Les fusillés de Gerbéviller

Avatar de l’utilisateur
jacques didier
Messages : 379
Inscription : mar. oct. 31, 2006 1:00 am

Re: Les fusillés de Gerbéviller

Message par jacques didier »

Bonsoir à toutes et à tous,

En ce qui concerne Gerbéviller et le massacre des civils au lieu dit La Prêle, je vous recommande la lecture du volume 1 de :

Rapports et procés-verbaux d'enquête de la commission instituée en vue de constater les actes commis par l'ennemi en violation du droit des gens.
(Décret du 23/09/1914)
Ce rapport est signé de MM. Payelle.....
J.O. 8 Janvier 1915
Imprimerie Nationale 1915.
6 volumes.

J'ai trouvé ces ouvrages aux Archives Départementales de la Moselle. Les dépositions sont nombreuses, comme pour Nomeny et d'autres villages.
En fin du volume 1, on trouve deux photos des cadavres des civils fusillés à Gerbéviller.

Cordialement.
J.Didier
Avatar de l’utilisateur
stcypre
Messages : 3865
Inscription : mar. avr. 18, 2006 2:00 am
Localisation : Saint-Gaudens 31800

Re: Les fusillés de Gerbéviller

Message par stcypre »

Bonjour à tous,

Eh oui, certains s'apperçoivent que "Oradour sur Glane, Tulle, etc ont été précédé par d'autres tueries durant 14-18.
Songez que le nombre des victimes civiles de l'invasion est estimé à environ 5 000 personnes!!!
Cordialement. J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Avatar de l’utilisateur
e-Storial
Messages : 653
Inscription : mer. juin 04, 2008 2:00 am

Re: Les fusillés de Gerbéviller

Message par e-Storial »

Bonsoir.
Voici des photos du monument de Gerbéviller sur lequel se trouve les noms des victimes.
Cordialement
JF Genet


ImageImageImage
Image
«La loi n'y entend rien, c'est affaire de coeur». André Bellard, initiateur en 1921 de l'association dites des "Malgré-nous" et destinée aux soldats lorrains.
http://e-storialdelorraine.com
Avatar de l’utilisateur
e-Storial
Messages : 653
Inscription : mer. juin 04, 2008 2:00 am

Re: Les fusillés de Gerbéviller

Message par e-Storial »

Bonjour

Afin de compléter mes photos ci-dessus voici un texte concernant les exactions allemandes en 1914
Tiré de "La vie en Lorraine" n°VI - Janvier 1915 - édit: L'Est Républicain

-----------------
A GERBÉVILLER

De même qu'à Nomeny, la jolie ville de Gerbéviller, au bord de la Mortagne, a été, dans des conditions effroyables, victime de la fureur allemande. Le 24 août, les troupes ennemies s'y heurtèrent à la résistance héroïque d'une soixantaine de chasseurs à pied, qui leur infligèrent de grosses pertes. Elles s'en vengèrent durement sur la population civile. Dès leur entrée dans la ville, en effet, les Allemands se livrèrent aux pires excès, pénétrant dans les habitations en poussant des hurlements féroces, brûlant les édifices, tuant ou arrêtant les habitants. et n'épargnant ni les. femmes. ni les vieillards. Sur quatre cent soixante quinze maisons. vingt au plus sont encore habit.ables. Plus de cent personnes ont disparu, cinquaute au moins ont été massacrées, les unes ont été conduites dans les champs pour y être fusillées, les autres ont été assassinées dans leurs demeures, ou abattues au passage dans les rues, quand elles essayaient de fuir l'incendie. Trente-six cadavres ont été jusqu'à présent, identifiés. Ce sont ceux de MM Barthélémy, Blosse père, Robinet, Chrétien, Rémy, Bourguignon, Perrin, Wuillaume, Bernasconi, Gauthier, Menu, Simon, Lingenheld père et fils, Benoît, Calais, Adam, Caille, Lhuillier, Regret, Plaid âgé de 14 ans, Leroi, Bazzolo, Gentil, Dehan Victor, Dehan ÇharIes, Dehan fils, Brenneval, Parisse, Yong, François, secrétaire de mairie; de Mmes Perot, Conrtois, Gauthier et Guillaume, et des demoiselles Perrin et Miquel.
Quinze de ces pauvres gens ont étés exécutés au lieudit la Prêle. Ils ont été enterrés par leurs concitoyens le 12 ou le 15 septembre. Presque toutes avaient les majns liées derrière le dos; quelques-unes avaient les yeux bandés; les pantalons de la plupart éiaient déboutonnés et rabattus jusque sur les pieds. Cette dernière circonstance, ainsi que l'aspect des cadavres ont fait penser à des témoins que les victimes avaient subi une mutilation. Nous ne croyons pas devoir nous approprier cette opinion, l'état de décomposition très avancé des corps ayant pu causer une erreur. Il est d'ailleurs possible que les meurtriers aient déboutonné les pantalons de leurs prisonniers pour mettre ceux-ci dans l'impossibilité de s'enfuir, en leur entravant les jambes.
Le 16 octobre, au lien dit le Haut-de-Vormont, on a découvert, enfouis sous 15 ou 20 centimètres terre, dix cadavres de civils portant des traces de balles et ayant tous les yeux bandés. On a trouvés sur l'un d'eux un laissez-passer au nom de Sever (Edouard), de Badonviller. Les neuf autres victimes sont jnconnues. On croit que ce sont des habitants de Badonviller qui ont été amenés par les Allemands sur le territoire de Gerbéviller pour y être fusillés. Dans les rues et dans les maisons, pendant la journée du carnage, Les scènes les plus tragiques se sont produites. Dans la matinée, les ennemis pénètrent chez les époux Lingenheld, se saisissent du fils, âgé de 36 ans, qui portait le brassard de la Croix-Rouge, lui lient les mains derrière le dos et le traînent dans la rue où ils le fusillent puis ils reviennent chercher le père, un vieillard de 70 ans. La dame Lingenheld prend alors la luite. En se sauvant, etlle voit son fils étendu sur le sol. Comme le malheureux remue encore, des Allemands l'arrosent de pétrole, auquel ils mettent le feu en présence de la mère, terrifiée. Pendant ce temps, on conduit Lingenheld père à « la Prèle, où il est exécuté.
Au même moment, des soldats frappent à la porte d'une maison occupée par le sieur Dehan, sa femme et ,sa belle-mère, la veuve Guillaume, âgée de soixante-dix-huit ans. Celle-ci qui va leur ouvrir est fusillée à bout portant et tombe dans les bras de son gendre qui accourt derrière elle. «Ils m'ont tuée, s'écrie-t-elIe, portez-moi dans le jardin». Ses enfants lui obéissent, l'installent au tond du jardin, avec un oreiller sous la tête et une couverture sur les jambes, puis vont eux-mêmes s'étendre le long du mur pour éviter les projectiles. Au bout d'une heure, quand la dame Guillaume est morte, sa fille l'enveloppe dans sa couverture et lui place un mouchoir sur le visage. Presque aussitôt les Allemands font irruption dans le jardin. Ils emmènent Dehan pour le fusiller à « la Prèle») et conduisent sa femme sur ]a route de Fraimbois, où elle trouve une quarantaine de personnes, principalement des femmes et des enfants, entre les mains de l'ennemi, et où elle entend un officier d'un grade élevé crier: «Il faut fusiller ces enfants et ces femmes. Tout cela doit disparaître.» La menace ne fut pourtant pas suivie d'effet. Rendue le lendemain à la liberté, Mme Dehan put entrer à Gerbéviller vingt et un jours plus tard. Elle est convaincue, et tous ceux qui ont vu le cadavre partagent cette opinion, que le corps de sa mère a été profané. Elle l'a en effet, retrouvé étendu sur le dos, les jupes relevées, les jambes écartées et le ventre ouvert.
A l'arrivée des Allemands, le sieur Perrin et ses deux filles, Louise et Eugénie, étaient allés se réfugier dans leur écurie. Des .soldats y pénétrèrent, et l'un d'eux, apercevant la jeune Louise, lui tire à bout portant un coup de fusil à la tête. Eugénie parvient à s'échapper, mais son père est arrêté dans sa fuite, placé parmi les victimes qu'on conduit à «la Prèle», et fusillé avec elles.
Le sieur Yong, qui sort pour mettre son cheval au manège, est abattu devant chez lui. Les Allemands, dans leur fureur, tuent le cheval après le maître et mettent le feu à la maison. D'autres soulèvent la trappe d'une cave dans laquelle sont cachée plusieurs personnes et tirent des coups de fusil dans la direction de celles-ci. La dame Denis Bernard et le jeune Parmentier, àgé de sept ans, sont blessés. Vers cinq heures du soir, la dame Rozier a entendu une voix suppliante crier: « Pitié, pitié! ». Ces cris venaient de l'une des des granges voisines, appartenant aux sieurs Poinsard et Barbier. Or, un individu qui servait d'interprète aux Allemands a déclaré à une certaine Thiébaud que ceux-ci s'étaient vantés d'avoir brûlé vif, dans l'une de ces granges, un père de famille de cinq enfanls, malgré ses supplications, et ses appel à leur pitié. Cette déclaration est d'autant plus. impressionnante qu'on a trouvé dans la grange Poinsard les débris d'un corps humain carbonisé.
A côté de ce carnage, d'innombrable actes de violence ont été commis. La femme d'un mobilisé, la dame K..., a été violée par un soldat dans le corridor de ses parents, tandis que la mère, sous la menace d'une baïonnette, était obligée de se sauver.
Le 29 août, la supérieure de l'hospice, soeur Julie dont le dévouement a été admirable, s'étant transportée à l'église paroissiale, pour se rendre compte, avec un prêtre mobilisé, de l'état intérieur de l'édifice, constata que la porte en acier du tabernacle avait été l'objet d'une tentative d'effraction. Les Allemands, pour parvenir à s'emparer d'un vase sacré, avaient tiré des coups de fusil autour de la serrure. La porte était traversée en plusieurs endroits, et le passage des balles y avait formé des trous presque symétriques, ce qui prouvait qu'on avait tiré à bout portant. Quand la religieuse l'ouvrit, elle trouva le ciboire perforé.
Les excès et les crÏmes qui ont été commis à Gerbéviller sont principalement l'oeuvre des Bavarois. Les troupes qui s'y sont livrées étaient sous le commandement du général Clauss, dont la brutalité nous a aussi été signalée ailleurs.
--------------------

Excusez moi par avance de la correction rapide du texte issu du logiciel de reconnaissance d'écriture

Cordialement
JF genet
«La loi n'y entend rien, c'est affaire de coeur». André Bellard, initiateur en 1921 de l'association dites des "Malgré-nous" et destinée aux soldats lorrains.
http://e-storialdelorraine.com
abaslespointes
Messages : 9
Inscription : mer. nov. 12, 2008 1:00 am

Re: Les fusillés de Gerbéviller

Message par abaslespointes »

Bonjour

Afin de compléter mes photos ci-dessus voici un texte concernant les exactions allemandes en 1914
Tiré de "La vie en Lorraine" n°VI - Janvier 1915 - édit: L'Est Républicain

-----------------
A GERBÉVILLER

De même qu'à Nomeny, la jolie ville de Gerbéviller, au bord de la Mortagne, a été, dans des conditions effroyables, victime de la fureur allemande. Le 24 août, les troupes ennemies s'y heurtèrent à la résistance héroïque d'une soixantaine de chasseurs à pied, qui leur infligèrent de grosses pertes. Elles s'en vengèrent durement sur la population civile. Dès leur entrée dans la ville, en effet, les Allemands se livrèrent aux pires excès, pénétrant dans les habitations en poussant des hurlements féroces, brûlant les édifices, tuant ou arrêtant les habitants. et n'épargnant ni les. femmes. ni les vieillards. Sur quatre cent soixante quinze maisons. vingt au plus sont encore habit.ables. Plus de cent personnes ont disparu, cinquaute au moins ont été massacrées, les unes ont été conduites dans les champs pour y être fusillées, les autres ont été assassinées dans leurs demeures, ou abattues au passage dans les rues, quand elles essayaient de fuir l'incendie. Trente-six cadavres ont été jusqu'à présent, identifiés. Ce sont ceux de MM Barthélémy, Blosse père, Robinet, Chrétien, Rémy, Bourguignon, Perrin, Wuillaume, Bernasconi, Gauthier, Menu, Simon, Lingenheld père et fils, Benoît, Calais, Adam, Caille, Lhuillier, Regret, Plaid âgé de 14 ans, Leroi, Bazzolo, Gentil, Dehan Victor, Dehan ÇharIes, Dehan fils, Brenneval, Parisse, Yong, François, secrétaire de mairie; de Mmes Perot, Conrtois, Gauthier et Guillaume, et des demoiselles Perrin et Miquel.
Quinze de ces pauvres gens ont étés exécutés au lieudit la Prêle. Ils ont été enterrés par leurs concitoyens le 12 ou le 15 septembre. Presque toutes avaient les majns liées derrière le dos; quelques-unes avaient les yeux bandés; les pantalons de la plupart éiaient déboutonnés et rabattus jusque sur les pieds. Cette dernière circonstance, ainsi que l'aspect des cadavres ont fait penser à des témoins que les victimes avaient subi une mutilation. Nous ne croyons pas devoir nous approprier cette opinion, l'état de décomposition très avancé des corps ayant pu causer une erreur. Il est d'ailleurs possible que les meurtriers aient déboutonné les pantalons de leurs prisonniers pour mettre ceux-ci dans l'impossibilité de s'enfuir, en leur entravant les jambes.
Le 16 octobre, au lien dit le Haut-de-Vormont, on a découvert, enfouis sous 15 ou 20 centimètres terre, dix cadavres de civils portant des traces de balles et ayant tous les yeux bandés. On a trouvés sur l'un d'eux un laissez-passer au nom de Sever (Edouard), de Badonviller. Les neuf autres victimes sont jnconnues. On croit que ce sont des habitants de Badonviller qui ont été amenés par les Allemands sur le territoire de Gerbéviller pour y être fusillés. Dans les rues et dans les maisons, pendant la journée du carnage, Les scènes les plus tragiques se sont produites. Dans la matinée, les ennemis pénètrent chez les époux Lingenheld, se saisissent du fils, âgé de 36 ans, qui portait le brassard de la Croix-Rouge, lui lient les mains derrière le dos et le traînent dans la rue où ils le fusillent puis ils reviennent chercher le père, un vieillard de 70 ans. La dame Lingenheld prend alors la luite. En se sauvant, etlle voit son fils étendu sur le sol. Comme le malheureux remue encore, des Allemands l'arrosent de pétrole, auquel ils mettent le feu en présence de la mère, terrifiée. Pendant ce temps, on conduit Lingenheld père à « la Prèle, où il est exécuté.
Au même moment, des soldats frappent à la porte d'une maison occupée par le sieur Dehan, sa femme et ,sa belle-mère, la veuve Guillaume, âgée de soixante-dix-huit ans. Celle-ci qui va leur ouvrir est fusillée à bout portant et tombe dans les bras de son gendre qui accourt derrière elle. «Ils m'ont tuée, s'écrie-t-elIe, portez-moi dans le jardin». Ses enfants lui obéissent, l'installent au tond du jardin, avec un oreiller sous la tête et une couverture sur les jambes, puis vont eux-mêmes s'étendre le long du mur pour éviter les projectiles. Au bout d'une heure, quand la dame Guillaume est morte, sa fille l'enveloppe dans sa couverture et lui place un mouchoir sur le visage. Presque aussitôt les Allemands font irruption dans le jardin. Ils emmènent Dehan pour le fusiller à « la Prèle») et conduisent sa femme sur ]a route de Fraimbois, où elle trouve une quarantaine de personnes, principalement des femmes et des enfants, entre les mains de l'ennemi, et où elle entend un officier d'un grade élevé crier: «Il faut fusiller ces enfants et ces femmes. Tout cela doit disparaître.» La menace ne fut pourtant pas suivie d'effet. Rendue le lendemain à la liberté, Mme Dehan put entrer à Gerbéviller vingt et un jours plus tard. Elle est convaincue, et tous ceux qui ont vu le cadavre partagent cette opinion, que le corps de sa mère a été profané. Elle l'a en effet, retrouvé étendu sur le dos, les jupes relevées, les jambes écartées et le ventre ouvert.
A l'arrivée des Allemands, le sieur Perrin et ses deux filles, Louise et Eugénie, étaient allés se réfugier dans leur écurie. Des .soldats y pénétrèrent, et l'un d'eux, apercevant la jeune Louise, lui tire à bout portant un coup de fusil à la tête. Eugénie parvient à s'échapper, mais son père est arrêté dans sa fuite, placé parmi les victimes qu'on conduit à «la Prèle», et fusillé avec elles.
Le sieur Yong, qui sort pour mettre son cheval au manège, est abattu devant chez lui. Les Allemands, dans leur fureur, tuent le cheval après le maître et mettent le feu à la maison. D'autres soulèvent la trappe d'une cave dans laquelle sont cachée plusieurs personnes et tirent des coups de fusil dans la direction de celles-ci. La dame Denis Bernard et le jeune Parmentier, àgé de sept ans, sont blessés. Vers cinq heures du soir, la dame Rozier a entendu une voix suppliante crier: « Pitié, pitié! ». Ces cris venaient de l'une des des granges voisines, appartenant aux sieurs Poinsard et Barbier. Or, un individu qui servait d'interprète aux Allemands a déclaré à une certaine Thiébaud que ceux-ci s'étaient vantés d'avoir brûlé vif, dans l'une de ces granges, un père de famille de cinq enfanls, malgré ses supplications, et ses appel à leur pitié. Cette déclaration est d'autant plus. impressionnante qu'on a trouvé dans la grange Poinsard les débris d'un corps humain carbonisé.
A côté de ce carnage, d'innombrable actes de violence ont été commis. La femme d'un mobilisé, la dame K..., a été violée par un soldat dans le corridor de ses parents, tandis que la mère, sous la menace d'une baïonnette, était obligée de se sauver.
Le 29 août, la supérieure de l'hospice, soeur Julie dont le dévouement a été admirable, s'étant transportée à l'église paroissiale, pour se rendre compte, avec un prêtre mobilisé, de l'état intérieur de l'édifice, constata que la porte en acier du tabernacle avait été l'objet d'une tentative d'effraction. Les Allemands, pour parvenir à s'emparer d'un vase sacré, avaient tiré des coups de fusil autour de la serrure. La porte était traversée en plusieurs endroits, et le passage des balles y avait formé des trous presque symétriques, ce qui prouvait qu'on avait tiré à bout portant. Quand la religieuse l'ouvrit, elle trouva le ciboire perforé.
Les excès et les crÏmes qui ont été commis à Gerbéviller sont principalement l'oeuvre des Bavarois. Les troupes qui s'y sont livrées étaient sous le commandement du général Clauss, dont la brutalité nous a aussi été signalée ailleurs.
--------------------

Excusez moi par avance de la correction rapide du texte issu du logiciel de reconnaissance d'écriture

Cordialement
JF genet

bonsoir e storial


Ces actes (non isolés) et figurants dans le manuel du "bon soldat allemand" ont ils été l'objet d'indemnisations précises ou pas,lors des négos de Rethondes???

L'officier responsable des ss à Oradour est mort (tranquillement) dans son lit , en a t'il été de meme pour Clauss ???
merci
adieu la vie ,adieu l'amour ,adieu toutes les femmes ............
Avatar de l’utilisateur
stcypre
Messages : 3865
Inscription : mar. avr. 18, 2006 2:00 am
Localisation : Saint-Gaudens 31800

Re: Les fusillés de Gerbéviller

Message par stcypre »

Bonjour,

TOUS, les officiers, s/officiers, gardes des camps, médecins des camps, jugés et estimés comme criminels de guerre vécurent normalement après guerre et certains réapparaîtront dès 1936...
Pourtant l'article 228 du traité de Versailles obligeait l'Allemagne "à livrer toutes personnes accusées d'avoir commis un acte contraire aux lois et coutumes de la guerre" et ils furent nombreux!!!
De toute façon ces véritables criminels furent lavés de tout soupçon et acquittés en 1920 par la cour suprême allemande de Leipzig !!!.
Cordialement. J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
abaslespointes
Messages : 9
Inscription : mer. nov. 12, 2008 1:00 am

Re: Les fusillés de Gerbéviller

Message par abaslespointes »

Bonjour,

TOUS, les officiers, s/officiers, gardes des camps, médecins des camps, jugés et estimés comme criminels de guerre vécurent normalement après guerre et certains réapparaîtront dès 1936...
Pourtant l'article 228 du traité de Versailles obligeait l'Allemagne "à livrer toutes personnes accusées d'avoir commis un acte contraire aux lois et coutumes de la guerre" et ils furent nombreux!!!
De toute façon ces véritables criminels furent lavés de tout soupçon et acquittés en 1920 par la cour suprême allemande de Leipzig !!!.
Cordialement. J.Claude
merci STCYPRE pour ces précisions intéressantes
bien cordialement
adieu la vie ,adieu l'amour ,adieu toutes les femmes ............
Bostock
Messages : 462
Inscription : dim. janv. 18, 2009 1:00 am

Re: Les fusillés de Gerbéviller

Message par Bostock »

Bonjour
Je reprends ce très ancien fil de discussion aujourdhui 24 août.
Voici les fiches MDH de deux victimes civiles les frères MARCHAL Joseph et Auguste inscrits sur le monument de Gerbéviller :

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 1098958019

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 4158077292

Cordialement
Bostock
Avatar de l’utilisateur
Francine Laude
Messages : 1560
Inscription : sam. nov. 17, 2007 1:00 am
Localisation : Colomars (06)

Re: Les fusillés de Gerbéviller

Message par Francine Laude »

Bonjour à toutes, bonjour à tous

voici un petit élément de plus, découvert hier en cherchant tout à fait autre chose
dans le "Bulletin des hôpitaux de Nice et sa région, dimanche 20 décembre 1914". (AD 06)
Ailleurs, j'ai essayé d'en savoir plus sur elle, mais je n'ai rien trouvé de concluant.

Le texte du poème dédié à cette jeune fille m'a paru comme une froide mais bouleversante description.
Il est suivi de cette note NB Mademoiselle Louise P. a été fusillée le 5 novembre dernier au village de Fernambois
près de Gerbéviller-la-Martyre à l’âge du 18 ans
.
C'est sans doute Fraimbois (à 5 km de Gerbéviller)

Image

Amicalement
Francine
alain54220
Messages : 13
Inscription : ven. mai 10, 2013 2:00 am

Re: Les fusillés de Gerbéviller

Message par alain54220 »

Bonjour à toutes, bonjour à tous

voici un petit élément de plus, découvert hier en cherchant tout à fait autre chose
dans le "Bulletin des hôpitaux de Nice et sa région, dimanche 20 décembre 1914". (AD 06)
Ailleurs, j'ai essayé d'en savoir plus sur elle, mais je n'ai rien trouvé de concluant.

Le texte du poème dédié à cette jeune fille m'a paru comme une froide mais bouleversante description.
Il est suivi de cette note NB Mademoiselle Louise P. a été fusillée le 5 novembre dernier au village de Fernambois
près de Gerbéviller-la-Martyre à l’âge du 18 ans
. J'ajoute que Fernambois est à 5 km de Gerbéviller

http://ahp.li/4043531c9459c4348736.jpg

Amicalement
Francine

Bonjour, ne serait-ce pas plutôt "Fraimbois", effectivement à côté de Gerbéviller ?
Cordialement

Alain
Répondre

Revenir à « Batailles & lieux de combats »