BACCHUS - Cargo
BACCHUS ― Cargo ― Société « Les Affréteurs réunis ».
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Dernière modification par Rutilius le mar. sept. 11, 2018 3:51 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
BACCHUS ― Cargo ― Société « Les Affréteurs réunis ».
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Bien amicalement à vous,
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Re: BACCHUS - Cargo
Bonjour à tous,
BACCHUS 2e du nom ex - HILLTARN
Naufrage du 11 Juillet 1918.
Rapport du 2e capitaine François LEDEMELE. Traversée Malte -Milo-Salonique
Quitté Malte le 9 Juillet 1918 à 08h00 convoyé par des chalutiers japonais portant les lettres « K » et « Y ». Très beau temps et mer belle jusqu’au 11 Juillet à 02h25 du matin.
Tous les jours à 19h00 nous recevions l’ordre du chalutier commandant le groupe de cesser les zigzags à une heure indiquée pour les reprendre le lendemain. Le 10 au soir, nous avions reçu l’ordre de les cesser à 21h00 pour les reprendre à 04h00 le 11.
A ce moment, BACCHUS est atteint par l’explosion d’une torpille par le travers du panneau 2 et coule en une minute, engloutissant 29 hommes de son équipage.
Etant de quart de 20h00 à 24h00, j’avais donc cessé les zigzags à 21h00 le 10. J’ai quitté la passerelle à minuit et rendu le quart à Monsieur Portes, 1er lieutenant. Mer calme, horizon brumeux, visibilité très faible. Nous faisions route au S75E. Les escorteurs se trouvaient à 500 m, l’un à tribord, l’autre à bâbord arrière.
A 02h25, étant couché et dormant dans ma cabine dont la porte était restée ouverte, je fus réveillé par une forte explosion qui secoua le navire. Un torrent d’eau provenant de la gerbe produite m’inonda au sortir de la cabine. Nous venions d’être torpillés et le navire s’enfonçait par l’avant en donnant de la bande sur bâbord. Entendant le sifflet, je criai « Aux embarcations » et me précipitai à mon poste, la baleinière bâbord, suivi du chef mécanicien Monsieur Maderon, et des canonniers Labardin et Berthet. Je coupai avec une hache la saisine avant, lorsqu’une avalanche de charbon nous couvrit, mes hommes et moi. Le navire s’enfonça et je ressenti une violente douleur au côté gauche. Je disparus sous l’eau, entraîné par le navire. Quand je revins à la surface, j’étais entouré de débris et pris par le remous. J’entendais crier autour de moi et apercevais vaguement un chalutier tirant au canon.
L’épave sur laquelle je m’étais accroché me permit de passer autour de moi la bouée de sauvetage que je tenais encore dans mes bras. Je m’en dessaisis 10 minutes plus tard pour la donner au jeune ADC Théophile Lyda, qui avait été entraîné par le remous avec moi. Je partis à la recherche d’une autre bouée et trouvai une bouée couronne à peu de distance. Je me passai dedans et pris un peu de repos. Mais je crachais du sang et mon côté gauche se s’engourdissait de plus en plus, paralysant mon bras gauche. Je restai environ deux heures dans ma bouée. Puis Lyda et moi fûmes rejoints par le canonnier Berthet, à cheval sur un panneau de bois, et qui pagayait de son mieux. Les lueurs de l’aurore devenant plus vives, nous aperçûmes des hommes sur un radeau et les hélâmes. Je reconnus le 2e mécanicien, Monsieur Lefort et lui criai que j’étais blessé et que mes forces m’abandonnaient. Il réussit à s’approcher et j’eus la satisfaction d’être hissé sur le radeau.
Vingt minutes plus tard, nous fûmes recueillis par le chalutier « Y » (Nota : il s’agit du chalutier SAIKIO). On nous donna des vêtements et l’on soigna mes blessures. Il était 05h30 du matin et les chalutiers sont restés longtemps autour des épaves sans rencontrer aucun survivant. Nous étions les seuls rescapés, soit 8 hommes sur 37. Nous sommes arrivés sans incident à Milo le 12 Juillet et avons été hospitalisés et soignés à bord du navire de guerre FOUDRE et du vapeur YUNNAN.
Déposition de l’officier de quart Pierre PORTES
Vers 02h25, j’ai entendu l’explosion et vu la gerbe d’eau. Je me suis sur le spardeck à la baleinière tribord. Mais l’eau y arrivait déjà et le navire a coulé instantanément. J’avais coupé les deux saisines de la baleinière. Je me suis cramponné à l’embarcation qui a chaviré et coulé avec le navire. Il a été impossible de la décrocher. Celui-ci marchait à 7 nœuds et il y avait une petite houle de NW. Le ciel, couvert le soir, était devenu bien clair et l’on pouvait voir quelques étoiles et le chalutier qui était à plus de 500 m.
La cale 2 était chargée de détonateurs et c’est dans cette cale que la torpille a frappé, les faisant exploser. La cale 3 avait des munitions. Le navire transportait aussi canons, avions, tracteurs et vivres.
Je me suis retrouvé au milieu de débris, sans ceinture de sauvetage et me suis dirigé vers un radeau. L’homme de barre et les hommes de veille avaient disparu. Il n’y avait que deux radeaux qui ont bien tenu et qui étaient posés sur le panneau. Ils ont sauvés les rescapés. Le personnel de quart ne portait pas de ceintures. Celles-ci étaient bien en vue sur le spardeck et faciles à prendre ; Deux des rescapés ont été sauvés par leurs ceintures. Les canonniers n’avaient pas non plus leurs ceintures. Elles étaient attachées aux canons.
L’officier de quart n’avait que l’homme de barre avec lui pour amener l’embarcation. Cette baleinière a été emportée par le navire.
Il y avait bien eu un « Allo » dans la journée. Mais le TSF avait transmis un point qui était sur la terre ferme. Par suite de cette erreur, on n’avait pas pris en considération cet « Allo ».
Les feux de position étaient allumés, mais bien masqués avec du cuir. On ne découvrait les feux qu’en cas d’abordage possible. Il n’y avait ni feux de mât, ni feu de poupe. Tous les feux du bord étaient éteints et des rondes s’assuraient de leur extinction. Les hublots étaient peints. Le 1er chauffeur avait la consigne de mettre un prélart sur la claire-voie machine chaque soir.
J’ai donc la certitude qu’aucun feu n’était visible.
En remontant à la surface, cramponné à un morceau de bois, j’ai entendu parler. C’était le 2e mécanicien et un chauffeur qui étaient sur un radeau. Ils se sont rapprochés de moi et m’ont pris avec eux. Ensuite, nous avons sauvé le timonier anglais qui était sans connaissance.
Déposition du 2e mécanicien Henri LEFORT
Au moment de l’explosion, je suis sorti de ma cabine et suis allé voir la machine. Elle était stoppée. La dynamo a marché jusqu’au dernier moment. L’eau arrivait déjà au château et j’ai vu qu’il était impossible d’amener les embarcations. J’ai pris ma ceinture et me suis jeté à l’eau. Le capitaine a sifflé un coup, mais le charbon des soutes a été projeté par les panneaux de remplissage qui se sont ouverts. BACCHUS a coulé immédiatement.

Rapport de la commission d’enquête
Elle reprend les déclarations des rescapés et souligne que la veille était bien réglée. Sachant que le navire n’avait pas de cloisonnement et ne résisterait pas à une torpille (il l’avait signalé maintes fois à Bizerte) le capitaine avait pris des mesures judicieuses pour la répartition des ceintures de sauvetage. Les survivants ont dû leur salut aux radeaux, à ces ceintures, ou à des panneaux de bois flottant sur l’eau.
Aucun renseignement sur les disparus. Le canonnier Labardin a seulement vu des hommes se diriger vers la dunette arrière et affirme qu’ils n’avaient pas de ceintures de sauvetage. Aucun cadavre n’est revenu à la surface. On peut supposer que les hommes du pont ont été submergés par la trombe d’eau et les débris ou ont hésité à se jeter à l’eau, n’ayant pas confiance dans les moyens de sauvetage. Ceux de la machine ont stoppé celle-ci, puis ont du attendre un moment car elle n’a pas été envahie de suite. Ce moment a suffi pour les perdre. Il n’y a aucun reproche à faire à quiconque.
Il faut au contraire louer la prévoyance du commandant car sans les ceintures disposées à portée de main, personne peut-être n’aurait été sauvé. On doit un grand éloge au 2e capitaine qui, bien que grièvement blessé, a donné sa ceinture à l’aide de cuisine Lyda et a pu en retrouver une autre. Il est resté deux heures dans l’eau avant d’être recueilli.
Le 2e mécanicien Lefort a eu le sang froid de descendre jusqu’au parquet supérieur pour s’assurer que la machine était stoppée. Il a contribué par ses recherches à sauver des survivants, notamment le 2e capitaine et le timonier anglais, tous deux à bout de force.
Quant à la manœuvre du sous-marin, on ne peut rien en dire de spécial. Posté sur la route Malte-Milo, il a capté aux écouteurs le bruit d’une hélice et a probablement distingué d’assez loin la masse du bateau dont il connaissait à l’avance la direction générale. Sans doute en demi-plongée, il ne pouvait être vu.
Récompenses
Citation à l’Ordre de la Brigade
LEDEMELE François 2e capitaine Saint Malo 733
LEFORT Henri 2e mécanicien Dinan 9235
Pour le sang froid et la courageuse énergie dont ils ont fait preuve lors du torpillage de leur bâtiment.
Médaille de sauvetage en bronze + 30 points exceptionnels
LABARDIN Jean Canonnier 57793.5
BERTHET Joseph Canonnier 66013.5
Pour le dévouement et l’énergie dont ils ont fait preuve lors du torpillage de leur bâtiment.
TOS du Ministre
Vapeur BACCHUS
Dont le personnel a toujours fait preuve d’énergie et d’entrain et a en grande partie disparu, victime du devoir, lors du torpillage de ce navire le 11 Juillet 1918.
Le sous-marin attaquant
C’était donc l’UB 51 du Kptlt Ernst KRAFFT.
Notons que cet officier décèdera le 27 Juillet 1954, prisonnier dans un camp soviétique.
Cdlt
BACCHUS 2e du nom ex - HILLTARN
Naufrage du 11 Juillet 1918.
Rapport du 2e capitaine François LEDEMELE. Traversée Malte -Milo-Salonique
Quitté Malte le 9 Juillet 1918 à 08h00 convoyé par des chalutiers japonais portant les lettres « K » et « Y ». Très beau temps et mer belle jusqu’au 11 Juillet à 02h25 du matin.
Tous les jours à 19h00 nous recevions l’ordre du chalutier commandant le groupe de cesser les zigzags à une heure indiquée pour les reprendre le lendemain. Le 10 au soir, nous avions reçu l’ordre de les cesser à 21h00 pour les reprendre à 04h00 le 11.
A ce moment, BACCHUS est atteint par l’explosion d’une torpille par le travers du panneau 2 et coule en une minute, engloutissant 29 hommes de son équipage.
Etant de quart de 20h00 à 24h00, j’avais donc cessé les zigzags à 21h00 le 10. J’ai quitté la passerelle à minuit et rendu le quart à Monsieur Portes, 1er lieutenant. Mer calme, horizon brumeux, visibilité très faible. Nous faisions route au S75E. Les escorteurs se trouvaient à 500 m, l’un à tribord, l’autre à bâbord arrière.
A 02h25, étant couché et dormant dans ma cabine dont la porte était restée ouverte, je fus réveillé par une forte explosion qui secoua le navire. Un torrent d’eau provenant de la gerbe produite m’inonda au sortir de la cabine. Nous venions d’être torpillés et le navire s’enfonçait par l’avant en donnant de la bande sur bâbord. Entendant le sifflet, je criai « Aux embarcations » et me précipitai à mon poste, la baleinière bâbord, suivi du chef mécanicien Monsieur Maderon, et des canonniers Labardin et Berthet. Je coupai avec une hache la saisine avant, lorsqu’une avalanche de charbon nous couvrit, mes hommes et moi. Le navire s’enfonça et je ressenti une violente douleur au côté gauche. Je disparus sous l’eau, entraîné par le navire. Quand je revins à la surface, j’étais entouré de débris et pris par le remous. J’entendais crier autour de moi et apercevais vaguement un chalutier tirant au canon.
L’épave sur laquelle je m’étais accroché me permit de passer autour de moi la bouée de sauvetage que je tenais encore dans mes bras. Je m’en dessaisis 10 minutes plus tard pour la donner au jeune ADC Théophile Lyda, qui avait été entraîné par le remous avec moi. Je partis à la recherche d’une autre bouée et trouvai une bouée couronne à peu de distance. Je me passai dedans et pris un peu de repos. Mais je crachais du sang et mon côté gauche se s’engourdissait de plus en plus, paralysant mon bras gauche. Je restai environ deux heures dans ma bouée. Puis Lyda et moi fûmes rejoints par le canonnier Berthet, à cheval sur un panneau de bois, et qui pagayait de son mieux. Les lueurs de l’aurore devenant plus vives, nous aperçûmes des hommes sur un radeau et les hélâmes. Je reconnus le 2e mécanicien, Monsieur Lefort et lui criai que j’étais blessé et que mes forces m’abandonnaient. Il réussit à s’approcher et j’eus la satisfaction d’être hissé sur le radeau.
Vingt minutes plus tard, nous fûmes recueillis par le chalutier « Y » (Nota : il s’agit du chalutier SAIKIO). On nous donna des vêtements et l’on soigna mes blessures. Il était 05h30 du matin et les chalutiers sont restés longtemps autour des épaves sans rencontrer aucun survivant. Nous étions les seuls rescapés, soit 8 hommes sur 37. Nous sommes arrivés sans incident à Milo le 12 Juillet et avons été hospitalisés et soignés à bord du navire de guerre FOUDRE et du vapeur YUNNAN.
Déposition de l’officier de quart Pierre PORTES
Vers 02h25, j’ai entendu l’explosion et vu la gerbe d’eau. Je me suis sur le spardeck à la baleinière tribord. Mais l’eau y arrivait déjà et le navire a coulé instantanément. J’avais coupé les deux saisines de la baleinière. Je me suis cramponné à l’embarcation qui a chaviré et coulé avec le navire. Il a été impossible de la décrocher. Celui-ci marchait à 7 nœuds et il y avait une petite houle de NW. Le ciel, couvert le soir, était devenu bien clair et l’on pouvait voir quelques étoiles et le chalutier qui était à plus de 500 m.
La cale 2 était chargée de détonateurs et c’est dans cette cale que la torpille a frappé, les faisant exploser. La cale 3 avait des munitions. Le navire transportait aussi canons, avions, tracteurs et vivres.
Je me suis retrouvé au milieu de débris, sans ceinture de sauvetage et me suis dirigé vers un radeau. L’homme de barre et les hommes de veille avaient disparu. Il n’y avait que deux radeaux qui ont bien tenu et qui étaient posés sur le panneau. Ils ont sauvés les rescapés. Le personnel de quart ne portait pas de ceintures. Celles-ci étaient bien en vue sur le spardeck et faciles à prendre ; Deux des rescapés ont été sauvés par leurs ceintures. Les canonniers n’avaient pas non plus leurs ceintures. Elles étaient attachées aux canons.
L’officier de quart n’avait que l’homme de barre avec lui pour amener l’embarcation. Cette baleinière a été emportée par le navire.
Il y avait bien eu un « Allo » dans la journée. Mais le TSF avait transmis un point qui était sur la terre ferme. Par suite de cette erreur, on n’avait pas pris en considération cet « Allo ».
Les feux de position étaient allumés, mais bien masqués avec du cuir. On ne découvrait les feux qu’en cas d’abordage possible. Il n’y avait ni feux de mât, ni feu de poupe. Tous les feux du bord étaient éteints et des rondes s’assuraient de leur extinction. Les hublots étaient peints. Le 1er chauffeur avait la consigne de mettre un prélart sur la claire-voie machine chaque soir.
J’ai donc la certitude qu’aucun feu n’était visible.
En remontant à la surface, cramponné à un morceau de bois, j’ai entendu parler. C’était le 2e mécanicien et un chauffeur qui étaient sur un radeau. Ils se sont rapprochés de moi et m’ont pris avec eux. Ensuite, nous avons sauvé le timonier anglais qui était sans connaissance.
Déposition du 2e mécanicien Henri LEFORT
Au moment de l’explosion, je suis sorti de ma cabine et suis allé voir la machine. Elle était stoppée. La dynamo a marché jusqu’au dernier moment. L’eau arrivait déjà au château et j’ai vu qu’il était impossible d’amener les embarcations. J’ai pris ma ceinture et me suis jeté à l’eau. Le capitaine a sifflé un coup, mais le charbon des soutes a été projeté par les panneaux de remplissage qui se sont ouverts. BACCHUS a coulé immédiatement.

Rapport de la commission d’enquête
Elle reprend les déclarations des rescapés et souligne que la veille était bien réglée. Sachant que le navire n’avait pas de cloisonnement et ne résisterait pas à une torpille (il l’avait signalé maintes fois à Bizerte) le capitaine avait pris des mesures judicieuses pour la répartition des ceintures de sauvetage. Les survivants ont dû leur salut aux radeaux, à ces ceintures, ou à des panneaux de bois flottant sur l’eau.
Aucun renseignement sur les disparus. Le canonnier Labardin a seulement vu des hommes se diriger vers la dunette arrière et affirme qu’ils n’avaient pas de ceintures de sauvetage. Aucun cadavre n’est revenu à la surface. On peut supposer que les hommes du pont ont été submergés par la trombe d’eau et les débris ou ont hésité à se jeter à l’eau, n’ayant pas confiance dans les moyens de sauvetage. Ceux de la machine ont stoppé celle-ci, puis ont du attendre un moment car elle n’a pas été envahie de suite. Ce moment a suffi pour les perdre. Il n’y a aucun reproche à faire à quiconque.
Il faut au contraire louer la prévoyance du commandant car sans les ceintures disposées à portée de main, personne peut-être n’aurait été sauvé. On doit un grand éloge au 2e capitaine qui, bien que grièvement blessé, a donné sa ceinture à l’aide de cuisine Lyda et a pu en retrouver une autre. Il est resté deux heures dans l’eau avant d’être recueilli.
Le 2e mécanicien Lefort a eu le sang froid de descendre jusqu’au parquet supérieur pour s’assurer que la machine était stoppée. Il a contribué par ses recherches à sauver des survivants, notamment le 2e capitaine et le timonier anglais, tous deux à bout de force.
Quant à la manœuvre du sous-marin, on ne peut rien en dire de spécial. Posté sur la route Malte-Milo, il a capté aux écouteurs le bruit d’une hélice et a probablement distingué d’assez loin la masse du bateau dont il connaissait à l’avance la direction générale. Sans doute en demi-plongée, il ne pouvait être vu.
Récompenses
Citation à l’Ordre de la Brigade
LEDEMELE François 2e capitaine Saint Malo 733
LEFORT Henri 2e mécanicien Dinan 9235
Pour le sang froid et la courageuse énergie dont ils ont fait preuve lors du torpillage de leur bâtiment.
Médaille de sauvetage en bronze + 30 points exceptionnels
LABARDIN Jean Canonnier 57793.5
BERTHET Joseph Canonnier 66013.5
Pour le dévouement et l’énergie dont ils ont fait preuve lors du torpillage de leur bâtiment.
TOS du Ministre
Vapeur BACCHUS
Dont le personnel a toujours fait preuve d’énergie et d’entrain et a en grande partie disparu, victime du devoir, lors du torpillage de ce navire le 11 Juillet 1918.
Le sous-marin attaquant
C’était donc l’UB 51 du Kptlt Ernst KRAFFT.
Notons que cet officier décèdera le 27 Juillet 1954, prisonnier dans un camp soviétique.
Cdlt
olivier
BACCHUS ― Cargo ― Société « Les Affréteurs réunis ».
Bonjour à tous,
____________________________________________________________________________________________
Récompenses accordées consécutivement à la perte du cargo Bacchus,
second du nom, survenue le 11 juillet 1918
second du nom, survenue le 11 juillet 1918
Témoignage officiel de satisfaction
• Journal officiel du 6 octobre 1918, p. 8.713.
Médaille de sauvetage et points exceptionnels
• Journal officiel du 6 octobre 1918, p. 8.713.
• Journal officiel du 6 octobre 1918, p. 8.713.
Médaille de sauvetage et points exceptionnels
• Journal officiel du 6 octobre 1918, p. 8.713.
Inscriptions à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (art. 1er ; J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier :

Inscriptions à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 2 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 15 mars 1922, p. 2.952 et 2.956), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire :

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653 et 3.655), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire :
____________________________________________________________________________________________
Nota. : Le 25 janvier 1917, Albert Georges MADERON, alors chef mécanicien du cargo réquisitionné Sylvie, de la Société « Les Affréteurs réunis » (Jean Stern), avait échappé au naufrage de ce bâtiment, torpillé et coulé à 190 milles dans le S.-O. du Cap Matapan par le sous-marin allemand U-38 (Kapitänleutnant Max Valentiner). Cet officier fut peu après cité à l’ordre de la brigade dans les termes suivants :
« Lors du torpillage de son bâtiment, le 25 janvier 1917, a parfaitement secondé son capitaine et donné l’exemple du sang-froid, du courage et du dévouement. »
« Lors du torpillage de son bâtiment, le 25 janvier 1917, a parfaitement secondé son capitaine et donné l’exemple du sang-froid, du courage et du dévouement. »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
BACCHUS ― Cargo ― Société « Les Affréteurs réunis ».
Bonjour à tous,
Marins du cargo Bacchus, second du nom, disparus le 11 juillet 1918 avec ce bâtiment
(Jug. Trib. Marseille, 5 mars 1919, transcrit à Marseille, le 8 mai 1919)
I. — Marins du commerce.
État-major
(Jug. Trib. Marseille, 5 mars 1919, transcrit à Marseille, le 8 mai 1919)
I. — Marins du commerce.
État-major
— BÉQUET Alcide Marie Auguste, né le 4 janvier 1875 à Macé (Orne). Capitaine, capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 637 [Brevet conféré en Décembre 1902 : J.O. 13 déc. 1902, p. 8.009. Initialement inscrit au même quartier le 15 mai 1899, f° et n° 6.379] ; classe 1895, n° 581 au recrutement de Saint-Malo.
• Fils d’Octave Marie BÉQUET, né le 8 octobre 1836 à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), « aiguilleur au chemin de fer » [Employé de la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest], et de Marie Perrine POITEVIN, née le 11 mai 1842 à Paramé (– d° –), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Saint-Malo (– d° –), le 1er février 1865 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Malo, Année 1865, f° 7, acte n° 12 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Macé, Année 1875, f° 2, acte n° 1).
— MADERON Albert Georges, né le 25 août 1881 à Dunkerque (Nord). Chef mécanicien, inscrit au quartier de Dunkerque, n° 3.792 ; classe 1901.
• Fils d’Albert Alphonse MADERON, né le 27 septembre 1849 à Dunkerque, mécanicien, et de Catherine BURANI, née le 20 mai 1850 à Dunkerque ; époux ayant contracté mariage dans cette ville, le 1er septembre 1877 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1877, f° 96, acte n° 189 ~ Registre des actes de naissance de la ville de Dunkerque, Année 1881, f° 198, acte n° 962).
— COLOMBO Xavier Joseph André, né le 25 mai 1888 à Bastia (Corse — aujourd’hui Haute-Corse —). Officier mécanicien, inscrit le 30 novembre 1911 au quartier de Bastia, f° et n° 814 ; classe 1908, n° 26 au recrutement de Bastia. Était chaudronnier lors des opérations de recrutement de sa classe.
• Fils de Joseph Antoine COLOMBO, né vers 1853, commerçant, et de Catherine BURANI, née vers 1855, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Bastia, Année 1888, f° 82, acte n° 321).
• Fils d’Octave Marie BÉQUET, né le 8 octobre 1836 à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), « aiguilleur au chemin de fer » [Employé de la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest], et de Marie Perrine POITEVIN, née le 11 mai 1842 à Paramé (– d° –), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Saint-Malo (– d° –), le 1er février 1865 (Registre des actes de mariage de la ville de Saint-Malo, Année 1865, f° 7, acte n° 12 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Macé, Année 1875, f° 2, acte n° 1).
— MADERON Albert Georges, né le 25 août 1881 à Dunkerque (Nord). Chef mécanicien, inscrit au quartier de Dunkerque, n° 3.792 ; classe 1901.
• Fils d’Albert Alphonse MADERON, né le 27 septembre 1849 à Dunkerque, mécanicien, et de Catherine BURANI, née le 20 mai 1850 à Dunkerque ; époux ayant contracté mariage dans cette ville, le 1er septembre 1877 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1877, f° 96, acte n° 189 ~ Registre des actes de naissance de la ville de Dunkerque, Année 1881, f° 198, acte n° 962).
— COLOMBO Xavier Joseph André, né le 25 mai 1888 à Bastia (Corse — aujourd’hui Haute-Corse —). Officier mécanicien, inscrit le 30 novembre 1911 au quartier de Bastia, f° et n° 814 ; classe 1908, n° 26 au recrutement de Bastia. Était chaudronnier lors des opérations de recrutement de sa classe.
• Fils de Joseph Antoine COLOMBO, né vers 1853, commerçant, et de Catherine BURANI, née vers 1855, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Bastia, Année 1888, f° 82, acte n° 321).
Équipage
— AZY Joseph, né le ... à ... (...). Maître d’hôtel, inscrit au quartier de Marseille, n° 4.020.
— BERNARD Goulven, né le ... à ... (...). Soutier, inscrit au quartier de Morlaix, n° 35.282.
— BIZIEN Jean, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier du Conquet, n° 11.701.
— BRETON Jean Louis, né le ... à ... (...). Premier chauffeur, inscrit au quartier de Morlaix, n° 35.265.
— DI VIRGILIO Honoré Marius, né le 12 décembre 1891 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Charpentier, matricule n° 51.851 – 5 au 5e Dépôt des équipages de la flotte ; inscrit le 31 juillet 1917 au quartier de Marseille, n° 8.667 ; classe 1911, n° 1.546 au recrutement de Marseille.
• Fils de Janvier DI VIRGILIO, né vers 1843 à Procida (Campanie, Italie), charpentier, et de Julie Joséphine Marie AMADEO, née vers 1853, épicière, son épouse (Registre des acte de naissance de la ville de Marseille, Année 1891, Registre 9, acte n° 1.055).
— HOUTMANN Paul Alexandre, né le 18 octobre 1893 à Mouzaïaville (Département d’Alger, Algérie). Soutier, matricule n° 57.347 – 5 au 5e Dépôt des équipages de la flotte ; inscrit au quartier d’Alger, n° 2.954 ; classe 1911, n° 1.705 au recrutement d’Alger.
• Fils de Joseph Jules HOUTMANN, né vers 1863, poseur à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, et de Marie Alexandrine REYNAL, née vers 1871, sans profession, son épouse (Registre des acte de naissance de la commune de Mouzaïaville, Année 1893, f° 30, acte n° 116).
[Embarqué sur le croiseur cuirassé Jules-Michelet du 20 mars 1914 au 11 mai 1918, puis envoyé au 5e Dépôt du 12 mai au 25 juin 1917, avait été placé à cette dernière date en sursis d’appel à bord du cargo Bacchus.]
— JUCAUD Enée, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de La Rochelle, n° 1.312.
— LE HIR François, né le ... à ... (...). Maître d’équipage, inscrit au quartier du Conquet, n° 11.571.
— LE MEUR Gérôme, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Concarneau, n° 5.803.
— PELLAN Raoul Émile, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Cherbourg, n° 3.159.
— ROYER Jude, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Marseille, n° 28.599.
— BERNARD Goulven, né le ... à ... (...). Soutier, inscrit au quartier de Morlaix, n° 35.282.
— BIZIEN Jean, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier du Conquet, n° 11.701.
— BRETON Jean Louis, né le ... à ... (...). Premier chauffeur, inscrit au quartier de Morlaix, n° 35.265.
— DI VIRGILIO Honoré Marius, né le 12 décembre 1891 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Charpentier, matricule n° 51.851 – 5 au 5e Dépôt des équipages de la flotte ; inscrit le 31 juillet 1917 au quartier de Marseille, n° 8.667 ; classe 1911, n° 1.546 au recrutement de Marseille.
• Fils de Janvier DI VIRGILIO, né vers 1843 à Procida (Campanie, Italie), charpentier, et de Julie Joséphine Marie AMADEO, née vers 1853, épicière, son épouse (Registre des acte de naissance de la ville de Marseille, Année 1891, Registre 9, acte n° 1.055).
— HOUTMANN Paul Alexandre, né le 18 octobre 1893 à Mouzaïaville (Département d’Alger, Algérie). Soutier, matricule n° 57.347 – 5 au 5e Dépôt des équipages de la flotte ; inscrit au quartier d’Alger, n° 2.954 ; classe 1911, n° 1.705 au recrutement d’Alger.
• Fils de Joseph Jules HOUTMANN, né vers 1863, poseur à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, et de Marie Alexandrine REYNAL, née vers 1871, sans profession, son épouse (Registre des acte de naissance de la commune de Mouzaïaville, Année 1893, f° 30, acte n° 116).
[Embarqué sur le croiseur cuirassé Jules-Michelet du 20 mars 1914 au 11 mai 1918, puis envoyé au 5e Dépôt du 12 mai au 25 juin 1917, avait été placé à cette dernière date en sursis d’appel à bord du cargo Bacchus.]
— JUCAUD Enée, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de La Rochelle, n° 1.312.
— LE HIR François, né le ... à ... (...). Maître d’équipage, inscrit au quartier du Conquet, n° 11.571.
— LE MEUR Gérôme, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Concarneau, n° 5.803.
— PELLAN Raoul Émile, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Cherbourg, n° 3.159.
— ROYER Jude, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Marseille, n° 28.599.
II. — Marins de l’État.
― MISTRALETTI Odon Ulysse, né le 6 février 1897 à Sablet (Vaucluse) et y domicilié. Apprenti marin, A.M.B.C. du Havre, matricule n° 66.453 – 5 ; classe 1917, n° 1.801 au recrutement d’Avignon.
• Fils de Giuseppe MISTRALETTI, né vers 1866 en Italie, bûcheron, et de Cordria Margherita BARONE, née vers 1866 en Italie, « ménagère », son épouse (Registre des actes d’état civil de la commune de Sablet, Année 1897, f° 5, acte n° 11).
[Engagé volontaire pour 3 ans le 25 septembre 1917 à la mairie d’Avignon au titre du 5e Dépôt des équipages de la flotte. Arrivé au corps et apprenti-marin le 27.]
― PICOT Ernest Marius, né le 12 janvier 1899 à Vaulnaveys-le-Haut (Isère) et y domicilié, mort le 11 juillet 1918, Apprenti marin sans spécialité, Marine du Havre, matricule n° 71.064 – 5.
• Fils de Pierre François PICOT, né le 6 novembre 1865 à Vaulnaveys-le-Haut (Registre des actes de naissance de la commune de Vaulnaveys-le-Haut, Année 1865, acte n° 44), agriculteur, et de Marie Olympe FINET, née le 12 octobre 1864 à Séchilienne (Isère), hameau de La Chamoussière (Registre des actes de naissance de la commune de Séchilienne, Année 1864, f° 5, acte n° 27) ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 12 août 1893.
[Incorporé le 15 avril 1918 au 5e Dépôt des équipages de la flotte. Arrivé au corps et apprenti-marin le 17.]
― RATEAU Lucien François, né le 14 décembre 1893 à Ménessaire (Côte-d’Or) et domicilié à Paris (IVe Arr.), Quartier-maître canonnier, Front de mer de Marseille, matricule n° 32.035 – 1 (– d° –).
• Fils d’Étienne RATEAU, né le 2 décembre 1862 à Ménessaire, cultivateur, et de Marie CHARLOT, née le 8 mars 1870 à Moux-en-Morvan (Nièvre), sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 15 janvier 1890 (Registre des actes de mariage de la commune de Moux-en-Morvan, Année 1890, f° 1, acte n° 1 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Ménéssaire, Année 1893, f° 15, acte n° 25).
• Époux de Julie Charlotte MÉTAIRIE, née le 9 juin 1897 à Paris (XVIIe Arr.), avec laquelle il avait contracté mariage à Paris (XVe Arr.), le 21 septembre 1916 (Registre des actes de mariage du XVe arrondissement de Paris, Année 1916, f° 56, acte n° 969).
― SOUNIÉ Émile Auguste, né le 12 juin 1899 à Puylaurens (Tarn) et y domicilié. Matelot de 3e classe sans spécialité, matricule n° 70.683 – 5 ; classe 1919, n° 178 au recrutement d’Albi.
• Fils d’Antoine Baptiste SOUNIÉ, né le 26 décembre 1862 à Caunes (Aude), cultivateur, et de Marie Jeanne VIGNES, née le 16 novembre 1867 à Puylaurens, cultivatrice ; époux ayant contracté mariage à Puylaurens, le 10 mai 1886 (Registre de mariage de la commune de Puylaurens, Année 1886, f° 7, acte n° 12 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Puylaurens, Année 1897, f° 13, acte n° 49).
[Engagé volontaire pour 4 ans le 29 mars 1918 à la mairie d’Albi au titre du 5e Dépôt des équipages de la flotte. Arrivé au corps et matelot de 3e classe le 2 avril 1918.]
— THOMIRE Marcel Pierre Marie Antoine, né le 21 novembre 1898 à Saint-Jacques-sur-Darnétal (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et domicilié à Sotteville-lès-Rouen (– d° –). Matelot de 3e classe électricien radiotélégraphiste, matricule n° 42.461 – 1 ; classe 1918, n° 793 au recrutement de Rouen-Sud.
• Fils de (Registre des actes d’état civil de la commune de Saint-Jacques-sur-Darnétal, Année 1898, f° 30, acte n° 57) Pierre Célestin THOMIRE, né vers 1873, boulanger, et de Jeanne Angèle Ernestine BIDEL, née le 7 décembre 1868 à Bois-d’Ennebourg (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) (Registre des actes d’état civil de la commune de Bois-d’Ennebourg, Année 1868, f° 11, acte n° 18), boulangère ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 3 janvier 1898 (Ibid.).
[Engagé volontaire pour 3 ans le 26 décembre 1916 à la mairie de Rouen au titre du 1er Dépôt des équipages de la flotte. Arrivé au corps et matelot de 3e classe le 27.]
• Fils de Giuseppe MISTRALETTI, né vers 1866 en Italie, bûcheron, et de Cordria Margherita BARONE, née vers 1866 en Italie, « ménagère », son épouse (Registre des actes d’état civil de la commune de Sablet, Année 1897, f° 5, acte n° 11).
[Engagé volontaire pour 3 ans le 25 septembre 1917 à la mairie d’Avignon au titre du 5e Dépôt des équipages de la flotte. Arrivé au corps et apprenti-marin le 27.]
― PICOT Ernest Marius, né le 12 janvier 1899 à Vaulnaveys-le-Haut (Isère) et y domicilié, mort le 11 juillet 1918, Apprenti marin sans spécialité, Marine du Havre, matricule n° 71.064 – 5.
• Fils de Pierre François PICOT, né le 6 novembre 1865 à Vaulnaveys-le-Haut (Registre des actes de naissance de la commune de Vaulnaveys-le-Haut, Année 1865, acte n° 44), agriculteur, et de Marie Olympe FINET, née le 12 octobre 1864 à Séchilienne (Isère), hameau de La Chamoussière (Registre des actes de naissance de la commune de Séchilienne, Année 1864, f° 5, acte n° 27) ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 12 août 1893.
[Incorporé le 15 avril 1918 au 5e Dépôt des équipages de la flotte. Arrivé au corps et apprenti-marin le 17.]
― RATEAU Lucien François, né le 14 décembre 1893 à Ménessaire (Côte-d’Or) et domicilié à Paris (IVe Arr.), Quartier-maître canonnier, Front de mer de Marseille, matricule n° 32.035 – 1 (– d° –).
• Fils d’Étienne RATEAU, né le 2 décembre 1862 à Ménessaire, cultivateur, et de Marie CHARLOT, née le 8 mars 1870 à Moux-en-Morvan (Nièvre), sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 15 janvier 1890 (Registre des actes de mariage de la commune de Moux-en-Morvan, Année 1890, f° 1, acte n° 1 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Ménéssaire, Année 1893, f° 15, acte n° 25).
• Époux de Julie Charlotte MÉTAIRIE, née le 9 juin 1897 à Paris (XVIIe Arr.), avec laquelle il avait contracté mariage à Paris (XVe Arr.), le 21 septembre 1916 (Registre des actes de mariage du XVe arrondissement de Paris, Année 1916, f° 56, acte n° 969).
― SOUNIÉ Émile Auguste, né le 12 juin 1899 à Puylaurens (Tarn) et y domicilié. Matelot de 3e classe sans spécialité, matricule n° 70.683 – 5 ; classe 1919, n° 178 au recrutement d’Albi.
• Fils d’Antoine Baptiste SOUNIÉ, né le 26 décembre 1862 à Caunes (Aude), cultivateur, et de Marie Jeanne VIGNES, née le 16 novembre 1867 à Puylaurens, cultivatrice ; époux ayant contracté mariage à Puylaurens, le 10 mai 1886 (Registre de mariage de la commune de Puylaurens, Année 1886, f° 7, acte n° 12 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Puylaurens, Année 1897, f° 13, acte n° 49).
[Engagé volontaire pour 4 ans le 29 mars 1918 à la mairie d’Albi au titre du 5e Dépôt des équipages de la flotte. Arrivé au corps et matelot de 3e classe le 2 avril 1918.]
— THOMIRE Marcel Pierre Marie Antoine, né le 21 novembre 1898 à Saint-Jacques-sur-Darnétal (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et domicilié à Sotteville-lès-Rouen (– d° –). Matelot de 3e classe électricien radiotélégraphiste, matricule n° 42.461 – 1 ; classe 1918, n° 793 au recrutement de Rouen-Sud.
• Fils de (Registre des actes d’état civil de la commune de Saint-Jacques-sur-Darnétal, Année 1898, f° 30, acte n° 57) Pierre Célestin THOMIRE, né vers 1873, boulanger, et de Jeanne Angèle Ernestine BIDEL, née le 7 décembre 1868 à Bois-d’Ennebourg (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) (Registre des actes d’état civil de la commune de Bois-d’Ennebourg, Année 1868, f° 11, acte n° 18), boulangère ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 3 janvier 1898 (Ibid.).
[Engagé volontaire pour 3 ans le 26 décembre 1916 à la mairie de Rouen au titre du 1er Dépôt des équipages de la flotte. Arrivé au corps et matelot de 3e classe le 27.]
III. — Autres marins.
— AMBRESIA ..., né le ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de ...
— BACHY ..., né le ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de ...
— BAQUARI ..., né le ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de ...
— BAYE Mba, né le ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de ...
— BECHIR ..., né le ... à ... (...). Soutier, inscrit au quartier de ...
— BOUTZA ..., né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de ...
— LYDA Théophile, né le ... à ... (...). Aide de cuisine, inscrit au quartier de ...
— MARCADIA ..., né le ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de ...
— MAYE ..., né le ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de ...
— TICONG ..., né le ... à ... (...). Cuisinier annamite, inscrit au quartier de ...
— BACHY ..., né le ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de ...
— BAQUARI ..., né le ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de ...
— BAYE Mba, né le ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de ...
— BECHIR ..., né le ... à ... (...). Soutier, inscrit au quartier de ...
— BOUTZA ..., né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de ...
— LYDA Théophile, né le ... à ... (...). Aide de cuisine, inscrit au quartier de ...
— MARCADIA ..., né le ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de ...
— MAYE ..., né le ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de ...
— TICONG ..., né le ... à ... (...). Cuisinier annamite, inscrit au quartier de ...
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: BACCHUS - Cargo
Bonjour,
Une rapide revue de presse sur la courte vie du BACCHUS deuxième du nom :
A bientôt.
Une rapide revue de presse sur la courte vie du BACCHUS deuxième du nom :
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.