Retour de mission

[alain13]

Bonsoir à tous,

Il existait à Metz une tradition qui consistait, pour la saint Blaise (en février), à faire bénir des petits pains briochés.

Il se peut que ceci explique celà ???

Bonne soirée,
Alain

[p Lamy]

Bonjour,
La bénédiction des petits pains de la St-Blaise est toujours de rigueur. Le 3 février au quartier Outre-Seille à Metz,à l'église Saint-Eucaire, les petits pains sont bénis par l'abbé du lieu. L'office a lieu de bonne heure le matin.
La lettre date du 26 mars et cite des événement ayant eu lieu quelques jours auparavant. Je ne pense pas qu'il y ait de relation entre ces deux faits.
Par contre, la narratrice dans sa lettre du 21 avril conclut "...mais on ne sait rien..." Je pense pour ma part que cet épisode des pains est véridique.
Dans une autre lettre elle évoque un ballon que les Français ont lâché par dessus les lignes et que l'on a abattu à grand renfort de Flak. Quand il est tombé, on a trouvé dans la nacelle des journaux français destinés à transmettre la "bonne information" aux Lorrains annexés...
Effectivement , tout au long de ses lettres, et durant 4 années, toutes sortes de bruits circulent en ville ou dans la campagne, au sujet de la guerre ou de son issue. Il y a sans doute dans tout cela quelques "bobards".
Bien cordialement.
P. Lamy

[CTP]

Bonsoir
Le "coup du ballon fou échappé au contrôle et qui contient des information TOP SECRET de la plus haute importance" a été également utilisé par les Allemands pour fixer l'aviation à Reims en préparation de l'offensive allemande de 1918. Et cela a partiellement réussi.

Il est probable que la narratrice de cette lettre soit de bonne foi. Ce qui n'atteste pas de la véracité des faits.
C'est l'histoire de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu....qui a vu l'ours!!!
En tout cas à confirmer.

Bien cordialement
Claude

[Michel24]

Bonjour à Tous,
Désolé de ma contribution tardive mais je suis tout nouveau sur ce forum. Il est clair, comme le dit Jean-Louis, que ce moteur n'a pas du tourner longtemps (Le piston n'est même pas arraché de la bielle), quoique je me souvient d'un moteur Salmson qui avait la facheuse tendance à perdre ses cylindres et pourtant il à tourné assez pour que je puisse me poser gentiment dans un champs. Pour ce qui est de l'huile, c'est un moteur rotatif donc avec une lubrification à huile de ricin et huile perdue. En fait les gouttes d'huile sont ejectées du vilbrequin et lubrifient les chemises puis passent par la soupape d'admission qui se trouve dans le piston (Sur l'exterieur il y a juste une soupape d'échapement), l'huile est enssuite projeté à l'exterieur par la soupape d'échapement ou brulée. Ce qui veut dire, en gros, qu'il n'y a pratiquement pas d'huile stagnente dans les carters, donc, certe, les mécanos on du passer un coup de chiffon avant la photo mais pas autant que l'on pourrait l'imaginer.
Voila, voila...
Bonne journée et bon Week-End

[lorrain54]

Bonjour a tous,
merci Michel pour ces renseignements, mais je ne suis pas certain qu'il s'agisse d'huile de ricin,ou alors comme additif, j'ai souvenir d'une huile animale plutôt rare , véritable produit stratégique ! mais je ne me rappel plus quelle bête faisait ainsi don de son corps, si quelqu'un peu raviver mes neurones vieillissantes, ces moteurs rotatifs avaient un effet centrifuge qui devait créer bien des problèmes, pourtant a l'époque ils semblaient tres bon, place aux specialistes, belle soirée, Jean-Louis.

[bruno10]

Bonsoir

Il s'agissait de l'huile de castor

http://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_de_ricin

Cordialement
Bruno

[lorrain54]

Bonjour a tous,
Mais oui bien sur, probablement fabriquée au Canada,tres rare en Europe, belle Journée a tous, Jean-Louis

[alain13]

Bonsoir,

Une anecdote concernant les moteurs rotatifs (bien qu'hors sujet) :
Début des années 50, mon père faisait parti du personnel de la CEPA de la BAN de St Raphaël et était amené à faire des sauts de puces entre St Raphaël et Cuers dans divers appareils.
Lors de l'un d'eux, des bruits inquiètants commençaient à se produire dans le moteur sans toutefois empécher l'appareil d'attérir à Cuers.
Deux cylindres étaient entrain de se désolidariser du moteur.
L'appareil en question , sans doute un SNJ ou un SB2C.

Cordialement,
Alain

[Michel24]

Bonjour à Tous,
Bien vu Bruno et Jean-Louis, il s'agissait de "Castor oil" traduit en français par huile de castor, mais qui en fait était de l'huile de ricin. Elle était utilisé pour deux principales raison: 1° Elle se diluait très bien dans l'essence, 2° Elle brulait sans pratiquement laisser de dépots. Un inconvenient: Les pilotes étaient parfois obligé de pratiquer des atterrissages d'urgences du aux propriétés laxatives de cette huile qu'il respiraient en vol.
Donc que les amis des bêtes, don je fait partie, ne se revoltent pas: On ne passaient pas au pressoir ces gentilles petites bestiolles pour en fair un lubrifiant de nos moteurs d'avion.
Les moteurs rotatifs avaient leur défauts et avantages: Un fort couple gyroscopique qui ,si on oubliait de mettre du pied du bon coté au décollage, vous envoyait direct dans les buissons. Un fort couple moteur ce qui était important sur des moteurs ne tournant qu'à environ 1200 t/mn.
Voila, voila...
Bonne journée,

[lorrain54]

Bonjour a tous,
bonne et belle explication Michel, qui repositionne cette fameuse huile ! je ne pensais pas au coté laxatif ! mais pour avoir fait il y a longtemps un peu de compétition moto avec des huiles simplement ricinée l'odeur me laisse un tres fort souvenir, et pour la dilution par l'essence il ne s'agit pas du contraire ? les dépôts poisseux sur les carters internes étaient tres difficile a enlever !même avec des solvants, belle journée, Jean-Louis.