Bonjour
Dans la liste des marins du BLANCHE disparus dans le naufrage
il faut corriger OLLIVON en OLLIVIER
OLLIVIER Guillaume Matelot 28/06/1877 Penvénan Tréguier (22)
Acte de décès N° 53 Commune de Penvenan 21-10-1918
Gildas Savidan
Gildas Savidan
BLANCHE Quatre-mâts barque
Re: BLANCHE Quatre-mâts barque
bonjour a tous trouver le matelot DELEAU EDOUARD NE LE 11 09 1898 A pauillac celibataire habite quais de la verrerie a pauillac est rescape du 4 mats BLANCHE maison borde bx 18 disparut
amite a tous HECTOR
amite a tous HECTOR
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Re: BLANCHE Quatre-mâts barque
bonjour à Olivier et à tous ceux qui s'intéressent au BLANCHE
le grand-père de ma femme était à bord, c"était le lieutenant Armand LE NOCH né le 25/10/1876 à Kérity (maintenant Paimpol) et non pas LE MOCH . Le Rapport de Mer établi par le Second Capitaine Jean OLLIVIER à son retour à La Pallice mentionne le comportement courageux du Cdt BAILLIEUX et rien d'autre...Alors qu'est-ce qui a pu provoquer les remarques désagréables de l'Amirauté à l'egard du Commandant tandis qu'Armand LE NOCH a reçu à titre posthume la Légion d'Honneur. Tout renseignement sur le comportement d'Armand LE NOCH intéresserait ma famille. Merci d'avance
Cordialement
le grand-père de ma femme était à bord, c"était le lieutenant Armand LE NOCH né le 25/10/1876 à Kérity (maintenant Paimpol) et non pas LE MOCH . Le Rapport de Mer établi par le Second Capitaine Jean OLLIVIER à son retour à La Pallice mentionne le comportement courageux du Cdt BAILLIEUX et rien d'autre...Alors qu'est-ce qui a pu provoquer les remarques désagréables de l'Amirauté à l'egard du Commandant tandis qu'Armand LE NOCH a reçu à titre posthume la Légion d'Honneur. Tout renseignement sur le comportement d'Armand LE NOCH intéresserait ma famille. Merci d'avance
Cordialement
bernard56
Re: BLANCHE Quatre-mâts barque
Bonjour,
"Le 19 à 8 h 15 du matin, le 1er lieutenant (Armand Le Noch), étant de quart, aperçoit une fumée par tribord avant. Quelques minutes après,il distingue une petite masse noire et un obus passe par dessus bord à raser le grand roof. Blanche envoie le signal de détresse, indique sa position : 47°10'nord - 10°35'ouest. Le branle-bas de combat est fait et tout le monde mis à son poste de combat muni de sa ceinture de sauvetage"
Source : Claude et Jacqueline Briot, Cap-Horniers du Nitrate, BOD, 2012.
Claude et Jacqueline Briot, Grands voiliers havrais du nickel, chase-marée n° 112, décembre 1997, photo Auguste Noël, page 25.
Cordialement.

"Le 19 à 8 h 15 du matin, le 1er lieutenant (Armand Le Noch), étant de quart, aperçoit une fumée par tribord avant. Quelques minutes après,il distingue une petite masse noire et un obus passe par dessus bord à raser le grand roof. Blanche envoie le signal de détresse, indique sa position : 47°10'nord - 10°35'ouest. Le branle-bas de combat est fait et tout le monde mis à son poste de combat muni de sa ceinture de sauvetage"
Source : Claude et Jacqueline Briot, Cap-Horniers du Nitrate, BOD, 2012.
Claude et Jacqueline Briot, Grands voiliers havrais du nickel, chase-marée n° 112, décembre 1997, photo Auguste Noël, page 25.
Cordialement.

Memgam
Re: BLANCHE Quatre-mâts barque
Bonjour,
Blanche a été construite pour l'armement Corblet du Havre en tant qu'Emilie Siegfried.
En 1902, son état-major comprenait le capitaine au long cours Furgier (26 ans), le second Pollès (23 ans), le premier lieutenant Pierre Stéphan (22 ans) et le deuxième lieutenant Fetscherin (21 ans). Moins d'un siècle à eux quatre. Par la suite, Pollès commanda Emilie Siegfried, comme le montre la photo ci-dessous. (Lacroix).
Quant à Pierre Stéphan, né à Paris le 29 février 1880 de parents bretons, il avait embarqué comme mousse à quinze ans à bord du trois-mâts Psyché. Il navigua sur Marguerite Mirabeaud comme lieutenant avec un retour très difficile de Nouvelle-Calédonie, marqué par une escale de trois mois à port Stanley pour réparations et allègement du navire. Il fit ensuite trois ans à la vapeur aux Chargeurs réunis avant de revenir à la voile comme premier lieutenant à bord d'Emilie Siegfried, à la suite d'une rencontre au Havre avec un compagnon de service militaire à bord du Magenta, qui n'était autre que Léon Corblet, fils de l'armateur. Il obtiendra son brevet de capitaine au long cours en juillet 1904 à Marseille.
Pierre Stéphan sera de novembre 1904 à juillet 1906, commandant du quatre-mâts Président Félix Faure, faisant un aller de 86 jours pour la Nouvelle Calédonie et un autre voyage de retour en 94 jours. A son second voyage, il sera accompagné de sa jeune femme, Marie-Joséphine Le Hégarat, née en 1884 dans une famille de pêcheurs brestois (mariage à Brest le 15 novembre 1905).Le novice Juge prendra des photos de ce voyage, y compris sur le beaupré et dans la mâture. Pierre Stephan commandera aussi les quatre-mâts Ernest Siegfried (deux voyages avec sa femme) et Emilie Siegfried. Il sera ensuite commandant armateur d'une goélette de deux cents tonneaux, la Narka, en Atlantique, qu'il revendra pour s'engager dans la marine en 1914 et se retrouvera commandant d'une batterie sur le front de mer de Nieuport, démobilisé en janvier 1919 (Paringaux) :
"Est inscrit au tableau spécial pour le grade de chevalier de la Légion d'honneur : L'enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve Pierre Stéphan, capitaine au long-cours, du front de mer de Nieuport : officier d'élite, plein d'entrain, très brave. A rendu des services exceptionnels comme commandant d'une batterie très active dans un secteur constamment soumis au bombardements intensifs des pièces ennemies. (Deux citations précédentes et croix de guerre)." (La Dépêche)
On retrouvera ensuite Pierre Stéphan au port de Brest, comme importateur de charbon et shipchandler. Il décédera en 1971 et son épouse en 1977.
Sources : Louis Lacroix, les derniers cap-horniers, Imprimerie S. Pacteau, 1940, photo page 254.
Pierre Stéphan, Carnets du cap Horn présentés par Roland Paringaux, Arléa, 2008, photo page 145.
Etienne Bernet, Les cap-hornières, femmes de capitaines à bord des voiliers long-courriers, MDV, 2008.
La Dépêche de Brest du 28 décembre 1918.
Le Télégramme de Brest du 6 avril 1977 et du 6 octobre 2008.
Yves Le Scal, Au temps des grands voiliers 1850-1920, André Barret, 1977, photo dans la mâture, page 92-4.
Annuaire du port de Brest, 1928.
Oliver E. Allen, Les grands voiliers, Time-Life, 1980.
Cordialement.





Blanche a été construite pour l'armement Corblet du Havre en tant qu'Emilie Siegfried.
En 1902, son état-major comprenait le capitaine au long cours Furgier (26 ans), le second Pollès (23 ans), le premier lieutenant Pierre Stéphan (22 ans) et le deuxième lieutenant Fetscherin (21 ans). Moins d'un siècle à eux quatre. Par la suite, Pollès commanda Emilie Siegfried, comme le montre la photo ci-dessous. (Lacroix).
Quant à Pierre Stéphan, né à Paris le 29 février 1880 de parents bretons, il avait embarqué comme mousse à quinze ans à bord du trois-mâts Psyché. Il navigua sur Marguerite Mirabeaud comme lieutenant avec un retour très difficile de Nouvelle-Calédonie, marqué par une escale de trois mois à port Stanley pour réparations et allègement du navire. Il fit ensuite trois ans à la vapeur aux Chargeurs réunis avant de revenir à la voile comme premier lieutenant à bord d'Emilie Siegfried, à la suite d'une rencontre au Havre avec un compagnon de service militaire à bord du Magenta, qui n'était autre que Léon Corblet, fils de l'armateur. Il obtiendra son brevet de capitaine au long cours en juillet 1904 à Marseille.
Pierre Stéphan sera de novembre 1904 à juillet 1906, commandant du quatre-mâts Président Félix Faure, faisant un aller de 86 jours pour la Nouvelle Calédonie et un autre voyage de retour en 94 jours. A son second voyage, il sera accompagné de sa jeune femme, Marie-Joséphine Le Hégarat, née en 1884 dans une famille de pêcheurs brestois (mariage à Brest le 15 novembre 1905).Le novice Juge prendra des photos de ce voyage, y compris sur le beaupré et dans la mâture. Pierre Stephan commandera aussi les quatre-mâts Ernest Siegfried (deux voyages avec sa femme) et Emilie Siegfried. Il sera ensuite commandant armateur d'une goélette de deux cents tonneaux, la Narka, en Atlantique, qu'il revendra pour s'engager dans la marine en 1914 et se retrouvera commandant d'une batterie sur le front de mer de Nieuport, démobilisé en janvier 1919 (Paringaux) :
"Est inscrit au tableau spécial pour le grade de chevalier de la Légion d'honneur : L'enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve Pierre Stéphan, capitaine au long-cours, du front de mer de Nieuport : officier d'élite, plein d'entrain, très brave. A rendu des services exceptionnels comme commandant d'une batterie très active dans un secteur constamment soumis au bombardements intensifs des pièces ennemies. (Deux citations précédentes et croix de guerre)." (La Dépêche)
On retrouvera ensuite Pierre Stéphan au port de Brest, comme importateur de charbon et shipchandler. Il décédera en 1971 et son épouse en 1977.
Sources : Louis Lacroix, les derniers cap-horniers, Imprimerie S. Pacteau, 1940, photo page 254.
Pierre Stéphan, Carnets du cap Horn présentés par Roland Paringaux, Arléa, 2008, photo page 145.
Etienne Bernet, Les cap-hornières, femmes de capitaines à bord des voiliers long-courriers, MDV, 2008.
La Dépêche de Brest du 28 décembre 1918.
Le Télégramme de Brest du 6 avril 1977 et du 6 octobre 2008.
Yves Le Scal, Au temps des grands voiliers 1850-1920, André Barret, 1977, photo dans la mâture, page 92-4.
Annuaire du port de Brest, 1928.
Oliver E. Allen, Les grands voiliers, Time-Life, 1980.
Cordialement.





Memgam
Re: BLANCHE Quatre-mâts barque
Bonjour,
A 24 ans, le capitaine au long cours Pierre Stéphan a été commandant du quatre-mâts barque Président Félix Faure, navire de 2860 tjb, 95 mètres de long, construit par les chantiers de la Méditerranée au Havre en 1896, pour l'armement Cicéron Brown et Edouard Corblet. Il était destiné au transport du nickel entre la Nouvelle Calédonie et la France. Sous l'influence de Brown, ancien commandant américain de clippers, le navire est équipé de contre-cacatois (une sixième voile en haut de la pyramide de chacun des trois mâts à voiles carrées, le dernier étant équipé de voiles latines).
Quand le CLC Stéphan en prend le commandement, il sait que c'est un navire rapide, capabble de naviguer à 16 noeuds (77 jours en 1903 de Dungeness à la Nouvelle-Calédonie, capitaine Heurté), marqué par un évènement de mer dramatique et unique, la perte des 15 hommes d'une bordée de 17, le 2 février 1898 au large des îles Kerguelen, capitaine Stuart Fossard. Voilà comment il le raconte :
"Ce jour-là, ou plutôt cette nuit-là, il y avait une grosse brise, mais rien d'extraordinaire. D'ailleurs, le bateau était sous huniers fixes et volants et sous les perroquets fixes et volants, misaine et grand-voile avant, ce qui indique un temps très supportable. Le vent, pendant le quart de vingt heures à minuit était légèrement par tribord et, par conséquent, toutes les voiles portaient. Peu avant minuit, il est passé au vent arrière. A ce moment-là, les deux grands voiles d'étai, des voiles triangulaires, ne portaient plus. La première, à l'arrière, avait été halée bas. Restait à faire de même pour la grande voile d'était avant. L'officier de quart, qui doit rendre au quart suivant un cap et une voilure corrects, a alors donné l'ordre d'aller vers l'avant pour l'affaler. C'est une manoeuvre banale. Toute l'équipe est sur le pont, il n'y a qu'à haler sur ce qu'on appelle un hâle bas , et la grande voile d'étai tombe toute seule. Rien de plus simple. L'erreur qui a été commise, cette nuit-là, c'est qu'un matelot de dix-huit ans, qu'on appelle "masseux" ou "matelot léger" était à la barre. Ayant donné l'ordre d'abattre la voile d'étai, l'officier de quart l'avait laissé seul un moment pour aller surveiller la manoeuvre sur l'avant de la dunette. C'est alors qu'une vague a soulevé l'arrière du bateau. Comme je l'ai déjà expliqué, l'écume des vagues arrivait souvent au ras du couronnement de la dunette. Rien de bien grave ; sauf qu'ici le matelot à pris peur. Il a lâché la barre et s'est mis à courir vers l'avant. Le bateau, qui marchait à ce moment-là à treize ou quatorze noeuds, d'après le journal de bord, mais qui n'était plus tenu sur son cap, s'est mis en travers. Alors une lame l'a pris de plein fouet, l'a couché et, d'un seul coup, les quinze hommes sont partis à la mer, balayés. Alertés par l'embardée, le capitaine qui était dans sa cabine et l'officier qui s'habillait pour prendre son tour de quart, sont sortis en catastrophe par la claire-voie. Ils se sont rués sur la barre et, peu à peu, avec beaucoup de difficultés, ils sont parvenus à ramener le navire au vent arrière. Hélas, il n'y avait plus un seul homme sur le pont. Quand les marins qui devaient prendre la relève sont montés à leur tour, chacun a pu constater l'ampleur du drame. Et remercier sa bonne étoile, car, vu les circonstances, le navire aurait dû démâter et couler. Au lieu de cela, il a navigué tant bien que mal avec une demi-équipe pendant dix-huit jours, jusqu'au cap Leeuwin, à l'ouest de l'Australie, puis jusqu'au port d'Adélaïde".
L'évènement de mer a eu lieu par 43° 10' de latitude nord et 65° 11' 30" de longitude est. Ont disparu, le lieutenant René Sonnet et le matelot Jean-Claude Scouarnec inscrits au Havre, le pilotin Jean-Marie Robert (Paris), le mousse Louis-Marie André (Saint-brieuc), le novice Eugène Domalain et le matelot Francis Marchand, inscrits à Binic, les matelots Pierre-Marie Crepel et Pierre Podolec de Saint-Malo, Francis Lelandais (Dinan), Yves-marie Collin (Paimpol), Yves-Marie Caradec (Lannion), Yves-Marie Briquir (Morlaix), Jean-Michel Kerbrat (Brest), Auguste Le Goasduff (Le Conquet) et Mathieu Pepeder (Bayonne).
Président Félix Faure, douzième voyage, capitaine Augustin Noël, sera perdu le 13 mars 1908, par échouement sur l'île Antipode, en Nouvelle Zélande, de retour de Nouvelle-Calédonie, l'équipage survivant difficilement et avec de fortes disenssions, pendant deux mois, avant d'être recueilli par HMS Pégasus, en tournée de surveillance des dépôts de nourriture pour naufragés. Les Français n'avaient pas trouvé le principal dépôt de vivre situé sur l'autre côté de l'île.
L'évènement inspirera un romancier Julien Guillemard, qui en fera la première partie d'un de ses livres.
Source : Pierre Stéphan, Carnets du cap Horn, présentés par Roland Paringaux, arléa, 2008.
Louis Lacroix, Les derniers cap-horniers, Imprimerie S. Pacteau, 1940.
Henri Picard, la fin des cap-horniers, Edita-Vilo, 1976.
Claude et Jacqueline Briot, Grands voiliers havrais du nickel, chasse-marée n° 112, décembre 1997.(tableau de Roger Chapelet).
Etienne Bernet, Naufrage du quatre-mâts Président Félix Faure, Communication n° 3 et 4, 2010.
Julien Guillemard, Les morts-vivants de l'Antifer, Les éditions G. Grès & Cie, 1931.
Patrick Ahern, Full sail beyond the three capes, the french bounty ships in Australia, 1898-1925, Patrick Ahern, 2008.
Maurice Le Scouëzec, Sur les grands voiliers, Beltan, 1992, croquis du capitaine Stuart Fossard.
Cordialement.


A 24 ans, le capitaine au long cours Pierre Stéphan a été commandant du quatre-mâts barque Président Félix Faure, navire de 2860 tjb, 95 mètres de long, construit par les chantiers de la Méditerranée au Havre en 1896, pour l'armement Cicéron Brown et Edouard Corblet. Il était destiné au transport du nickel entre la Nouvelle Calédonie et la France. Sous l'influence de Brown, ancien commandant américain de clippers, le navire est équipé de contre-cacatois (une sixième voile en haut de la pyramide de chacun des trois mâts à voiles carrées, le dernier étant équipé de voiles latines).
Quand le CLC Stéphan en prend le commandement, il sait que c'est un navire rapide, capabble de naviguer à 16 noeuds (77 jours en 1903 de Dungeness à la Nouvelle-Calédonie, capitaine Heurté), marqué par un évènement de mer dramatique et unique, la perte des 15 hommes d'une bordée de 17, le 2 février 1898 au large des îles Kerguelen, capitaine Stuart Fossard. Voilà comment il le raconte :
"Ce jour-là, ou plutôt cette nuit-là, il y avait une grosse brise, mais rien d'extraordinaire. D'ailleurs, le bateau était sous huniers fixes et volants et sous les perroquets fixes et volants, misaine et grand-voile avant, ce qui indique un temps très supportable. Le vent, pendant le quart de vingt heures à minuit était légèrement par tribord et, par conséquent, toutes les voiles portaient. Peu avant minuit, il est passé au vent arrière. A ce moment-là, les deux grands voiles d'étai, des voiles triangulaires, ne portaient plus. La première, à l'arrière, avait été halée bas. Restait à faire de même pour la grande voile d'était avant. L'officier de quart, qui doit rendre au quart suivant un cap et une voilure corrects, a alors donné l'ordre d'aller vers l'avant pour l'affaler. C'est une manoeuvre banale. Toute l'équipe est sur le pont, il n'y a qu'à haler sur ce qu'on appelle un hâle bas , et la grande voile d'étai tombe toute seule. Rien de plus simple. L'erreur qui a été commise, cette nuit-là, c'est qu'un matelot de dix-huit ans, qu'on appelle "masseux" ou "matelot léger" était à la barre. Ayant donné l'ordre d'abattre la voile d'étai, l'officier de quart l'avait laissé seul un moment pour aller surveiller la manoeuvre sur l'avant de la dunette. C'est alors qu'une vague a soulevé l'arrière du bateau. Comme je l'ai déjà expliqué, l'écume des vagues arrivait souvent au ras du couronnement de la dunette. Rien de bien grave ; sauf qu'ici le matelot à pris peur. Il a lâché la barre et s'est mis à courir vers l'avant. Le bateau, qui marchait à ce moment-là à treize ou quatorze noeuds, d'après le journal de bord, mais qui n'était plus tenu sur son cap, s'est mis en travers. Alors une lame l'a pris de plein fouet, l'a couché et, d'un seul coup, les quinze hommes sont partis à la mer, balayés. Alertés par l'embardée, le capitaine qui était dans sa cabine et l'officier qui s'habillait pour prendre son tour de quart, sont sortis en catastrophe par la claire-voie. Ils se sont rués sur la barre et, peu à peu, avec beaucoup de difficultés, ils sont parvenus à ramener le navire au vent arrière. Hélas, il n'y avait plus un seul homme sur le pont. Quand les marins qui devaient prendre la relève sont montés à leur tour, chacun a pu constater l'ampleur du drame. Et remercier sa bonne étoile, car, vu les circonstances, le navire aurait dû démâter et couler. Au lieu de cela, il a navigué tant bien que mal avec une demi-équipe pendant dix-huit jours, jusqu'au cap Leeuwin, à l'ouest de l'Australie, puis jusqu'au port d'Adélaïde".
L'évènement de mer a eu lieu par 43° 10' de latitude nord et 65° 11' 30" de longitude est. Ont disparu, le lieutenant René Sonnet et le matelot Jean-Claude Scouarnec inscrits au Havre, le pilotin Jean-Marie Robert (Paris), le mousse Louis-Marie André (Saint-brieuc), le novice Eugène Domalain et le matelot Francis Marchand, inscrits à Binic, les matelots Pierre-Marie Crepel et Pierre Podolec de Saint-Malo, Francis Lelandais (Dinan), Yves-marie Collin (Paimpol), Yves-Marie Caradec (Lannion), Yves-Marie Briquir (Morlaix), Jean-Michel Kerbrat (Brest), Auguste Le Goasduff (Le Conquet) et Mathieu Pepeder (Bayonne).
Président Félix Faure, douzième voyage, capitaine Augustin Noël, sera perdu le 13 mars 1908, par échouement sur l'île Antipode, en Nouvelle Zélande, de retour de Nouvelle-Calédonie, l'équipage survivant difficilement et avec de fortes disenssions, pendant deux mois, avant d'être recueilli par HMS Pégasus, en tournée de surveillance des dépôts de nourriture pour naufragés. Les Français n'avaient pas trouvé le principal dépôt de vivre situé sur l'autre côté de l'île.
L'évènement inspirera un romancier Julien Guillemard, qui en fera la première partie d'un de ses livres.
Source : Pierre Stéphan, Carnets du cap Horn, présentés par Roland Paringaux, arléa, 2008.
Louis Lacroix, Les derniers cap-horniers, Imprimerie S. Pacteau, 1940.
Henri Picard, la fin des cap-horniers, Edita-Vilo, 1976.
Claude et Jacqueline Briot, Grands voiliers havrais du nickel, chasse-marée n° 112, décembre 1997.(tableau de Roger Chapelet).
Etienne Bernet, Naufrage du quatre-mâts Président Félix Faure, Communication n° 3 et 4, 2010.
Julien Guillemard, Les morts-vivants de l'Antifer, Les éditions G. Grès & Cie, 1931.
Patrick Ahern, Full sail beyond the three capes, the french bounty ships in Australia, 1898-1925, Patrick Ahern, 2008.
Maurice Le Scouëzec, Sur les grands voiliers, Beltan, 1992, croquis du capitaine Stuart Fossard.
Cordialement.


Memgam
Re: BLANCHE Quatre-mâts barque
Bonjour,bonjour à Olivier et à tous ceux qui s'intéressent au BLANCHE
le grand-père de ma femme était à bord, c"était le lieutenant Armand LE NOCH né le 25/10/1876 à Kérity (maintenant Paimpol) et non pas LE MOCH . Le Rapport de Mer établi par le Second Capitaine Jean OLLIVIER à son retour à La Pallice mentionne le comportement courageux du Cdt BAILLIEUX et rien d'autre...Alors qu'est-ce qui a pu provoquer les remarques désagréables de l'Amirauté à l'egard du Commandant tandis qu'Armand LE NOCH a reçu à titre posthume la Légion d'Honneur. Tout renseignement sur le comportement d'Armand LE NOCH intéresserait ma famille. Merci d'avance
Cordialement
Armand LE NOCH était le frère de l'arrière grand père de ma femme. Pour répondre à votre message, je ne possède malheureusement aucun renseignement le concernant. Son frère Louis Marie né en 1886 est décédé en Afrique en 1933 (victime d'une insolation).
Cordialement. Remi22
BLANCHE — Quatre-mâts barque — Armement Ant.-Dom. Bordes & Fils (1912~1917).
Bonjour à tous,
Le second capitaine du quatre-mâts barque Blanche
lors de la perte de ce bâtiment
lors de la perte de ce bâtiment
— OLLIVIER Jean, né le 4 octobre 1888 à Tréguier (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), décédé le ... à ... (...). Inscrit au quartier de Tréguier, n° ...
• Fils d’Yves Marie OLLIVIER, né vers 1855, journalier, et de Marie Yvonne LIBOUBAN, née vers 1851, « ménagère » (Registre des actes de naissance de la commune de Tréguier, Année 1888, f° 18, acte n° 33).
• Époux d’Yvonne LE BUANT, avec laquelle il avait contracté mariage à Tréguier, le 16 janvier 1916 (Ibid.).
• Fils d’Yves Marie OLLIVIER, né vers 1855, journalier, et de Marie Yvonne LIBOUBAN, née vers 1851, « ménagère » (Registre des actes de naissance de la commune de Tréguier, Année 1888, f° 18, acte n° 33).
• Époux d’Yvonne LE BUANT, avec laquelle il avait contracté mariage à Tréguier, le 16 janvier 1916 (Ibid.).
Dernière modification par Rutilius le mar. juin 06, 2023 2:51 pm, modifié 4 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
BLANCHE — Quatre-mâts barque — Armement Ant.-Dom. Bordes & Fils (1912~1917).
Bonjour à tous,
□ Les 15 rescapés du naufrage du quatre-mâts Blanche, dont le second capitaine, Jean OLIVIER, furent recueillis en mer par la canonnière Audacieuse le 23 septembre 1917 à 13 h. 00, par 47° 55’ N. et 4° 45’ W. L’Audacieuse, alors commandée par le lieutenant de vaisseau Pierre Émile Eugène PERTUS, avait appareillé le matin de Brest pour convoyer le cargo britannique Lutetian allant à La Palice. Les rescapés furent transférés sur des vedettes dans le Perthuis d’Antioche le 24 septembre en fin de jour-née.
[• Canonnière Audacieuse, Journal de bord n° 3/1917 — 1er août ~ 27 oct. 1917 —, Service historique de la défense, Cote SS Y 39, p. num. 98. — Journal de navigation n° 5/1917 — 21 sept. ~ 28 oct. 1917 —, Service historique de la défense, Cote SS Y 39, p. num. 586.]
[• Canonnière Audacieuse, Journal de bord n° 3/1917 — 1er août ~ 27 oct. 1917 —, Service historique de la défense, Cote SS Y 39, p. num. 98. — Journal de navigation n° 5/1917 — 21 sept. ~ 28 oct. 1917 —, Service historique de la défense, Cote SS Y 39, p. num. 586.]
Dernière modification par Rutilius le mar. juin 06, 2023 2:53 pm, modifié 3 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
BLANCHE — Quatre-mâts barque — Armement Ant.-Dom. Bordes & Fils (1912~1917).
Bonjour à tous,
Marins disparus le 19 septembre 1917 avec
le quatre-mâts barque Blanche
[18]
(Jugement déclaratif de décès rendu le 11 juillet 1918 par le Tribunal civil
de La Rochelle et transcrit à La Rochelle, le 5 septembre 1918.)
Marins du commerce
[13]
État-major
[3]
le quatre-mâts barque Blanche
[18]
(Jugement déclaratif de décès rendu le 11 juillet 1918 par le Tribunal civil
de La Rochelle et transcrit à La Rochelle, le 5 septembre 1918.)
Marins du commerce
[13]
État-major
[3]
— BAILLIEUX Louis, né le 9 avril 1877 à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne). Capitaine ; capitaine au long-cours, inscrit à Bordeaux, n° 700.
Fils de Pierre Alcide BAILLEUX, né vers 1842, « filateur », et de Marie BERBERSUN, née vers 1850, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Léonard-de-Noblat, Année 1877, f° 14, acte n° 70).
― LE NOCH Armand Marie, né le 25 octobre 1876 à Kérity – aujourd’hui quartier de Paimpol – (Côtes-d’Armor – aujourd’hui Côtes-d’Armor –). Lieutenant ; maître au cabotage, inscrit à Paimpol, n° 501.
Fils d’Yves Marie LE NOCH, né vers 1844, marin, et de Perrine LE DU, née vers 1849, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Kérity, Année 1876, f° 31/1, acte n° 59).
Époux de Renée Marie RICHARD, née le 24 janvier 1881 à Paimpol (Registre des actes de naissance de la commune de Paimpol, Année 1881, f° 3, acte n° 4) et décédée le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage à Paimpol, le 31 mai 1905 (Registre des actes de mariage de la commune de Paimpol, Année 1905, f° 11, acte n° 10). Fille de Joseph Marie Anne RICHARD, né vers 1846, maître au cabotage, et d’Estelle Marie REVERT, née vers 1851, « ménagère », son épouse (Ibid.).
— RIBOULET Émile Pierre, né le 13 mai 1878 à Saint-Briac (Ille-et-Vilaine). Maître d’équipage ; inscrit à Saint-Malo, n° 5.722.
Fils de Jean Marie RIBOULET, né le 26 novembre 1832 à Saint-Briac, capitaine au long-cours, et de Françoise Désirée CHÂTEL, née le 12 juin 1838 à Saint-Briac, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Saint-Briac, le 14 octobre 1863 (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Briac, Année 1878, f° 6, acte n° 17. – Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Briac, Année 1863, f° 7, acte n° 12.).
Fils de Pierre Alcide BAILLEUX, né vers 1842, « filateur », et de Marie BERBERSUN, née vers 1850, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Léonard-de-Noblat, Année 1877, f° 14, acte n° 70).
― LE NOCH Armand Marie, né le 25 octobre 1876 à Kérity – aujourd’hui quartier de Paimpol – (Côtes-d’Armor – aujourd’hui Côtes-d’Armor –). Lieutenant ; maître au cabotage, inscrit à Paimpol, n° 501.
Fils d’Yves Marie LE NOCH, né vers 1844, marin, et de Perrine LE DU, née vers 1849, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Kérity, Année 1876, f° 31/1, acte n° 59).
Époux de Renée Marie RICHARD, née le 24 janvier 1881 à Paimpol (Registre des actes de naissance de la commune de Paimpol, Année 1881, f° 3, acte n° 4) et décédée le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage à Paimpol, le 31 mai 1905 (Registre des actes de mariage de la commune de Paimpol, Année 1905, f° 11, acte n° 10). Fille de Joseph Marie Anne RICHARD, né vers 1846, maître au cabotage, et d’Estelle Marie REVERT, née vers 1851, « ménagère », son épouse (Ibid.).
— RIBOULET Émile Pierre, né le 13 mai 1878 à Saint-Briac (Ille-et-Vilaine). Maître d’équipage ; inscrit à Saint-Malo, n° 5.722.
Fils de Jean Marie RIBOULET, né le 26 novembre 1832 à Saint-Briac, capitaine au long-cours, et de Françoise Désirée CHÂTEL, née le 12 juin 1838 à Saint-Briac, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Saint-Briac, le 14 octobre 1863 (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Briac, Année 1878, f° 6, acte n° 17. – Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Briac, Année 1863, f° 7, acte n° 12.).
Hommes d’équipage
[10]
(Ordre alphabétique)
[10]
(Ordre alphabétique)
— CASTEL Jean Marie, né le 6 décembre 1871 à Pabu (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –). Matelot, inscrit à Saint-Brieuc, n° 1.234.
Fils de Guillaume CASTEL, né vers 1835, journalier, et de Perrine LE GARS, née vers 1829, filandière, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Pabu, Année 1871, f° 14, acte n° 26).
— CHARRIER Augustin Aimé, né le 31 décembre 1878 à Barbâtre (Île de Noirmoutier, Vendée). Matelot, inscrit à Noirmoutier, n° 270. Classe 1898, n° 2.096 au recrutement de la Roche-sur-Yon.
Fils d’Aimé Joseph CHARRIER, né vers 1849, marin, et de Lina GUILLET, née vers 1857, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Barbâtre, Année 1878, f° 11, acte n° 38).
— FICHOU Marcel Gabriel Joseph Marie, né le 8 août 1901 à Plouha (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –). Mousse, inscrit à Paimpol, n° 8.965.
Fils de Joseph FICHOU, né vers 1874, marin, et de Catherine LE PICARD, née vers 1873, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Plouha, Année 1901, f° 32, acte n° 62).
Cousin germain par son père du novice Yves Marie FICHOU – également né à Plouha, le 10 octobre 1899, et inscrit au quartier de Paimpol sous le n° 8.849 –, disparu le 3 octobre 1917, lors de la perte du trois-mâts goélette terre-neuvier Saint-Antoine, coulé au canon le même jour par le sous-marin allemand U-60 (Kapitänleutnant Karl Georg SCHUSTER).
— FRANÇOIS Marie Jules Joseph, né le 7 février 1877 à Pléneuf – aujourd’hui Pléneuf-Val-André – (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –). Matelot, inscrit à Saint Brieuc, n° 6.028. Classe 1897, n° 2.399 au recrutement de Saint-Brieuc.
Fils de Pierre FRANÇOIS, né vers 1848, cordonnier, et de Virginie CORNILLET, née vers 1847, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Pléneuf, Année 1877, f° 4, acte n° 5).
Époux de Françoise Jeanne Marie GUICHARD, avec laquelle il avait contracté mariage à Pléneuf, le 6 janvier 1906 (Ibid.).
— GALLAIS Désiré Théophile Joseph, né le 18 mars 1899 à Cardroc (Ille-et-Vilaine). Matelot léger, inscrit à Nantes, n° 2.061.
Fils de Jean Louis GALLAIS, né vers 1853, « propriétaire », et de Marie BAGOT, née vers 1868, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Cardroc, Année 1899, f° 2, acte n° 5).
— GUÉGUAN Joseph, né le 16 octobre 1872 à Kerdalidec en Locmaria (Belle-Île-en-Mer, Morbihan). Matelot, inscrit à Belle-Île, n° 710.
Fils d’Eugène GUÉGAN, né vers 1830 au Palais (Morbihan), marin, et de Marie Perrine LORÉAL, née vers 1833 à Locmaria, « ménagère » et y décédée, le 4 décembre 1896, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Locmaria, Année 1872, f° 9, acte n° 32. – Registre des actes de décès de la commune de Locmaria, Année 1896, f° 8, acte n° 26).
Époux de Félicie Joséphine LOREC, née le 9 août 1875 à Locmaria et décédée le ... à ... (...), cultivatrice, avec laquelle il avait contracté mariage à Locmaria, le 1er octobre 1901 (Registre des actes de mariage de la commune de Locmaria, Année 1901, f° 5, acte n° 8). Fille de Pierre Louis LOREC, né vers 1844, cultivateur, et de Jeanne Louise CONAN, né vers 1848, cultivatrice, son épouse (Ibid.).
— KERDILÈS Jean Christophe, né le 4 janvier 1880 à Irvillac (Finistère). Matelot, inscrit à Brest le 20 juin 1899, f° et n° 12.484. Classe 1900, n° 127 au recrutement de Brest.
Fils de François KERDILÈS et de Françoise BÉGUEC.
— OLLIVIER Guillaume Marie, né le 28 juin 1877 à Penvénan (Côtes-d’Armor – aujourd’hui Côtes-d’Armor –). Matelot, inscrit à Tréguier, n° 4.896.
Fils de Jean Marie OLLIVIER, né vers 1844, marin, et d’Anne LE COZ, née vers 1839, filandière, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Penvénan, Année 1877, f° 28, acte n° 54).
— ROUBICHON Jean, né le 11 mars 1900 à Abbeville (Somme). Novice, inscrit à Saint-Nazaire, n° 4.566.
— THINÉVEZ Michel Yves Charles, né le 17 novembre 1898 à Dunkerque (Nord), au 13, rue du Quai (Registre des actes de naissance de la ville de Dunkerque, Année 1898, f° 224, acte n° 1.111). Matelot, inscrit à Brest, n° 14.607.
Fils d’Auguste Baptiste Michel THINÉVEZ, né le 22 juillet 1870 à Port-Launay (Finistère) et y décédé, le 29 octobre 1922, maître au cabotage (Déc. min. 3 avr. 1895, J.O. 8 avr. 1895, p. 1.953), et de Louise Marie Joseph OLLIVIER, née le 7 juillet 1872 à Kérity (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et décédée le ... à ... (...). Époux ayant contracté mariage à Dunkerque (Nord), le 6 mai 1895 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1895, f° 63, acte n° 111).
Fils de Guillaume CASTEL, né vers 1835, journalier, et de Perrine LE GARS, née vers 1829, filandière, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Pabu, Année 1871, f° 14, acte n° 26).
— CHARRIER Augustin Aimé, né le 31 décembre 1878 à Barbâtre (Île de Noirmoutier, Vendée). Matelot, inscrit à Noirmoutier, n° 270. Classe 1898, n° 2.096 au recrutement de la Roche-sur-Yon.
Fils d’Aimé Joseph CHARRIER, né vers 1849, marin, et de Lina GUILLET, née vers 1857, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Barbâtre, Année 1878, f° 11, acte n° 38).
— FICHOU Marcel Gabriel Joseph Marie, né le 8 août 1901 à Plouha (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –). Mousse, inscrit à Paimpol, n° 8.965.
Fils de Joseph FICHOU, né vers 1874, marin, et de Catherine LE PICARD, née vers 1873, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Plouha, Année 1901, f° 32, acte n° 62).
Cousin germain par son père du novice Yves Marie FICHOU – également né à Plouha, le 10 octobre 1899, et inscrit au quartier de Paimpol sous le n° 8.849 –, disparu le 3 octobre 1917, lors de la perte du trois-mâts goélette terre-neuvier Saint-Antoine, coulé au canon le même jour par le sous-marin allemand U-60 (Kapitänleutnant Karl Georg SCHUSTER).
— FRANÇOIS Marie Jules Joseph, né le 7 février 1877 à Pléneuf – aujourd’hui Pléneuf-Val-André – (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –). Matelot, inscrit à Saint Brieuc, n° 6.028. Classe 1897, n° 2.399 au recrutement de Saint-Brieuc.
Fils de Pierre FRANÇOIS, né vers 1848, cordonnier, et de Virginie CORNILLET, née vers 1847, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Pléneuf, Année 1877, f° 4, acte n° 5).
Époux de Françoise Jeanne Marie GUICHARD, avec laquelle il avait contracté mariage à Pléneuf, le 6 janvier 1906 (Ibid.).
— GALLAIS Désiré Théophile Joseph, né le 18 mars 1899 à Cardroc (Ille-et-Vilaine). Matelot léger, inscrit à Nantes, n° 2.061.
Fils de Jean Louis GALLAIS, né vers 1853, « propriétaire », et de Marie BAGOT, née vers 1868, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Cardroc, Année 1899, f° 2, acte n° 5).
— GUÉGUAN Joseph, né le 16 octobre 1872 à Kerdalidec en Locmaria (Belle-Île-en-Mer, Morbihan). Matelot, inscrit à Belle-Île, n° 710.
Fils d’Eugène GUÉGAN, né vers 1830 au Palais (Morbihan), marin, et de Marie Perrine LORÉAL, née vers 1833 à Locmaria, « ménagère » et y décédée, le 4 décembre 1896, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Locmaria, Année 1872, f° 9, acte n° 32. – Registre des actes de décès de la commune de Locmaria, Année 1896, f° 8, acte n° 26).
Époux de Félicie Joséphine LOREC, née le 9 août 1875 à Locmaria et décédée le ... à ... (...), cultivatrice, avec laquelle il avait contracté mariage à Locmaria, le 1er octobre 1901 (Registre des actes de mariage de la commune de Locmaria, Année 1901, f° 5, acte n° 8). Fille de Pierre Louis LOREC, né vers 1844, cultivateur, et de Jeanne Louise CONAN, né vers 1848, cultivatrice, son épouse (Ibid.).
— KERDILÈS Jean Christophe, né le 4 janvier 1880 à Irvillac (Finistère). Matelot, inscrit à Brest le 20 juin 1899, f° et n° 12.484. Classe 1900, n° 127 au recrutement de Brest.
Fils de François KERDILÈS et de Françoise BÉGUEC.
— OLLIVIER Guillaume Marie, né le 28 juin 1877 à Penvénan (Côtes-d’Armor – aujourd’hui Côtes-d’Armor –). Matelot, inscrit à Tréguier, n° 4.896.
Fils de Jean Marie OLLIVIER, né vers 1844, marin, et d’Anne LE COZ, née vers 1839, filandière, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Penvénan, Année 1877, f° 28, acte n° 54).
— ROUBICHON Jean, né le 11 mars 1900 à Abbeville (Somme). Novice, inscrit à Saint-Nazaire, n° 4.566.
— THINÉVEZ Michel Yves Charles, né le 17 novembre 1898 à Dunkerque (Nord), au 13, rue du Quai (Registre des actes de naissance de la ville de Dunkerque, Année 1898, f° 224, acte n° 1.111). Matelot, inscrit à Brest, n° 14.607.
Fils d’Auguste Baptiste Michel THINÉVEZ, né le 22 juillet 1870 à Port-Launay (Finistère) et y décédé, le 29 octobre 1922, maître au cabotage (Déc. min. 3 avr. 1895, J.O. 8 avr. 1895, p. 1.953), et de Louise Marie Joseph OLLIVIER, née le 7 juillet 1872 à Kérity (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et décédée le ... à ... (...). Époux ayant contracté mariage à Dunkerque (Nord), le 6 mai 1895 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1895, f° 63, acte n° 111).
Marins de l’État
[5]
[5]
― ALÉOS Ferdinand Vincent Marie, né le 14 octobre 1885 à Plouhinec (Morbihan) et domicilié à Kervignac (Morbihan), Matelot de ... classe, A.M.B.C. de La Rochelle, inscrit à Lorient, n° 4.292. Classe 1905, n° 149 au recrutement de la Vannes.
Fils de Julien ALÉOS, né vers 1851, cultivateur, et d’Anne Marie Joseph LE TESSON, née vers 1851, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Plouhinec, Année 1885, f° 26, acte n° 98).
― BARREAU Pierre, dit Henri, né le 20 mai 1885 à La Teste-de-Buch (Gironde) et domicilié à Audenge (– d° –), Matelot de 3e classe sans spécialité, inscrit à Arcachon, n° 6.918.
― GIRERD Armand Eugène, né le 1er avril 1894 à Rochefort (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime –) et domicilié à Landrais (– d° –), Matelot de 2e classe électricien, A.M.B.C. de La Rochelle, Matricule n° 14.431-4. Classe 1914, n° 1.089 au recrutement de Saintes.
Fils de René Arthur GIRERD, né le 12 novembre 1861 à Landrais (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime –), menuisier, et de Louise Honorine BERTHET, née le 9 octobre 1868 à Forges (– d° –), sans profession (Registre des actes de naissance de la ville de Rochefort, Année 1894, f° 58, acte n° 228). Époux ayant contracté mariage à Landrais, le 17 septembre 1887 (Registre des actes de mariage de la commune de Landrais, Année 1887, f° 4, acte n° 6).
― LE PORT Pierre Marie, né le 16 octobre 1886 à Arradon (Morbihan) et domicilié à Séné (– d° –), Quartier-maître canonnier, A.M.B.C. de La Rochelle, inscrit à Vannes, n° 1.204.
Fils naturel de Marie Vincente LE PORT, née vers 1851, cultivatrice (Registre des actes de naissance de la commune d’Arradon, Année 1885, f° 11, acte n° 38).
Époux de Marie Céline DANET, avec laquelle il avait contracté mariage à Séné (Morbihan), le 4 avril 1910 (Ibid.).
— MOREAU Albert Auguste Jean, né le 31 août 1895 à Marsais-Sainte-Radégonde (Vendée) et domicilié à Benet (– d° –), Matelot de 2e classe canonnier, Direction des mouvements du port de Brest, Matricule n° 15.447 – 4. Classe 1915, n° 766 au recrutement de Fontenay-le-Comte.
Fils de Jean MOREAU, né vers 1870, sabotier, et de Clémence GUIGNET, née vers 1875, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Marsais-Sainte-Radégonde, Année 1895, f° 5, acte n° 16).
Fils de Julien ALÉOS, né vers 1851, cultivateur, et d’Anne Marie Joseph LE TESSON, née vers 1851, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Plouhinec, Année 1885, f° 26, acte n° 98).
― BARREAU Pierre, dit Henri, né le 20 mai 1885 à La Teste-de-Buch (Gironde) et domicilié à Audenge (– d° –), Matelot de 3e classe sans spécialité, inscrit à Arcachon, n° 6.918.
― GIRERD Armand Eugène, né le 1er avril 1894 à Rochefort (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime –) et domicilié à Landrais (– d° –), Matelot de 2e classe électricien, A.M.B.C. de La Rochelle, Matricule n° 14.431-4. Classe 1914, n° 1.089 au recrutement de Saintes.
Fils de René Arthur GIRERD, né le 12 novembre 1861 à Landrais (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime –), menuisier, et de Louise Honorine BERTHET, née le 9 octobre 1868 à Forges (– d° –), sans profession (Registre des actes de naissance de la ville de Rochefort, Année 1894, f° 58, acte n° 228). Époux ayant contracté mariage à Landrais, le 17 septembre 1887 (Registre des actes de mariage de la commune de Landrais, Année 1887, f° 4, acte n° 6).
― LE PORT Pierre Marie, né le 16 octobre 1886 à Arradon (Morbihan) et domicilié à Séné (– d° –), Quartier-maître canonnier, A.M.B.C. de La Rochelle, inscrit à Vannes, n° 1.204.
Fils naturel de Marie Vincente LE PORT, née vers 1851, cultivatrice (Registre des actes de naissance de la commune d’Arradon, Année 1885, f° 11, acte n° 38).
Époux de Marie Céline DANET, avec laquelle il avait contracté mariage à Séné (Morbihan), le 4 avril 1910 (Ibid.).
— MOREAU Albert Auguste Jean, né le 31 août 1895 à Marsais-Sainte-Radégonde (Vendée) et domicilié à Benet (– d° –), Matelot de 2e classe canonnier, Direction des mouvements du port de Brest, Matricule n° 15.447 – 4. Classe 1915, n° 766 au recrutement de Fontenay-le-Comte.
Fils de Jean MOREAU, né vers 1870, sabotier, et de Clémence GUIGNET, née vers 1875, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Marsais-Sainte-Radégonde, Année 1895, f° 5, acte n° 16).
Dernière modification par Rutilius le mar. juin 06, 2023 3:01 pm, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.