Photo de l'équipage du La Pérouse en escale à San Francisco entre le 13/02 et le 22/03/1911.
Mon arrière grand père Alphonse MORET "Second" est accoudé à gauche de l'escalier.

Mon grand-père, Joseph François GALLET nous a laissé la photo ci-dessous, prise à San Francisco. Aucune date malheureusement, qui est la capitaine ? Peu-on savoir pourquoi un enfant est à bord ? Je serais très reconnaissant aux personnes qui pourraient me donner des réponse ou me dire comment poursuivre mes recherches. Mais déjà les informations que j'ai trouvées sur ce forum me sont très utiles. Merci à vousBonjour à tous,
Photo de l'équipage du La Pérouse en escale à San Francisco entre le 13/02 et le 22/03/1911.
Mon arrière grand père Alphonse MORET "Second" est accoudé à gauche de l'escalier.
mesimages/12654/AlphonseMoretSanFrancisco19101911.jpg
mesimages/15524/mini/File00842.jpgMon grand-père, Joseph François GALLET nous a laissé la photo ci-dessous, prise à San Francisco. Aucune date malheureusement, qui est la capitaine ? Peu-on savoir pourquoi un enfant est à bord ? Je serais très reconnaissant aux personnes qui pourraient me donner des réponse ou me dire comment poursuivre mes recherches. Mais déjà les informations que j'ai trouvées sur ce forum me sont très utiles. Merci à vous
Bonjour,
La Pérouse a fait escale à San Francisco en 1905 (capitaine Rio), en 1907, 1908, 1910, capitaine Ledru (accompagné de sa femme et d'un de ses fils entre 3 et 4 ans), en 1911, capitaine Lebras.
La définition de la photo ne permet pas de reconnaître éventuellement le capitaine Ledru avec un de ses fils.
Un enfant de visiteurs à bord lors de l'escale peut très bien être photographié avec l'équipage.
A l'attention de Jogal.
Comme cela vous avait été indiqué par Olivier 12 : message du 04/05/2014 à 13 h 51, sujet : Pertes de la Marine marchande, la réponse à vos questions se trouvent dans la matricule de votre grand-père au service historique de la Défense à Brest, dans les archives de l'inscription maritime puisque vous aviez indiqué qu'il était né à Saint-Briac le 11/08/1877. La liste de ses embarquements permettrait de dater la photo et de trouver le capitaine.
Cordialement.
Bonjour à tous,Bonsoir à tous,
■ Récompenses.
• Journal officiel du 10 octobre 1917, p. 8.019.
« Par décision du Sous-secrétaire d’État des Transports maritimes et de la Marine marchande, en date du 8 octobre 1917, les récompenses suivantes ont été accordées, pour faits de sauvetage, aux personnes désignées ci-après : [...]
Direction de l’Inscription maritime de Bordeaux.
— Cante (Pierre-Michel), matelot, inscrit à Audierne, n° 270 ;
— Burel (Jean), matelot, inscrit à Audierne, n° 4.536 ;
— Grosmaître (Louis-Marie-Ange), matelot, inscrit à Saint-Brieuc, n° 7.623 ;
— Roilier (Louis-Jean-Marie), inscrit à Saint-Brieuc, n° 34.395 ;
— Sangerma (Jacques), brigadier des douanes, domicilié aux Genêts-Hourtin ;
— Castaing (Pierre), préposé des douanes, domicilié aux Genêts-Hourtin,
médailles de bronze ; les 27 et 28 mai 1917, ont fait preuve du plus grand courage et d’un absolu dévouement en se portant, malgré la mer démontée et au péril de leur vie, au secours des naufragés du trois-mâts Lapérouse, échoué en face du phare de Hourtin (Gironde). »
Curieusement, le quartier-maître de manœuvre André Jouison ne fut pas officiellement récompensé pour sa contribution au sauvetage de l’équipage du trois-mâts La Pérouse. Mais, deux jours plus tard, lui fut décerné un témoignage officiel de satisfaction pour le sauvetage, le 29 mars 1917, de deux marins du cargo Morild-I, de la société d’armement Bjornstads Rederi A/S, de Christiania (Norvège), torpillé le même jour par le sous-marin allemand UC-69 (Kapitänleutnant Erwin Waßner), à 3 milles de Hourtin (Gironde) alors qu’il allait de Porto à Cardiff avec un chargement de poteaux de mine.
• Journal officiel du 30 mai 1917, p. 4.240.
« Par décision ministérielle du 26 mai 1917, le ministre de la marine a décerné un témoignage officiel de satisfaction au quartier-maître de manœuvre Jouison (André), Royan n° 606, du Centre aéronautique de Rochefort~La Pallice, en récompense du dévouement dont il a fait preuve à Hourtin, le 29 mars 1917 : s’est jeté à la mer, par un froid très vif, pour porter secours à deux marins norvégiens en danger de se noyer. »
Par une décision du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des pêches en date du 31 décembre 1923 (J.O. 21 janv. 1924, p. 767 et 771), il reçut cependant la Médaille d’honneur des marins du commerce.