... vous communiquer... (erreur de ma part)... Désolé.
Cordialement,
Jean-Michel
Secteur Quennières...
Re: Secteur Quennières...
Bonsoir à tous,
Petit correctif : attaque du 9. Armee Korps, mais aussi et surtout du 9. Reserve (Armee) Korps, qui était entré en scène sur le front de Noyon à Blérancourt, et plus particulièrement à Cuts et dans le bois de la Montagne, à partir des 16-17 septembre 1914...
Cordialement,
Jean-Michel
Petit correctif : attaque du 9. Armee Korps, mais aussi et surtout du 9. Reserve (Armee) Korps, qui était entré en scène sur le front de Noyon à Blérancourt, et plus particulièrement à Cuts et dans le bois de la Montagne, à partir des 16-17 septembre 1914...
Cordialement,
Jean-Michel
JMN02
Re: Secteur Quennières...
bonjour à tous,
après Jean-Michel qui se dépense sans compter, avec l'association de Tracy, pour protéger et faire connaitre ce secteur de Quennevières, je vous adresse quelques photos du parcours dont je parlais dans mon courrier précédent. Elles datent du 10 novembre dernier, juste avant l'inauguration officielle.
Vous pouvez y voire les sihouettes et panneaux d'informations dispersés tout au long du parcours, la zone qui risque d'être ensevelie sous les déchets si le projet funeste se concrétise, la carrière de la maison du garde et une tombe de la nécropole de Tracy.
En vous souhaitant une bonne ballade si vous avez la bonne idée de vous y rendre.
Kénavo.
Louis








après Jean-Michel qui se dépense sans compter, avec l'association de Tracy, pour protéger et faire connaitre ce secteur de Quennevières, je vous adresse quelques photos du parcours dont je parlais dans mon courrier précédent. Elles datent du 10 novembre dernier, juste avant l'inauguration officielle.
Vous pouvez y voire les sihouettes et panneaux d'informations dispersés tout au long du parcours, la zone qui risque d'être ensevelie sous les déchets si le projet funeste se concrétise, la carrière de la maison du garde et une tombe de la nécropole de Tracy.
En vous souhaitant une bonne ballade si vous avez la bonne idée de vous y rendre.
Kénavo.
Louis








Re: Secteur Quennières...
Bonsoir à tous,
Par acquis de conscience, j'ai re-parcouru aujourd'hui de long en large la nécropole nationale de Tracy-le-Mont, qui géographiquement est la plus proche de Quennevières, de Puisaleine et du Bois Saint-Mard. Si effectivement les sépultures de combattants du 2e Zouaves y sont très nombreuses (et pour cause, ce régiment a occupé le secteur dde septembre 1914 au début juillet 1915), on ne trouve en revanche aucune trace de ce soldat Vonner, ce qui tendrait à prouver que son corps n'a toujours pas été retrouvé à ce jour... A moins que ses restes ne se trouvent dans l'ossuaire, ou dans une des sépultures renfermant "un soldat inconnu"... Ou qu'il ne repose à la NN de Vic sur Aisne, à celle d'Amblény ou de Cuts...
Bonne soirée.
Cordialement,
Jean-Michel
PS : Serge, vous étiez à côté de moi lors des dernières cérémonies à la Butte des Zouaves ? J'ai pris un cliché dont l'angle de vue est très semblable au vôtre ! Rendez-vous donc dimanche 3 avril prochain !
Par acquis de conscience, j'ai re-parcouru aujourd'hui de long en large la nécropole nationale de Tracy-le-Mont, qui géographiquement est la plus proche de Quennevières, de Puisaleine et du Bois Saint-Mard. Si effectivement les sépultures de combattants du 2e Zouaves y sont très nombreuses (et pour cause, ce régiment a occupé le secteur dde septembre 1914 au début juillet 1915), on ne trouve en revanche aucune trace de ce soldat Vonner, ce qui tendrait à prouver que son corps n'a toujours pas été retrouvé à ce jour... A moins que ses restes ne se trouvent dans l'ossuaire, ou dans une des sépultures renfermant "un soldat inconnu"... Ou qu'il ne repose à la NN de Vic sur Aisne, à celle d'Amblény ou de Cuts...
Bonne soirée.
Cordialement,
Jean-Michel
PS : Serge, vous étiez à côté de moi lors des dernières cérémonies à la Butte des Zouaves ? J'ai pris un cliché dont l'angle de vue est très semblable au vôtre ! Rendez-vous donc dimanche 3 avril prochain !
JMN02
- RADET Frederic
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- Inscription : lun. oct. 18, 2010 2:00 am
Re: Secteur Quennières...
Bonjour à tous,
merci Louis pour les photos.
La petite-fille du soldat Vonner est passé avant-hier à l'Ouvrage, elle vous remercie d'avoir répondu aux questions qu'elle et sa mére s'était posés depuis tant d'années.
Elle a été d'autant plus ému de savoir où avait été tué Joham , que sa maman avait acheté une maison à Noyon, sans savoir que son fils reposait non loin de là.
Encore merci pour tout.
Frédéric
merci Louis pour les photos.
Merci Jean-Michel pour les informations relatives a cette attaque pour le moins meurtière.Pas étonnant dans ces conditions que le zouave Vonner ait été tué dans cette furieuse attaque. Le 2e zouaves était un des régiments d'élite de l'armée française. Dans le secteur de Quennevières et de Puisaleine, dans ces jours d'automne et d'hiver 1914, la "furia francese" a trouvé quelques-unes de ses expressions les plus symboliques.
J'ai pris une série de clichés hier à la NN de Tracy-le-Mont. Il me faut encore voir si la tombe du zouave Vonner se trouve dans cette série de clichés (j'ai dû opérer un tri sélectif, compte tenu de la capacité de ma carte mémoire et de l'autonomie de mon appareil). Je pourrais vous communiquerai volontiers une copie, s'il se trouve que la sépulture de ce combattant figure dans la série de clichés pris hier.
La petite-fille du soldat Vonner est passé avant-hier à l'Ouvrage, elle vous remercie d'avoir répondu aux questions qu'elle et sa mére s'était posés depuis tant d'années.
Elle a été d'autant plus ému de savoir où avait été tué Joham , que sa maman avait acheté une maison à Noyon, sans savoir que son fils reposait non loin de là.
Encore merci pour tout.
Frédéric
Courage on les aura !
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
Re: Secteur Quennières...
Bonjour Frédéric, bonjour à tous,
De rien... C'est un réel plaisir !
Effectivement, Noyon est à une dizaine de kilomètres du saillant de Quennevières. Les habitants qui étaient restés dans cette ville, occupée par l'Armée allemande, d'août 1914 à mars 1917 (puis occupée à nouveau par les troupes du général von Hutier, de mars à août 1918, mais à ce moment-là, la population aura été préalablement évacuée par les autorités militaires françaises), pouvaient entendre régulièrement la canonnade et voir, à la tombée du jour, les lueurs de la bataille ou des combats d'artillerie sur cette partie du front au nord-est de l'Oise, comme d'ailleurs vers le nord-ouest (où le front se prolongeait vers le massif de "la Petite Suisse", dans la région de Ribécourt, Thiescourt et Lassigny, avant de quitter le département de l'Oise pour celui de la Somme, après le village de Crapeaumesnil).
Il existe d'ailleurs également une nécropole nationale dans cette ville, tout près de l'actuel hôpital (ancienne caserne du 9e cuir, jusqu'au début 1914).
Très cordialement,
Jean-Michel
De rien... C'est un réel plaisir !
Effectivement, Noyon est à une dizaine de kilomètres du saillant de Quennevières. Les habitants qui étaient restés dans cette ville, occupée par l'Armée allemande, d'août 1914 à mars 1917 (puis occupée à nouveau par les troupes du général von Hutier, de mars à août 1918, mais à ce moment-là, la population aura été préalablement évacuée par les autorités militaires françaises), pouvaient entendre régulièrement la canonnade et voir, à la tombée du jour, les lueurs de la bataille ou des combats d'artillerie sur cette partie du front au nord-est de l'Oise, comme d'ailleurs vers le nord-ouest (où le front se prolongeait vers le massif de "la Petite Suisse", dans la région de Ribécourt, Thiescourt et Lassigny, avant de quitter le département de l'Oise pour celui de la Somme, après le village de Crapeaumesnil).
Il existe d'ailleurs également une nécropole nationale dans cette ville, tout près de l'actuel hôpital (ancienne caserne du 9e cuir, jusqu'au début 1914).
Très cordialement,
Jean-Michel
JMN02
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Re: Secteur Quennières...
Bonjour à tous,
J'ai été très intéressé par les informations que vous avez échangées au sujet des combats sur le secteur du Bois Saint Mard.
Il se trouve que j'ai retrouvée après diverses recherches la tombe de mon grand oncle , originaire de la Chapelle d'Angillon (Cher).Ma grand-mère, sa petite soeur à l'époque de la guerre de 14, avait conservé une photo de lui en Zouave que j'ai retrouvée après son décès.
Il s'agit du caporal Nazaire Deschamps du 2ème Zouaves, né le 30 novembre 1894 et tombé le 21 décembre 1914 .
Il est enterré au carré A tombe n°116 au cimetière militaire de Tracy le Mont.
A moins d'une erreur, j'ai vue récemment sur un relevé des tombes réalisé en 2009 qu'un autre soldat tombé également le 21 décembre 1914 serait enterré à la tombe n°211 du carré A .Elle porterait également le nom de Nazaire Deschamps.
Cordialement
J'ai été très intéressé par les informations que vous avez échangées au sujet des combats sur le secteur du Bois Saint Mard.
Il se trouve que j'ai retrouvée après diverses recherches la tombe de mon grand oncle , originaire de la Chapelle d'Angillon (Cher).Ma grand-mère, sa petite soeur à l'époque de la guerre de 14, avait conservé une photo de lui en Zouave que j'ai retrouvée après son décès.
Il s'agit du caporal Nazaire Deschamps du 2ème Zouaves, né le 30 novembre 1894 et tombé le 21 décembre 1914 .
Il est enterré au carré A tombe n°116 au cimetière militaire de Tracy le Mont.
A moins d'une erreur, j'ai vue récemment sur un relevé des tombes réalisé en 2009 qu'un autre soldat tombé également le 21 décembre 1914 serait enterré à la tombe n°211 du carré A .Elle porterait également le nom de Nazaire Deschamps.
Cordialement
Gilles Bernard
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Re: Secteur Quennières...
Bonsoir à tous,
Je vous ajoute à mon message la photo de Nazaire Deschamps, sa fiche et la photo prise sur les lieux.



Cordialement
Je vous ajoute à mon message la photo de Nazaire Deschamps, sa fiche et la photo prise sur les lieux.




Cordialement
Gilles Bernard
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Re: Secteur Quennières...
Bonjour à tous,
Le secteur de Quennevieres, de la Ferme de Quennevieres et de Moulins sous Touvent, fut l’objet de plusieurs opérations chimiques importantes en 1916.
La première fut menée par les Cies Z 31/1 et 31/2 le 13 avril 1916 ; 103 tonnes de gaz furent lâchées sur les troupes allemandes de la 16e Division de réserve.
Le 15 août 1916, la Cie Z 31/4 lâchait à son tour 40 tonnes de chlore sur les mêmes troupes.
Le 4 octobre 1916, la 31/4 libérait 60 tonnes sur la 45e Division de réserve.
Vous trouverez de plus amples informations ainsi que quelques cartes sur ces pages :
http://www.guerredesgaz.fr/Agression/Le ... 2031-1.htm
http://www.guerredesgaz.fr/Agression/Le ... 2031-2.htm
http://www.guerredesgaz.fr/Agression/Le ... 2031-4.htm
Bien à vous.
Le secteur de Quennevieres, de la Ferme de Quennevieres et de Moulins sous Touvent, fut l’objet de plusieurs opérations chimiques importantes en 1916.
La première fut menée par les Cies Z 31/1 et 31/2 le 13 avril 1916 ; 103 tonnes de gaz furent lâchées sur les troupes allemandes de la 16e Division de réserve.
Le 15 août 1916, la Cie Z 31/4 lâchait à son tour 40 tonnes de chlore sur les mêmes troupes.
Le 4 octobre 1916, la 31/4 libérait 60 tonnes sur la 45e Division de réserve.
Vous trouverez de plus amples informations ainsi que quelques cartes sur ces pages :
http://www.guerredesgaz.fr/Agression/Le ... 2031-1.htm
http://www.guerredesgaz.fr/Agression/Le ... 2031-2.htm
http://www.guerredesgaz.fr/Agression/Le ... 2031-4.htm
Bien à vous.
Re: Secteur Quennières...
Monsieur,
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre récit sur la bataille du 21 décembre 1914 à Bois Saint Mard où sont intervenus les zouaves du 2ème régiment. Un des mes arrières grand oncle, Clément Moschetti, caporal à la 4ème compagnie en faisait partie. Il disparu au cours de cette attaque le même jour, vraisemblablement enseveli par les mines. La consultation des listes des tués en 1914 ne nous donne aucun autre renseignement. Peut-être auriez vous connaissance de registres de victimes qui auraient été retrouvées par la suite?
Merci
Dominique Blaise
Perpignan
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre récit sur la bataille du 21 décembre 1914 à Bois Saint Mard où sont intervenus les zouaves du 2ème régiment. Un des mes arrières grand oncle, Clément Moschetti, caporal à la 4ème compagnie en faisait partie. Il disparu au cours de cette attaque le même jour, vraisemblablement enseveli par les mines. La consultation des listes des tués en 1914 ne nous donne aucun autre renseignement. Peut-être auriez vous connaissance de registres de victimes qui auraient été retrouvées par la suite?
Merci
Dominique Blaise
Perpignan
Bonjour à tous,
Le 21 décembre 1914, les Français, qui poursuivent la lente reconquête de Tracy-le-Val, du Bois Saint-Mard et du secteur de Puisaleine, secteurs submergés par l'offensive allemande du 9. AK (Armee Korps), le 20 septembre 1914, attaquent en effet au nord-est de Puisaleine, avec pour objectif de dégager cette position vers le plateau des Loges, et de repousser les Allemands au nord du Bois Saint-Mard.
Le 31 octobre 1914, le 2e Zouaves avait déjà reconquis les ruines de la ferme de Quennevières.
La préparation d'artillerie, préliminaire à l'attaque, est déclenchée le 20 décembre 1914, en milieu d'après-midi.
Le secteur étant tenu par la 37e DI, c'est à la 73e BI qu'incombe la mission de prendre l'offensive au nord de Puisaleine (la 74e BI attaquant depuis ses positions dans le Bois Saint-Mard). Les compagnies du 2e Zouaves et du 2e Tirailleurs, soutenues par le 3e bataillon du 42e RI sont chargées de s'emparer de l'"Ouvrage du Barbu" ainsi que de la position du "champignon" (qui se trouve à quelques dizaines de mètres de l'actuelle butte des Zouaves).
Néanmoins, cette attaque française a été éventée par deux tirailleurs algériens qui se sont rendus aux Allemands, à priori pour n'avoir pas à y prendre part. Aussi, les Allemands sont-ils prévenus de cette offensive. Le 21 décembre 1914, ils déclenchent un violent feu de contre-batterie, avant même que les Français ne soient sortis de leurs tranchées.
L'attaque française débute au matin du 21 décembre 1914. Elle a été précédée par l'explosion de charges explosives que les sapeurs de la compagnies 19/1 ont mises en oeuvre durant la nuit, pour faire sauter les barbelés allemands.
Aussitôt que les zouaves et les tirailleurs, épaulés par les fantassins du 42e RI, sortent des tranchées, le feu d'artillerie français redouble. Les assaillants progressent sous le feu croisé des deux artilleries (française et allemande), ainsi que des tirs de mitrailleuses et de mousqueterie. Les balles et les éclats d'obus fauchent à tout instant des combattants. Les Français, qui subissent leurs premières pertes dans la traversée du no man's land, dans une situation défavorable (ils doivent gravir les pentes de Puisaleine !), parviennent néanmoins à s'emparer de leurs objectifs.
La réaction allemande est cependant très vigoureuse. Les unités du 9. AK contre-attaquent aussitôt. L'offensive dégénère très rapidement en un corps à corps, dans les positions prises d'assaut par les Français.
Les zouaves parviennent tant bien que mal à se maintenir au "champignon", qui reste inexpugnable. En revanche, à l'"ouvrage du barbu", la situation devient vite intenable pour les Français. Les Allemands chargent les zouaves, dont les rangs s'éclaircissent à vue d'oeil. Malgré cela, les zouaves font "sidi brahim" et s'élancent à leur tour contre les troupes allemandes. Il ne reste plus qu'un poignée de combattants français à l'"ouvrage du barbu". Aucun renfort n'arrive. Submergés par des forces supérieures, ne recevant aucun renfort, les derniers survivants du 2e Zouaves, accompagnés de quelques sapeurs, luttent avec l'énergie du désespoir. Tout à coup, une violente explosion se produit, à hauteur de la position tenue par cette dernière poignée de combattants français. Que s'est-il produit exactement ? S'agit-il d'une explosion de mine ou d'une sape que les Allemands avaient préalablement préparée (le secteur étant dès cette époque déjà parsemé de souterrains creusés de part et d'autre par les troupes en ligne). Il reste difficile de répondre avec certitude à ce jour. Les sources militaires restent muettes sur ce point. Cette explosion met en tout cas un terme à la résistance à l'"ouvrage du barbu", qui est définitivement perdu pour les Français. Les derniers survivants sont faits prisonniers.
Un des témoins de cette offensive, le sapeur Charrier donnera le récit de cette attaque 23 ans plus tard (Notre Evasion d'Allemagne).
Les pertes françaises, au cours de cette offensive, ont été tout à fait considérables. Rien que dans le secteur du 89 GR (Grenadier Regiment), un témoin parle de 100 morts laissés sur le terrain. Les sources françaises, et notamment le JMO du 2e Zouaves ayant disparu, il reste difficile d'établir une statistique précise et détaillée des pertes réelles.
Pas étonnant dans ces conditions que le zouave Vonner ait été tué dans cette furieuse attaque. Le 2e zouaves était un des régiments d'élite de l'armée française. Dans le secteur de Quennevières et de Puisaleine, dans ces jours d'automne et d'hiver 1914, la "furia francese" a trouvé quelques-unes de ses expressions les plus symboliques.
J'ai pris une série de clichés hier à la NN de Tracy-le-Mont. Il me faut encore voir si la tombe du zouave Vonner se trouve dans cette série de clichés (j'ai dû opérer un tri sélectif, compte tenu de la capacité de ma carte mémoire et de l'autonomie de mon appareil). Je pourrais vous communiquerai volontiers une copie, s'il se trouve que la sépulture de ce combattant figure dans la série de clichés pris hier.
Pour information, le registre de la NN est consultable en mairie de Tracy-le-Mont (et ce afin d'éviter toute dégradation ou tout vol, ce document ayant déjà disparu...).
Concernant les sites et vestiges, ils restent nombreux, principalement dans le Bois Saint-Mard. Les ruines visibles aujourd'hui à Puisaleine sont celles des maisons issues de la reconstruction après la Grande Guerre. Il reste également de nombreux souterrains, dont la plupart sont difficilement accessibles et de toute façon dangereux (il n'est donc pas recommandé de s'y aventurer). Il subsiste également des carrières (privées et donc interdites d'accès), comme la carrière Mingasson, la carrière de Maison Rouge ou la "Martial", ainsi que des monuments, principalement la Butte des Zouaves et à la ferme de Quennevières. La nécropole nationale de Tracy-le-Mont renferme une grande partie des corps des combattants tués sur le secteur entre 1914 et 1918. Il existe également, comme l'a très bien expliqué Louis, un circuit à Tracy-le-Mont, qui débouche sur la NN et la carrière de la Maison du Garde (près d'Offémont), mais qui peut également se prolonger par Bernanval jusqu'à Puisaleine (et le site où il est projeté de construire une nouvelle décharge). Par ailleurs, un comité de pilotage existe depuis maintenant un an, qui travaille à l'élaboration et à la mise en place d'un musée-territoire 14-18, qui prendra en compte les sites incontournables de la Grande Guerre sur le ressort de la communauté de communes du canton d'Attichy (dont dépendent les secteurs spécifiques de Puisaleine et de Quennevières qui nous intéressent précisément ici).
Le champ de bataille de Puisaleine (avec le fameux "bois des Zouaves") a été conservé intact jusqu'en 1973. Son nouveau propriétaire, soucieux de récupérer ces terres agricoles, l'a alors fait niveler (ainsi qu'il était alors monnaie courante dans toute l'Oise et dans l'Aisne, en particulier sur le Chemin des Dames).
Très cordialement,
Jean-Michel
Domi66