à l’Armée de l’Est de l’émir ABDULLAH, de 6 canons de 80. En septembre, PISANI disposait de 2 sections de 65 M du 3e G.A.C.A.
Les sources consultées au sujet de l’équipement des batteries (80 de campagne ou de montagne, 65 M ?) sont contradictoires. Les batteries ont été réparties en sections à disposition des « Armées » des émirs FAYCAL, ALI, ABDULLAH et ZEID, fils du chérif HUSSEIN. Il est probable que PISANI n’appartenant pas au noyau initial de la M.M.E. du colonel BREMOND, était le commandant d’une (33/3e !) des 2 batteries.