Bonsoir à tous,
OK, I think I've traced this vessel with some help from those on warsailors. Apparently built in 1904 by Cook, Welton & Gemmel, Beverley as LORD WOLSELEY for owners in Hull, England.
Sold in 1913 to Duchene & Legrand freres, Boulogne and renamed ELISABETH.
The only issue is the tonnage -- some sources have her as 249 grt, others as 302 grt.
Best wishes,
Michael
ELISABETH - Patrouilleur
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Re: ELISABETH - Patrouilleur
Numéro de registration "B. 321", armateur Duchesne et Legrand Frères
(Francois Guennoc, La pêche boulonnaise du temps des chalutiers à vapeur)
(Francois Guennoc, La pêche boulonnaise du temps des chalutiers à vapeur)
Re: ELISABETH - Patrouilleur
.
Bonsoir à tous,
Récompenses consécutives à la perte du dragueur auxiliaire Élisabeth, survenue le 13 mars 1917 au large de Calais
• Journal officiel, 19 mars 1917, p. 2.182.


• Journal officiel, 18 avril 1917, p. 3.089.

• Par arrêté du 11 juillet 1919 (J.O. 14 juill. 1919, p. 7.316), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire :

Bonsoir à tous,
Récompenses consécutives à la perte du dragueur auxiliaire Élisabeth, survenue le 13 mars 1917 au large de Calais
• Journal officiel, 19 mars 1917, p. 2.182.


• Journal officiel, 18 avril 1917, p. 3.089.

• Par arrêté du 11 juillet 1919 (J.O. 14 juill. 1919, p. 7.316), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire :

Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: ELISABETH - Patrouilleur
Bonjour,
<<… L'Elisabeth, chalutier de Boulogne, commandé par le lieutenant de vaisseau Guénée, et attachée au port de Calais, draguait les mines le 13 mars 1917, vers midi, à 3 milles au Nord-Est des jetées. Le commandant de l'escadrille, le capitaine de frégate Vergoignan, était à bord. L'Elisabeth se tenait au centre de la formation. Devant elle, une mine flottante est signalée. On manoeuvre pour la prendre dans la drague. Une autre mine, invisible celle-ci, éclate et fait exploser une soute à projectiles. Quatre personnes étaient sur la passerelle ; trois sont tuées : le commandant Vergoignan, le quartier-maître de timonerie Lebrun du Havre, le patron Duhamel de Fécamp. Un gabier échappe. Une masse d'eau noire, soulevée à plus de cinquante mètres de hauteur, retombe dans la mer et sur le bateau qui plonge de l'avant. Le lieutenant de vaisseau Guénée, projeté par-dessus bord, aperçoit au-dessus de lui le kiosque de la télégraphie sans fil, qui s'incline. La fumée de l'explosion couvre les vivants, les morts et le bateau qui va disparaître. Mais il y avait des hommes dans la chaufferie ! Le quartier-maître mécanicien François Gournay se précipite vers l'échelle. Il cherche ses chauffeurs. Où sont-ils ? Ils sont là où ils doivent être, Le Suaré de Boulogne et le breton Le Coz : devant la chaudière. Gournay les ramène. Tous trois sautent à la mer. Mais, sortant de l'atmosphère surchauffée de la chambre aux machines, Le Suaré et Le Coz sont saisis par le froid et commencent à défaillir. Deux camarades, Gournay et le deuxième maître Jézequelou, s'approchent d'eux en poussant des épaves. A côté d'eux, un blessé, Jean-Baptiste Delpierre, allait s'évanouir. Il levait les bras et appelait au secours. Quelqu'un l'a entendu et va pour le soutenir. Qui est-ce ? Un grand qui s'appelle Wadoux, et qui ne sait pas nager. Il avait réussi à saisir un des flotteurs de la drague et s'y tenait bien accroché. Mais quand il vit Delpierre en danger, il quitta son flotteur, et soutenu par sa ceinture de sauvetage, s'avança comme il put, en barbotant. Déjà, les autres bateaux de l'escadrille, virant en plein champ de mines, s'étaient rassemblés sur le lieu du sinistre : quatorze hommes furent sauvés sur dix-neuf. Le lendemain, tous les survivants repartaient pour draguer. Quand j'interrogeai le chauffeur Le Coz, un blond frisé aux yeux clairs, je le félicitai. Je lui demandai : "Comment restiez-vous dans la chaufferie après l'explosion , - Mais, monsieur, il fallait bien, pour s'il y avait eu quelque manoeuvre à faire !".>>
Source : René Bazin, Les pêcheurs au combat, III. Calais, L'Illustration n° 3895 du 27 octobre 1917, page 411.
Une question à Rutilius : Pourquoi écrit-il Elisabeth avec un Z à la place du S ?
Cordialement.

<<… L'Elisabeth, chalutier de Boulogne, commandé par le lieutenant de vaisseau Guénée, et attachée au port de Calais, draguait les mines le 13 mars 1917, vers midi, à 3 milles au Nord-Est des jetées. Le commandant de l'escadrille, le capitaine de frégate Vergoignan, était à bord. L'Elisabeth se tenait au centre de la formation. Devant elle, une mine flottante est signalée. On manoeuvre pour la prendre dans la drague. Une autre mine, invisible celle-ci, éclate et fait exploser une soute à projectiles. Quatre personnes étaient sur la passerelle ; trois sont tuées : le commandant Vergoignan, le quartier-maître de timonerie Lebrun du Havre, le patron Duhamel de Fécamp. Un gabier échappe. Une masse d'eau noire, soulevée à plus de cinquante mètres de hauteur, retombe dans la mer et sur le bateau qui plonge de l'avant. Le lieutenant de vaisseau Guénée, projeté par-dessus bord, aperçoit au-dessus de lui le kiosque de la télégraphie sans fil, qui s'incline. La fumée de l'explosion couvre les vivants, les morts et le bateau qui va disparaître. Mais il y avait des hommes dans la chaufferie ! Le quartier-maître mécanicien François Gournay se précipite vers l'échelle. Il cherche ses chauffeurs. Où sont-ils ? Ils sont là où ils doivent être, Le Suaré de Boulogne et le breton Le Coz : devant la chaudière. Gournay les ramène. Tous trois sautent à la mer. Mais, sortant de l'atmosphère surchauffée de la chambre aux machines, Le Suaré et Le Coz sont saisis par le froid et commencent à défaillir. Deux camarades, Gournay et le deuxième maître Jézequelou, s'approchent d'eux en poussant des épaves. A côté d'eux, un blessé, Jean-Baptiste Delpierre, allait s'évanouir. Il levait les bras et appelait au secours. Quelqu'un l'a entendu et va pour le soutenir. Qui est-ce ? Un grand qui s'appelle Wadoux, et qui ne sait pas nager. Il avait réussi à saisir un des flotteurs de la drague et s'y tenait bien accroché. Mais quand il vit Delpierre en danger, il quitta son flotteur, et soutenu par sa ceinture de sauvetage, s'avança comme il put, en barbotant. Déjà, les autres bateaux de l'escadrille, virant en plein champ de mines, s'étaient rassemblés sur le lieu du sinistre : quatorze hommes furent sauvés sur dix-neuf. Le lendemain, tous les survivants repartaient pour draguer. Quand j'interrogeai le chauffeur Le Coz, un blond frisé aux yeux clairs, je le félicitai. Je lui demandai : "Comment restiez-vous dans la chaufferie après l'explosion , - Mais, monsieur, il fallait bien, pour s'il y avait eu quelque manoeuvre à faire !".>>
Source : René Bazin, Les pêcheurs au combat, III. Calais, L'Illustration n° 3895 du 27 octobre 1917, page 411.
Une question à Rutilius : Pourquoi écrit-il Elisabeth avec un Z à la place du S ?
Cordialement.

Memgam
Re: ELISABETH - Patrouilleur
Bonsoir Memgam,
« Une question à Rutilius : Pourquoi écrit-il Elisabeth avec un Z à la place du S ? »
Étourderie à l’anglaise... ou faute d’orthographe peu gracieuse, c’est selon ! Je corrige illico !
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: ELISABETH - Patrouilleur
Bonsoir Rutilius,
Merci d'avoir éclairé ma lanterne. Le Z me paraissait incongru, mais vous aviez peut-être une bonne raison, comme par exemple, un nom d'origine britannique et gardé après la vente.
Cordialement
Merci d'avoir éclairé ma lanterne. Le Z me paraissait incongru, mais vous aviez peut-être une bonne raison, comme par exemple, un nom d'origine britannique et gardé après la vente.
Cordialement
Memgam
Re: ELISABETH - Patrouilleur
.
Bonjour à tous,
Élisabeth – Chalutier de 249 grt. construit en 1904 sous le nom de Lord Wolseley par le chantier Cook, Welton & Gemmel Ltd., de Beverley (Hull, Yorkshire, Royaume-Uni) (Yard n° 56) pour le compte de l’armement Yorkshire Steam Fishing C°, également établi à Hull ; immatriculé H. 263. Cédé en 1913 à l’armement Duchesne et Legrand Frères, de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) ; renommé Élisabeth et immatriculé B. 321. Réquisitionné à Boulogne-sur-Mer le 20 septembre 1915 et armé militairement comme dragueur auxiliaire. 6e Escadrille de dragueurs de la Manche, étant affecté à Marine Calais.
Le 13 mars 1917, au cours d’une opération de dragage, saute à 12 h. 10, par 51° 1’ N. et 1° 52’ E., sur une mine du barrage 236, posé quelques jours auparavant devant Calais par le sous-marin allemand UB-12 (Oberleutnant zur See Ernst Steindorff). 5 victimes.
Administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 20 septembre 1915 au 13 mars 1917, jour de sa perte.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 739.].
Bonjour à tous,
Élisabeth – Chalutier de 249 grt. construit en 1904 sous le nom de Lord Wolseley par le chantier Cook, Welton & Gemmel Ltd., de Beverley (Hull, Yorkshire, Royaume-Uni) (Yard n° 56) pour le compte de l’armement Yorkshire Steam Fishing C°, également établi à Hull ; immatriculé H. 263. Cédé en 1913 à l’armement Duchesne et Legrand Frères, de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) ; renommé Élisabeth et immatriculé B. 321. Réquisitionné à Boulogne-sur-Mer le 20 septembre 1915 et armé militairement comme dragueur auxiliaire. 6e Escadrille de dragueurs de la Manche, étant affecté à Marine Calais.
Le 13 mars 1917, au cours d’une opération de dragage, saute à 12 h. 10, par 51° 1’ N. et 1° 52’ E., sur une mine du barrage 236, posé quelques jours auparavant devant Calais par le sous-marin allemand UB-12 (Oberleutnant zur See Ernst Steindorff). 5 victimes.
Administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 20 septembre 1915 au 13 mars 1917, jour de sa perte.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 739.].
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: ELISABETH - Patrouilleur
.
Bonjour à tous,
• Patrouilleur Albatros-I, alors commandé par le maître de manœuvre ... HAMON, Journal de bord – 14 janvier ~ 25 avril 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 16, p. num. 441.
« Mardi 13 mars 1917.
10 h. 30 – Appareillé pour escorter les dragueurs.
12 h. 10 – L’Élisabeth saute sur une mine. Fait route à toute vitesse pour aider au sauvetage. Amené les embarcations ; sauvé deux hommes et fait route sur Calais.
A 13 h. 00, débarqué les deux hommes dans les voitures d’ambulance et repris la mer aussitôt. Escorté le Jupiter [Jupiter-I] et le ... jusqu’à 16 h. 15.
17 h. 15 – Aperçu la mine qui m’a été signalée.
17 h. 25 – Fait sauter la mine et brûlé environ une cinquantaine de cartouches.
Mouillé à 17 h. 45 au Nord du Walde.
18 h. 45 – Reçu ordre de ne pas patrouiller de nuit. Aperçu des signaux à terre me paraissant suspects ; signalé aussitôt au commandant naval.
Service sous les feux, près à appareiller. »
Bonjour à tous,
• Patrouilleur Albatros-I, alors commandé par le maître de manœuvre ... HAMON, Journal de bord – 14 janvier ~ 25 avril 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 16, p. num. 441.
« Mardi 13 mars 1917.
10 h. 30 – Appareillé pour escorter les dragueurs.
12 h. 10 – L’Élisabeth saute sur une mine. Fait route à toute vitesse pour aider au sauvetage. Amené les embarcations ; sauvé deux hommes et fait route sur Calais.
A 13 h. 00, débarqué les deux hommes dans les voitures d’ambulance et repris la mer aussitôt. Escorté le Jupiter [Jupiter-I] et le ... jusqu’à 16 h. 15.
17 h. 15 – Aperçu la mine qui m’a été signalée.
17 h. 25 – Fait sauter la mine et brûlé environ une cinquantaine de cartouches.
Mouillé à 17 h. 45 au Nord du Walde.
18 h. 45 – Reçu ordre de ne pas patrouiller de nuit. Aperçu des signaux à terre me paraissant suspects ; signalé aussitôt au commandant naval.
Service sous les feux, près à appareiller. »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
ÉLISABETH — Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier boulonnais.
Bonsoir à tous,
Marins du dragueur auxiliaire Élisabeth disparus avec ce bâtiment
ou ultérieurement décédés
ou ultérieurement décédés
— DUHAMEL Joseph Juste, né le 10 avril 1881 à Criquebeuf-en-Caux (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et domicilié à Fécamp (– d° –) ; disparu. Second maître de manœuvre, commandant, inscrit au quartier de Fécamp, f° et n° 2.528 ; classe 1901, n° 1.960 au recrutement du Havre. Officier de la marine marchande (Brevet du 9 mars 1907). (Jug. Trib. civ. Cherbourg, 20 nov. 1917, transcrit à Cher-bourg, le 29 nov. 1917).
• Fils de Tertullien Constantin DUHAMEL, né le 12 décembre 1852 à Criquebeuf-en-Caux, journalier, et d’Émilienne Ambroisine LEVASSEUR, née le 20 juin 1853 à Saint-Léonard (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Criquebeuf-en-Caux, le 16 novembre 1878 (Registre des actes d’état civil de la commune de Criquebeuf-en-Caux, Année 1878, f° 8, acte n° 13 – Registre des actes d’état civil de la commune de Criquebeuf-en-Caux, Année 1881, f° 6, acte n° 5).
• Époux d’Augustine Célina LEFEBVRE, née le 14 novembre 1880 à Criquebeuf-en-Caux, avec laquelle il avait contracté mariage à Criquebeuf-en-Caux, le 25 novembre 1905 (Registre des actes d’état civil de la commune de Criquebeuf-en-Caux, Année 1905, f° 11, acte n° 14).
— LE BRUN Yves Marie, né le 18 mars 1883 à Pléhédel (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et domicilié au Havre (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) ; disparu. Quartier-maître timonier, inscrit au quartier de Paimpol, n° 40.611. (Jug. Trib. civ. Cherbourg, 20 nov. 1917, transcrit à Cherbourg, le 29 nov. 1917).
• Fils de François LE BRUN, né vers 1838, cordonnier, et de Catherine LE FRIER, née vers 1840, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Pléhédel, Année 1883, f° 6, acte n° 9).
— MAGNIER Augustin Joseph, né le 19 octobre 1875 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) et y domicilié ; tué à son poste. Matelot de 3e classe sans spécialité, inscrit au quartier de Boulogne-sur-Mer, n° 2.155 ; classe 1895, n° 1.578 au recrutement de Saint-Omer. (Acte de décès transcrit à Boulogne-sur-Mer, le 5 avr. 1917).
• Fils de François Henri MAGNIER, né vers 1830, marin, et de Madeleine VOTTE, née vers 1833, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Boulogne-sur-Mer, Année 1875, f° 183, acte n° 1.077).
— PERTUSOT Numa Louis Georges, né le 23 décembre 1884 à Dunkerque (Nord) et domicilié à Malo-les-Bains (– d° –) ; décédé des suites de ses blessures le 13 mars 1917 à l’Hôpital militaire de Calais, rue Leveux. Quartier-maître timonier, matricule n° 39.181 – 1 ; inscrit au quartier de Dunkerque, n° 4.064. (Acte de décès établi le 14 mars 1917 à Calais et transcrit le 6 avr. 1917 à Malo-les-Bains : Registre des actes de décès de la commune de Malo-les-Bains, Année 1917, f° 15, acte n° 50).
• Fils de Charles Adolphe PERTUSOT, né le 26 janvier 1856 à Dunkerque, tourneur sur bois, et de Marie Louise THERY, née le 23 mai 1857 à Dunkerque, sans profession ; époux ayant contracté mariage à Dunkerque, le 26 juin 1880 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1880, f° 72, acte n° 142 – Registre des actes de naissance de la ville de Dunkerque, Année 1884, f° 278, acte n° 1.370).
• Époux d’Yvonne Emma Louise ADRIAEN, née le 28 novembre 1890 à Dunkerque, avec laquelle il avait contracté mariage à Dunkerque, le 3 novembre 1909 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1909, f° 144, acte n° 283).
• Fils de Tertullien Constantin DUHAMEL, né le 12 décembre 1852 à Criquebeuf-en-Caux, journalier, et d’Émilienne Ambroisine LEVASSEUR, née le 20 juin 1853 à Saint-Léonard (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Criquebeuf-en-Caux, le 16 novembre 1878 (Registre des actes d’état civil de la commune de Criquebeuf-en-Caux, Année 1878, f° 8, acte n° 13 – Registre des actes d’état civil de la commune de Criquebeuf-en-Caux, Année 1881, f° 6, acte n° 5).
• Époux d’Augustine Célina LEFEBVRE, née le 14 novembre 1880 à Criquebeuf-en-Caux, avec laquelle il avait contracté mariage à Criquebeuf-en-Caux, le 25 novembre 1905 (Registre des actes d’état civil de la commune de Criquebeuf-en-Caux, Année 1905, f° 11, acte n° 14).
— LE BRUN Yves Marie, né le 18 mars 1883 à Pléhédel (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et domicilié au Havre (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) ; disparu. Quartier-maître timonier, inscrit au quartier de Paimpol, n° 40.611. (Jug. Trib. civ. Cherbourg, 20 nov. 1917, transcrit à Cherbourg, le 29 nov. 1917).
• Fils de François LE BRUN, né vers 1838, cordonnier, et de Catherine LE FRIER, née vers 1840, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Pléhédel, Année 1883, f° 6, acte n° 9).
— MAGNIER Augustin Joseph, né le 19 octobre 1875 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) et y domicilié ; tué à son poste. Matelot de 3e classe sans spécialité, inscrit au quartier de Boulogne-sur-Mer, n° 2.155 ; classe 1895, n° 1.578 au recrutement de Saint-Omer. (Acte de décès transcrit à Boulogne-sur-Mer, le 5 avr. 1917).
• Fils de François Henri MAGNIER, né vers 1830, marin, et de Madeleine VOTTE, née vers 1833, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Boulogne-sur-Mer, Année 1875, f° 183, acte n° 1.077).
— PERTUSOT Numa Louis Georges, né le 23 décembre 1884 à Dunkerque (Nord) et domicilié à Malo-les-Bains (– d° –) ; décédé des suites de ses blessures le 13 mars 1917 à l’Hôpital militaire de Calais, rue Leveux. Quartier-maître timonier, matricule n° 39.181 – 1 ; inscrit au quartier de Dunkerque, n° 4.064. (Acte de décès établi le 14 mars 1917 à Calais et transcrit le 6 avr. 1917 à Malo-les-Bains : Registre des actes de décès de la commune de Malo-les-Bains, Année 1917, f° 15, acte n° 50).
• Fils de Charles Adolphe PERTUSOT, né le 26 janvier 1856 à Dunkerque, tourneur sur bois, et de Marie Louise THERY, née le 23 mai 1857 à Dunkerque, sans profession ; époux ayant contracté mariage à Dunkerque, le 26 juin 1880 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1880, f° 72, acte n° 142 – Registre des actes de naissance de la ville de Dunkerque, Année 1884, f° 278, acte n° 1.370).
• Époux d’Yvonne Emma Louise ADRIAEN, née le 28 novembre 1890 à Dunkerque, avec laquelle il avait contracté mariage à Dunkerque, le 3 novembre 1909 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1909, f° 144, acte n° 283).
Dernière modification par Rutilius le mar. oct. 02, 2018 5:48 am, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
ÉLISABETH — Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier boulonnais.
Bonsoir à tous,
VERGOIGNAN Odet Georges Louis Joseph
Né le 17 juillet 1871 au Houga (Gers), disparu le 13 mars 1917 au cours d’une opération de dragage qu’il dirigeait à bord du dragueur de mines auxiliaire Élisabeth, coulé à 12 h. 10, par 51° 1’ N. et 1° 52’ E., par une mine du barrage 236, posé quelques jours auparavant devant Calais par le sous-marin allemand UB-12 (Oberleutnant zur See Ernst Steindorff). (Jug. Trib. civ. Cherbourg, 20 nov. 1917, transcrit à Cherbourg , le 29 nov. 1917).
Fils de Joseph Léo VERGOIGNAN, né le 2 août 1813 à Montguillon (Gers) et décédé le 11 novembre 1882 à ... (...), ancien chef de bataillon au 43e Régiment d’infanterie de ligne, et de Jeanne Marie Rosalie d’AYDIE, née vers 1841, « rentière », son épouse.
Fils de Joseph Léo VERGOIGNAN, né le 2 août 1813 à Montguillon (Gers) et décédé le 11 novembre 1882 à ... (...), ancien chef de bataillon au 43e Régiment d’infanterie de ligne, et de Jeanne Marie Rosalie d’AYDIE, née vers 1841, « rentière », son épouse.
Carrière
Classe 1891, n° 386 au recrutement d’Auch.
Admis à l’École navale le 1er octobre 1889 à la suite du concours ouvert la même année, étant classé 52e sur 75 élèves admis (J.O. 15 sept. 1889, p. 4.462). Bénéficiaire d’une bourse entière avec trousseau, son père étant décédé (Déc. min. 14 sept. 1889, J.O. 17 sept. 1889, p. 4.506).
Nommé aspirant de 2e classe à compter du 1er août 1891, étant classé 44e sur 75 (Déc. min. 6 août 1891, J.O. 7 août 1891, p. 3.964.).
Par décret du 27 août 1892 (J.O. 29 août 1892, p. 4.357), promu aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1892, étant classé 44e sur 76 promus. Affecté au port de Rochefort.
Par décret du 2 février 1895 (J.O. 3 févr. 1895, p. 648), promu au grade d’enseigne de vaisseau.
En 1897, embarqué sur la canonnière Aspic, dans la Division navale de Cochinchine.
En Septembre 1898, destiné au cuirassé Dévastation à compter du 1er octobre 1898. Alors embarqué sur le cuirassé Brennus, dans l’Escadre du Nord (J.O. 16 sept. 1898, p. 5.830 – Liste de destinations).
En Septembre 1899, désigné pour suivre, comme officier-élève, une période d’instruction à l’École des torpilles (J.O. 8 sept. 1899, p. 6.044).
En Août 1900, désigné pour embarquer sur le contre-torpilleur Espingole, entré en essais à Cherbourg le 1er août 1900 (J.O. 1er août 1900, p. 5.043 – Liste de destinations) et destiné à l’Escadre de la Méditerranée.
Par décision ministérielle du 7 août 1900 (J.O. 8 août 1900, p. 5.269), breveté officier-torpilleur.
En Novembre 1900, par permutation d’embarquement avec un autre enseigne de vaisseau, destiné au contre-torpilleur Casabianca, de la Défense mobile de la Tunisie (J.O. 27 nov. 1900, p. 7.828).
En Décembre 1901, désigné pour être affecté au service de la Défense fixe de Bizerte (J.O. 8 déc. 1901, p. 7.613).
Par décret du 31 mars 1902 (J.O. 4 avr. 1902, p. 2.474), promu au grade de lieutenant de vaisseau à compter du 23 mars 1902 (3e tour ; au choix).
En février 1903 (J.O. 13 févr. 1903, p. 1.046), maintenu, à titre exceptionnel, à la Défense fixe de Bizerte pour une nouvelle période de 6 mois à compter du 17 juin 1903.
En Mars 1904, désigné pour être affecté au service de la Défense fixe de Rochefort (J.O.15 mars 1904, p. 1.714).
Par décision présidentielle du 30 juin 1904 (J.O. 2 juill. 1904, p. 3.967), nommé au commandement d’un torpilleur de la Défense mobile de Rochefort.
En 1906, désigné pour embarquer, le 20 mars de la même année, comme torpilleur sur le croiseur cuirassé Gloire, dans l’Escadre du Nord (J.O. 7 mars 1906, p. 1.506).
Par décret du 29 décembre 1907 (J.O. 31 déc. 1907, p. 8.936), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« Vergoignan (Odet-Georges-Louis-Joseph), lieutenant de vaisseau : 18 ans 3 mois de services, dont 17 ans 4 mois à la mer. »
Au 1er janvier 1908, embarqué sur le croiseur cuirassé Marseillaise, dans l’Escadre du Nord.
En Juin 1908, désigné, sur sa demande, pour occuper un emploi sédentaire à Rochefort, chef-lieu du 4e Arrondissement maritime (J.O. 3 juin 1908, p. 3.778).
En Juillet 1908, nommé au commandement d’un torpilleur et de la Flottille de l’Océan Indien, à Diego-Suarez – aujourd’hui Antsiranana – (Madagascar) (J.O. 14 juill. 1908, p. 4.890).
Nommé directeur des Mouvements du port et de l’Atelier central de la flotte du port de Diego-Suarez à compter du 1er janvier 1910.
En 1911, embarqué sur le cuirassé garde-côtes Bouvines.
Par décision présidentielle du 10 mai 1912 (J.O. 12 mai 1912, p. 4.381), nommé au commandement d’un torpilleur à Dunkerque.
A compter du 1er octobre 1913, chargé du Service central des sous-marins Calais-Dunkerque, rattaché à la 2e Escadrille de la 2e Escadre légère.
Par décret du 3 avril 1915 (J.O. 4 avr. 1915, p. 1.877), nommé au commandement du torpilleur d’escadre Carquois, dans la 2e Escadre légère.
Par arrêté ministériel du 21 mai 1916 (J.O. 23 mai 1916, p. 4.564), inscrit d’office au tableau d’avance-ment pour le grade de capitaine de frégate dans les termes suivants :
« M. Vergoignan (O.-G.-E.-J.), lieutenant de vaisseau commandant le Carquois : s’est lancé à toute vitesse dans un champ de mines pour porter secours au torpilleur chef d’escadrille qui venait de toucher une mine, et l’a heureusement ramené au port. »
Par décret du 12 février 1917 (J.O. 14 févr. 1917, p. 1.204), promu au grade de capitaine de frégate à compter du 15 février 1917 (2e tour ; au choix). Affecté au commandement de la 6e Escadrille de dragueurs de la Manche.
Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 25 mars 1917, p. 2.390) :
« Vergoignan (Odet-Georges-Louis-Joseph), capitaine de frégate : tué à bord d’un des bâtiments placés sous ses ordres par l’explosion d’une mine allemande au cours d’une opération de dragage particulièrement délicate qu’il avait tenu, avec son entrain et son ardeur habituels, à diriger personnellement. (Déjà cité à l’ordre du jour du corps d’armée le 8 mai 1916.) »
Admis à l’École navale le 1er octobre 1889 à la suite du concours ouvert la même année, étant classé 52e sur 75 élèves admis (J.O. 15 sept. 1889, p. 4.462). Bénéficiaire d’une bourse entière avec trousseau, son père étant décédé (Déc. min. 14 sept. 1889, J.O. 17 sept. 1889, p. 4.506).
Nommé aspirant de 2e classe à compter du 1er août 1891, étant classé 44e sur 75 (Déc. min. 6 août 1891, J.O. 7 août 1891, p. 3.964.).
Par décret du 27 août 1892 (J.O. 29 août 1892, p. 4.357), promu aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1892, étant classé 44e sur 76 promus. Affecté au port de Rochefort.
Par décret du 2 février 1895 (J.O. 3 févr. 1895, p. 648), promu au grade d’enseigne de vaisseau.
En 1897, embarqué sur la canonnière Aspic, dans la Division navale de Cochinchine.
En Septembre 1898, destiné au cuirassé Dévastation à compter du 1er octobre 1898. Alors embarqué sur le cuirassé Brennus, dans l’Escadre du Nord (J.O. 16 sept. 1898, p. 5.830 – Liste de destinations).
En Septembre 1899, désigné pour suivre, comme officier-élève, une période d’instruction à l’École des torpilles (J.O. 8 sept. 1899, p. 6.044).
En Août 1900, désigné pour embarquer sur le contre-torpilleur Espingole, entré en essais à Cherbourg le 1er août 1900 (J.O. 1er août 1900, p. 5.043 – Liste de destinations) et destiné à l’Escadre de la Méditerranée.
Par décision ministérielle du 7 août 1900 (J.O. 8 août 1900, p. 5.269), breveté officier-torpilleur.
En Novembre 1900, par permutation d’embarquement avec un autre enseigne de vaisseau, destiné au contre-torpilleur Casabianca, de la Défense mobile de la Tunisie (J.O. 27 nov. 1900, p. 7.828).
En Décembre 1901, désigné pour être affecté au service de la Défense fixe de Bizerte (J.O. 8 déc. 1901, p. 7.613).
Par décret du 31 mars 1902 (J.O. 4 avr. 1902, p. 2.474), promu au grade de lieutenant de vaisseau à compter du 23 mars 1902 (3e tour ; au choix).
En février 1903 (J.O. 13 févr. 1903, p. 1.046), maintenu, à titre exceptionnel, à la Défense fixe de Bizerte pour une nouvelle période de 6 mois à compter du 17 juin 1903.
En Mars 1904, désigné pour être affecté au service de la Défense fixe de Rochefort (J.O.15 mars 1904, p. 1.714).
Par décision présidentielle du 30 juin 1904 (J.O. 2 juill. 1904, p. 3.967), nommé au commandement d’un torpilleur de la Défense mobile de Rochefort.
En 1906, désigné pour embarquer, le 20 mars de la même année, comme torpilleur sur le croiseur cuirassé Gloire, dans l’Escadre du Nord (J.O. 7 mars 1906, p. 1.506).
Par décret du 29 décembre 1907 (J.O. 31 déc. 1907, p. 8.936), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« Vergoignan (Odet-Georges-Louis-Joseph), lieutenant de vaisseau : 18 ans 3 mois de services, dont 17 ans 4 mois à la mer. »
Au 1er janvier 1908, embarqué sur le croiseur cuirassé Marseillaise, dans l’Escadre du Nord.
En Juin 1908, désigné, sur sa demande, pour occuper un emploi sédentaire à Rochefort, chef-lieu du 4e Arrondissement maritime (J.O. 3 juin 1908, p. 3.778).
En Juillet 1908, nommé au commandement d’un torpilleur et de la Flottille de l’Océan Indien, à Diego-Suarez – aujourd’hui Antsiranana – (Madagascar) (J.O. 14 juill. 1908, p. 4.890).
Nommé directeur des Mouvements du port et de l’Atelier central de la flotte du port de Diego-Suarez à compter du 1er janvier 1910.
En 1911, embarqué sur le cuirassé garde-côtes Bouvines.
Par décision présidentielle du 10 mai 1912 (J.O. 12 mai 1912, p. 4.381), nommé au commandement d’un torpilleur à Dunkerque.
A compter du 1er octobre 1913, chargé du Service central des sous-marins Calais-Dunkerque, rattaché à la 2e Escadrille de la 2e Escadre légère.
Par décret du 3 avril 1915 (J.O. 4 avr. 1915, p. 1.877), nommé au commandement du torpilleur d’escadre Carquois, dans la 2e Escadre légère.
Par arrêté ministériel du 21 mai 1916 (J.O. 23 mai 1916, p. 4.564), inscrit d’office au tableau d’avance-ment pour le grade de capitaine de frégate dans les termes suivants :
« M. Vergoignan (O.-G.-E.-J.), lieutenant de vaisseau commandant le Carquois : s’est lancé à toute vitesse dans un champ de mines pour porter secours au torpilleur chef d’escadrille qui venait de toucher une mine, et l’a heureusement ramené au port. »
Par décret du 12 février 1917 (J.O. 14 févr. 1917, p. 1.204), promu au grade de capitaine de frégate à compter du 15 février 1917 (2e tour ; au choix). Affecté au commandement de la 6e Escadrille de dragueurs de la Manche.
Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 25 mars 1917, p. 2.390) :
« Vergoignan (Odet-Georges-Louis-Joseph), capitaine de frégate : tué à bord d’un des bâtiments placés sous ses ordres par l’explosion d’une mine allemande au cours d’une opération de dragage particulièrement délicate qu’il avait tenu, avec son entrain et son ardeur habituels, à diriger personnellement. (Déjà cité à l’ordre du jour du corps d’armée le 8 mai 1916.) »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.