Bonsoir Jean-Michel,
Le Fil est intéressant mais ne m'apporte malheureusement pas de nouvelles pistes : J'ai contacté, parfois plusieurs fois, les organismes suivants par téléphone, mail ou courrier (selon les cas) :
Central du Ministère de la défense.
Services des Sépultures du Nord, Pas de Calais et de la Somme (et central à Metz)
Bureau des Archives du BAVCC
SAHMA (Archives médicales de l'Armée)
Bureau des monuments historique
Délégation à la mémoire au patrimoine et aux archives
Bureau central d'archives administratives
Souvenir Français
Mairie de Bohain
Mairie de Maurepas
Archives du Conseil Général de la Somme
Archives du Conseil Général de l'aisne
Service Historique de la défense
Historial de la grande guerre
Archives de Paris
Archives du Baden Wurtemberg (Stuggart)
Mémorial genéWeb
Archives militaires de Vincennes
Je ne vois plus d'autres pistes à explorer et pourtant je suis sûr que ces archives existent quelque part !
Je sais désormais que ces transferts étaient fait avec PV d'exhumation, PV d'inhumation, en présence d'officiers militaires ou d'état civil et de prêtres (souvent aumoniers militaires) je suis donc persuadé que des cartons sont à découvrir... mais où ?
En tout cas, je garde de ces recherches un sentiment d'entraide grâce aux personnes recontrées sur ce forum et sur celui du site Bataillon de chasseurs.
Cordialement
Charles
Hopital militaire allemand et cimetière militaire de Bohain
Re: Hopital militaire allemand et cimetière militaire de Bohain
*Re, Charles,
Je vois que vous êtes du genre "tenace" pour retrouver une piste ...
J'ai encore un peu cherché sur ce forum s'il y avait une discussion sur ce sujet, et j'en conclus qu'il faudrait effectuer des recherches dans les séries "R" et "W" aux A.D de Laon et d'Amiens. Une autre piste encore : dans les archives de la préfecture de Saint Quentin. Peut être que la mairie de Bohain a reversé une partie de ses archives à une certaine époque sur St Quentin ?
Mais j'arrive comme vous un peu en bout de course, mais cependant, il ne faut pas se démoraliser. C'est vrai que le carton doit exister, mais où ?
Est-ce quelqu'un d'autre aurait une idée pour que Charles puisse poursuivre ses investigations ?
Cordialement Jean Michel
P.S : Si les archives de la série R des AD de Laon ou d'Amiens sont dans le même état que celles de Reims... pages1418/forum-pages-histoire/cotes-ar ... 6212_1.htm
Je vois que vous êtes du genre "tenace" pour retrouver une piste ...
J'ai encore un peu cherché sur ce forum s'il y avait une discussion sur ce sujet, et j'en conclus qu'il faudrait effectuer des recherches dans les séries "R" et "W" aux A.D de Laon et d'Amiens. Une autre piste encore : dans les archives de la préfecture de Saint Quentin. Peut être que la mairie de Bohain a reversé une partie de ses archives à une certaine époque sur St Quentin ?
Mais j'arrive comme vous un peu en bout de course, mais cependant, il ne faut pas se démoraliser. C'est vrai que le carton doit exister, mais où ?
Est-ce quelqu'un d'autre aurait une idée pour que Charles puisse poursuivre ses investigations ?
Cordialement Jean Michel
P.S : Si les archives de la série R des AD de Laon ou d'Amiens sont dans le même état que celles de Reims... pages1418/forum-pages-histoire/cotes-ar ... 6212_1.htm
Cordialement Jean Michel
Re: Hopital militaire allemand et cimetière militaire de Bohain
Bonsoir CHARLES,
Je reprends la lecture de vos différents posts. En ce qui concerne mes propres démarches pour retrouver l'endroit d'une première inhumation, puis d'une exhumation vers une Nécropole Nationale ou pour remise du corps à la famille, j'ai du me déplacer au Service des Sépultures -Laon en ce qui me concerne- et là, j'ai pu consulter les dossiers par villages où se trouvaient les cimetières provisoires, et dans ces dossiers se trouvaient des listes de soldats avec les annotations "vers NN Tombe N°..." ou bien "rendu à la famille le (date)...", avec très souvent des correspondances( même des plans des cimetières provisoires dressés par l'armée en 1917, par exemple, avec l'emplacement, le nom.... Malheureusement, le service départemental est fermé depuis, et que sont devenues ces archives bien utiles pour ce type de recherche, car si vous interrogez désormais le service des sépultures, je ne pense pas que votre correspondant puisse vous donner un "historique" des inhumations, et se contentera de vous indiquer sa tombe dans la Nécropole Nationale ou autres cimetières militaires créés dans les années 1920 lors du regroupement des corps. Nous avions à Laon une personne (cette chère Madame BADOR, aujourd'hui partie à la retraite !) qui nous permettait ce genre de recherche (et il est surprenant qu'un Universitaire ne se soit jamais penché - à ma connaissance- sur ces transferts de corps et les multiples erreurs que cela a pu entraîner. Que de surprises à la lecture de ces archives !).
Ma réponse : savoir ce que sont devenues ces archives pour le Nord ou la Somme, et si elles se trouvent désormais à Metz...ou malheureusement détruites, car elles n'intéressent pas ces services, mais seuls des chercheurs comme nous !
Bon courage CHARLES,
Bonne fin d'année à tous, et,
Bien cordialement,
Pierre
Je reprends la lecture de vos différents posts. En ce qui concerne mes propres démarches pour retrouver l'endroit d'une première inhumation, puis d'une exhumation vers une Nécropole Nationale ou pour remise du corps à la famille, j'ai du me déplacer au Service des Sépultures -Laon en ce qui me concerne- et là, j'ai pu consulter les dossiers par villages où se trouvaient les cimetières provisoires, et dans ces dossiers se trouvaient des listes de soldats avec les annotations "vers NN Tombe N°..." ou bien "rendu à la famille le (date)...", avec très souvent des correspondances( même des plans des cimetières provisoires dressés par l'armée en 1917, par exemple, avec l'emplacement, le nom.... Malheureusement, le service départemental est fermé depuis, et que sont devenues ces archives bien utiles pour ce type de recherche, car si vous interrogez désormais le service des sépultures, je ne pense pas que votre correspondant puisse vous donner un "historique" des inhumations, et se contentera de vous indiquer sa tombe dans la Nécropole Nationale ou autres cimetières militaires créés dans les années 1920 lors du regroupement des corps. Nous avions à Laon une personne (cette chère Madame BADOR, aujourd'hui partie à la retraite !) qui nous permettait ce genre de recherche (et il est surprenant qu'un Universitaire ne se soit jamais penché - à ma connaissance- sur ces transferts de corps et les multiples erreurs que cela a pu entraîner. Que de surprises à la lecture de ces archives !).
Ma réponse : savoir ce que sont devenues ces archives pour le Nord ou la Somme, et si elles se trouvent désormais à Metz...ou malheureusement détruites, car elles n'intéressent pas ces services, mais seuls des chercheurs comme nous !
Bon courage CHARLES,
Bonne fin d'année à tous, et,
Bien cordialement,
Pierre
terny
Re: Hopital militaire allemand et cimetière militaire de Bohain
Bonjour à Tous,
Je reviens après un long silence vous donner des nouvelles.
J'ai recherché avec acharnement les archives des exhumations-inhumations de l’après-guerre. En effet, il me semblait que seuls ces PV allaient pouvoir me donner la preuve du trajet de mon grand-oncle.
J'ai fini par trouver un fond qui semble correspondre : http://www.servicehistorique.sga.defens ... 000130.pdf mais celui-ci nous indique que "La direction de la liquidation des pensions a détruit un grande part des dossiers en juin 1945, en exécution d’instructions reçues pour la récupération des "vieilles archives". Seuls 45 000 dossiers ont échappés à la destruction !
J'ai écrit, sans réponse, avec le maigre espoir que le dossier de mon grand-oncle fasse parti des rescapés.
J'étais presque sans espoir lorsque je suis tombé, sur le site Gallica, sur un article dans le journal La Croix du 16 octobre 1924, 5ème page qui annonce la translation de 9 corps de militaires français inhumés à Bohain vers le cimetière national de Maurepas.

Avec mes précédentes recherches, j'avais identifié 8 soldats, inhumés à Maurepas et Morts à Bohain. J'imaginais le même trajet pour mon grand oncle Étienne, Avec cet article. J'en ai désormais la preuve.
Ma quête est désormais terminée...
Bien amicalement
Charles
Je reviens après un long silence vous donner des nouvelles.
J'ai recherché avec acharnement les archives des exhumations-inhumations de l’après-guerre. En effet, il me semblait que seuls ces PV allaient pouvoir me donner la preuve du trajet de mon grand-oncle.
J'ai fini par trouver un fond qui semble correspondre : http://www.servicehistorique.sga.defens ... 000130.pdf mais celui-ci nous indique que "La direction de la liquidation des pensions a détruit un grande part des dossiers en juin 1945, en exécution d’instructions reçues pour la récupération des "vieilles archives". Seuls 45 000 dossiers ont échappés à la destruction !
J'ai écrit, sans réponse, avec le maigre espoir que le dossier de mon grand-oncle fasse parti des rescapés.
J'étais presque sans espoir lorsque je suis tombé, sur le site Gallica, sur un article dans le journal La Croix du 16 octobre 1924, 5ème page qui annonce la translation de 9 corps de militaires français inhumés à Bohain vers le cimetière national de Maurepas.

Avec mes précédentes recherches, j'avais identifié 8 soldats, inhumés à Maurepas et Morts à Bohain. J'imaginais le même trajet pour mon grand oncle Étienne, Avec cet article. J'en ai désormais la preuve.
Ma quête est désormais terminée...
Bien amicalement
Charles
Charles
Re: Hopital militaire allemand et cimetière militaire de Bohain
Bonsoir Charles,
C'est vrai qu'on avait oublié de vous fournir la piste de la presse locale et Gallica était la source à consulter aussi.
Votre longue quête se termine bien, heureusement, ce qui n'est pas toujours le cas, car on débouche souvent sur une impasse sans l'aide de ces fameux P.V d'exhumation/inhumation vers des N.N.
Votre ténacité a payé !
Mais quel circuit pour votre grand oncle ! De Courtemanche (80) à Bohain (02) pour revenir à Maurepas (80)...
Bien à vous
C'est vrai qu'on avait oublié de vous fournir la piste de la presse locale et Gallica était la source à consulter aussi.
Votre longue quête se termine bien, heureusement, ce qui n'est pas toujours le cas, car on débouche souvent sur une impasse sans l'aide de ces fameux P.V d'exhumation/inhumation vers des N.N.
Votre ténacité a payé !
Mais quel circuit pour votre grand oncle ! De Courtemanche (80) à Bohain (02) pour revenir à Maurepas (80)...
Bien à vous
Cordialement Jean Michel
Re: Hopital militaire allemand et cimetière militaire de Bohain
Bonsoir Jean-Michel,
En fait mes recherches me permettent de retracer presque complètement le trajet de mon grand-oncle : elles ont rendu crédibles les témoignages de camarades d’Étienne, reçus par ses parents en courrier. Les rescapés de l'attaque brisée disaient avoir vu Étienne tombés blessé et être fait prisonnier par les allemands. En l'absence de confirmation, ces témoignages n'avaient pas été considérés comme crédibles.
Quant au trajet complet, j'ai pu le reconstituer presque intégralement grâce au dépouillement des relevés des nécropoles, croisés avec de très très nombreuses fiches MdH qui peu à peu m'ont donné suffisamment d'éléments pour être sûr à 99,99 % de cela.
Blessé et fait prisonnier, sur la ligne de chemin de fer près de Courtemanche, il est évacué vers Saulchoy, où se trouve un Lazarett, probablement le poste de secours du Bataillon allemand. Son état permet une évacuation vers l'arrière, jusqu'au FeldLazaret de Rethonvillers via Damery. Puis évacuation ferroviaire au départ de la gare de Nesle jusqu'à Bohain, au KriegsLazarett 21B situé dans l'hospice (démoli en 1977) à l'emplacement de l'actuelle maison de retraite, rue de Guise.
Il y décède probablement et est enterré, identifié, dans le cimetière militaire allemand qui se situait de l'autre coté de la voie de chemin de fer, face à l'actuelle sucrerie. Ce cimetière est démantelé en fin 1924 et les 9 militaires français qui s'y trouvaient sont alors inhumé dans la nécropole de Maurepas le 6 décembre 1924.
La famille n'a jamais été prévenue et il aura fallu la mise en ligne, sur MdH, des sépultures, et le hasard d'une recherche pour que nous retrouvions Étienne !
Amicalement
En fait mes recherches me permettent de retracer presque complètement le trajet de mon grand-oncle : elles ont rendu crédibles les témoignages de camarades d’Étienne, reçus par ses parents en courrier. Les rescapés de l'attaque brisée disaient avoir vu Étienne tombés blessé et être fait prisonnier par les allemands. En l'absence de confirmation, ces témoignages n'avaient pas été considérés comme crédibles.
Quant au trajet complet, j'ai pu le reconstituer presque intégralement grâce au dépouillement des relevés des nécropoles, croisés avec de très très nombreuses fiches MdH qui peu à peu m'ont donné suffisamment d'éléments pour être sûr à 99,99 % de cela.
Blessé et fait prisonnier, sur la ligne de chemin de fer près de Courtemanche, il est évacué vers Saulchoy, où se trouve un Lazarett, probablement le poste de secours du Bataillon allemand. Son état permet une évacuation vers l'arrière, jusqu'au FeldLazaret de Rethonvillers via Damery. Puis évacuation ferroviaire au départ de la gare de Nesle jusqu'à Bohain, au KriegsLazarett 21B situé dans l'hospice (démoli en 1977) à l'emplacement de l'actuelle maison de retraite, rue de Guise.
Il y décède probablement et est enterré, identifié, dans le cimetière militaire allemand qui se situait de l'autre coté de la voie de chemin de fer, face à l'actuelle sucrerie. Ce cimetière est démantelé en fin 1924 et les 9 militaires français qui s'y trouvaient sont alors inhumé dans la nécropole de Maurepas le 6 décembre 1924.
La famille n'a jamais été prévenue et il aura fallu la mise en ligne, sur MdH, des sépultures, et le hasard d'une recherche pour que nous retrouvions Étienne !
Amicalement
Charles