Bonjour à tous, bonjour "Dr Michel"
Il y a, et il y a eu, de nombreux POULIQUEN (médecins, chirurgiens, pharmaciens etc..). Etes-vous certain du prénom de celui qui vous intéresse ?
- A propos de ce Dr POULIQUEN que vous évoquez, on parle notamment de lui dans la Revue de Médecine tropicale, et ce, à l’occasion du centenaire du célèbre Pharo de Marseille. (il y était donc et je vous suggère de vous renseigner là) :
" Le dernier à quitter ce monde en 1973, à l’âge de 90 ans, est Pouliquen. Ce breton « timide et doux », au coeur de lion, authentique héros de la grande guerre, gazé trois fois (par ypérite), père de 8 enfants, pensionné à 100%, aura fait preuve au cours de ses 45 ans de retraite d’une pugnacité exceptionnelle."
Voir : http://www.revuemedecinetropicale.com/2 ... heraut.pdf
Voir aussi (mais il n’y est pas fait mention de Pouliquen) :
http://www.defense.gouv.fr/sante/conten ... e_n_91.pdf
- Toujours à propos de ce même Dr POULIQUEN :
" De retour en France, il (= Dr Maurice Heitz-Boyer) va poursuivre ses activités au Centre des Fractures de Châlons-sur-Marne où son sens d’observation et son esprit créatif facilitent la réalisation de modalités thérapeutiques utiles aux blessés tels les systèmes d’immobilisation et l’utilisation d’os transplantés, ce qui va énormément transformer le pronostic des graves fracas osseux. Il crée le « groupement chirurgical osseux des armées (G.C.O.A), et avec Pouliquen il met au point une série d’instruments : rugines, pinces et un davier à écrou brisé. Il poursuit au laboratoire des recherches sur l’ostéogenèse prouvant le rôle régénérateur de « l’os enflammé» lui-même en opposition avec la théorie de Leriche et Policard. Il prouve l’intérêt de « l’os mort » comme tuteur dans les grands délabrements et le réalignement après section des cals vicieux associés à des greffons ostéopériostés. En 1919, au titre du Service de Réserve, il est promu Médecin Major de 1ère classe."
Voir : http://www.bium.univ-paris5.fr/acad-chi ... _30x41.pdf
- A propos du Service de Santé, et notamment "Le service de Santé de l'Armée Française à Verdun en 1916" voir aussi :
http://histoirepatrimoinebleurvillois.h ... caise.html
http://www.asnom.org/
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/pag ... dPage=7966
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/pag ... dLieu=1293
- Et dans la bibliographie que j’ai proposée (rubrique "Pages du bibliophile") regardez les :
Documents à lire dans la "Revue de Paris" (I, II, III, IV, V, VI)
Documents à lire dans la "Revue des deux mondes" (I, II, III, IV, V, VI)
Documents tirés du magazine illustré "Je sais tout", etc
Bien cordialement.
Mounette.
Le Service de Santé pendant la bataille de Verdun
- mounette_girl
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- Inscription : lun. juil. 18, 2005 2:00 am
Re: Le Service de Santé pendant la bataille de Verdun
"Tes yeux brillaient moins aujourd'hui /Dis-moi, dis-moi pourquoi chère âme /Dis-moi quel chagrin, quel ennui /Mettait un voile sur leur flamme." - Sergent Ducloux Désiré, dit Gaston - 146° RI
- laurent provost
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- Inscription : lun. juin 11, 2007 2:00 am
Re: Le Service de Santé pendant la bataille de Verdun
bonjour,
Ah mounette, notre sapeur en chef
superbe prolongation a l'article ci dessus.
Merci pour tous ces liens, vous avez plus rapide que moi, j'étais en train de faire la même chose pour illustrer cet article
j'ai trouvé des liens en Américain, je vais les mettre sous peu en ligne.
Ils concernent les sections d'ambulances américaines qui travaillées sur ce secteur et d'autre.
merci encore pour ces éclairages supplémentaires.
Ah mounette, notre sapeur en chef

Merci pour tous ces liens, vous avez plus rapide que moi, j'étais en train de faire la même chose pour illustrer cet article
j'ai trouvé des liens en Américain, je vais les mettre sous peu en ligne.
Ils concernent les sections d'ambulances américaines qui travaillées sur ce secteur et d'autre.
merci encore pour ces éclairages supplémentaires.
Re: Le Service de Santé pendant la bataille de Verdun
Bonsoir à tous,
je fais remonter ce sujet avec une vue du cimetière de Vadelaincourt dans lequel on peut apercevoir au premier plan (à droite) la tombe du Médecin Major de 1ère classe Eugène MORIN, médecin-chef de l'hôpital de Vadelaincourt cité plus haut, Mort au Champ d'Honneur le 6 septembre 1917.


Sa fiche figurant sur le site "Mémoire des Hommes" reste approximative car de nombreux points ne sont pas renseignés. Peut-être l'un de vous a-t-il eu l'occasion d'avoir la transcription de son décès en date du 27 décembre 1917 à Paris (2e Arrondissement) ?
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 1866176702
Cordialement
Eric
je fais remonter ce sujet avec une vue du cimetière de Vadelaincourt dans lequel on peut apercevoir au premier plan (à droite) la tombe du Médecin Major de 1ère classe Eugène MORIN, médecin-chef de l'hôpital de Vadelaincourt cité plus haut, Mort au Champ d'Honneur le 6 septembre 1917.


Sa fiche figurant sur le site "Mémoire des Hommes" reste approximative car de nombreux points ne sont pas renseignés. Peut-être l'un de vous a-t-il eu l'occasion d'avoir la transcription de son décès en date du 27 décembre 1917 à Paris (2e Arrondissement) ?
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 1866176702
Cordialement
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
- marcel clement
- Messages : 1862
- Inscription : mar. janv. 08, 2008 1:00 am
Re: Le Service de Santé pendant la bataille de Verdun
Bonsoir Eric et à tous,
Le livre d'or des médecins MPLF dit ceci :
MORIN EUGENE né le 14 mars 1871 à Saint Florent ( Loiret )
Mort pour la France le 6 septembre 1917 à Fleury ( Meuse )
Docteur en 1895( Fac de Paris ). Médecin à Paris, Médecin Major de première classe; ambulance de Vadelaincourt ( Meuse )
Officier de la légion d'honneur.
JO du 15 novembre 1917 :
Au cours de deux bombardements successifs du centre hospitalier, a soutenu par son attitude crâne le moral du personnel de la formation sanitaire. Grièvement blessé dans la nuit du 4 au 5 août 1917, par éclats de bombes d'avions, n'a cessé, pendant qu'on lui prodiguait les premiers soins, de donner à tous l'exemple du calme et du sang-friod.
Amicalement,
Alain MC
Le livre d'or des médecins MPLF dit ceci :
MORIN EUGENE né le 14 mars 1871 à Saint Florent ( Loiret )
Mort pour la France le 6 septembre 1917 à Fleury ( Meuse )
Docteur en 1895( Fac de Paris ). Médecin à Paris, Médecin Major de première classe; ambulance de Vadelaincourt ( Meuse )
Officier de la légion d'honneur.
JO du 15 novembre 1917 :
Au cours de deux bombardements successifs du centre hospitalier, a soutenu par son attitude crâne le moral du personnel de la formation sanitaire. Grièvement blessé dans la nuit du 4 au 5 août 1917, par éclats de bombes d'avions, n'a cessé, pendant qu'on lui prodiguait les premiers soins, de donner à tous l'exemple du calme et du sang-friod.
Amicalement,
Alain MC
- Frederic RADET
- Messages : 903
- Inscription : jeu. mars 30, 2006 2:00 am
Re: Le Service de Santé pendant la bataille de Verdun
Bonsoir Eric et merci d'avoir remonté ce sujet que je n'avais pas vu !
Bravo à Laurent qui parle de Vadelaincourt avec beaucoup d'émotion.
J'ai eu la chance d'être guidé sur le site par un ami qui connais également trés bien le sujet !
Laurent, connaissez-vous le recit de ces années terribles écrit par l'instituteur du village ?
Bien cordialement,
Frédéric
Bravo à Laurent qui parle de Vadelaincourt avec beaucoup d'émotion.
J'ai eu la chance d'être guidé sur le site par un ami qui connais également trés bien le sujet !
Laurent, connaissez-vous le recit de ces années terribles écrit par l'instituteur du village ?
Bien cordialement,
Frédéric
On ne passe pas !
- laurent provost
- Messages : 1043
- Inscription : lun. juin 11, 2007 2:00 am
Re: Le Service de Santé pendant la bataille de Verdun
Bonjour,
Ce récit est la retranscription d'un document
"Ayant eu la chance de consulter la base de l'almanach du combattant mis en ligne sur le CRID par nos amis stéphan et Jean claude, J'ai le plaisir de vous fournir ci dessous la retranscription sous forme de feuilleton de l'article paru dans cette revue et écrit par le DR Mas. "
Comme je l'écrivais dans l'entête du sujet
Ce ne fut que de la patience et du temps....
Je vais souvent aux archives des hôpitaux de Paris, j'essayerais de retrouver la trace du Dr MORIN EUGENE, dans les traces administratives du fichiers des externes et internes.
Attention on pouvait être médecin sans pour autant être externe, interne, donc prudence.
A bientôt, laurent
Ce récit est la retranscription d'un document
"Ayant eu la chance de consulter la base de l'almanach du combattant mis en ligne sur le CRID par nos amis stéphan et Jean claude, J'ai le plaisir de vous fournir ci dessous la retranscription sous forme de feuilleton de l'article paru dans cette revue et écrit par le DR Mas. "
Comme je l'écrivais dans l'entête du sujet

Ce ne fut que de la patience et du temps....
Je vais souvent aux archives des hôpitaux de Paris, j'essayerais de retrouver la trace du Dr MORIN EUGENE, dans les traces administratives du fichiers des externes et internes.
Attention on pouvait être médecin sans pour autant être externe, interne, donc prudence.
A bientôt, laurent
Re: Le Service de Santé pendant la bataille de Verdun
Bonjour Alain MC, Bonjour à tous,Bonsoir Eric et à tous,
Le livre d'or des médecins MPLF dit ceci :
MORIN EUGENE né le 14 mars 1871 à Saint Florent ( Loiret )
Mort pour la France le 6 septembre 1917 à Fleury ( Meuse )
Docteur en 1895( Fac de Paris ). Médecin à Paris, Médecin Major de première classe; ambulance de Vadelaincourt ( Meuse )
Officier de la légion d'honneur.
JO du 15 novembre 1917 :
Au cours de deux bombardements successifs du centre hospitalier, a soutenu par son attitude crâne le moral du personnel de la formation sanitaire. Grièvement blessé dans la nuit du 4 au 5 août 1917, par éclats de bombes d'avions, n'a cessé, pendant qu'on lui prodiguait les premiers soins, de donner à tous l'exemple du calme et du sang-friod.
Amicalement,
Alain MC
Je me permets une précision à l'attention des puristes.
Le décès du m-c MORIN intervient au C.H. de FLEURY SUR AIRE (Meuse) proche de VADELAINCOURT où il a été transporté; à ne par confondre avec FLEURY DEVANT DOUAUMONT autre lieu de la Meuse, aujourd'hui beaucoup plus célèbre ...
Sa fiche MDH le précise bien.
Donc attention à tous ceux qui ne sont pas de la région, lorsque l'on parle de FLEURY sans mentionner lequel, il y a ambiguïté !
Cordialement,
Michel PINEAU
Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
- Jean-Claude Poncet
- Messages : 1305
- Inscription : lun. oct. 18, 2004 2:00 am
Re: Le Service de Santé pendant la bataille de Verdun
Bonjour,
Le sujet est très intéressant et voici l'article consacré à l'inauguration en 1921 du monument rappelant les bombardements d'août-septembre 17 :
Paru dans « La Croix Meusienne » N° 1535, du jeudi 20 ou vendredi 21 octobre 1921.
A VADELAINCOURT
En ces temps d’inaugurations répétées, celle qu’on fit dimanche à Vadelaincourt d’un petit calvaire au souvenir des victimes des tragiques bombardements du centre hospitalier en août et septembre 1917, mérite de ne pas passer inaperçue, et M. l’abbé Jouron, curé de Souhesmes, qui l’avait préparée minutieusement en tous ses détails, avait raison, en faisant remarquer qu’on n’en ferait jamais trop à la gloire de nos morts, de dire que trop souvent on oubliait l’œuvre immense accomplie par le Service de santé, et que beaucoup de ses membres l’avaient signée de leur sang !
C’est dans cet hôpital modèle que la plupart des grands blessés de Verdun avaient été apportés comme des paquets de boue sanglante, et ce fut un actif champ de bataille où la science des chirurgiens, la charité des infirmières, le dévouement des infirmiers essayaient de vaincre la mort qui fauchait, hélas ! à rangs pressés et alignait impeccablement, comme il convient à des soldats, les petites croix au cimetière : champ de bataille où nous fumes des vaincus parce que nous étions des désarmés, et que l’ennemi avait des moyens perfectionnés d’assassinat.
Ce petit vallon où les blés porteurs de vie ont repoussé a connu la moisson sanglante des sacrifices héroïques et des angoisses sans nom : on ne saura jamais ce qu’apportèrent d’épouvante à ceux qui les ont vécues les quinze nuits du martyre final de l’hôpital, ce qu’un narrateur témoin consciencieux de ces misères et partageant ces angoisses, M. Lemaire, instituteur à Vadelaincourt, appelait, dans l’ouvrage qu’il écrivait : les nuits infernales de Vadelaincourt.
La plume de Dante seule aurait pu retracer les scènes d’effroi de l’incendie du 20 août et les massacres du 5 septembre.
Au soir de sa défaite du Mort-Homme et de 304, l’ennemi, pour se venger, réalisa ce triste fait d’armes, d’incendier un hôpital rempli de grands blessés où beaucoup des siens venaient d’être amenés !
Le soleil du 21 août éclaire à la morgue les 77 cadavres déchiquetés, dont quelques-uns figés dans le geste de défense, n’avaient pu être déraidis, de cette nuit d’horreur.
Le sujet est très intéressant et voici l'article consacré à l'inauguration en 1921 du monument rappelant les bombardements d'août-septembre 17 :
Paru dans « La Croix Meusienne » N° 1535, du jeudi 20 ou vendredi 21 octobre 1921.
A VADELAINCOURT
En ces temps d’inaugurations répétées, celle qu’on fit dimanche à Vadelaincourt d’un petit calvaire au souvenir des victimes des tragiques bombardements du centre hospitalier en août et septembre 1917, mérite de ne pas passer inaperçue, et M. l’abbé Jouron, curé de Souhesmes, qui l’avait préparée minutieusement en tous ses détails, avait raison, en faisant remarquer qu’on n’en ferait jamais trop à la gloire de nos morts, de dire que trop souvent on oubliait l’œuvre immense accomplie par le Service de santé, et que beaucoup de ses membres l’avaient signée de leur sang !
C’est dans cet hôpital modèle que la plupart des grands blessés de Verdun avaient été apportés comme des paquets de boue sanglante, et ce fut un actif champ de bataille où la science des chirurgiens, la charité des infirmières, le dévouement des infirmiers essayaient de vaincre la mort qui fauchait, hélas ! à rangs pressés et alignait impeccablement, comme il convient à des soldats, les petites croix au cimetière : champ de bataille où nous fumes des vaincus parce que nous étions des désarmés, et que l’ennemi avait des moyens perfectionnés d’assassinat.
Ce petit vallon où les blés porteurs de vie ont repoussé a connu la moisson sanglante des sacrifices héroïques et des angoisses sans nom : on ne saura jamais ce qu’apportèrent d’épouvante à ceux qui les ont vécues les quinze nuits du martyre final de l’hôpital, ce qu’un narrateur témoin consciencieux de ces misères et partageant ces angoisses, M. Lemaire, instituteur à Vadelaincourt, appelait, dans l’ouvrage qu’il écrivait : les nuits infernales de Vadelaincourt.
La plume de Dante seule aurait pu retracer les scènes d’effroi de l’incendie du 20 août et les massacres du 5 septembre.
Au soir de sa défaite du Mort-Homme et de 304, l’ennemi, pour se venger, réalisa ce triste fait d’armes, d’incendier un hôpital rempli de grands blessés où beaucoup des siens venaient d’être amenés !
Le soleil du 21 août éclaire à la morgue les 77 cadavres déchiquetés, dont quelques-uns figés dans le geste de défense, n’avaient pu être déraidis, de cette nuit d’horreur.
- Frederic RADET
- Messages : 903
- Inscription : jeu. mars 30, 2006 2:00 am
Re: Le Service de Santé pendant la bataille de Verdun
Bonjour,
merci pour ce témoignage qui nous montre une fois encore l'importrance qu'a eu cet hôpital pendant le conflit.
Mais aussi les souffrances endurés par les blessés et le personnel.
Biien cordialement,
Frédéric
merci pour ce témoignage qui nous montre une fois encore l'importrance qu'a eu cet hôpital pendant le conflit.
Mais aussi les souffrances endurés par les blessés et le personnel.
Biien cordialement,
Frédéric
On ne passe pas !
- Frederic RADET
- Messages : 903
- Inscription : jeu. mars 30, 2006 2:00 am
Re: Le Service de Santé pendant la bataille de Verdun
Bonsoir,
pour illustrer ce beau sujet voici quelques vues prisent hier de lieux cités:
L'intersection de la Queue de Mala sur la Voie Sacrée, un hôpital d'évacuation fut installé dans le bois à droite.

La voie ferré du Meusien.

L'emplacement de l'hôpital de Vadelaincourt, en face la NN..

L'ancien emplacement de la stéle prés de l'entrée de l'HOE.

La stéle à été deplacée il y a quelques années et installée à l'entrée de la NN.

La plaque.

La Nécropole National.

pour illustrer ce beau sujet voici quelques vues prisent hier de lieux cités:
L'intersection de la Queue de Mala sur la Voie Sacrée, un hôpital d'évacuation fut installé dans le bois à droite.

La voie ferré du Meusien.

L'emplacement de l'hôpital de Vadelaincourt, en face la NN..

L'ancien emplacement de la stéle prés de l'entrée de l'HOE.

La stéle à été deplacée il y a quelques années et installée à l'entrée de la NN.

La plaque.

La Nécropole National.

On ne passe pas !