prisonniers blessés

[XSL]

Bonjour,

Faisant partie du corps de santé je peux vous assurer qu'un malade ou un blessé n'a pas de nationalité, pas de couleur de peau ni de différence de religion pour nous. C'est tout simplement un être humain qui souffre et qu'il faut soigner.

La Convention de Genève de 1949 nous assimile aux aumoniers, de toutes confessions. On n'est pas considérés comme des combattants et on ne doit pas porter d'arme. Nous devons arborer bien en évidence une croix rouge (pour les Musulmans un croissant rouge). Et je suis certain que tous respectent ce signe.

Je suis fier d'avoir choisi de "soigner", choix fait quand j'avais 4 ans (témoignage de ma mère).

Bien cordialement.

Xavier

[catalan]

mon gp a ete gaze a verdun et fait prisonnier , il a ete deporte au lazaret d helbronn et dirige en suisse a interlaken pres du jungfrau, a la fin de la guerre il a ete rapatrie en france ou il est decede des suites de ses blessures en 1926
je n ai aucune connaissances du lieu ou il etait soigne a interlaken , je presume qu il avait une certaine liberte puisqu il etait autorise a voir son epouse et son enfant
auriez vous des renseignements sur interlaken et sur le statut de ces prisonniers : prisonniers ou malades ???
merci de vos reponses

[stcypre]

Bonjour,

Quoique considéré comme PG les internés en Suisse pouvaient (dans certains lieux) recevoir la visite de parents et amis.
La majorité des internés résidaient dans des hôtels ... et la correspondance permise mentionnait bien le terme de "prisonnier".
Concernant le statut il faut en génral les considérer comme PG (blessés et malades compris). En Suisse on trouvait en effet des prisonniers blessés, malades, et des PG dans le cadre d'échanges (soldats français et allemands).
Bien entendu les allemands avec une certaine cruauté, dirigeaient les malades et blessés vers un camp transitoire en Allemagne... Après une ultime visite médicale le médecin décidait que le malade ou blessé ne pouvait pas rejoindre la Suisse et donc devait revenir dans son camp d'origine !!! On imagine la déception du PG !!
Cordialement. J.Claude

[MP 92]

bonjour,

Il est sans doute arrivé, dans les hopitaux français, des soldats allemands plus ou moins blessés. Etaient-ils isolés des français? Recevaient-ils les mêmes soins que nos soldats? Si quelqu'un a une idée ou un lien à proposer...

Bonjour Yamadori, Bonjour à tous,

Je crois que le problème de la séparation (que je préfère au mot isolement) est lié à la taille et à l'équipement de la FS dont on parle.
Il est évident qu'au niveau d'une amb. lambda, les blessés et malades étaient putôt mélangés par la force des choses.
Par contre, si on se place par exemple au niveau d'un HOE important et structuré depuis plusieurs mois, là il y peut y avoir des baraques spécifiques pour les blessés allemands. J'ai un cas précis dans la Meuse à l'HOE de FLEURY SUR AIRE où effectivement, il y a bien eu une baraque spéciale clairement désignée en 16 ou 17.
Sur le plan des soins, je crois que l'on ne peut pas faire de différence. L'éthique médicale a prédominé. Mais on peut toujours imaginer des exceptions ...
Par contre si l'on parle des prisonniers au sens classique du terme, là, il y avait bien des camps spécialisés (exemple de SOUILLY pour la II° Ar.) où ceux-ci devaient suivre un "parcours" bien défini et encadré (interrogatoires, vérifications d'identité, etc)...

Cordialement,