Le médecin du paquebot Magellan.
— LARGEAU Robert Louis, né le 13 mai 1862 à Aulnay-de-Saintonge (Charente-Inférieure ― aujourd’hui Charente-Maritime), décédé le 16 septembre 1930 à Niort (Deux-Sèvres).
• Fils de Charles André Edmond LARGEAU, médecin, et de Marguerite Euphrosine Stéphanie MORICET, son épouse.
Médecin sanitaire maritime depuis 1895 ; navigue en cette qualité de Mai 1909 à Mai 1921, et notam-ment durant quatre années dans des convois de blessés ou de malades rapatriés. (Base Léonore, Dossier LH/1482/76).
• Fils de Charles André Edmond LARGEAU, médecin, et de Marguerite Euphrosine Stéphanie MORICET, son épouse.
Médecin sanitaire maritime depuis 1895 ; navigue en cette qualité de Mai 1909 à Mai 1921, et notam-ment durant quatre années dans des convois de blessés ou de malades rapatriés. (Base Léonore, Dossier LH/1482/76).
Distinctions honorifiques
□ A la suite du torpillage du paquebot Magellan, cité le 11 décembre 1916 à l’ordre de la brigade dans les termes suivants : « Lors du torpillage de son bâtiment, a fait preuve de courage et de dévouement ; au péril de sa vie, a essayé de fermer les hublots des salons arrières. »
□ Par décret du 6 novembre 1923 (J.O. 9 nov. 1923, p. 10.054), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
□ Par décret du 6 novembre 1923 (J.O. 9 nov. 1923, p. 10.054), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

Extrait de la note rédigée le 30 octobre 1923 par le Sous-secrétariat d’État des Ports,
de la Marine marchande et des pêches à l’appui du projet de décret de nomination
(Base Léonore, Dossier LH/1482/76)
de la Marine marchande et des pêches à l’appui du projet de décret de nomination
(Base Léonore, Dossier LH/1482/76)
« Détail des services extraordinaires rendus par le candidat. — En Août 1914, parti sur le Magellan pour Saïgon et ramené des troupes du Tonkin, sert de médecin convoyeur. En 1915, fait partie de l’ex-pédition des Dardanelles et participe avec le Magellan comme transport à l’attaque du 25 avril 1915.
En 1915 et 1916, fait la navette entre Marseille et Salonique. Torpillé en 1916, le 11 décembre. En 1916 [Lire : « 1917 »], voyage de Chine à bord du Dumbéa et, ensuite, navette entre Port-Saïd et Mar-seille, toujours avec des troupes à bord. En 1918, mêmes voyages, dans mêmes conditions jusqu’à l’Ar-mistice.
En 1919, à bord de l’Orénoque, rapatrie les démobilisés de Madagascar, de la Réunion et de l’Île Mau-rice. Sur les conseils et les instances du médecin anglais arraisonneur, essaye sur lui-même, pour don-ner l’exemple, un sérum antigrippal. Depuis cette époque, suite de cette intervention, 9 opérations chirurgicales graves, incapacité fonctionnelle de la jambe gauche. Se trouve dans l’incapacité absolue de reprendre la navigation. »
En 1915 et 1916, fait la navette entre Marseille et Salonique. Torpillé en 1916, le 11 décembre. En 1916 [Lire : « 1917 »], voyage de Chine à bord du Dumbéa et, ensuite, navette entre Port-Saïd et Mar-seille, toujours avec des troupes à bord. En 1918, mêmes voyages, dans mêmes conditions jusqu’à l’Ar-mistice.
En 1919, à bord de l’Orénoque, rapatrie les démobilisés de Madagascar, de la Réunion et de l’Île Mau-rice. Sur les conseils et les instances du médecin anglais arraisonneur, essaye sur lui-même, pour don-ner l’exemple, un sérum antigrippal. Depuis cette époque, suite de cette intervention, 9 opérations chirurgicales graves, incapacité fonctionnelle de la jambe gauche. Se trouve dans l’incapacité absolue de reprendre la navigation. »