Bonjour.
Sur notre site on a tendance à ne parler que des morts et pas assez des blessés, secourus et souvent sauvés par les divers services de santé, au front, même au plus fort des combats, puis dans les ambulances, puis dans les hôpitaux, militaires, civils ou temporaires.
Sans tous ces médecins, infirmiers, brancardiers et tou(te)s celles et ceux qui, même loin du front, ont soigné, souvent bénévolement, il y aurait eu beaucoup plus de MPF ! Alors, rendons leur un hommage collectif.
Alain m’a envoyé cette photo de 2 brancardiers, l’un Français (à G) et l’autre Allemand (à D), faisant une pause côte à côte à Verdun en 1916 dans le même trou d’obus.
mesimages/1317/2-brancardiers.jpg
Pas mal non ?! C’est une autre vision de la guerre, qu’il ne faut pas oublier. Le travail de milliers de "soignants" de toutes nationalités, unis et camarades dans le même combat, sauver des vies humaines. Ces 2 brancardiers étaient officiellement des "ennemis". Mais je suis certain qu'ils se sont serré la main en toute confraternité et complicité.
Gloire à ceux et celles qui ont sauvé des vies et l’ont parfois payé de la leur, comme Alexandre Léon Ernest MERCIER, prêtre, mobilisé comme brancardier, MPF le 3 mai 1918. Il s’était réfugié dans un trou d’obus avec 3 camarades, mais un obus est tombé au même endroit …
Amicales salutations à tou(te)s.
Xavier
Bonjour.
Je dois vous faire part de mes doutes sur cette photo. Sans prétendre, le moins du monde, qu'un épisode comparable à celui de la photo n'ait pas pu se produire...
Pas besoin d'être spécialiste pour constater que...
1. Le pli du livre tombe mal.
2. La lumière ?
Elle est plus forte du côté de l'Allemand.
Mais, c'est peut-être dû à la prise de vue.
3. Les ombres portées ?
3.1. Du côté de l'Allemand (pour le personnage et pour la souche) les
ombres sont pratiquement à la verticale.
Il regarde vers le photographe et son nez luit au soleil.
La joue et le menton sont plus éclairés à sa gauche.
L'ombre des pieds est entièrement sous les bottes. Aucune ombre à la
gauche des pieds.
La grosse trousse de ceinture n'a qu'une toute petite ombre.
Ainsi, on doit comprendre que, pour lui, le soleil est très haut, en
avant, légèrement à sa gauche. Disons à 11h 30.
3.2. Du côté du Français, spécialement pour le personnage.
Il regarde le photographe et c'est nettement la droite du visage qui
est éclairée.
Son épaule gauche est très ombragée.
Les ombres des pieds sont courtes mais, depuis les deux pieds, elles
portent vers sa gauche.
La souche est très compliquée : on n'en tire qu'une impression, plutôt
concordante.
Ainsi, sur la page "française", le soleil est en haut et clairement à
l'avant-droit du soldat, disons à 14 h 00.
Jusqu' à preuve du contraire, je crois que les deux moitiés de ce "document" ne sont pas compatibles entre
elles.