- TYELLA 763_001.jpg (210.81 Kio) Consulté 313 fois
THYELLA - Torpilleur
THYELLA — Torpilleur auxiliaire, ex-torpilleur grec, premier du type (1916~1917).
Bonjour à tous,
................................................................................................................................
Service à la mer.
Service à la mer.
10 h. 45 ― Rentré à Port-Saïd. Amarré à bâbord du Jauréguiberry.
Débarqué 158 naufragés du paquebot Calédonien. [...] »
4 h. 00 ― Formation de jour.
4 h. 40 ― Se former.
4 h. 55 ― Commencé les zigzags.
Service ordinaire à la mer aux postes de veille.
4 h. 00. ― Changé la bordée de quart.
Service ordinaire à la mer aux postes de veille.
6 h. 30. ― Branlebas.
5 h. 00. ― Commencé les zigzags.
6 h. 00. ― Cessé les zigzags. Gallieni signale changement de route.
10 h. 30. ― Diverses routes pour entrer dans le chenal de Port-Saïd. Pris le pilote.
Arrivé devant le Jauréguiberry à 11 h. 00. Amarré et débarqué les rescapés.»
(*) Henri Léon Jules Adolphe FOURGEOT
_________________________________________________________________________________________
Sauvetage des passagers et de l’équipage du paquebot Calédonien, coulé le 30 juin 1917 par deux mines mouillées par le sous marin allemand UC-34 (Kapitänleutnant Robert Sprenger), à 30 milles de Port-Saïd
I. ― Documents de bord du torpilleur d’escadre Lansquenet ― alors commandé par le lieute-nant de vaisseau Louis Marie Xavier CHARÉZIEUX.
• Journal de bord n° 1/1917 ― 21 mai ~ 3 sept. 1917 ― (Service historique de la Défense, Cote SS Y 314, p. num. 304).
• Journal de bord n° 1/1917 ― 21 mai ~ 3 sept. 1917 ― (Service historique de la Défense, Cote SS Y 314, p. num. 304).
« Jeudi 28 juin 1917.
Milo
Milo
................................................................................................................................
12 h. 00 ― Appareillé avec le Thyella pour convoyer les paquebots français Général-Gallieni et Calé-donien. Service à la mer.
Vendredi 29 juin 1917.
Service à la mer.
Samedi 30 juin 1917.
Service à la mer.
10 h. 45 ― Rentré à Port-Saïd. Amarré à bâbord du Jauréguiberry.
Débarqué 158 naufragés du paquebot Calédonien. [...] »
• Journal de navigation n° 5/1917 ― 3 juin ~ 6 juill. 1917 ― (Service historique de la Défense, Cote SS Y 313, p. num. 801).
« Samedi 30 juin 1917.
Milo ~ Port-Saïd.
................................................................................................................................
Quart de 4 h. 00 à 8 h. 00
Milo ~ Port-Saïd.
................................................................................................................................
Quart de 4 h. 00 à 8 h. 00
4 h. 00 ― Formation de jour.
4 h. 40 ― Se former.
4 h. 55 ― Commencé les zigzags.
6 h. 35 ― Calédonien touche une mine (probablement) qui éclate sous son mât de misaine. Le bateau fléchit. 5 minutes après environ, l’avant coule à pic. (*)
L'arrière flotte jusqu'à environ 7 h. 15, heure à laquelle il s’engloutit en crachant beaucoup de vapeur par le couronnement.
De 7 h. 00 à 8 h. 10, Lansquenet et Thyella repêchent les naufragés isolés et ceux embarqués des canots et radeaux. »
________________________________________________________________________________________
(*) Au droit de l’indication de l’heure de l’explosion ― 6 h. 35 ―, est indiquée la position suivante : 31° 44' N. ~ 32° 11' E.
_________________________________________________________________________________________L'arrière flotte jusqu'à environ 7 h. 15, heure à laquelle il s’engloutit en crachant beaucoup de vapeur par le couronnement.
De 7 h. 00 à 8 h. 10, Lansquenet et Thyella repêchent les naufragés isolés et ceux embarqués des canots et radeaux. »
________________________________________________________________________________________
(*) Au droit de l’indication de l’heure de l’explosion ― 6 h. 35 ―, est indiquée la position suivante : 31° 44' N. ~ 32° 11' E.
II. ― Documents de bord du torpilleur auxiliaire Thyella ― alors commandé par le lieutenant de vaisseau Joseph Augustin ADRIEN.
• Journal de bord n° - /1917 ― 3 juin ~ 18 juill. 1917 ― (Service historique de la Défense, Cote SS Y 484, p. num. 128).
• Journal de bord n° - /1917 ― 3 juin ~ 18 juill. 1917 ― (Service historique de la Défense, Cote SS Y 484, p. num. 128).
« Le 30 juin 1917
En mer
De 0 h. 00 à 4 h. 00
En mer
De 0 h. 00 à 4 h. 00
Service ordinaire à la mer aux postes de veille.
4 h. 00. ― Changé la bordée de quart.
De 4 h. 00 à 8 h. 00
Service ordinaire à la mer aux postes de veille.
6 h. 30. ― Branlebas.
6 h. 45 ― Explosion à bord du Calédonien son avant coulé. Rappelé aux postes de veille renforcés. Pris toutes les dispositions pour le sauvetage des naufragés sur l’eau. Les embarcations commencent le sau-vetage. Recueilli 223 naufragés et deux noyés.
De 8 h. 00 à 12 h. 00
8 h. 13. ― Terminé le sauvetage. Route sur Port-Saïd. Service ordinaire à la mer aux postes de veille.
10 h. 15. ― Dîner des tribordais.
11 h. 15. ― Amarré le long du Jauréguiberry. Fait les tentes. Transbordement des naufragés sur le Jauréguiberry. [...] »
• Journal de navigation n° 5 /1917 ― 11 juin ~ 2 juill. 1917 ― (Service historique de la Défense, Cote SS Y 484, p. num. 254).
10 h. 15. ― Dîner des tribordais.
11 h. 15. ― Amarré le long du Jauréguiberry. Fait les tentes. Transbordement des naufragés sur le Jauréguiberry. [...] »
• Journal de navigation n° 5 /1917 ― 11 juin ~ 2 juill. 1917 ― (Service historique de la Défense, Cote SS Y 484, p. num. 254).
« Le 30 juin [1917]
De Milo à Port-Saïd
................................................................................................................................
Quart de 4 h. 00 à 8 h. 00
De Milo à Port-Saïd
................................................................................................................................
Quart de 4 h. 00 à 8 h. 00
5 h. 00. ― Commencé les zigzags.
6 h. 00. ― Cessé les zigzags. Gallieni signale changement de route.
6 h. 45. ― Le Calédonien saute et, coupé en deux par l’explosion, commence à s’enfoncer. L’avant coule en 3 minutes, arrière en 35 minutes. Manœuvré pour recueillir les naufragés. 223 sont recueillis à bord et deux morts.
L. = 31° 46’ ; G. = 32° 22’.
Quart de 8 h. 00 à 11 h. 00
Quart de 8 h. 00 à 11 h. 00
10 h. 30. ― Diverses routes pour entrer dans le chenal de Port-Saïd. Pris le pilote.
Arrivé devant le Jauréguiberry à 11 h. 00. Amarré et débarqué les rescapés.»
III. ― Rapport de mer du lieutenant de vaisseau Joseph Augustin ADRIEN (30 juin 1917).
• Torpilleur auxiliaire Thyella, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment (Service historique de la Défense, Cote SS Y 484, p. num. 118 à 120, p. num. 378 à 380)
• Torpilleur auxiliaire Thyella, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment (Service historique de la Défense, Cote SS Y 484, p. num. 118 à 120, p. num. 378 à 380)
A Monsieur le Contre-amiral commandant supérieur à Port-Saïd.
Je vous rends compte des circonstances dans lesquelles le naufrage du Calédonien s’est produit le 30 juin 1917.
Le Calédonien faisait partie du convoi Général-Gallieni~Calédonien, escorté par le Lansquenet et le Thyella.
J’étais sur la passerelle au moment où l’explosion qui a détruit le Calédonien s’est produite mais n’ai pas vu ce qui s’est passé dans les tout premiers instants.
M. Fourgeot, officier en second (*), qui observait le Calédonien à ce moment, a vu et entendu le phé-nomène suivant :
1° ― Vu un peu de fumée noire à l’avant du bâtiment ;
2° ― Entendu une explosion sourde et forte ;
3° ― Vu une grosse gerbe de fumée noire par tribord à l’aplomb du mât avant.
4° ― Entendu une seconde explosion bien plus faible que la première.
Les premiers phénomènes se sont produits coup sur coup, le quatrième avec un léger décalage. Les quatre phénomènes se sont produits en moins de 10 secondes.
Il était environ 6 h. 45. La formation du convoi était la suivante au moment de l’explosion : Général-Gallieni en tête, Lansquenet par bâbord à lui, Calédonien à 600 m environ derrière le Gallieni et lé-gèrement déboîté sur la droite, Thyella à 500 m par tribord du Calédonien et un peu sur l’avant de son travers.
Dès que j’ai connu l’explosion, c’est-à-dire moins de 10 secondes après qu’elle s’était produite, je suis venu en grand sur bâbord et suis passé à contre bord du Calédonien, à 100 m environ, par bâbord de lui ; l’avant était presque au ras de l’eau, la muraille tribord du bâtiment était déjà fendue vertica-lement. Manifestement, le bateau était coupé en deux en dessous. A bord du Thyella à ce moment, toutes les pièces de tribord étaient armées, les grenades prêtes à être mouillées. A partir de ce moment, ne constatant sur le Calédonien aucun signe d’affolement, ne voyant personne se jeter à l’eau, je concentrai toute la veille du bord pour chercher à découvrir le sous-marin possible ou le sillage de la torpille. Le temps étais très calme. Je puis ainsi faire un demi-tour complet par bâbord du Calédonien et assez loin de lui et ne découvris rien de suspect.
Ma route m’amena à élonger de près le bâtiment par bâbord ; de nombreux radeaux, une ou deux em-barcations étaient déjà à l’eau ; l’avant du bâtiment n’existait plus. L’arrière flottait très franche-ment, presque dans ses lignes. Je hélai divers groupes, soit des embarcations, soit même à bord ; per-sonne ne put m’indiquer si un sillage de torpille avait été vu. N’ayant rien vu moi-même, je me diri-geai vers les isolés et mit deux embarcations à la mer pour sauver les personnes qui se trouvaient à l’eau ― elles étaient en petit nombre. Stoppé au milieu des épaves ; sauvé en leur jetant des bouts 99 hommes qui se trouvaient à proximité ; recueilli le personnel de plusieurs radeaux et embarcations du Calédonien et embarcations des torpilleurs.
Vers 7 h. 25, ce qui reste du Calédonien s’incline brusquement sur l’avant ― inclinaison de 40° envi-ron. L’extrême arrière éclate, un fort jet d’eau en sort, et très rapidement l’épave coule. Terminé le sauvetage à 8 h. 13 sur signal du Lansquenet qui, de son côté, avait fait des manœuvres analogues ; his
sé les embarcations et fait route sur Port-Saïd.
Le point du sinistre d’après l’estime reconstituée après l’atterrissage est L. 31° 46’ N. ~ 32° 22’ E.
Le nombre des hommes sauvés par le Thyella est 223 (pointage fait au débarquement), dont une vingtaine de blessés, un seul paraissant grave. Il faut ajouter à ce nombre deux hommes, dont l’un n’a donné à aucun moment aucun signe de vie et dont l’autre est mort très rapidement.
Autant que j’ai pu m’en rendre compte, tous les hommes sauvés par le Thyella étaient munis d’engins de sauvetage. J’ai fait distribuer du café chaud à ceux d’entre eux qui paraissaient en avoir le plus besoin (50 litres environ, un gros morceau de pain à tous). Quelques hommes ont donné des vêtements aux rescapés les plus démunis.
A l’arrivée à Port-Saïd vers 11 heures, j’ai transbordé tous les sauvés et les deux victimes à bord du Jauréguiberry.
Signé : Adrien. »
_________________________________________________________________________________________Le Calédonien faisait partie du convoi Général-Gallieni~Calédonien, escorté par le Lansquenet et le Thyella.
J’étais sur la passerelle au moment où l’explosion qui a détruit le Calédonien s’est produite mais n’ai pas vu ce qui s’est passé dans les tout premiers instants.
M. Fourgeot, officier en second (*), qui observait le Calédonien à ce moment, a vu et entendu le phé-nomène suivant :
1° ― Vu un peu de fumée noire à l’avant du bâtiment ;
2° ― Entendu une explosion sourde et forte ;
3° ― Vu une grosse gerbe de fumée noire par tribord à l’aplomb du mât avant.
4° ― Entendu une seconde explosion bien plus faible que la première.
Les premiers phénomènes se sont produits coup sur coup, le quatrième avec un léger décalage. Les quatre phénomènes se sont produits en moins de 10 secondes.
Il était environ 6 h. 45. La formation du convoi était la suivante au moment de l’explosion : Général-Gallieni en tête, Lansquenet par bâbord à lui, Calédonien à 600 m environ derrière le Gallieni et lé-gèrement déboîté sur la droite, Thyella à 500 m par tribord du Calédonien et un peu sur l’avant de son travers.
Dès que j’ai connu l’explosion, c’est-à-dire moins de 10 secondes après qu’elle s’était produite, je suis venu en grand sur bâbord et suis passé à contre bord du Calédonien, à 100 m environ, par bâbord de lui ; l’avant était presque au ras de l’eau, la muraille tribord du bâtiment était déjà fendue vertica-lement. Manifestement, le bateau était coupé en deux en dessous. A bord du Thyella à ce moment, toutes les pièces de tribord étaient armées, les grenades prêtes à être mouillées. A partir de ce moment, ne constatant sur le Calédonien aucun signe d’affolement, ne voyant personne se jeter à l’eau, je concentrai toute la veille du bord pour chercher à découvrir le sous-marin possible ou le sillage de la torpille. Le temps étais très calme. Je puis ainsi faire un demi-tour complet par bâbord du Calédonien et assez loin de lui et ne découvris rien de suspect.
Ma route m’amena à élonger de près le bâtiment par bâbord ; de nombreux radeaux, une ou deux em-barcations étaient déjà à l’eau ; l’avant du bâtiment n’existait plus. L’arrière flottait très franche-ment, presque dans ses lignes. Je hélai divers groupes, soit des embarcations, soit même à bord ; per-sonne ne put m’indiquer si un sillage de torpille avait été vu. N’ayant rien vu moi-même, je me diri-geai vers les isolés et mit deux embarcations à la mer pour sauver les personnes qui se trouvaient à l’eau ― elles étaient en petit nombre. Stoppé au milieu des épaves ; sauvé en leur jetant des bouts 99 hommes qui se trouvaient à proximité ; recueilli le personnel de plusieurs radeaux et embarcations du Calédonien et embarcations des torpilleurs.
Vers 7 h. 25, ce qui reste du Calédonien s’incline brusquement sur l’avant ― inclinaison de 40° envi-ron. L’extrême arrière éclate, un fort jet d’eau en sort, et très rapidement l’épave coule. Terminé le sauvetage à 8 h. 13 sur signal du Lansquenet qui, de son côté, avait fait des manœuvres analogues ; his
sé les embarcations et fait route sur Port-Saïd.
Le point du sinistre d’après l’estime reconstituée après l’atterrissage est L. 31° 46’ N. ~ 32° 22’ E.
Le nombre des hommes sauvés par le Thyella est 223 (pointage fait au débarquement), dont une vingtaine de blessés, un seul paraissant grave. Il faut ajouter à ce nombre deux hommes, dont l’un n’a donné à aucun moment aucun signe de vie et dont l’autre est mort très rapidement.
Autant que j’ai pu m’en rendre compte, tous les hommes sauvés par le Thyella étaient munis d’engins de sauvetage. J’ai fait distribuer du café chaud à ceux d’entre eux qui paraissaient en avoir le plus besoin (50 litres environ, un gros morceau de pain à tous). Quelques hommes ont donné des vêtements aux rescapés les plus démunis.
A l’arrivée à Port-Saïd vers 11 heures, j’ai transbordé tous les sauvés et les deux victimes à bord du Jauréguiberry.
Signé : Adrien. »
(*) Henri Léon Jules Adolphe FOURGEOT
_________________________________________________________________________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: THYELLA - Torpilleur grec
Bonjour,
Voici le récit de la capture des navires de guerre grecs à Keratsini (Détroit de Salamine), et notamment du torpilleur THYELLA, par la Marine française le 11 septembre 1916 (Gallica) :
A bientôt.
Voici le récit de la capture des navires de guerre grecs à Keratsini (Détroit de Salamine), et notamment du torpilleur THYELLA, par la Marine française le 11 septembre 1916 (Gallica) :
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Re: THYELLA - Torpilleur grec
Bonjour à tous,
Une peinture du torpilleur THYELLA publiée sur le site russe https://war-book.ru/eskadrennye-minonos ... a-thyella/
A bientôt.
Une peinture du torpilleur THYELLA publiée sur le site russe https://war-book.ru/eskadrennye-minonos ... a-thyella/
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Re: THYELLA - Torpilleur
Bonjour,
Une autre représentation du torpilleur THYELLA (Nautical Museum - Athènes) :
A bientôt.
Une autre représentation du torpilleur THYELLA (Nautical Museum - Athènes) :
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
THYELLA — Torpilleur auxiliaire, ex-torpilleur grec, premier du type (1916~1917).
Bonjour à tous,
□ Sur l’ordre du vice-amiral Louis René Charles Marie DARTIGE du FOURNET, commandant en chef l’Armée navale, et selon les instructions du contre-amiral Charles de MARLIAVE, le torpilleur grec Thyella fut séquestré le 11 octobre 1916 en baie de Keratsini, avec tous les autres bâtiments de la flot-te grecque, séquestration qui fut alors considérée comme un « acte préparatif dicté par de simple considérations navales ».
Le 1er novembre 1916, la prise de possession des bâtiments séquestrés fut acceptée par le Ministre de la Marine. Ils furent alors armés par des noyaux d’équipages composés exclusivement de marins français provenant des cuirassés d’escadre, noyaux qui furent ultérieurement complétés par du personnel venu de France. Le 7 novembre, le pavillon français fut arboré sur tous les bâtiments séquestrés, à l’excep-tion des sous-marins Delphin et Xiphias, qui hissèrent les couleurs britanniques. Puis, à partir du 8 no-vembre, ces mêmes bâtiments firent successivement leurs essais au fur et à mesure de l’arrivée de leur personnel et de l’achèvement des travaux nécessaires à leur remise en état.
[• Lieutenant de vaisseau Amédée Louis Marie Pierre GUIOT : « L’affaire grecque (Guerre 1914~1919) », Fascicule n° 3, p. 409 à 625, Travaux du Service historique de la Marine de l’État-major général de la Marine, ca. 1927. — passim, p. 423 à 439.]
Le 1er novembre 1916, la prise de possession des bâtiments séquestrés fut acceptée par le Ministre de la Marine. Ils furent alors armés par des noyaux d’équipages composés exclusivement de marins français provenant des cuirassés d’escadre, noyaux qui furent ultérieurement complétés par du personnel venu de France. Le 7 novembre, le pavillon français fut arboré sur tous les bâtiments séquestrés, à l’excep-tion des sous-marins Delphin et Xiphias, qui hissèrent les couleurs britanniques. Puis, à partir du 8 no-vembre, ces mêmes bâtiments firent successivement leurs essais au fur et à mesure de l’arrivée de leur personnel et de l’achèvement des travaux nécessaires à leur remise en état.
[• Lieutenant de vaisseau Amédée Louis Marie Pierre GUIOT : « L’affaire grecque (Guerre 1914~1919) », Fascicule n° 3, p. 409 à 625, Travaux du Service historique de la Marine de l’État-major général de la Marine, ca. 1927. — passim, p. 423 à 439.]
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
THYELLA — Torpilleur auxiliaire, ex-torpilleur grec, premier du type (1916~1917).
Bonjour à tous,
Officier marinier du torpilleur auxiliaire Thyella
— LE DENMAT Auguste Louis, né le 9 novembre 1887 à Lorient (Morbihan), au 18, rue Victor Massé (Re-gistre des actes de naissance de la ville de Lorient, Année 1887, f° 172, n° 963). Décédé le 26 juillet 1917 à l’Hôpital maritime de Saint-Mandrier (Var ) (Maladie con-tractée en service : tuberculose pulmo-naire) (Registre des actes de décès de la commune de Saint-Mandrier, Année 1917, f° 44, n° 167).
Second maître fourrier, inscrit le 23 juillet 1913 au quartier de Lorient, n° 2.350. Classe 1907, n° 1.640 au recrutement de Lorient.
[Engagé volontaire pour cinq ans le 12 février 1906 à la mairie de Lorient au titre du 3e Dépôt des équipages de la flotte, à Lorient ; arrivé au corps et apprenti-marin ledit jour, matricule n° 18.781 – 3. Nommé matelot de 2e classe fourrier le 1er octobre 1906. Rengagé pour trois ans le 29 novembre 1910 à compter du 12 février 1911. Promu au grade de quartier-maître fourrier le 1er octobre 1910. Par décision ministérielle du 29 dé-cembre 1913 (J.O. 30 déc. 1913, p. 11.259 et 11.263), promu au grade de second maître fourrier à compter du 1er janvier 1914.]
• Fils d’Auguste Louis LE DENMAT, né le 27 septembre 1856 à Plouay (Morbihan), ouvrier mécanicien de la Flotte, inscrit au quartier de Lorient, f° 7.433, n° 2.894. Et de Marie Françoise LE MOUELLE, née le 25 novembre 1860 à Port-Louis (– d° –), lingère. Époux ayant contracté mariage à Lorient, le 12 sep-tembre 1881 (Registre des actes de mariage de la ville de Lorient, Année 1881, suppl. f° 5, n° 262).
• Époux d’Yvonne Marie BÉNABÈS, née le 15 février 1891 à Keryado (Morbihan), décédée le 6 janvier 1958 à Saint-Rémy (Haute-Saône) (Registre des actes de naissance de la commune de Keryado, Année 1891, f° 8, n° 25), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Lorient, le 6 janvier 1912 (Registre des actes de mariage de la ville de Lorient, Année 1912, f° 7, n° 12).
Fille de Louis Désiré Ferdinand BÉNABÈS, né le 2 septembre 1851 à Plœmeur (Morbihan), ajusteur à la Direction des mouvements du port de Lorient, et de Marie Hélène Philomène GÉGO, née le 23 no-vembre 1859 à Quéven (– d° –), couturière. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 1er janvier 1881 (Registre des actes de mariage de la commune de Quéven, Année 1881, f° 2, n° 1).
Épouse en secondes noces d’Emmanuel Émile DELAGUILLAUMIE, né le 9 juillet 1899 à Toulon (Var), ajusteur, avec lequel elle avait contracté mariage à Paris (XIXe Arr.), le 21 février 1925 (Registre des ac-tes de mariage du XIXe arrondissement de la ville de Paris, Année 1925, f° 45, n° 270).
Second maître fourrier, inscrit le 23 juillet 1913 au quartier de Lorient, n° 2.350. Classe 1907, n° 1.640 au recrutement de Lorient.
[Engagé volontaire pour cinq ans le 12 février 1906 à la mairie de Lorient au titre du 3e Dépôt des équipages de la flotte, à Lorient ; arrivé au corps et apprenti-marin ledit jour, matricule n° 18.781 – 3. Nommé matelot de 2e classe fourrier le 1er octobre 1906. Rengagé pour trois ans le 29 novembre 1910 à compter du 12 février 1911. Promu au grade de quartier-maître fourrier le 1er octobre 1910. Par décision ministérielle du 29 dé-cembre 1913 (J.O. 30 déc. 1913, p. 11.259 et 11.263), promu au grade de second maître fourrier à compter du 1er janvier 1914.]
• Fils d’Auguste Louis LE DENMAT, né le 27 septembre 1856 à Plouay (Morbihan), ouvrier mécanicien de la Flotte, inscrit au quartier de Lorient, f° 7.433, n° 2.894. Et de Marie Françoise LE MOUELLE, née le 25 novembre 1860 à Port-Louis (– d° –), lingère. Époux ayant contracté mariage à Lorient, le 12 sep-tembre 1881 (Registre des actes de mariage de la ville de Lorient, Année 1881, suppl. f° 5, n° 262).
• Époux d’Yvonne Marie BÉNABÈS, née le 15 février 1891 à Keryado (Morbihan), décédée le 6 janvier 1958 à Saint-Rémy (Haute-Saône) (Registre des actes de naissance de la commune de Keryado, Année 1891, f° 8, n° 25), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Lorient, le 6 janvier 1912 (Registre des actes de mariage de la ville de Lorient, Année 1912, f° 7, n° 12).
Fille de Louis Désiré Ferdinand BÉNABÈS, né le 2 septembre 1851 à Plœmeur (Morbihan), ajusteur à la Direction des mouvements du port de Lorient, et de Marie Hélène Philomène GÉGO, née le 23 no-vembre 1859 à Quéven (– d° –), couturière. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 1er janvier 1881 (Registre des actes de mariage de la commune de Quéven, Année 1881, f° 2, n° 1).
Épouse en secondes noces d’Emmanuel Émile DELAGUILLAUMIE, né le 9 juillet 1899 à Toulon (Var), ajusteur, avec lequel elle avait contracté mariage à Paris (XIXe Arr.), le 21 février 1925 (Registre des ac-tes de mariage du XIXe arrondissement de la ville de Paris, Année 1925, f° 45, n° 270).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: THYELLA - Torpilleur
Bonjour,
Une très belle photographie du lancement du THYELLA :
La publication est sur le compte Facebook de Manolis Tifoxilos.
A bientôt.
Une très belle photographie du lancement du THYELLA :
La publication est sur le compte Facebook de Manolis Tifoxilos.
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.