NORD II - Cargo

[Rutilius]

Bonjour à tous,


■ Le capitaine du cargo Nord lors du torpillage de ce bâtiment.


— AGNIÉRAY Maxime Victor, né le 14 août 1872 au hameau de Petit-Fort-Philippe, commune de Gravelines (Nord) et décédé le ... [1929] à ... (...). Capitaine au cabotage, inscrit à Dunkerque, n° 299.

Fils de Jean Baptiste Pierre AGNIÉRAY, capitaine au cabotage, né vers 1849 à Gravelines, et d’Adélie Marie Jeanne BUTTEZ, née vers 1851 à Gravelines, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Gravelines, Année 1872, f° 47, n° 182).

Époux de Marie Jeanne Victorine NAESSEN, née le 8 février 1871 à Dunkerque (Nord), avec laquelle il avait contracté mariage le 20 mai 1901 à Malo-les-Bains (Nord). Fille de Jules Joseph NAESSEN, décédé le 6 juin 1886 à Dunkerque, et de Pauline Joséphine FLAMEIN, décédée le 7 novembre 1885 à Rosendaël (Nord) (Registre des actes de mariage de la commune de Malo-les-Bains, Année 1901, f° 12, n° 13).

Par arrêté du Ministre chargé des Travaux publics en date du 23 septembre 1918 (J.O. 25 sept. 1918, p. 8.394), nommé, à titre temporaire et pour la durée de la guerre, maître de port de 4e classe à Dieppe, à compter du 1er octobre 1918. Par arrêté du même ministre en date du 14 juin 1921 (J.O. 30 juin 1921, p. 7.424), promu à la 3e classe à compter du 1er juillet 1921. Par arrêté du même ministre en date du 23 février 1925 (J.O. 25 févr. 1925, p. 2.010), promu à la 2e classe à compter du 1er janvier 1924. Par arrêté du même ministre en date du 9 avril 1925 (J.O. 10 avr. 1925, p. 3.672), reclassé maître de port de 2e classe à compter du 1er juin 1921, compte tenu d’avantages d’ancienneté. Par arrêté du même ministre en date du 2 juillet 1926 (J.O. 4 juill. 1926, p. 7.363), inscrit au tableau d’avancement pour le grade de sous-lieutenant de port de 2e classe. Vraisemblablement décédé en service en 1929, son épouse ayant en effet perçu une pension civile à compter du 1er avril de la même année (D. 20 sept. 1929, J.O. 3 nov. 1929, p. 12.105 et 12.106).

[Rutilius]

Bonsoir à tous,


• Canonnière Courageuse – alors commandée par le lieutenant de vaisseau Marie Raymond CEILLIER –, Journal de navigation n° 5/1917 – 27 mai ~ 30 juin 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 129, p. num. 608 à 610.


« Le 21 juin [1917].

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14 h. 49 – Le Nord tire un coup de canon.

14 h. 50 – Rappelé aux postes de combat.

15 h. 44 – Un périscope par bâbord. Une torpille.

15 h. 45 – Ouvert le feu. Le Nord est touché par le travers de ses machines

15 h. 47 – S.O.S. 36 06 - 13 29. Lancé les grenades. Décrit des crochets autour du Nord. Sauvé la poste, les blessés et une partie de l’équipage.

18 h. 05 – La Gracieuse rallie.

22 h. 00 à 23 h. 00 – Patrouillé autour du Nord en rayonnant jusqu’à une distance de 3 milles.


Le 22 juin.


23 h. 40 à 0 h. 30 – Patrouillé en rayonnant autour du Nord.

1 h. 40 – Aperçu le feu de Joz.

2 h. 50 – Aperçu et reconnu le Nord et la Gracieuse.

3 h. 40 – Patrouillé à la recherche des remorqueurs.

5 h. 35 – Aperçu les remorqueurs.

5 h. 51 – Pris route pour piloter ces derniers. Lever de soleil. Amp. O W. = 8 N.-W. Cap au N. 30 W.

6 h. 50 – Remorqueur prend la remorque du Nord. Patrouillé sur le flanc bâbord du convoi.

10 h. 00 – Patrouillé sur le flanc bâbord du convoi.

11 h. 00 – Position à 11 h., 24 milles au N. 70 W. de Gozo.

11 h. 00 – Continué la patrouille sur le flanc bâbord du convoi de remorque.

13 h. 00 – Le Nord décharge sa pièce arrière.

14 h. 00 – 15’ dans l’Ouest du phare de Gozo.

16 h. 00 – Déchargé les pièces. Continué la patrouille sur le flanc bâbord du convoi.

17 h. 45 – Un chalutier accoste le Nord pour le prendre à couple. Aperçu un remorqueur à roues.

18 h. 25 – Le Sampson accoste le Nord par tribord.

20 h. 00 – Continué patrouille.

20 h. 20 – Amp. O W. = 7 N.-W. Coucher de soleil.

21 h. 00 – Manœuvré pour rallier la baie de Saint-Paul.

23 h. 55 – Accosté le Nord à l’anglaise par bâbord. »

[Rutilius]

Bonjour à tous,


• Canonnière Gracieuse – alors commandée par le lieutenant de vaisseau Jean Pierre Émile Marie VALLÉE –, Journal de navigation n° 7/1917 – 25 mai ~ 17 juillet 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 255, p. num. 811 à 813.


« Le 21 juin 1917.

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Quart de 16 h. à 20 h.

17 h. 10 – Aperçu vapeur Nord deux quarts par tribord. Pris toutes les dispositions de remorquage.

18 h. 10 – Patrouillé autour du Nord.

Quart de 20 h. à 24 h.

A la nuit, pris Nord en remorque.

23 h. 20 – Largué remorque.

23 h. 40 – Patrouillons autour du Nord.


22 juin 1917.


Quart de minuit à 4 h.

24 h. 00 – Patrouille autour du Nord.

Quart de 4 h à 8 h.

6 h. 00 – Un remorqueur et deux chalutiers anglais rallient.

7 h. 00 – Le remorqueur anglais met en marche.

Quart de 8 h à 12 h.

8 h. 00 – Route en zigzags pour convoyer et protéger le Nord à la remorque d’ un remorqueur anglais.

9 h. 35 – Aperçu la terre. Île de Gozo.

Quart de midi à 16 h.

Vitesses et routes diverses. Patrouillons autour du Nord.

Quart de 16 h. à 20 h.

16 h. 00 – Route en zigzags.

Quart de 20 h. à 24 h.

20 h. 00 – Escorté le convoi jusqu’à la baie de Saint-Paul.

21 h. 28 – Mouillé tribord par 23 m. Filé deux maillons. »

[olivier 12]

Bonjour à tous,

NORD II. Rencontre avec un sous-marin le 5 Décembre 1916

Le vapeur NORD, de la Compagnie des Bateaux à Vapeur du Nord se trouvait le 5 Décembre 1916 à 10h55 par 35°24 N et 17°54 E Greenwich. Mer agitée, vent d’Ouest, temps clair. Bâtiment lège faisant route à l’Ouest à 6,5 nœuds. Le capitaine se trouvait sur la passerelle inférieure et l’officier de quart était le 1er lieutenant, Monsieur Gens.

NORD avait devant lui 2 cargos qu’il relevait symétriquement à 5 ou 6 quarts de chaque bord et qui faisaient route à l’Est. Deux chalutiers anglais le suivaient à environ 1000 m.

Tout à coup, l’attention des deux officiers, du timonier et de l’homme de veille au bossoir fut attirée par une traînée blanchâtre venant de tribord, perpendiculaire à la route du bâtiment et qui se prolongeait sur 400 m. Ils reconnurent immédiatement le sillage d’une torpille qu’ils virent passer sous l’avant du bâtiment.
Le lieutenant avait mis sans hésiter la barre toute à gauche et le capitaine fait hisser le signal « Un sous-marin dans le voisinage ».
Les témoins ont très nettement vu le sillage de la torpille au moment de son passage sous le gaillard. Elle leur a paru de couleur brune. NORD n’a pas été touché parce qu’il était lège et qu’au moment précis du passage de la torpille, le bâtiment s’élevait à la lame.

Toutes les recherches faites pour apercevoir le sous-marin sont restées vaines.
Les deux autres cargos, de nationalité inconnue, s’écartèrent immédiatement de leur route,
l’un vers le Nord et l’autre vers le Sud. Les deux chalutiers anglais ne parurent pas s’en
préoccuper.

Témoins interrogés :

AGNIERAY Maxime Capitaine
GENS Lucien 1er lieutenant
LEFRANC Charles Matelot
VASSEUR Jean Baptiste Timonier

Le sous-marin attaquant

Pourrait être U 65 ou UC 22, qui avaient respectivement coulé CALEDONIA et ALGERIE III
sur cette zone quelques heures auparavant.

Cdlt

[Gastolli]

Bonsoir,

the attacker was UC 22, time of attack 9 a.m. according to war diary.

One of the other two steamers most probably british CITY OF PARIS, 9191 grt, which reported an submarine from nearly the same position = 35°28‘N-18°03‘E

Oliver

[Rutilius]

.
Bonsoir à tous,


■ Marin du cargo Nord.


― BOUTTEMONT Henry Camille, né le 1er septembre 1891 à Paris (IVe Arr.) et domicilié à Maintenon (Eure-et-Loir), décédé le 27 mars 1917 à l’Hôpital maritime de Sidi-Abdallah (Maladie contractée en service). Matelot de 2e classe canonnier, Défense fixe de Bizerte, matricule n° 94.376 – 2 ; classe 1911, n° 133 au recrutement de Dreux (Acte transcrit à Maintenon, le 5 avr. 1917).

Fils de Louis Camille Auguste BOUTTEMONT, né vers 1860, et d’Amélie Henriette MARTIN, née vers 1866, son épouse, « marchands fruitiers » (Registre des actes de naissance du IVe arrondissement de Paris, Année 1891, f° 31, acte n° 1.772).