PONTET CANET - Vapeur

olivier 12
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Re: PONTET CANET - Vapeur

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

et merci Daniel pour tous ces renseignements complémentaires, fort intéressants.

Voici la liste d'équipage imprimée (lire PIDOU pour le nom du pilote de la Flotte)

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et la position des navires dans le convoi, telle que rapportée par le capitaine Berquin

Image

Cdlt
olivier
Rutilius
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Re: PONTET CANET - Vapeur

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,

L’officier marinier Pidou fut :

— A compter du 1er juin 1914, désigné pour embarquer en qualité de maître pilote sur le contre-torpilleur Arquebuse, au port de Cherbourg (L’Ouest Éclair – éd. de Caen –, n° 5.620, Samedi 16 mai 1914, p. 9, en rubrique « Nouvelles maritimes ~ Marine de guerre ») ;

— A compter du 10 août 1914, désigné pour embarquer en qualité de maître pilote sur l’aviso Chamois, au port de Dunkerque (L’Ouest Éclair – éd. de Caen –, n° 5.689, Dimanche 19 juillet 1914, p. 8, en rubrique « Nouvelles maritimes ~ Marine de guerre »).

En janvier 1919, alors premier maître pilote, il fut inscrit au tableau spécial de la médaille militaire (L’Ouest Éclair – éd. de Caen –, n° 7.110, Mardi 21 janvier 1919, p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes ~ Légion d’honneur »). Cette décoration lui fut remise à Cherbourg, fin mars 1919, lors d’une prise d’armes tenue sur la place Napoléon (L’Ouest Éclair – éd. de Caen –, n° 7.179, Dimanche 30 mars 1919, p. 3, en rubrique « Dans la région ~ Cherbourg »).
_______________________

Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: PONTET CANET - Vapeur

Message par Rutilius »


Re,

Il s'agissait du premier maître pilote Eugène Pidou, qui s'était illustré lors du naufrage de l'Olga, torpillé le 18 juin 1916 par l’U-35 (Kapitänleutnant Lothar von Arnauld de la Perrière).

● Société centrale de sauvetage des naufragés ― Annales du sauvetage maritime, 1er et 2e trim. 1917, rapport du capitaine de vaisseau Babeau sur les sauvetages accomplis dans l’année, p. 16, et spécialement, p. 28 et 29.

« Nos marins de l’État se sont tenus, quant aux traditions de dévouement, à la hauteur de leur camarades restés au pays, et parmi les très nombreux rapports qui en font foi, quelques uns ont appelé la particulière attention de notre Conseil. Le temps me manque pour vous en faire un récit détaillé et je dois me contenter de vous en présenter un résumé succinct.

Reçoivent des prix de 200, 100 et 50 francs :
[...]

100 francs. ― PIDOU (Eugène), 1er maître pilote. ― A sauvé un des marins de l’Olga, torpillé en n’hésitant pas à plonger de son bateau l’Arquebuse pendant que celui-ci manœuvrait ses machines à toute vitesse. ― 18 juin 1916. [...] »

________________________

Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: PONTET CANET - Vapeur

Message par Memgam »

Bonjour,


Un Pontet Canet ex Viola allemand a été attribué à la compagnie Worms pour compenser la perte du précédent.
1176 tjb, 69,10 x 10,13 x 4,50 m, construit par Flensburger Schiffbau-Ges, Flensburg, en 1912, 650 cv, 9 noeuds.
Il disposait de quelques cabines pour passagers.
Remis aux Allemands le 15 décembre 1942, devient l'italien Salemi. Coulé par le sous-marin anglais Safari à 8 milles de Capri.

Source : Registre n° 274, Bureau Veritas 1930.
Jean Jourdan, Souvenirs d'un vieux marin, Jean Jourdan, 1976, photo page 115.
Jean-Yves Brouard, Guy Mercier, Marc Saibène, La marine marchande française 1939-1945, JYB Aventures, 2009.

Cordialement

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Memgam
Rutilius
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PONTET-CANET [I] ― Cargo ― Société Worms & Cie (1912~1918).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Marins disparus le 25 août 1918 avec le cargo Pontet-Canet

Jugement prononcé le 22 août 1919 par le Tribunal civil de 1re instance du Havre,
transcrit le 6 septembre 1919 au Havre

(Registre des actes de décès de la ville du Havre, Année 1919, f° 38, p. 6.500, acte n° 2.979)

[6]

Judiciairement déclarés « Morts pour la France »


« Attendu qu’il est établi par les pièces et documents versés au dossier que le vapeur Pontet-Canet immatriculé au Havre a été torpillé le vingt-cinq août mil neuf cent dix-huit vers vingt-une heures quinze alors qu’il se trouvait à douze milles dans le N.-W. des Héaux et que, lors de ce torpillage, six hommes de l’équipage, les nommés Delais, Dévé, Vénnéguès, Foucher, Le Marec et Lacaule ont dis-paru ;
Attendu que, depuis cette époque, ces six hommes n’ont pas reparu ni donné de leurs nouvelles ; que leur décès est donc certain ; ... »

Marins du commerce

[4]

— VENNÉGUÈS Auguste, né le 25 août 1885 à Porspoder (Finistère) et y domicilié, lieu-dit Vourech. Matelot, inscrit au Conquet, n° 7.763.

• Fils de Jean Marie VENNÉGUÈS et de Joséphine THÉPAUT. Célibataire.

— FOUCHER Pierre Marie Joachim, né le 3 décembre 1880 à Frossay (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique) et domicilié au Pellerin (– d° –). Chauffeur, inscrit à Saint-Nazaire, n° 292.

• Fils de Pierre Marie FOUCHER et de Marie Anne Julienne DOUSSET. Marié le 26 novembre 1904 au Pellerin avec Clémentine Françoise Jeanne FILLEREAU.

— LE MAREC Marcelus, né le 26 février 1887 à L’Île-aux-Moines (Morbihan) et y domicilié. Matelot, inscrit à Vannes, n° 2.126.

• Fils de Marcelus LE MAREC et de Marie François LUCO. Marié le 18 décembre 1917 à L’Île-aux-Moines avec Jeanne Marie JÉGO.

— LACAULE Étienne, né le 11 mars 1877 à Hossegor (Landes) et domicilié à Hendaye (Basses-Pyrénées – aujourd’hui Pyrénées -Atlantique –). Chauffeur, inscrit à Bayonne, n° 3.429.

• Fils de Jean LACAULE et de Jeanne LAVIELLE. Marié le 11 mai 1907 à Hendaye avec Jeanne Félicie POUCHUCQ.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (art. 2 ; J.O., 2 avr. 1922, p. 3.653 et 3.658), ces marins furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :

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Marins de l’État

[4]

― DELAIS Gaston Paul, né le 11 septembre 1899 au Mans (Sarthe) et y domicilié, route de Rouillon, Matelot de 2e classe canonnier breveté, Matricule n° 114.022–2.

• Fils de Louis Léon DELAIS et de Marie Française ROUSSEAU. Célibataire.

― DÉVÉ Louis Joseph, né le 6 octobre 1891 à Yport (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime) et domicilié à Fécamp (– d° –), Matelot de 3e classe sans spécialité, inscrit à Fécamp, n° 8.028.

• Fils d’Eugène François Augustin DÉVÉ et de Blanche Alphonsine DUVAL. Marié le 18 décembre 1916 à Fécamp avec Rachèle Ernestine Andrée BRENTOT.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 15 mars 1922, p. 2.952 et 2.957), ces marins furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :

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Dernière modification par Rutilius le dim. nov. 24, 2024 10:55 am, modifié 3 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Yves D
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Re: PONTET CANET - Vapeur

Message par Yves D »

Bonjour à tous
A voir également sur histomar la page relatant la perte des vapeurs Pontet Canet et Helge
http://www.histomar.net/Manche/htm/helge.htm
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Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
olivier 12
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Re: PONTET CANET - Vapeur

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Une autre image du PONTET CANET

Image

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Re: PONTET CANET - Vapeur

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Complément sur le HELGE torpillé le 25 Août 1918.

Ce navire était dans le convoi de 4 navires dont faisait partie PONTET CANET. Les deux autres navires étaient les Suédois DUX et WENNESBORG, et les escorteurs BERNIQUE et CHARDONNERET. Le premier maître PIDOU était sur PONTET CANET qui a été torpillé à 21h10 le 24 Août. CHARDONNERET a recueilli les survivants tandis que BERNIQUE se lançait à la poursuite de l’ennemi.

Vapeur construit en 1877 au chantier GRAY de West Hartlepool sous le nom de JAMES GROVE.
1275 t. Longueur 72 m. Largeur 9,6 m. 1 hélice.

1902 HELGE Immatriculé à Norrkoping en 1916.

Navire affrété par le Shipping Board américain. Effectue une traversée Londres – Cherbourg – Brest avec un chargement de ciment.
Armé d’un canon sur l’avant.
Capitaine Janne Albert GUDMUNDSON
Equipage 17 dont 2 femmes. Tous Suédois, sauf 1 Norvégien. Pas de passagers.
Position du torpillage 48°49 N 02°45 W (Baie de Saint Brieuc)

Rapport de l’officier enquêteur

Le navire a été torpillé à 01h16 le 25 Août. La torpille a frappé à tribord à hauteur de la cale 1. Le navire a été coupé en deux et a coulé en moins d’une minute. Le bâtiment faisait alors route au SE avec l’intention de mouiller près de terre, les escorteurs ayant disparu.

Le 2e officier HEMBERG et le chauffeur OHLEN ont réussi au bout de dix minutes à saisir un radeau. Le lendemain 26 Août à 03h00, après 26 heures de dérive, ils se sont échoués près du cap Frehel et sont parvenus à gagner le phare où les gardiens se sont empressés à leur donner les soins que nécessitait leur triste état.
Le capitaine GUDMUNDSON, le maître d’équipage BENGTSON, le donkeyman SWENSON et le second capitaine ANDERSON se sont accrochés désespérément à la toiture de la chambre des cartes. Vers 15h00 le 25, Swenson et Anderson se sont laissés couler, épuisés de fatigue. Après 33 heures de dérive, le capitaine et le bosco ont été sauvés à peu de distance du cap Frehel par le dragueur SAINT PIERRE. Les deux malheureux, à bout de force, ont été conduits à Saint Malo où le capitaine, gravement blessé aux jambes a été admis à l’hôpital. Ils sont arrivés Vendredi matin à Brest et je les ai interrogés aussitôt.
On ignore le sort des 11 hommes et 2 femmes manquant. Il est à craindre qu’ils aient péri.

Le sous-marin a été aperçu par les deux groupes de naufragés, un quart d’heure après le torpillage par celui du capitaine et vers 10h00 du matin par Hemberg et Ohlen réfugiés sur leur radeau.
Le commandant allemand a posé diverses questions au capitaine Gudmundson. Celui-ci lui a demandé de le prendre à son bord avec ses compagnons et de les déposer près de terre. Il a reçu pour toute réponse : « Help yourself » et le sous-marin a disparu dans la nuit, abandonnant à leur triste sort les 4 malheureux qui ont enduré les pires souffrances. Les renseignements obtenus sur le sous-marin sont des plus vagues. 50 à 55 m avec un canon sur l’avant.

L’aventure tragique de Gudmundson et Bengtson est une des plus douloureuses que j’ai eu à examiner et j’émets l’idée qu’une récompense, dont je ne saurais définir la nature, soit accordée dans des cas semblables aux sujets neutres, en témoignage de sympathie pour les souffrances qu’ils ont endurées en servant notre cause.

Le sous-marin attaquant

C'était donc, comme pour PONTET CANET, l’ UB 109 du Kptlt Kurt RAMIEN.
Voir aussi le site d’Yves avec ce lien. On y trouve des photos de l'épave du HELGE.
: http://www.histomar.net/Manche/htm/helge.htm

Voici un navire nommé DUX, probablement le 3e du convoi qui appartenait à la Cie Stockholm Rederi A/B Svea. (Il y eut à la même époque un autre DUX, mais Norvégien)

Image

On note aussi que l’officier enquêteur nomme l’un des escorteurs BERNIQUE. Mais BERNIQUE ou BERNICLE, c’est le même coquillage…

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olivier
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Re: PONTET CANET - Vapeur

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Voici l'image du PONTET CANET torpillé par l'UB 109.
(Source Yvon Perchoc : Les navires français avant 1970.)

Image

Les images montrées dans les posts précédents sont celles du 2e du nom, ex-VIOLA allemand, devenu PONTET CANET en 1923 et qui sera coulé par des destroyers anglais le 2 Février 1943 alors qu'il allait de Naples à Messine.

Cdlt
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markab
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Re: PONTET CANET - Vapeur

Message par markab »

Bonjour

Le livre "Plongées sur les épaves de France - Glénat" décrit le site où repose le PONTET CANET, page 36.

EPAVES
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Plongees sur les epaves de France 1.jpg (107.9 Kio) Consulté 978 fois
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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